Ultraks 46K 2014
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Déjà posté dans mon sujet, je vous remets le récit en 1 seul morceau ici
Toutes les photos sont là: plus.google.com/photos/10617982373140638.../6051799316829889041
Première partie ... la veille de la course
Retour en arrière ... nous sommes donc vendredi après-midi, les sacs sont prêts, la voiture est chargée ... toute la famille embarque: en route pour Zermatt (un peu plus de 2h de route de Lausanne). La dernière fois (et seule fois en fait ) que nous sommes allé à Zermatt, c'était cet hiver ... pour passer la nuit du réveillon du nouvel an dans un igloo donc les enfants craignent un peu d'avoir froid
Nous arrivons à Täsch en début de soirée (pour ceux qui ne connaissent pas la région, Zermatt est une ville interdite aux voitures ... donc il faut se garer au village en dessous et prendre le train, 12min de trajet, pour monter à Zermatt).
Dans le train, on est vite dans le bain de l'Ultraks: il y a du traileur qui nous accompagne ... et pas du traileur du dimanche comme moi, non non ... du traileur de compet
Le traileur de compet, vous le reconnaissez facilement: il porte déjà ses chaussures de trail (même si c'est la veille de la course), il est en short (même s'il fait 15°) et une petite veste "Peak Performance".
Et on ne parle pas du fait que moi, avec mes 15% de masse grasse ... je passe pour un obèse dans le train
Bon ok, j'exagère un peu le trait mais vous avez compris l'idée
Arrivé à Zermatt, l'ambiance "Jet-set du trail" continue mais il faut reconnaître que c'est assez sympa ... nettement plus que la jet set russe ou chinoise en manteau de fourrure du Nouvel An
Nous décidons de nous rendre à l'hôtel à pied (il y a des petits taxis électriques qui circulent dans la ville) ... même si on est un peu chargé L'hôtel est 1.5km de la gare mais cela nous permet de passer chercher le dossard (et le sac à dos souvenir).
Nous continuons ensuite vers l'hôtel ... avons un peu de mal à trouver l'entrée mais sommes ravis en découvrant la chambre et sa vue !
L'hôtel n'ayant pas de restaurant, nous nous rendons dans un resto italien tout proche pour la "pasta party" ... sauf qu'assis devant la carte, je ne me sens pas inspiré par les pâtes et plus tenté par une pizza. J'hésite et Anne-So me conseille de suivre mon instinct ... ce sera donc pizza 4 fromages Bon, je vous rassure, je terminerai aussi l'assiette de spaghetti du fiston
De retour à l'hôtel, je prépare mes affaires pour le lendemain matin (afin de ne pas réveiller toute la famille aux petites heures du matin ): dossard fixé sur le t-shirt (merci ma chérie ) ... j'ai finalement opté pour un t-shirt à manche longue, camelbak rempli d'eau (pas au max), barres, pom'potes, farmers & co, casquette, lunettes solaires, gants, bonnet, pansements & compeed, couverture de survie, batterie de secours pour le téléphone, couteau suisse, pierre à feu (Bear Grylls, si tu me lis ), veste, kleenex, .... j'aime voyager léger
Et puis au dodo (vers 22h30-23h) avec le réveil réglé à 6h du mat (pour un départ à 7h30) mais pas facile de trouver le sommeil la vieille d'une course ... surtout qu'il y a quand même un peu de stress, n'ayant jamais rien fait d'aussi long/dur
Deuxième partie ... le jour de la course: départ et montée jusqu'au Gornergrat
La nuit ne fut pas terrible ... plusieurs réveils dont le dernier vers 5h du matin ... le pire: on n'arrive pas vraiment à se rendormir car on sait que le réveil va bientôt sonner et, en même temps, on se dit qu'il faut se rendormir au plus vite pour se reposer un max et cela nous énerve de ne pas se rendormir tout de suite
L'hôtel ne servant de p'tit dej à cette heure matinale , ce sera une brique de jus de fruit, un petit café et la moitié du gatosport maison préparé la veille par Anne-So
Je m'habille, pose 2 compeed's sur l'arrière de mes talons (seul vrai défaut de mes chaussures de trail Dynafit ... elles me font des ampoules à l'arrière du pied ) et départ vers 6h45 vers la place de l'église (ligne de départ).
En m'y rendant, je croise Emelie Forsberg et une de ses copines/collègues qui s'échauffent en faisant un petit footing ... j'hésite à demander une photo (pour contrer la photo d'Anne-So avec Killian Jornet à Zinal ) mais préfère ne pas les déranger dans leur préparation avant la course
Le ciel est légèrement voilé et il fait frais ... mais pas froid.
Arrivé au départ vers 7h, il y a déjà pas mal de monde ... et des joueurs de cor des Alpes
Derrière la ligne de départ, je retrouve les traileurs de compet' de la veille Cette fois, ils ont laissé la veste et arborent fièrement leurs t-shirts et bandeaux "finisher de l'ultra-trail de ..." un peu peu partout en Europe. C'est un point qui me frappe d'ailleurs ... le côté international des participants: on entend parler italien, espagnol, allemand et d'autres langues que je ne reconnais point ... peu de francophones
Au niveau équipement, on voit un peu de tout ... je suis étonné de voir des participants qui se préparent à partir avec un équipement très "léger" (pas de sac à dos ou ceinture, t-shirt à manche courte, ...) ... une bonne partie des traileurs ont aussi pris des bâtons, ce qui n'est pas mon cas
Bon, passons aux choses sérieuses ... il est presque 7h30.
Le coup de départ est donné et on part ... vite, bien sûr Les premières centaines de mètres se font dans Zermatt, il y a pas mal de public pour nous encourager ... au début cela descend un peu mais très vite on commence à monter, toujours sur du bitume. Je surveille mon rythme cardiaque et je suis déjà à plus de 160bpm (trop haut donc ... mais je ne vais pas me mettre à marcher alors que tous les autres courent ).
Après un peu moins de 2km, la délivrance arrive ... le parcours quitte la route pour emprunter un sentier en foret ... enfin, on peut marcher C'est donc parti pour la première vraie montée (environ 400m D+) dans la forêt. Cela grimpe mais cela reste toujours raisonnable (pas comme Sierre-Zinal ) ... puis virage à droite et on part sur un bout quasi plat sur lequel on peut courir: j'aime bien cette alternance de montée / passage roulant. Un peu plus loin, au détour d'un virage, on se retrouve face au Cervin ... waouw . Suit une deuxième montée (200-300m D+) jusqu'au premier ravitaillement à Sunnegga.
Le panorama est superbe ... on regrette juste (comme tout le long de la journée), le nombre important de remontées mécaniques
Après un petit arrêt au ravito (thé chaud et cake ), c'est reparti pour un petit bout de descente.
Traversée d'un joli hameau de chalet avec le Cervin en arrière plan.
Arrivé en bas de la vallée, on repart à la montée ... pour le gros bout: la montée vers le Gornergrat (> 1000m D+ d'un coup).
La montée se fait d'abord dans la forêt
puis, avec l'altitude, la végétation se fait plus rare
Passage au bord d'un petit lac d'altitude
Paysage de plus en plus lunaire au fur et à mesure qu'on monte
Un peu de répit avec un faux-plat ...
... avant le dernier "becquet" jusqu'à la crête
Le paysage qui s'offre à nous sur la crête est juste superbe
J'arrive au sommet après environ 3h de course (comme prévu) ... cela fait un peu moins de 15km et presque 2000m de D+ depuis le départ (il s'agit du même parcours que le 2KV).
Petit "stress" arrivé au sommet car je ne vois pas Anne-So et les enfants et je crains qu'ils n'aient pas réussi à avoir le train à temps ... mais je les retrouve un tout petit peu plus bas. Cela fait du bien au moral
Au niveau des sensations jusque là ... c'est tout bon Dans la montée, je me suis tenu à vos recommandations: max 80% FCmax (soit environ 150bpm) et cela me convient bien ... même si je ne me serais pas vu tenir une conversation durant toute la montée
Je craignais les effets de l'altitude mais je ne les ai pas trop ressentis ... sauf peut-être passé les 3000m mais je me demande si ce n'est pas plus psychologique qu'autre chose
Je reste quelques secondes avec mes supporters préférés, le temps de manger une pom'pote et quelques speculoos (le ravitaillement au sommet du Gornergrat ne propose que des boissons) et puis c'est parti pour la descente ... mais ça, ce sera pour un autre jour
Troisième partie ... suite et fin de la course
Nous étions donc au Gornergrat, en forme, ravitaillé ... et c'est parti pour la première grosse descente. Je sais que c'est mon point faible donc j'essaye de travailler ma technique pour descendre "en souplesse" (pas trop crispé). J'y arrive pas trop mal mais attrape assez vite des points de côtés ... je réduis donc un peu l'allure.
Le parcours est toujours superbe (digne d'une carte postale) et on croise pas mal de touristes randonneurs (il n'y a qu'à Zermatt qu'on peut se faire encourager par un groupe de 30-40 japonais )
Au Gornergrat, Anne-So m'a dit qu'ils essayeraient de venir me voir à Riffelalp (ce qui n'était pas prévu initialement ) mais de ne pas les attendre si je ne les voyais pas ... en voyant le parcours du train au loin, je me rends compte qu'il y a bien un arrêt à Riffelberg (nous y passons rapidement) mais pas à Riffelalp ... mais c'était sans compter sur le pouvoir de nos petits randonneurs Arrivé à Riffelalp, la famille m'attend donc ... je dois les appeler en faisant "coucou" car ils ne m'ont pas vu ... et ce sont les joueurs de cor des Alpes qui me répondent en faisant bonjour
A cet endroit, il y a aussi un grand ravitaillement (commun aux 3 parcours: 16K, 30K et 46K). Un petit verre de coca, un bout de cake et un bisous à la famille plus tard ... je suis prêt à repartir et me trompe presque en partant sur le parcours des 16K
De retour sur le droit chemin, nous sommes maintenant en compagnie de nos collègues du 30K, ce qui est sympa car cela fait un peu plus de monde. Suis une partie plate et une petite montée un peu escarpée (qui fait un peu penser à la montée au Weisshorn sur Sierre-Zinal). Ensuite, on redescend dans une petite vallée glacière ... il y a des VTTéistes sur le chemin, je me demande bien ce qu'ils foutent là car c'est franchement impraticable à vélo mais ils se rangent gentiment sur le côté pour nous laisser passer.
Arrive ensuite la fameuse passerelle ....
Je ne suis pas particulièrement peureux ni sujet au vertige ... mais c'est quand même impressionnant car le "plancher" est fait de grilles métalliques donc on voit parfaitement les ~100m de vide que nous avons sous les pieds et, même s'il est interdit de courir sur la passerelle, cette dernière bouge pas mal au passage des coureurs et randonneurs !
Encore un petit bout de descente et nous arrivons à Furi qui est censé être un point de ravitaillement ... j'ai tout juste aperçu une table en bois (vide) et un tuyau d'arrosage
C'est aussi le départ de la deuxième grosse montée de la journée (700m D+) jusqu'à Schwarzsee ... au loin dans la vallée, on entend les speakers qui parlent ... comme cela fait environ 4h30-4h40 qu'on est parti, cela doit être l'arrivée des premiers
Le début de la montée est assez raide puis cela devient un peu plus raisonnable mais on sent que les organismes sont déjà assez fatigués.
De mon côté, je remarque que les puls ne dépassent plus trop les 140bpm (~70-75% FCMax) ... je n'ai plus besoin de me limiter
Je prends aussi un gel (échantillon reçu lors de je ne sais plus quelle course) goût "ice tea" ... franchement pas top mais moins pire que d'autres gels que j'ai essayés (pas beaucoup, j'ai horreur de cela).
Le Cervin est couvert mais il y a pas mal de randonneurs et de public venu encourager les coureurs sur la fin du parcours.
Pas fâché d'arriver au sommet où un ravitaillement nous attend ... mais rien ne me tente. Je tente un petit bout de fromage mais c'est tout ce que j'arriverai à avaler. Par contre, j'en profite pour re-remplir mon camelbak et boire 2 verres de thé sucré.
C'est reparti pour la descente jusqu'à Stafel.
Dans la descente, je croise (enfin dépasse) un ancien collègue qui fait le 30K ... cela fait toujours plaisir de voir une tête connue et échanger quelques mots ... même si ce dernier me rappelle que j'ai encore une grosse montée qui m'attend
A Stafel, les parcours des 30K et 46K se séparent ... c'est là aussi que ce situe la seule barrière horaire fixée à 15h (il doit être environ 13h40 quand j'y passe).
Après un petit faux plat, on attaque la 3ème grosse montée (500-600m D+) ... qui, même si ce n'est pas la plus longue, fut la plus pénible pour moi. La fatigue et le manque d'énergie commencent vraiment à se faire sentir. Je me dis que je dois manger un truc et sors de mon sac des sortes de gaufrettes Powerbar ... mais n'arrive pas à manger plus que 0.5cm2
Je m'arrête un moment pour me reposer en m’asseyant sur une pierre et arrive à manger une Pom'pote. Je repars mais sur cette montée je dois m'arrêter à plusieurs reprises pour me reposer ... je me sens vraiment à bout. Les pulsations montent encore moins haut qu'avant pourtant (~130bpm). La seule chose qui "rassure", c'est que je ne semble pas être le seul à souffrir ... et les randonneurs que nous croisons nous encouragent chaleureusement. Un peu plus haut, petite distraction ... un troupeau de chèvres à poils longs
J'arrive tant bien que mal au haut de cette montée (mais la délimitation du "sommet" n'est pas très claire ... on ne sait donc pas trop s'il n'y a pas un autre bout de montée qui nous attend) et en profite pour discuter un peu avec un autre participant, haut savoyard qui me dit avoir participé au Trail des Aiguilles Rouges l'an dernier Nous discutons un moment mais il est plus en forme que moi et prend un peu d''avance
La suite est une assez longue partie légèrement en descente mais assez aérienne ... pas vraiment à pic mais le sentier n'est pas large et je me dis qu'avec la fatigue, il vaudrait mieux ne pas trébucher. Puis arrive une descente plus franche vers le dernier ravitaillement à Trift. J'y vais mollo à la descente car ce n'est pas le moment de se tordre une cheville et je me dis qu'il faut garder un peu d'énergie pour la dernière montée qui suit.
Au ravito, je rêve d'un coca ... mais il n'y en a pas donc je me force à boire un gobelet de boisson isotonique. Je n'arrive toujours pas à avaler quoi que ce soit de solide, par contre
Heureusement, cette 4ème et dernière montée est plus courte ... il n'y a que le tout début qui est un peu raide mais la pente s’adoucit très vite ... et finalement, cela ne passe pas trop mal.
Pour terminer, il ne reste plus qu'à descendre ... et là, c'est assez impressionnant car nous sommes au dessus de Zermatt que nous surplombons mais ... de très haut ! Il y a pas loin de 1000m de D- en 4-5km !
Nous passons entre des barrières anti-avalanche puis le chemin serpente dans des près ... mais à nouveau très raides.
Je suis assez rassuré lorsqu'on arrive au niveau de la forêt en me disant que si je trébuche, j'aurai quelque chose à quoi m'accrocher Ceci dit, j'ai à nouveau plus de pêche car je sais que l'arrivée s'approche ... peut-être aussi le fameux "second souffle"
Il y a des panneaux qui nous indiquent les derniers kilomètres (bien utiles vu qu'aussi bien sur ma montre que sur mon téléphone, j'ai déjà dépassé les 46km ) ... et à nouveau des spectateurs le long du parcours qui nous promettent une arrivée proche
En rentrant dans Zermatt, on ne voit pas trop où on va ni où se trouve la ligne d'arrivée ... il y a des petites montées: pas bien méchantes mais après 46k/3600m D+, il faut se faire violence pour continuer à courir
Et puis, un virage à 90°, une ruelle pavée en pente et au loin j'aperçois Anne-So et les enfants
Comme à Sierre-Zinal, j'emmène les enfants par les mains pour passer la ligne d'arrivée avec eux. Anne-So nous suit en filmant
L'ambiance à l'arrivée est vraiment sympa ... il y a du monde et les encouragements avec les enfants sont d'autant plus forts
Et voilà, c'est déjà fini ... le chrono sur la montre affiche 9h12 et quelques dizaines de secondes
Quatrième partie ... après la course et bilan
Après la course, nous sommes donc en famille. Je me désaltère à l'Ice Tea et on se pose sur un petit coin de pelouse. Je suis fatigué mais nettement plus en forme qu'après Sierre-Zinal.
Anne-So me propose des trucs à manger mais je n'ai toujours pas faim.
Après quelques minutes, nous repartons en direction de l'hôtel ... Anne-So et les enfants ont eu une journée presque aussi longue que moi et nous avions promis aux enfants d'aller à la piscine de l'hôtel après la course
En chemin, je dis à Anne-So que je trouve quand même dommage qu'il n'y ait pas de t-shirt souvenir ... en y réfléchissant, je trouve d'ailleurs que l'infrastructure à l'arrivée était assez dépouillée (juste une table avec quelques boissons).
Alors que je me prépare à filer (à allure raisonnable quand même ) sous la douche, Anne-So voit sur son iPhone quelqu'un qui a publié sur Facebook (dans le groupe "Tu sais que tu fais du trail quand ..." ) une photo de son t-shirt de finisher de l'Ultraks Mince, j'ai dû louper un truc ... je me dis que c'est un peu bête de repartir de là sans le t-shirt mais l'hôtel est quand même à ~1km de l'arrivée Qu'à cela ne tienne, je repars d'où on vient pour aller chercher le t-shirt
Comme je porte toujours mon dossard, il y a des gens qui me félicitent en me croisant dans la rue ... c'est sympa
Les t-shirts étaient en fait distribués dans la grande salle où ils distribuaient les dossards la veille ... et comme, il y a un peu de temps qui est passé, je commence à avoir un petit peu d’appétit et décide de me servir quelques pâtes
Je recroise mon copain traileur haut-savoyard ... que j'avais dépassé au début de la descente sur Zermatt car il avait des douleurs à un pied et suis content de voir qu'il a bien terminé
L'appétit venant en mangeant, sur le chemin du retour, je profite du coupon pour une part de raclette gratuite
Sur le chemin du retour vers l'hôtel, je passe par une ruelle avec des escaliers ... que je décide de monter en courant
La suite de la journée ... piscine, resto et dodo Le lendemain, c'est déjà le moment du départ
D'un point de vue physique, j'aurai à mon grand étonnement très peu (voire même pas du tout) de courbatures aux jambes ... mais une bonne grosse fatigue générale quand même et très faim le dimanche
Au niveau des douleurs, c'est donc plus le dos, les épaules et les abdos qui me font "souffrir" (raisonnablement quand même).
Le bilan donc ...
Points positifs:
- une course magnifique (paysages à couper le souffle)
- très bonne organisation
- très content de mon temps (je visais avant tout moins de 10h ... et si, possible environ le double de mon temps à Sierre-Zinal)
- content de mon classement (même si je me fous un peu du classement, cela rassure de voir qu'on est dans la première moitié du classement ... surtout que je me voyais plutôt dans le dernier tiers/quart)
Points négatifs:
- me suis senti un peu "seul" des fois sur le parcours (peu de d'interactions entre participants)
- gestion de l'effort / nourriture toujours perfectible (et cela reste une interrogation pour savoir comment corriger cela)
- tous ces torrents que j'ai traversés sans pouvoir m'arrêter, enlever mes chaussures et tremper mes pieds dans l'eau fraîche ... et pourtant ce n'est pas l'envie qui m'a manqué
L'après Ultraks ...
J'ai une très grande envie d'aller courir ... j'y suis déjà allé mercredi ... et me suis inscrit pour l'Humani'Trail
Le clip officiel de l'Ultraks.
Cela donne envie d'y retourner
Toutes les photos sont là: plus.google.com/photos/10617982373140638.../6051799316829889041
Première partie ... la veille de la course
Retour en arrière ... nous sommes donc vendredi après-midi, les sacs sont prêts, la voiture est chargée ... toute la famille embarque: en route pour Zermatt (un peu plus de 2h de route de Lausanne). La dernière fois (et seule fois en fait ) que nous sommes allé à Zermatt, c'était cet hiver ... pour passer la nuit du réveillon du nouvel an dans un igloo donc les enfants craignent un peu d'avoir froid
Nous arrivons à Täsch en début de soirée (pour ceux qui ne connaissent pas la région, Zermatt est une ville interdite aux voitures ... donc il faut se garer au village en dessous et prendre le train, 12min de trajet, pour monter à Zermatt).
Dans le train, on est vite dans le bain de l'Ultraks: il y a du traileur qui nous accompagne ... et pas du traileur du dimanche comme moi, non non ... du traileur de compet
Le traileur de compet, vous le reconnaissez facilement: il porte déjà ses chaussures de trail (même si c'est la veille de la course), il est en short (même s'il fait 15°) et une petite veste "Peak Performance".
Et on ne parle pas du fait que moi, avec mes 15% de masse grasse ... je passe pour un obèse dans le train
Bon ok, j'exagère un peu le trait mais vous avez compris l'idée
Arrivé à Zermatt, l'ambiance "Jet-set du trail" continue mais il faut reconnaître que c'est assez sympa ... nettement plus que la jet set russe ou chinoise en manteau de fourrure du Nouvel An
Nous décidons de nous rendre à l'hôtel à pied (il y a des petits taxis électriques qui circulent dans la ville) ... même si on est un peu chargé L'hôtel est 1.5km de la gare mais cela nous permet de passer chercher le dossard (et le sac à dos souvenir).
Nous continuons ensuite vers l'hôtel ... avons un peu de mal à trouver l'entrée mais sommes ravis en découvrant la chambre et sa vue !
L'hôtel n'ayant pas de restaurant, nous nous rendons dans un resto italien tout proche pour la "pasta party" ... sauf qu'assis devant la carte, je ne me sens pas inspiré par les pâtes et plus tenté par une pizza. J'hésite et Anne-So me conseille de suivre mon instinct ... ce sera donc pizza 4 fromages Bon, je vous rassure, je terminerai aussi l'assiette de spaghetti du fiston
De retour à l'hôtel, je prépare mes affaires pour le lendemain matin (afin de ne pas réveiller toute la famille aux petites heures du matin ): dossard fixé sur le t-shirt (merci ma chérie ) ... j'ai finalement opté pour un t-shirt à manche longue, camelbak rempli d'eau (pas au max), barres, pom'potes, farmers & co, casquette, lunettes solaires, gants, bonnet, pansements & compeed, couverture de survie, batterie de secours pour le téléphone, couteau suisse, pierre à feu (Bear Grylls, si tu me lis ), veste, kleenex, .... j'aime voyager léger
Et puis au dodo (vers 22h30-23h) avec le réveil réglé à 6h du mat (pour un départ à 7h30) mais pas facile de trouver le sommeil la vieille d'une course ... surtout qu'il y a quand même un peu de stress, n'ayant jamais rien fait d'aussi long/dur
Deuxième partie ... le jour de la course: départ et montée jusqu'au Gornergrat
La nuit ne fut pas terrible ... plusieurs réveils dont le dernier vers 5h du matin ... le pire: on n'arrive pas vraiment à se rendormir car on sait que le réveil va bientôt sonner et, en même temps, on se dit qu'il faut se rendormir au plus vite pour se reposer un max et cela nous énerve de ne pas se rendormir tout de suite
L'hôtel ne servant de p'tit dej à cette heure matinale , ce sera une brique de jus de fruit, un petit café et la moitié du gatosport maison préparé la veille par Anne-So
Je m'habille, pose 2 compeed's sur l'arrière de mes talons (seul vrai défaut de mes chaussures de trail Dynafit ... elles me font des ampoules à l'arrière du pied ) et départ vers 6h45 vers la place de l'église (ligne de départ).
En m'y rendant, je croise Emelie Forsberg et une de ses copines/collègues qui s'échauffent en faisant un petit footing ... j'hésite à demander une photo (pour contrer la photo d'Anne-So avec Killian Jornet à Zinal ) mais préfère ne pas les déranger dans leur préparation avant la course
Le ciel est légèrement voilé et il fait frais ... mais pas froid.
Arrivé au départ vers 7h, il y a déjà pas mal de monde ... et des joueurs de cor des Alpes
Derrière la ligne de départ, je retrouve les traileurs de compet' de la veille Cette fois, ils ont laissé la veste et arborent fièrement leurs t-shirts et bandeaux "finisher de l'ultra-trail de ..." un peu peu partout en Europe. C'est un point qui me frappe d'ailleurs ... le côté international des participants: on entend parler italien, espagnol, allemand et d'autres langues que je ne reconnais point ... peu de francophones
Au niveau équipement, on voit un peu de tout ... je suis étonné de voir des participants qui se préparent à partir avec un équipement très "léger" (pas de sac à dos ou ceinture, t-shirt à manche courte, ...) ... une bonne partie des traileurs ont aussi pris des bâtons, ce qui n'est pas mon cas
Bon, passons aux choses sérieuses ... il est presque 7h30.
Le coup de départ est donné et on part ... vite, bien sûr Les premières centaines de mètres se font dans Zermatt, il y a pas mal de public pour nous encourager ... au début cela descend un peu mais très vite on commence à monter, toujours sur du bitume. Je surveille mon rythme cardiaque et je suis déjà à plus de 160bpm (trop haut donc ... mais je ne vais pas me mettre à marcher alors que tous les autres courent ).
Après un peu moins de 2km, la délivrance arrive ... le parcours quitte la route pour emprunter un sentier en foret ... enfin, on peut marcher C'est donc parti pour la première vraie montée (environ 400m D+) dans la forêt. Cela grimpe mais cela reste toujours raisonnable (pas comme Sierre-Zinal ) ... puis virage à droite et on part sur un bout quasi plat sur lequel on peut courir: j'aime bien cette alternance de montée / passage roulant. Un peu plus loin, au détour d'un virage, on se retrouve face au Cervin ... waouw . Suit une deuxième montée (200-300m D+) jusqu'au premier ravitaillement à Sunnegga.
Le panorama est superbe ... on regrette juste (comme tout le long de la journée), le nombre important de remontées mécaniques
Après un petit arrêt au ravito (thé chaud et cake ), c'est reparti pour un petit bout de descente.
Traversée d'un joli hameau de chalet avec le Cervin en arrière plan.
Arrivé en bas de la vallée, on repart à la montée ... pour le gros bout: la montée vers le Gornergrat (> 1000m D+ d'un coup).
La montée se fait d'abord dans la forêt
puis, avec l'altitude, la végétation se fait plus rare
Passage au bord d'un petit lac d'altitude
Paysage de plus en plus lunaire au fur et à mesure qu'on monte
Un peu de répit avec un faux-plat ...
... avant le dernier "becquet" jusqu'à la crête
Le paysage qui s'offre à nous sur la crête est juste superbe
J'arrive au sommet après environ 3h de course (comme prévu) ... cela fait un peu moins de 15km et presque 2000m de D+ depuis le départ (il s'agit du même parcours que le 2KV).
Petit "stress" arrivé au sommet car je ne vois pas Anne-So et les enfants et je crains qu'ils n'aient pas réussi à avoir le train à temps ... mais je les retrouve un tout petit peu plus bas. Cela fait du bien au moral
Au niveau des sensations jusque là ... c'est tout bon Dans la montée, je me suis tenu à vos recommandations: max 80% FCmax (soit environ 150bpm) et cela me convient bien ... même si je ne me serais pas vu tenir une conversation durant toute la montée
Je craignais les effets de l'altitude mais je ne les ai pas trop ressentis ... sauf peut-être passé les 3000m mais je me demande si ce n'est pas plus psychologique qu'autre chose
Je reste quelques secondes avec mes supporters préférés, le temps de manger une pom'pote et quelques speculoos (le ravitaillement au sommet du Gornergrat ne propose que des boissons) et puis c'est parti pour la descente ... mais ça, ce sera pour un autre jour
Troisième partie ... suite et fin de la course
Nous étions donc au Gornergrat, en forme, ravitaillé ... et c'est parti pour la première grosse descente. Je sais que c'est mon point faible donc j'essaye de travailler ma technique pour descendre "en souplesse" (pas trop crispé). J'y arrive pas trop mal mais attrape assez vite des points de côtés ... je réduis donc un peu l'allure.
Le parcours est toujours superbe (digne d'une carte postale) et on croise pas mal de touristes randonneurs (il n'y a qu'à Zermatt qu'on peut se faire encourager par un groupe de 30-40 japonais )
Au Gornergrat, Anne-So m'a dit qu'ils essayeraient de venir me voir à Riffelalp (ce qui n'était pas prévu initialement ) mais de ne pas les attendre si je ne les voyais pas ... en voyant le parcours du train au loin, je me rends compte qu'il y a bien un arrêt à Riffelberg (nous y passons rapidement) mais pas à Riffelalp ... mais c'était sans compter sur le pouvoir de nos petits randonneurs Arrivé à Riffelalp, la famille m'attend donc ... je dois les appeler en faisant "coucou" car ils ne m'ont pas vu ... et ce sont les joueurs de cor des Alpes qui me répondent en faisant bonjour
A cet endroit, il y a aussi un grand ravitaillement (commun aux 3 parcours: 16K, 30K et 46K). Un petit verre de coca, un bout de cake et un bisous à la famille plus tard ... je suis prêt à repartir et me trompe presque en partant sur le parcours des 16K
De retour sur le droit chemin, nous sommes maintenant en compagnie de nos collègues du 30K, ce qui est sympa car cela fait un peu plus de monde. Suis une partie plate et une petite montée un peu escarpée (qui fait un peu penser à la montée au Weisshorn sur Sierre-Zinal). Ensuite, on redescend dans une petite vallée glacière ... il y a des VTTéistes sur le chemin, je me demande bien ce qu'ils foutent là car c'est franchement impraticable à vélo mais ils se rangent gentiment sur le côté pour nous laisser passer.
Arrive ensuite la fameuse passerelle ....
Je ne suis pas particulièrement peureux ni sujet au vertige ... mais c'est quand même impressionnant car le "plancher" est fait de grilles métalliques donc on voit parfaitement les ~100m de vide que nous avons sous les pieds et, même s'il est interdit de courir sur la passerelle, cette dernière bouge pas mal au passage des coureurs et randonneurs !
Encore un petit bout de descente et nous arrivons à Furi qui est censé être un point de ravitaillement ... j'ai tout juste aperçu une table en bois (vide) et un tuyau d'arrosage
C'est aussi le départ de la deuxième grosse montée de la journée (700m D+) jusqu'à Schwarzsee ... au loin dans la vallée, on entend les speakers qui parlent ... comme cela fait environ 4h30-4h40 qu'on est parti, cela doit être l'arrivée des premiers
Le début de la montée est assez raide puis cela devient un peu plus raisonnable mais on sent que les organismes sont déjà assez fatigués.
De mon côté, je remarque que les puls ne dépassent plus trop les 140bpm (~70-75% FCMax) ... je n'ai plus besoin de me limiter
Je prends aussi un gel (échantillon reçu lors de je ne sais plus quelle course) goût "ice tea" ... franchement pas top mais moins pire que d'autres gels que j'ai essayés (pas beaucoup, j'ai horreur de cela).
Le Cervin est couvert mais il y a pas mal de randonneurs et de public venu encourager les coureurs sur la fin du parcours.
Pas fâché d'arriver au sommet où un ravitaillement nous attend ... mais rien ne me tente. Je tente un petit bout de fromage mais c'est tout ce que j'arriverai à avaler. Par contre, j'en profite pour re-remplir mon camelbak et boire 2 verres de thé sucré.
C'est reparti pour la descente jusqu'à Stafel.
Dans la descente, je croise (enfin dépasse) un ancien collègue qui fait le 30K ... cela fait toujours plaisir de voir une tête connue et échanger quelques mots ... même si ce dernier me rappelle que j'ai encore une grosse montée qui m'attend
A Stafel, les parcours des 30K et 46K se séparent ... c'est là aussi que ce situe la seule barrière horaire fixée à 15h (il doit être environ 13h40 quand j'y passe).
Après un petit faux plat, on attaque la 3ème grosse montée (500-600m D+) ... qui, même si ce n'est pas la plus longue, fut la plus pénible pour moi. La fatigue et le manque d'énergie commencent vraiment à se faire sentir. Je me dis que je dois manger un truc et sors de mon sac des sortes de gaufrettes Powerbar ... mais n'arrive pas à manger plus que 0.5cm2
Je m'arrête un moment pour me reposer en m’asseyant sur une pierre et arrive à manger une Pom'pote. Je repars mais sur cette montée je dois m'arrêter à plusieurs reprises pour me reposer ... je me sens vraiment à bout. Les pulsations montent encore moins haut qu'avant pourtant (~130bpm). La seule chose qui "rassure", c'est que je ne semble pas être le seul à souffrir ... et les randonneurs que nous croisons nous encouragent chaleureusement. Un peu plus haut, petite distraction ... un troupeau de chèvres à poils longs
J'arrive tant bien que mal au haut de cette montée (mais la délimitation du "sommet" n'est pas très claire ... on ne sait donc pas trop s'il n'y a pas un autre bout de montée qui nous attend) et en profite pour discuter un peu avec un autre participant, haut savoyard qui me dit avoir participé au Trail des Aiguilles Rouges l'an dernier Nous discutons un moment mais il est plus en forme que moi et prend un peu d''avance
La suite est une assez longue partie légèrement en descente mais assez aérienne ... pas vraiment à pic mais le sentier n'est pas large et je me dis qu'avec la fatigue, il vaudrait mieux ne pas trébucher. Puis arrive une descente plus franche vers le dernier ravitaillement à Trift. J'y vais mollo à la descente car ce n'est pas le moment de se tordre une cheville et je me dis qu'il faut garder un peu d'énergie pour la dernière montée qui suit.
Au ravito, je rêve d'un coca ... mais il n'y en a pas donc je me force à boire un gobelet de boisson isotonique. Je n'arrive toujours pas à avaler quoi que ce soit de solide, par contre
Heureusement, cette 4ème et dernière montée est plus courte ... il n'y a que le tout début qui est un peu raide mais la pente s’adoucit très vite ... et finalement, cela ne passe pas trop mal.
Pour terminer, il ne reste plus qu'à descendre ... et là, c'est assez impressionnant car nous sommes au dessus de Zermatt que nous surplombons mais ... de très haut ! Il y a pas loin de 1000m de D- en 4-5km !
Nous passons entre des barrières anti-avalanche puis le chemin serpente dans des près ... mais à nouveau très raides.
Je suis assez rassuré lorsqu'on arrive au niveau de la forêt en me disant que si je trébuche, j'aurai quelque chose à quoi m'accrocher Ceci dit, j'ai à nouveau plus de pêche car je sais que l'arrivée s'approche ... peut-être aussi le fameux "second souffle"
Il y a des panneaux qui nous indiquent les derniers kilomètres (bien utiles vu qu'aussi bien sur ma montre que sur mon téléphone, j'ai déjà dépassé les 46km ) ... et à nouveau des spectateurs le long du parcours qui nous promettent une arrivée proche
En rentrant dans Zermatt, on ne voit pas trop où on va ni où se trouve la ligne d'arrivée ... il y a des petites montées: pas bien méchantes mais après 46k/3600m D+, il faut se faire violence pour continuer à courir
Et puis, un virage à 90°, une ruelle pavée en pente et au loin j'aperçois Anne-So et les enfants
Comme à Sierre-Zinal, j'emmène les enfants par les mains pour passer la ligne d'arrivée avec eux. Anne-So nous suit en filmant
L'ambiance à l'arrivée est vraiment sympa ... il y a du monde et les encouragements avec les enfants sont d'autant plus forts
Et voilà, c'est déjà fini ... le chrono sur la montre affiche 9h12 et quelques dizaines de secondes
Quatrième partie ... après la course et bilan
Après la course, nous sommes donc en famille. Je me désaltère à l'Ice Tea et on se pose sur un petit coin de pelouse. Je suis fatigué mais nettement plus en forme qu'après Sierre-Zinal.
Anne-So me propose des trucs à manger mais je n'ai toujours pas faim.
Après quelques minutes, nous repartons en direction de l'hôtel ... Anne-So et les enfants ont eu une journée presque aussi longue que moi et nous avions promis aux enfants d'aller à la piscine de l'hôtel après la course
En chemin, je dis à Anne-So que je trouve quand même dommage qu'il n'y ait pas de t-shirt souvenir ... en y réfléchissant, je trouve d'ailleurs que l'infrastructure à l'arrivée était assez dépouillée (juste une table avec quelques boissons).
Alors que je me prépare à filer (à allure raisonnable quand même ) sous la douche, Anne-So voit sur son iPhone quelqu'un qui a publié sur Facebook (dans le groupe "Tu sais que tu fais du trail quand ..." ) une photo de son t-shirt de finisher de l'Ultraks Mince, j'ai dû louper un truc ... je me dis que c'est un peu bête de repartir de là sans le t-shirt mais l'hôtel est quand même à ~1km de l'arrivée Qu'à cela ne tienne, je repars d'où on vient pour aller chercher le t-shirt
Comme je porte toujours mon dossard, il y a des gens qui me félicitent en me croisant dans la rue ... c'est sympa
Les t-shirts étaient en fait distribués dans la grande salle où ils distribuaient les dossards la veille ... et comme, il y a un peu de temps qui est passé, je commence à avoir un petit peu d’appétit et décide de me servir quelques pâtes
Je recroise mon copain traileur haut-savoyard ... que j'avais dépassé au début de la descente sur Zermatt car il avait des douleurs à un pied et suis content de voir qu'il a bien terminé
L'appétit venant en mangeant, sur le chemin du retour, je profite du coupon pour une part de raclette gratuite
Sur le chemin du retour vers l'hôtel, je passe par une ruelle avec des escaliers ... que je décide de monter en courant
La suite de la journée ... piscine, resto et dodo Le lendemain, c'est déjà le moment du départ
D'un point de vue physique, j'aurai à mon grand étonnement très peu (voire même pas du tout) de courbatures aux jambes ... mais une bonne grosse fatigue générale quand même et très faim le dimanche
Au niveau des douleurs, c'est donc plus le dos, les épaules et les abdos qui me font "souffrir" (raisonnablement quand même).
Le bilan donc ...
Points positifs:
- une course magnifique (paysages à couper le souffle)
- très bonne organisation
- très content de mon temps (je visais avant tout moins de 10h ... et si, possible environ le double de mon temps à Sierre-Zinal)
- content de mon classement (même si je me fous un peu du classement, cela rassure de voir qu'on est dans la première moitié du classement ... surtout que je me voyais plutôt dans le dernier tiers/quart)
Points négatifs:
- me suis senti un peu "seul" des fois sur le parcours (peu de d'interactions entre participants)
- gestion de l'effort / nourriture toujours perfectible (et cela reste une interrogation pour savoir comment corriger cela)
- tous ces torrents que j'ai traversés sans pouvoir m'arrêter, enlever mes chaussures et tremper mes pieds dans l'eau fraîche ... et pourtant ce n'est pas l'envie qui m'a manqué
L'après Ultraks ...
J'ai une très grande envie d'aller courir ... j'y suis déjà allé mercredi ... et me suis inscrit pour l'Humani'Trail
Le clip officiel de l'Ultraks.
Cela donne envie d'y retourner
par AoS
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- personne
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Ca donne envie d'y aller.
Je ne serais malheuresment plus en Suisse pour la prochaine édition, mais ton CR m'a donné envie de venir avec femme et enfants en mode "vacances" (pas pour moi du coup) pour la prochaine édition.
Sinon bravo pour ta course, et aussi pour le CR.
Mais elle est où la photo du Tshirt?? C'est bien la peine de se donner tant de mal pour le récupérer
Je ne serais malheuresment plus en Suisse pour la prochaine édition, mais ton CR m'a donné envie de venir avec femme et enfants en mode "vacances" (pas pour moi du coup) pour la prochaine édition.
Sinon bravo pour ta course, et aussi pour le CR.
Mais elle est où la photo du Tshirt?? C'est bien la peine de se donner tant de mal pour le récupérer
par personne
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- secalex
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Merci pour le CR intégral.
+1 pour la photo du T-shirt.
Pour l'Humani'Trail je suppose que tu es sur le 55km.
+1 pour la photo du T-shirt.
Pour l'Humani'Trail je suppose que tu es sur le 55km.
par secalex
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- yannick1012
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Salut,
BRAVO pour la course et MERCI pour ce super CR avec les photos. Faire ça avec le soutien de la famille c'est en plus génial. C'est décidé, je participe l'année prochaine...
Bonne récup et bonne suite...
BRAVO pour la course et MERCI pour ce super CR avec les photos. Faire ça avec le soutien de la famille c'est en plus génial. C'est décidé, je participe l'année prochaine...
Bonne récup et bonne suite...
par yannick1012
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- PHB
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Tout d'abord, un grand bravo pour ta course et pour le superbe CR illustré, les photos donnent vraiment envie d'y aller. Il est vrai que le beau temps aide un petit peu...
Les organisateurs devraient te remercier pour le coup de pub.
On va pas dire bonne récup', mais bonne suite vu que tu as déjà repris.
Les organisateurs devraient te remercier pour le coup de pub.
On va pas dire bonne récup', mais bonne suite vu que tu as déjà repris.
par PHB
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- AoS
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Merci pour les retours sur le CR
C'est vrai qu'il n'y a pas de photo avec le t-shirt ... en fait, je ne l'ai pas encore porté
@fabrice2650: je pense que combiner l'Ultraks avec des vacances dans la région est un bon plan ... nous n'avions vraiment pas envie de repartir le dimanche matin !!! J'ai d'ailleurs pensé en faisant le trail que monter au Gornergrat en train puis redescendre à pied ferait une super rando familiale
@alexandrevouzellaud: non non, je fais le "petit " Humani'trail J'avoue que l'idée de faire le 55km m'a brièvement traversé l'esprit mais je n'ai pas trop d'occasion de m'entraîner d'ici là (surtout les week-ends) et j'aimerais bien comparer mon chrono sur le 27km par rapport à mon temps de l'an dernier (c'était mon premier trail ).
C'est vrai qu'il n'y a pas de photo avec le t-shirt ... en fait, je ne l'ai pas encore porté
@fabrice2650: je pense que combiner l'Ultraks avec des vacances dans la région est un bon plan ... nous n'avions vraiment pas envie de repartir le dimanche matin !!! J'ai d'ailleurs pensé en faisant le trail que monter au Gornergrat en train puis redescendre à pied ferait une super rando familiale
@alexandrevouzellaud: non non, je fais le "petit " Humani'trail J'avoue que l'idée de faire le 55km m'a brièvement traversé l'esprit mais je n'ai pas trop d'occasion de m'entraîner d'ici là (surtout les week-ends) et j'aimerais bien comparer mon chrono sur le 27km par rapport à mon temps de l'an dernier (c'était mon premier trail ).
par AoS
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