SaintéLyon 2009
- papadje
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56ème édition de la SaintéLyon : 69km (50% bitume,50% chemin) D+1300 D-1700
00h00: Nous sommes 5000 au départ du solo, 10000 en tout avec les relais. La météo est clémente, après le déluge des derniers jours, la nuit s'annonce sèche et non venteuse. L'ambiance est électrisante et je dois avouer que je suis un poil inquiet...
Je pars avec mon sac contenant ma poche 3L rempli de boisson isotonique et une dizaine de gel (antioxydants , energix , coup de fouet) ainsi que quelques affaires de rechange et mon coupe vent en cas de pluie ou de coup dur.
Saint-Etienne -> St Christo en Jarez
15.3km de course - 1h38 - 1785ème
La première partie de la course dans Saint-Etienne est très roulante, et d'ailleurs on se croirait presque au départ d'un 10km ou d'une corrida... avec mes 2 compères on se fait déborder de toute part malgré nos 11km/h de moyenne. Je me dis que forcément une bonne partie de ceux qui partent ainsi le paieront au prix fort dans 20,30,ou 40km... mes souffrances de Lucerne sont encores bien vives!
Je suis sur un rythme très prudent, j'ai décidé de faire toute ma course au cardio et de maintenir une intensité moyenne entre 70~72% FCM sur les 8h de courses que j'ai planifiées. Du coup dès la première pente un peu plus raide, je marche. Contrairement à l'annécime ou j'avais repoussé le plus loin possible le moment de cette première marche, la je préfère le faire très rapidement, pour me libérer de ce poids, moi le coureur et tout au long de la course, dès que les pourcentages s'élèveront je passerai à la marche. L'expérience de l'Annécime m'a montré qu'à mon niveau les différences ne se font pas dans les montées, mais dans la capacité que l'on a à courir dans les descentes.
Et Effectivements dès les premieres descentes je passe de nombreux coureurs beaucoup moins à l'aise que moi qui ne suit pourtant que novice dans ce type d'exercice. Mais ma mini experience de descente et mes chaussures de trails font la différence dans ces descentes nocturnes en chemins boueux et glissants.
J'arrive très frais au premier ravitaillement et comme j'ai fait le pari d'etre autonome au moins jusqu'au 3eme, je passe sans m'arreter dans la cohue.
St Christo en Jarez -> Moreau
21.7km de course - 2h22 - 1712ème
dès la sortie du ravitaillement, on retrouve de la montée en chemin. Le spectacle est assez saisissant: un long serpent de lumières sillone les collines devant et derrière moi, c'est un spectacle assez magique qui donne à cette course son caractère si particulier.
Je conserve mon rythme de croisière et je peux mesurer la différence entre mon rythme de respiration lent et régulier et l'essoufflement de ceux qui me dépassent lentement en courant, je sens alors que j'ai vraiment fait le bon choix.
Lorsqu'enfin la pente est franchement descendante, je redonne du rythme et je dépasse de nouveau un grand nombre de participants.
Arrivée au 2eme ravito et nouveau passage express... Je suis impressioné par la foule, il y a vraiment du monde partout. On est en pleine nuit et les gens sont dans la rue, sur le bord des routes pour nous encourager, c'est fantastique et motivant.
Moreau -> St Catherine
28.1km de course - 2h58 - 1782ème
Après une dernière partie de franche montée, on bascule pour une partie bien descendante vers Ste Catherine et mon premier arrêt. Je continue à mettre du rythme dans les descentes mais à l'approche des 3h de courses les jambes commencent tout doucement à se faire douloureuses. Ca fait partie du plan, au départ je m'étais dit que la course commencerait vraiment au bout de 3h et c'est le cas.
Je prends donc du temps pour ce premier arrêt (15' au total), je mange (banane et carrés de chocolat), je bois une bouteille 50cl d'une eau gazeuse riche en sels minéraux et surtout je mets un tshirt long et sec en premiere couche histoire de ne pas souffrir du froid au petit matin. Relativement bien reposé je repars avec un morceau de banane dans chaque main, "au cas ou!"
St Catherine -> Saint Genoux
35.8km de course - 4h16 - 1991ème
La remise en route se passe plutot bien, la bosse qui suit est passée en marche rapide. je profite encore de la vue du serpent lumineux, c'est vraiment à part... Au fond on appercoit déjà les lumieres de l'agglomération Lyonnaise mon dieu quelles sont loin... C'est aussi dans cette partie que j'ai mon premier et à vrai dire dire seul coup au moral quand je passe devant le panneau annoncant: "ARRIVEE 40KM". Celui-la il m'a fait un peu mal. Heureusement je bascule de nouveau sur une partie descendante qui me permetde soutenir un bon rythme et m'oblige à être très concentré sur mes appuis. Dès cette partie de la course, je commence à "écouter" mes cuisses, je sais que c'est elle qui décident de ma vitesse en descente, si elles viennent à faillir, je ferai toutes les descentes en marchant. Mais pour l'instant je ne ressens pas plus de douleur que dans les autres muscles de mes jambes.
J'arrive au ravitallement plutot content, rassuré par mon état de forme. Je me dis que les chances de terminer la course sont en train de grossir. De nouveau grosse ration de chocolat, un verre de coca, un d'eau gazeuse, deux morceaux de banane et go.
Saint Genoux -> Soucieux
44.7km de course - 5h17 - 1143ème
Suivent 2 nouoveaux raidards dans lesquels je maintient le rythme. A ce moment je suis vraiment dans un bon passage, les douleurs ont presque disparues, je suis envahis de nombreuses émotions. Je me rends vaguement compte que je ne suis plus tout à fait concentré... et forcément, dans un chemin je tape assez fort avec mon pied gauche dans un caillou de la taille d'une brique. J'évite la chute de justesse, mais le retour à la réalité est assez vif. Je cours contracté par la douleur pendant quelques minutes. Rien de bien grave en soit, sauf que les douleurs musculaires refont leur apparition, l'euphorie est passée.
Les passages sur le bitume sont de plus en plus nombreux. D'un point de vue chronométrique c'est très bon, par contre je commence à souffrir des pieds... Le nombre de coureurs autour de moi aussi commence à baisser, il arrive maintenant que je me retrouve seul avec 50m sur mon premier point de mire. Du coup je suis content de retrouver du monde en ville juste avant le ravitaillement. C'est fou, il est 5h et il y a des spectateurs à chaque intersection!
Ravitaillement express, j'emporte avec moi ma bouteille et mes bananes après avoir englouti ma ration de chocolat.
Soucieux -> Beaunant
57km de course - 6h35 - 916ème
Je continue de courir à un rythme régulier, le froid se fait un peu plus présent et les montées commencent à peser lourdement dans les jambes... Je commence vraiment à souffrir, physiquement plus que moralement. Je pense de plus en plus souvent à mes proches, aux heures d'entrainement tout au long de l'année, à tous les efforts faits qui m'ont permis d'en arriver là... J'ai les nerfs à fleur de peau et j'ai de plus en plus de mal à contenir les émotions qui se succèdent.
Enfin arrive l'avant-dernier ravito, un début de soulagement, je ne crie pas encore victoire mais je sens que le diplome de finisher prend forme. Il ne reste que du bitume et donc moins de chances de se blesser...
Beaunant -> Lyon Centre
63km de course - 7h23 - 844ème
Dès la sortie du ravitaillement je me prends un "coup de fouet", depuis 3 heures je n'ai pas pu avaler un gel, mais la je sais qu'il reste au moins un "mur" ...et c'est le cas. La montée ver Ste Foix fait mal, très mal. Aux cuisses, au chrono, à la motivation. C'est dans cette partie ou j'ai eu le plus envie de me laisser aller en roue libre jusqu'à l'arrivée. C'est là qu'il a fallu chercher le plus loin les sources de motivations. La meilleure que j'ai pu trouver finalement, c'est qu'en courant j'en aurais plus vite terminé.
La descente qui suit aussi fait mal, elle est longue mais laisse surtout présager une derniere ascencion sur Fourviere loin d'etre anecdotique. Et effectivement je maudis encore les organisateurs d'avoir ajouter cette dernière difficulté. Une énième montée bien raide puis une descente de marches puis des pavés...ca fait beaucoup...pour couronner le tout je tombe en panne sèche, je viens de terminer ma poche de 3l.
Arrive le dernier ravito, je prends une dernière bouteille avec moi et je fonce vers l'arrivée !!! (enfin presque )
Lyon Centre -> Lyon Palais des Sports
69km de course - 7h53 - 831ème
Je passe le pont et un des bénévole me dit : "plus que 6 km, c'est encore jouable sous les 8h"...Je regarde ma montre, fait un rapide calcul. En marche normal c'est vrai, mais la , j'ai une nuit blanche et 63km accrochés aux chevilles. Mais je me dit aussi que je regretterai surement si je finis en 8h02 de ne pas avoir donner le maximum pour finir sous les 8h. Mon choix est fait, je prends un dernier gel effort maximum, je remonte ma mache au dessus de ma montre pour ne plus la regarder et je me lance dans les rues de Lyon en espérant pouvoir tenir entre 11 et 12 km/h jusqu'au bout.
Je remonte encore quelques concurrents qui terminent en marchant, visiblement très marqués par la course. On commence à croiser des joggeurs locaux qui nous encouragent chaleureusement. Une fois sur les quais, je rattrappe un jeune concurrent du relais, il est très marqué mais arrive à se coller dans ma foulée. Il me dit qu'il est au plus mal et qu'il souffre depuis 30', je le rassure en lui disant que je souffre depuis 2h mais qu'on est proche du but. Il cale sa foulée dans la mienne, calque sa respiration sur la mienne et s'accroche. Finalement, c'est la motivation qui me permettra de tenir le rythme jusqu'au bout.
Nous arrivons dans le parc de Gerland, l'arrivée ne peux plus être vraiment loin, je commence à devenir impatient, vraiment. Enfin c'est la récompense, au loin j'appercoit le dôme du palais des sports, c'est fait, les derniers hectomètres ne sont plus qu'une formalité. Une formidable vague d'émotion monte en moi: fatigue, joie, fierté et même rage se mêlent . Toutes les douleurs s'envolent, je finis sur un nuage cette course mettant ainsi un superbe point final à cette course, cette nuit, cette saison.
00h00: Nous sommes 5000 au départ du solo, 10000 en tout avec les relais. La météo est clémente, après le déluge des derniers jours, la nuit s'annonce sèche et non venteuse. L'ambiance est électrisante et je dois avouer que je suis un poil inquiet...
Je pars avec mon sac contenant ma poche 3L rempli de boisson isotonique et une dizaine de gel (antioxydants , energix , coup de fouet) ainsi que quelques affaires de rechange et mon coupe vent en cas de pluie ou de coup dur.
Saint-Etienne -> St Christo en Jarez
15.3km de course - 1h38 - 1785ème
La première partie de la course dans Saint-Etienne est très roulante, et d'ailleurs on se croirait presque au départ d'un 10km ou d'une corrida... avec mes 2 compères on se fait déborder de toute part malgré nos 11km/h de moyenne. Je me dis que forcément une bonne partie de ceux qui partent ainsi le paieront au prix fort dans 20,30,ou 40km... mes souffrances de Lucerne sont encores bien vives!
Je suis sur un rythme très prudent, j'ai décidé de faire toute ma course au cardio et de maintenir une intensité moyenne entre 70~72% FCM sur les 8h de courses que j'ai planifiées. Du coup dès la première pente un peu plus raide, je marche. Contrairement à l'annécime ou j'avais repoussé le plus loin possible le moment de cette première marche, la je préfère le faire très rapidement, pour me libérer de ce poids, moi le coureur et tout au long de la course, dès que les pourcentages s'élèveront je passerai à la marche. L'expérience de l'Annécime m'a montré qu'à mon niveau les différences ne se font pas dans les montées, mais dans la capacité que l'on a à courir dans les descentes.
Et Effectivements dès les premieres descentes je passe de nombreux coureurs beaucoup moins à l'aise que moi qui ne suit pourtant que novice dans ce type d'exercice. Mais ma mini experience de descente et mes chaussures de trails font la différence dans ces descentes nocturnes en chemins boueux et glissants.
J'arrive très frais au premier ravitaillement et comme j'ai fait le pari d'etre autonome au moins jusqu'au 3eme, je passe sans m'arreter dans la cohue.
St Christo en Jarez -> Moreau
21.7km de course - 2h22 - 1712ème
dès la sortie du ravitaillement, on retrouve de la montée en chemin. Le spectacle est assez saisissant: un long serpent de lumières sillone les collines devant et derrière moi, c'est un spectacle assez magique qui donne à cette course son caractère si particulier.
Je conserve mon rythme de croisière et je peux mesurer la différence entre mon rythme de respiration lent et régulier et l'essoufflement de ceux qui me dépassent lentement en courant, je sens alors que j'ai vraiment fait le bon choix.
Lorsqu'enfin la pente est franchement descendante, je redonne du rythme et je dépasse de nouveau un grand nombre de participants.
Arrivée au 2eme ravito et nouveau passage express... Je suis impressioné par la foule, il y a vraiment du monde partout. On est en pleine nuit et les gens sont dans la rue, sur le bord des routes pour nous encourager, c'est fantastique et motivant.
Moreau -> St Catherine
28.1km de course - 2h58 - 1782ème
Après une dernière partie de franche montée, on bascule pour une partie bien descendante vers Ste Catherine et mon premier arrêt. Je continue à mettre du rythme dans les descentes mais à l'approche des 3h de courses les jambes commencent tout doucement à se faire douloureuses. Ca fait partie du plan, au départ je m'étais dit que la course commencerait vraiment au bout de 3h et c'est le cas.
Je prends donc du temps pour ce premier arrêt (15' au total), je mange (banane et carrés de chocolat), je bois une bouteille 50cl d'une eau gazeuse riche en sels minéraux et surtout je mets un tshirt long et sec en premiere couche histoire de ne pas souffrir du froid au petit matin. Relativement bien reposé je repars avec un morceau de banane dans chaque main, "au cas ou!"
St Catherine -> Saint Genoux
35.8km de course - 4h16 - 1991ème
La remise en route se passe plutot bien, la bosse qui suit est passée en marche rapide. je profite encore de la vue du serpent lumineux, c'est vraiment à part... Au fond on appercoit déjà les lumieres de l'agglomération Lyonnaise mon dieu quelles sont loin... C'est aussi dans cette partie que j'ai mon premier et à vrai dire dire seul coup au moral quand je passe devant le panneau annoncant: "ARRIVEE 40KM". Celui-la il m'a fait un peu mal. Heureusement je bascule de nouveau sur une partie descendante qui me permetde soutenir un bon rythme et m'oblige à être très concentré sur mes appuis. Dès cette partie de la course, je commence à "écouter" mes cuisses, je sais que c'est elle qui décident de ma vitesse en descente, si elles viennent à faillir, je ferai toutes les descentes en marchant. Mais pour l'instant je ne ressens pas plus de douleur que dans les autres muscles de mes jambes.
J'arrive au ravitallement plutot content, rassuré par mon état de forme. Je me dis que les chances de terminer la course sont en train de grossir. De nouveau grosse ration de chocolat, un verre de coca, un d'eau gazeuse, deux morceaux de banane et go.
Saint Genoux -> Soucieux
44.7km de course - 5h17 - 1143ème
Suivent 2 nouoveaux raidards dans lesquels je maintient le rythme. A ce moment je suis vraiment dans un bon passage, les douleurs ont presque disparues, je suis envahis de nombreuses émotions. Je me rends vaguement compte que je ne suis plus tout à fait concentré... et forcément, dans un chemin je tape assez fort avec mon pied gauche dans un caillou de la taille d'une brique. J'évite la chute de justesse, mais le retour à la réalité est assez vif. Je cours contracté par la douleur pendant quelques minutes. Rien de bien grave en soit, sauf que les douleurs musculaires refont leur apparition, l'euphorie est passée.
Les passages sur le bitume sont de plus en plus nombreux. D'un point de vue chronométrique c'est très bon, par contre je commence à souffrir des pieds... Le nombre de coureurs autour de moi aussi commence à baisser, il arrive maintenant que je me retrouve seul avec 50m sur mon premier point de mire. Du coup je suis content de retrouver du monde en ville juste avant le ravitaillement. C'est fou, il est 5h et il y a des spectateurs à chaque intersection!
Ravitaillement express, j'emporte avec moi ma bouteille et mes bananes après avoir englouti ma ration de chocolat.
Soucieux -> Beaunant
57km de course - 6h35 - 916ème
Je continue de courir à un rythme régulier, le froid se fait un peu plus présent et les montées commencent à peser lourdement dans les jambes... Je commence vraiment à souffrir, physiquement plus que moralement. Je pense de plus en plus souvent à mes proches, aux heures d'entrainement tout au long de l'année, à tous les efforts faits qui m'ont permis d'en arriver là... J'ai les nerfs à fleur de peau et j'ai de plus en plus de mal à contenir les émotions qui se succèdent.
Enfin arrive l'avant-dernier ravito, un début de soulagement, je ne crie pas encore victoire mais je sens que le diplome de finisher prend forme. Il ne reste que du bitume et donc moins de chances de se blesser...
Beaunant -> Lyon Centre
63km de course - 7h23 - 844ème
Dès la sortie du ravitaillement je me prends un "coup de fouet", depuis 3 heures je n'ai pas pu avaler un gel, mais la je sais qu'il reste au moins un "mur" ...et c'est le cas. La montée ver Ste Foix fait mal, très mal. Aux cuisses, au chrono, à la motivation. C'est dans cette partie ou j'ai eu le plus envie de me laisser aller en roue libre jusqu'à l'arrivée. C'est là qu'il a fallu chercher le plus loin les sources de motivations. La meilleure que j'ai pu trouver finalement, c'est qu'en courant j'en aurais plus vite terminé.
La descente qui suit aussi fait mal, elle est longue mais laisse surtout présager une derniere ascencion sur Fourviere loin d'etre anecdotique. Et effectivement je maudis encore les organisateurs d'avoir ajouter cette dernière difficulté. Une énième montée bien raide puis une descente de marches puis des pavés...ca fait beaucoup...pour couronner le tout je tombe en panne sèche, je viens de terminer ma poche de 3l.
Arrive le dernier ravito, je prends une dernière bouteille avec moi et je fonce vers l'arrivée !!! (enfin presque )
Lyon Centre -> Lyon Palais des Sports
69km de course - 7h53 - 831ème
Je passe le pont et un des bénévole me dit : "plus que 6 km, c'est encore jouable sous les 8h"...Je regarde ma montre, fait un rapide calcul. En marche normal c'est vrai, mais la , j'ai une nuit blanche et 63km accrochés aux chevilles. Mais je me dit aussi que je regretterai surement si je finis en 8h02 de ne pas avoir donner le maximum pour finir sous les 8h. Mon choix est fait, je prends un dernier gel effort maximum, je remonte ma mache au dessus de ma montre pour ne plus la regarder et je me lance dans les rues de Lyon en espérant pouvoir tenir entre 11 et 12 km/h jusqu'au bout.
Je remonte encore quelques concurrents qui terminent en marchant, visiblement très marqués par la course. On commence à croiser des joggeurs locaux qui nous encouragent chaleureusement. Une fois sur les quais, je rattrappe un jeune concurrent du relais, il est très marqué mais arrive à se coller dans ma foulée. Il me dit qu'il est au plus mal et qu'il souffre depuis 30', je le rassure en lui disant que je souffre depuis 2h mais qu'on est proche du but. Il cale sa foulée dans la mienne, calque sa respiration sur la mienne et s'accroche. Finalement, c'est la motivation qui me permettra de tenir le rythme jusqu'au bout.
Nous arrivons dans le parc de Gerland, l'arrivée ne peux plus être vraiment loin, je commence à devenir impatient, vraiment. Enfin c'est la récompense, au loin j'appercoit le dôme du palais des sports, c'est fait, les derniers hectomètres ne sont plus qu'une formalité. Une formidable vague d'émotion monte en moi: fatigue, joie, fierté et même rage se mêlent . Toutes les douleurs s'envolent, je finis sur un nuage cette course mettant ainsi un superbe point final à cette course, cette nuit, cette saison.
par papadje
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- finopat
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- Remerciements reçus 2
Beau récit, encore bravo pour ta course !
par finopat
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- chris60
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- Remerciements reçus 0
Je ne dirais qu un mot Papadje -
BRAVO
Superbe course
Tu t es attaqué à du lourd
7h53 , tu as eu la force de relancer sur la fin pour passer sous les 8h00 alors que beaucoup se seraient contentés de laisser les 2 minutes au dessus
Gros moral et bonne gestion de ta course . Parti prudement , tu as passé beaucoup de coureurs sur tout le parcours
Bonne récup car tu dois en avoir besoin , 1 marathon + 1 semi dans la foulée , c est pas evident
Bien joué
A plus
Chris60
BRAVO
Superbe course
Tu t es attaqué à du lourd
7h53 , tu as eu la force de relancer sur la fin pour passer sous les 8h00 alors que beaucoup se seraient contentés de laisser les 2 minutes au dessus
Gros moral et bonne gestion de ta course . Parti prudement , tu as passé beaucoup de coureurs sur tout le parcours
Bonne récup car tu dois en avoir besoin , 1 marathon + 1 semi dans la foulée , c est pas evident
Bien joué
A plus
Chris60
par chris60
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- FredX
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- Messages : 6935
- Remerciements reçus 2
Bravo pour cette course et merci de nous la faire vivre !!
C'est vraiment sympa, on s'y croirait (moins les courbatures).
En plus en regardant tes temps et le classement on voit que tu as super bien géré ta course ! c'st très très instructif !
C'est vraiment sympa, on s'y croirait (moins les courbatures).
En plus en regardant tes temps et le classement on voit que tu as super bien géré ta course ! c'st très très instructif !
Last Edit:il y a 14 ans 11 mois
par FredX
Dernière édition: il y a 14 ans 11 mois par FredX.
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- gilles
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- Administrator
- Messages : 10074
- Remerciements reçus 105
En effet quelle saison !!!!Toutes les douleurs s'envolent, je finis sur un nuage cette course mettant ainsi un superbe point final à cette course, cette nuit, cette saison.
Que de chemins parcourus !!
Tu as de quoi être fière de toi
Tu vas pouvoir profiter maintenant pleinement des fêtes de fin d'année sur ton petit nuage
Encore un immense BRAVO pour la Saintelyon et l'ensemble de ta saison
Vivement 2010 !!
par gilles
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- phil57
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- Messages : 736
- Remerciements reçus 0
que dire de plus, bravos pour ta performance....je suis admiratif, tu peux etre fier de toi....bonne récupération.....
par phil57
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