marathon de new york de sabine
- BUBBAGUMP
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je tiens a faire le récit de notre marathonienne car être le premier spectateur de la course étant simplement incroyable
déjà j'avais oublié qu'il fallait prendre le petit dej a 5h du mat et ce furent des pates a l huile et au persil pas du tout prévu dans les plans de prépa de gilles et sabine a déjà eu du mal a ce niveau la beeeeurk !
ensuite on prend le bus pour allez se parker 4 heures durant dans le froid le vent et l humidité enroulés dans des sacs poubelle petite astuce pour tuer le temps aller aux toilettes 3 fois ca prend 30min a chaque fois (elle y est allé beaucoup plus en fait)
ensuite on quitte les tenues chaudes pour aller dans les sas c'est un peu le cirque on y entre départ prévu 10h20 il est 10h on avance avance et ... OH LA LIGNE DE DEPART eh oui on est entrés trop tot il faut y aller tant mieux pas le temps de gamberger
- pont du verrazzano immense grandiose on voit la ville au loin c'est magique des gens marchent déjà une personne se lance avec 2 bequilles notre gazelle est bien fluide savoure et je peux vous dire que ca va pas s'arreter !
- BROOKLYN quartier magnifique ambiance stade de foot anglais tres surprenant meme pour moi qui a deja vécu cela
des familles se reunissent devant leurs maisons bieres a la main pour nous supporter et ca dure 10km notre gazelle va a merveille est sur une allure de semi bien que freinée sans arrêt par moi car on est sur des bases de 4h15 et la deuxieme partie est très dure (enfin surtout pour moi vous allez comprendre)
on depasse nos amis belges de la clique de donia et vla ti pas que notre gazelle accelere comme une fleur pour taper la discute et rester avec eux je rale un peu et tire sur le mors pour ralentir la bête a ce rythme la elle va pas m embeter longtemps les ponts a venir vont la calmer c est sur !!! ( me dis-je a ce moment)
- on arrive au semi en 2h7 soit presque un temps de semi pour elle la je dis ca va on a bien rigolé maintenant gère gère gère !
je suis un peu obsedé par les ponts qui grimpent et peuvent la griller et ne cesse de la freiner le premier au semi se passe très bien ensuite arrive le mythique et interminable QUENNBOORO 1.5 km de montée la folle accélere encore rale un peu et passe aux 25 encore très facile
- arrivée sur manhattan 1ere avenue ambiance stade de foot 2 !!! la bete a un peu de mal a relancer la machine se plaint une fois mais recupère au premier ravito on se détend marche et ca repart jusqu aux 32 sans pb!
-pont du bronx la moquette lui plait bien et ralance sans difficultés la machine dans ce parcours sinueux et plus difficille
- retour sur manhattan il reste 7km on voit central park en point de mire je sais que c'est gagné et prevoit un petit passage a vide ses jambes commencent a tirer mais nous arrivons vite dans les 5 derniers kilos cette fois-ci dans une ambiance alpe d'huez encore une fois hallucinante go fraaaaance !
-central park le mur a été traversé par le pittbull qui va terminer comme il a commencé ! on arrive a la fin elle me montre andré qui nous encourage le temps pour moi de tourner le tête lui faire un signe et .... elle me fume allègrement 100m pour terminer en sprint !!! la voila marathonienne mais une vraie hein !
je suis vraiment épaté par la facilité avec laquelle elle a traversé les quartiers de new york ... VRAIMENT ! bravo !
gilles non elle n'est pas partie trop vite simplement le 2ème semi est beaucoup plus dur
déjà j'avais oublié qu'il fallait prendre le petit dej a 5h du mat et ce furent des pates a l huile et au persil pas du tout prévu dans les plans de prépa de gilles et sabine a déjà eu du mal a ce niveau la beeeeurk !
ensuite on prend le bus pour allez se parker 4 heures durant dans le froid le vent et l humidité enroulés dans des sacs poubelle petite astuce pour tuer le temps aller aux toilettes 3 fois ca prend 30min a chaque fois (elle y est allé beaucoup plus en fait)
ensuite on quitte les tenues chaudes pour aller dans les sas c'est un peu le cirque on y entre départ prévu 10h20 il est 10h on avance avance et ... OH LA LIGNE DE DEPART eh oui on est entrés trop tot il faut y aller tant mieux pas le temps de gamberger
- pont du verrazzano immense grandiose on voit la ville au loin c'est magique des gens marchent déjà une personne se lance avec 2 bequilles notre gazelle est bien fluide savoure et je peux vous dire que ca va pas s'arreter !
- BROOKLYN quartier magnifique ambiance stade de foot anglais tres surprenant meme pour moi qui a deja vécu cela
des familles se reunissent devant leurs maisons bieres a la main pour nous supporter et ca dure 10km notre gazelle va a merveille est sur une allure de semi bien que freinée sans arrêt par moi car on est sur des bases de 4h15 et la deuxieme partie est très dure (enfin surtout pour moi vous allez comprendre)
on depasse nos amis belges de la clique de donia et vla ti pas que notre gazelle accelere comme une fleur pour taper la discute et rester avec eux je rale un peu et tire sur le mors pour ralentir la bête a ce rythme la elle va pas m embeter longtemps les ponts a venir vont la calmer c est sur !!! ( me dis-je a ce moment)
- on arrive au semi en 2h7 soit presque un temps de semi pour elle la je dis ca va on a bien rigolé maintenant gère gère gère !
je suis un peu obsedé par les ponts qui grimpent et peuvent la griller et ne cesse de la freiner le premier au semi se passe très bien ensuite arrive le mythique et interminable QUENNBOORO 1.5 km de montée la folle accélere encore rale un peu et passe aux 25 encore très facile
- arrivée sur manhattan 1ere avenue ambiance stade de foot 2 !!! la bete a un peu de mal a relancer la machine se plaint une fois mais recupère au premier ravito on se détend marche et ca repart jusqu aux 32 sans pb!
-pont du bronx la moquette lui plait bien et ralance sans difficultés la machine dans ce parcours sinueux et plus difficille
- retour sur manhattan il reste 7km on voit central park en point de mire je sais que c'est gagné et prevoit un petit passage a vide ses jambes commencent a tirer mais nous arrivons vite dans les 5 derniers kilos cette fois-ci dans une ambiance alpe d'huez encore une fois hallucinante go fraaaaance !
-central park le mur a été traversé par le pittbull qui va terminer comme il a commencé ! on arrive a la fin elle me montre andré qui nous encourage le temps pour moi de tourner le tête lui faire un signe et .... elle me fume allègrement 100m pour terminer en sprint !!! la voila marathonienne mais une vraie hein !
je suis vraiment épaté par la facilité avec laquelle elle a traversé les quartiers de new york ... VRAIMENT ! bravo !
gilles non elle n'est pas partie trop vite simplement le 2ème semi est beaucoup plus dur
par BUBBAGUMP
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- papadje
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Réponse de papadje sur le sujet Re:marathon de new york de sabine
Posted il y a 15 ans 2 semaines #33675
Bravo... ca donne vraiment envie.. Paula Radcliff n'a qu'a bien se tenir
par papadje
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- Robert72
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Réponse de Robert72 sur le sujet Re:marathon de new york de sabine
Posted il y a 15 ans 2 semaines #33685
Félicitation!! Belle course et lieux mythique...Peut-être un jour.....
par Robert72
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- gilles
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Réponse de gilles sur le sujet Re:marathon de new york de sabine
Posted il y a 15 ans 2 semaines #33697Tu as raison d'être fière de ta soeur. Et elle de son Frangin "coach "je suis vraiment épaté par la facilité avec laquelle elle a traversé les quartiers de new york ... VRAIMENT ! bravo !
Bravo à vous deux pour cette aventure "familiale"
A la lecture de tes propos, je comprends mieux les petites différences au niveau des chronos sur la seconde partie du marathongilles non elle n'est pas partie trop vite simplement le 2ème semi est beaucoup plus dur
par gilles
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- sabine
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Réponse de sabine sur le sujet Re:marathon de new york de sabine
Posted il y a 15 ans 2 semaines #33711
Salut les coureurs
Voilà, ce moment attendu depuis 1 an et demi est enfin arrivé, je pars pour New York, découvrir la ville mais surtout courir mon premier marathon. Je suis à la fois heureuse, impatiente, mais je sais aussi que je vais beaucoup souffrir sur le parcours, c’est une véritable inconnue pour moi. Je ne sais pas comment mon corps va réagir à cette épreuve. J’entends beaucoup de témoignages et je me fais donc une raison. Je me sens cependant en bonne forme physique, j’ai suivi le plan de Gilles à la lettre et n’ai pas rencontré de problème particulier ; tout est assimilé sauf mon allure que je ne connais pas vraiment mais que je ne veux pas sur évaluer. De plus, depuis 3 mois, je soigne particulièrement mon alimentation, je prends soin de mon corps, de mes pieds, ma tête elle est pétrie de doutes malgré tout, je ne sais pas si je vais finir, je ne sais pas comment je vais finir, bref gros manque de confiance en moi quand même !
Allez, on est arrivés, on profite de la ville, et arrive le jour fatidique où on se lève à 4h du mat. Mon frère m’oblige à manger des pâtes pleines d’huile, d’ail et de persil : ça commence bien ! On prend le bus, zut il pleut, heureusement que nous avions des sacs poubelles. Dans le bus, on parle bien sûr du marathon, de ses difficultés, j’écoute mais j’en ai un peu marre d’entendre toujours la même chose : la deuxième partie est très difficile, tu vas souffrir, en arrivant tu ne voudras plus entendre parler de marathon mais ça passera etc etc. J’avais fait la reconnaissance du parcours la veille et j’ai repéré les difficultés principales, avec encore des commentaires d’ailleurs mais passons. C’est à la fois pleine d’appréhension que je prends le départ, mais j’ai quand même une grande envie de me montrer ce dont je suis capable, je suis têtue, je me dis que je veux aller au bout coûte que coûte, à 4 pattes s’il le faut.
On attend assez longtemps, emmitouflés dans nos sacs poubelles, l’organisation m’impressionne beaucoup, l’attente est un peu longue mais on y arrive, je suis finalement calme, on arrive tant bien que mal dans les sas, on se libère des vêtements superflus et contre toute attente, pour une raison qu’on ne cherche même pas à comprendre, on arrive au départ. Tant mieux car j’en avais quand même marre d’attendre et ça évite de cogiter. Les 1ers miles sur le pont Verrazzano sont impressionnants, ça grimpe bien mais je ne m’en rends pas compte, je regarde le spectacle qui est à couper le souffle, en plus on est sur le haut du pont, je suis contente car la vue du bas est moins belle et j’ai appris que certains mecs pissent du haut et qu’avec le vent, ceux du bas reçoivent tout en pleine tronche : charmant. Arrivés en bas du pont, les sensations sont assez bonnes mais je ne m’inquiète pas car je suis plutôt diesel et il me faut toujours 30 bonnes minutes pour être au top ; arrivés donc au bout du pont, j’ai un aperçu de l’ambiance de feu que nous retrouverons jusqu’à la fin, c’est très impressionnant, on sait aujourd’hui ce qu’est être une star tant le gens sont surexcités par notre performance. C’est grisant, cela me donne des ailes, je tape dans les mains, c’est fou fou fou cette ambiance, on se croirait un coureur du tour de France (sans le pot belge hein euh pardon les amis hihi). Je prends donc mon rythme de croisière, je suis vraiment bien, mon frère me demande souvent de gérer mon rythme, de ralentir, je crois qu’il a peur pour la suite, mais je me connais pas mal et quand ça va, ça va ; il m’oblige parfois à m’arrêter aux ravitos, je lui fais entièrement confiance sur ce coup là. Je sais que jusqu’au pont, au km 24, c’est plat, long mais assez plat, donc je garde bien ce rythme, j’évite quand même de continuer à taper dans les mains car je peux rapido me brûler les ailes. Je me concentre donc bien sur ma course même si parfois je ne peux m’empêcher d’apprécier les supers musiciens du bord de route : il faut le voir pour le croire. Allez la première difficulté arrive, un premier pont que je confonds avec le Queensboro, ben non celui là est plus court, je le passe sans problème, tout va super bien, puis arrive enfin au km 23/24 le fameux pont, il grimpe bien mais je suis encore bien en forme, mon frère me demande quand même de gérer mon effort et de monter doucement, quel rabat-joie celui là, pfffffffff. Nous arrivons ensuite sur cette immense ligne droite, en fait Eric pense que j’ai plus de mal, mais pour dire la vérité, je cherche Chéri sur le côté, on s’était donné RDV sur cette avenue, mais il y a un tel monde ; il m’oblige encore à m’arrêter aux ravitos, j’aime pas trop car il est vrai que je commence à avoir du mal à retrouver de bonnes sensations à chaque fois que je m’arrête mais je l’écoute quand même. Arrivée à ce stade, je n’ai jamais couru aussi longtemps, ça va toujours super bien, le souffle est ok, mon prochain objectif est le km30 qui tarde à arriver. Eric m’avait beaucoup briefée sur les crampes, je n’en ai jamais eue mais il m’avait affirmé que j’en aurais. Au km 30, ça va toujours bien, mais le haut de la cuisse gauche me gêne un peu, j’ai peur que ce soit les dites crampes. Non non tout va toujours bien, je pense au mur, je me demande quand il va arriver, je n’y pense quand même pas trop, mon prochain objectif est le km 35 et je me dis qu’arrivée à ce stade il ne peut plus rien m’arriver. Au km 35, je constate qu’Eric a vachement mal à sa cheville, ça me fiche la trouille, il m’affirme que ça ira, mais les ponts l’ont fait souffrir. Il me rassure quand même, on continue, on slalome, on double des gens, j’ai envie d’accélérer encore mais le rabat joie ne veut pas, oh làlà !!! Nous voilà dans central park, là ça commence à faire long, je suis grisée par le public, par mes sensations, j’ai envie d’arriver, je n’ai pas trouvé Chéri, donc j’ai hâte de le rassurer à l’arrivée. Les 3 derniers miles sont quand même longs, il reste 800 mètres, je dis à mon frère : allez Eric deux tours de stade, j’accélère un peu, il va pas s’en rendre compte hihi , il reste 400 mètres, j’ai pas envie de dépasser les 4h24, allez je me lance, là je vois Chéri, il a loupé la photo, je le signale à Eric et je sprinte, yes j’y suis, c’est fou !!! J’ai du mal à y croire, tellement je n’y crois pas, je ne me sens même pas émue, bizarre comme sensation. En fait je ne réaliserai vraiment que le lendemain, quand on se balade avec la médaille autour du cou et que tout le monde nous félicite dans la rue, c’est jouissif. Vraiment, il faut le faire, c’est inimaginable, je suis heureuse de ma course, heureuse d’avoir au final très envie de participer à un nouveau marathon, pas pour tout de suite mais j’ai vraiment envie. J’ai bien récupéré, quelques courbatures sans plus, je suis fin prête à reprendre les runnings. Merci Eric, merci Chéri, merci Gilles et un grand merci à tous les coureurs
Voilà, ce moment attendu depuis 1 an et demi est enfin arrivé, je pars pour New York, découvrir la ville mais surtout courir mon premier marathon. Je suis à la fois heureuse, impatiente, mais je sais aussi que je vais beaucoup souffrir sur le parcours, c’est une véritable inconnue pour moi. Je ne sais pas comment mon corps va réagir à cette épreuve. J’entends beaucoup de témoignages et je me fais donc une raison. Je me sens cependant en bonne forme physique, j’ai suivi le plan de Gilles à la lettre et n’ai pas rencontré de problème particulier ; tout est assimilé sauf mon allure que je ne connais pas vraiment mais que je ne veux pas sur évaluer. De plus, depuis 3 mois, je soigne particulièrement mon alimentation, je prends soin de mon corps, de mes pieds, ma tête elle est pétrie de doutes malgré tout, je ne sais pas si je vais finir, je ne sais pas comment je vais finir, bref gros manque de confiance en moi quand même !
Allez, on est arrivés, on profite de la ville, et arrive le jour fatidique où on se lève à 4h du mat. Mon frère m’oblige à manger des pâtes pleines d’huile, d’ail et de persil : ça commence bien ! On prend le bus, zut il pleut, heureusement que nous avions des sacs poubelles. Dans le bus, on parle bien sûr du marathon, de ses difficultés, j’écoute mais j’en ai un peu marre d’entendre toujours la même chose : la deuxième partie est très difficile, tu vas souffrir, en arrivant tu ne voudras plus entendre parler de marathon mais ça passera etc etc. J’avais fait la reconnaissance du parcours la veille et j’ai repéré les difficultés principales, avec encore des commentaires d’ailleurs mais passons. C’est à la fois pleine d’appréhension que je prends le départ, mais j’ai quand même une grande envie de me montrer ce dont je suis capable, je suis têtue, je me dis que je veux aller au bout coûte que coûte, à 4 pattes s’il le faut.
On attend assez longtemps, emmitouflés dans nos sacs poubelles, l’organisation m’impressionne beaucoup, l’attente est un peu longue mais on y arrive, je suis finalement calme, on arrive tant bien que mal dans les sas, on se libère des vêtements superflus et contre toute attente, pour une raison qu’on ne cherche même pas à comprendre, on arrive au départ. Tant mieux car j’en avais quand même marre d’attendre et ça évite de cogiter. Les 1ers miles sur le pont Verrazzano sont impressionnants, ça grimpe bien mais je ne m’en rends pas compte, je regarde le spectacle qui est à couper le souffle, en plus on est sur le haut du pont, je suis contente car la vue du bas est moins belle et j’ai appris que certains mecs pissent du haut et qu’avec le vent, ceux du bas reçoivent tout en pleine tronche : charmant. Arrivés en bas du pont, les sensations sont assez bonnes mais je ne m’inquiète pas car je suis plutôt diesel et il me faut toujours 30 bonnes minutes pour être au top ; arrivés donc au bout du pont, j’ai un aperçu de l’ambiance de feu que nous retrouverons jusqu’à la fin, c’est très impressionnant, on sait aujourd’hui ce qu’est être une star tant le gens sont surexcités par notre performance. C’est grisant, cela me donne des ailes, je tape dans les mains, c’est fou fou fou cette ambiance, on se croirait un coureur du tour de France (sans le pot belge hein euh pardon les amis hihi). Je prends donc mon rythme de croisière, je suis vraiment bien, mon frère me demande souvent de gérer mon rythme, de ralentir, je crois qu’il a peur pour la suite, mais je me connais pas mal et quand ça va, ça va ; il m’oblige parfois à m’arrêter aux ravitos, je lui fais entièrement confiance sur ce coup là. Je sais que jusqu’au pont, au km 24, c’est plat, long mais assez plat, donc je garde bien ce rythme, j’évite quand même de continuer à taper dans les mains car je peux rapido me brûler les ailes. Je me concentre donc bien sur ma course même si parfois je ne peux m’empêcher d’apprécier les supers musiciens du bord de route : il faut le voir pour le croire. Allez la première difficulté arrive, un premier pont que je confonds avec le Queensboro, ben non celui là est plus court, je le passe sans problème, tout va super bien, puis arrive enfin au km 23/24 le fameux pont, il grimpe bien mais je suis encore bien en forme, mon frère me demande quand même de gérer mon effort et de monter doucement, quel rabat-joie celui là, pfffffffff. Nous arrivons ensuite sur cette immense ligne droite, en fait Eric pense que j’ai plus de mal, mais pour dire la vérité, je cherche Chéri sur le côté, on s’était donné RDV sur cette avenue, mais il y a un tel monde ; il m’oblige encore à m’arrêter aux ravitos, j’aime pas trop car il est vrai que je commence à avoir du mal à retrouver de bonnes sensations à chaque fois que je m’arrête mais je l’écoute quand même. Arrivée à ce stade, je n’ai jamais couru aussi longtemps, ça va toujours super bien, le souffle est ok, mon prochain objectif est le km30 qui tarde à arriver. Eric m’avait beaucoup briefée sur les crampes, je n’en ai jamais eue mais il m’avait affirmé que j’en aurais. Au km 30, ça va toujours bien, mais le haut de la cuisse gauche me gêne un peu, j’ai peur que ce soit les dites crampes. Non non tout va toujours bien, je pense au mur, je me demande quand il va arriver, je n’y pense quand même pas trop, mon prochain objectif est le km 35 et je me dis qu’arrivée à ce stade il ne peut plus rien m’arriver. Au km 35, je constate qu’Eric a vachement mal à sa cheville, ça me fiche la trouille, il m’affirme que ça ira, mais les ponts l’ont fait souffrir. Il me rassure quand même, on continue, on slalome, on double des gens, j’ai envie d’accélérer encore mais le rabat joie ne veut pas, oh làlà !!! Nous voilà dans central park, là ça commence à faire long, je suis grisée par le public, par mes sensations, j’ai envie d’arriver, je n’ai pas trouvé Chéri, donc j’ai hâte de le rassurer à l’arrivée. Les 3 derniers miles sont quand même longs, il reste 800 mètres, je dis à mon frère : allez Eric deux tours de stade, j’accélère un peu, il va pas s’en rendre compte hihi , il reste 400 mètres, j’ai pas envie de dépasser les 4h24, allez je me lance, là je vois Chéri, il a loupé la photo, je le signale à Eric et je sprinte, yes j’y suis, c’est fou !!! J’ai du mal à y croire, tellement je n’y crois pas, je ne me sens même pas émue, bizarre comme sensation. En fait je ne réaliserai vraiment que le lendemain, quand on se balade avec la médaille autour du cou et que tout le monde nous félicite dans la rue, c’est jouissif. Vraiment, il faut le faire, c’est inimaginable, je suis heureuse de ma course, heureuse d’avoir au final très envie de participer à un nouveau marathon, pas pour tout de suite mais j’ai vraiment envie. J’ai bien récupéré, quelques courbatures sans plus, je suis fin prête à reprendre les runnings. Merci Eric, merci Chéri, merci Gilles et un grand merci à tous les coureurs
par sabine
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- adri
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Réponse de adri sur le sujet Re:marathon de new york de sabine
Posted il y a 15 ans 2 semaines #33723
Bravo Sabine, tu as fait une super course, content d'avoir fait ta connaissance ainsi que celle de ton frère et de ton chéri
@ bientôt
Adri et Vene
@ bientôt
Adri et Vene
par adri
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