Trail du Garbet 2014 - la Grenouille s'envole
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Trail du Garbet 2014 - la Grenouille s'envole a été créé par Snarf31
Posted il y a 10 ans 5 mois #315273
Bonjour à tous,
Le week end dernier se courait le trail du Garbet, une course en montagne très ... sauvage.
Ce trail fait 27Km pour un dénivelé positif d'environs 1700m.
Une des caractéristiques principale est la grande difficulté technique du parcours qui débute par des pentes de presque 30% et qui fini par leur équivalent mais cette fois en descente
Cette course passe par la cascade d'ars, une des plus haute des Pyrénées avec ces 246m. Cette année les pluies répétées sont venue gonfler le débit et c'était vraiment très impressionnant aussi bien visuellement qu'au niveau du bruit et des vibrations.
Pour ne rien gâcher cette année, le soleil et la chaleur étaient au rendez vous.
La préparation:
Bilan du plan
Séances effectuées : 22 sur 22
Nombre total de km : 271.87 km
Nombre total de km VTT : 25.87 km
Volume de travail VTT : 01:11:49
Volume de travail (hors VTT) : 25:46:50
Allure moyenne : 5'41" - 10.55 km/h
Dénivelé total : + 6362 m
Pour une fois j'ai réussi à faire toutes les séances de mon plan.
Tout c'est relativement bien passé mais je regrette quand même de ne pas avoir fait plus de montagne car, j'y reviendrai plus tard, je manquais cruellement de D+.
D'autre part je n'ai eu que 6 semaines si je compte la semaine de la course pour me préparer car je sortais du trail des Citadelles (40Km et 2200md+).
Quoi qu'il en soit je suis très fier d'avoir réussi à enchaîner. Cela prouve que je récupère mieux et plus vite.
La Course:
Parlons maintenant de la course.
Le départ était à 9h30, peut être un peu tard pour éviter les grosses chaleurs annoncées dans la journée.
Il fallait bien caser la course enfants. Les miens ont eu des expériences assez différentes car l’aîné était malade et a vomi avant le départ et n'a donc pas pu participer alors que le petit allait participer à sa première course avec une certaine fierté.
J'ai couru avec lui pour l'encourager.
C'était très émouvant pour moi et je naviguais entre un sentiment de fierté pour le petit et un sentiment de tristesse pour mon grand garçon
Place aux choses sérieuses.
Je m'aligne sur la ligne de départ avec un amis qui est venu spécialement pour la course.
On sait l'un comme l'autre que nous allons faire chacun notre course. On s'encourage et on se donne rendez vous après la ligne d'arrivée.
Le départ va être donné en même temps pour les deux courses, le 14Km et le 27Km. Nous emprunterons le même parcours jusqu’au Km 11.
Autant vous dire qu’il va falloir se gérer pour ne pas se laisser entrainer par des coureurs qui visent une bonne place sur le petit parcours.
C’est parti (altitude 700m)!!!
Pour une fois, je n’ai aucune pression, je me sens bien et j’adopte un rythme plutôt lent au début.
Les deux premiers Km sont roulants 4’26 puis 5’28 c’est lent mais je chauffe encore la machine.
Mon pot est parti un peu devant. Je le rattraperai un peu avant la première difficulté du jours puis ne le reverrai plus jusqu’à l’arrivée.
A partir du KM 3, on tombe sur une partie en montée assez douce mais avec un sol constitué de rochers et de galets de rivière ponctués de passages boueux. C’est très technique, un bouchon commence à se former, il faut doubler … mais sans taper dedans car quelques mètres plus loin, une montée infernale nous attend.
La pente est raide, très raide !
Certains trailers que je double lentement en marchant regrettent déjà leur enthousiasme des deux premiers kilomètres.
Une fois cette première difficulté franchie, on tombe sur une route forestière large avec une pente douce. Le changement est brutal et le changement d’allure nécessaire si l’on souhaite faire la course.
C’est aussi l’endroit choisi par les organisateurs pour le premier ravitaillement. Ils seront nombreux sur le parcours, toujours bien situés.
Rien à redire sur ce point, l’organisation a su anticiper les grosses chaleurs.
Du Km5 au Km10 il n’y a que peu de répits. Le chemin forestier à laissé place à un single qui serpente dans la foret. On approche de la cascade, son grondement est audible de loin. La fraicheur du torrent combiné à l’ombre des arbres ne laisse pas transparaitre la chaleur qui nous attend un peu plus loin.
La montée se déroule pour le mieux, je relance quand je peux mais je reste assez calme/lent.
D’un coup, la cascade se dévoile au travers d’une clairière. Des randonneurs profitent du point de vue pour prendre quelques photos souvenir.
Certains nous encouragent d’autres nous dévisagent, inquiets ? intrigués ?
Je me demande se qu’ils s’imaginent ; Je lis dans le regard de quelques enfants l’envie de courir, de sauter de rochers en rochers, comme nous.
Après tout, moi aussi je retourne en enfance. Je suis le petit garçon qui aimait faire des acrobaties sur les sentiers escarpés.
Perdu dans mes pensées, je ne sais pas du tout où je me situe par rapport aux autres trailers. Je monte, je monte et je vois un petit groupe de 5 à 7 coureurs qui ont quelques 100ene de mètres d’avance. Impossible de savoir dans quelle course ils concourent. De toute façon, je commence à sentir les effets de l’altitude et ma respiration devient plus rapide malgré un rythme plus lent. Pour ma défense le parcours est alors constitué de marches qu’il faut enjamber j’oscille entre 10min/km et 13min/km ... c’est vraiment très lent …
J’arrive enfin au sommet (1600m) en ayant repris le groupe de coureur qui se trouvait devant. Je les ai rejoins lors d’une portion très technique descendante que je connaissais.
Maintenant place à une partie descendante d’environs 1km.
Je décide de me faire plaisir, pas de folie mais pas de bride non plus. Je double le petit groupe non sans mal en raison du terrain escarpé.
Je croise une connaissance avec qui j’ai réalisé quelques reconnaissances du parcours. Il me chambre un peu car il sait que je suis dans une partie qui me convient bien.
Une fois ce groupe déposé, je me retrouve seul puis vers la fin de la descente je bifurque sur le single du 27Km.
Jusque là tout va bien, je relance sans trop de difficultés et après quelques 100ene de mètres j’aperçois un coureur qui semble fort dés que le terrain devient roulant mais que j’arrive à rattraper assez facilement en descente.
Je profite donc de cette portion descendante pour le rejoindre et le doubler avant la prochaine difficulté.
Les prochains Km vont être les plus difficiles car je vais essayer de garder le coureur que je viens de doubler derrière moi. J’y parviendrai pendant un km avant qu’il ne me dépose et j’explose littéralement…
Au point de marcher sur une portion que je passe en général en alternant marche et relances.
J’ai chaud, le cardio est haut mais je ne peux pas le faire redescendre.
Je suis maintenant seul, personne en vue ni devant ni derrière.
Aucune raison de pousser plus fort pour l’instant et je fini le Km13 en 15’07 … une éternité.
Comme par miracle, je me reprends juste après, je manque toujours de puissance mais j’avance quand même plus vite. La pente se fait moins raide également, seul le soleil se fait maintenant sentir car il n’y a plus d’arbres et pas beaucoup de cours d’eau.
Les relances sont correctes sans plus. Je vais tout de même accélérer jusqu’au Km17. Mon allure n’est pas si mauvaise si j’en crois ma montre.
Le moral revient également, je sais que je ne reverrais pas le concurrent devant moi avant l’arrivée, j’ai pris un vent dans cette partie montante. J’apprendrais plus tard qu’il m’a pratiquement collé 5 minutes au Km 13 …
Au sommet, j’aperçois le Mont Vallier. La vue est grandiose.
La descente me tends les bras je n’ai plus que quelques bosses à franchir. Je suis encore en forme même si quelques pointes de côté me chagrinent par moment.
J’apprends au Km17 lors du ravitaillement que je suis 4eme
J’ai cru mal comprendre et je demande confirmation … impossible moi 4 eme … comment cela se peut il ?
Peu importe, les autres sont au minimum à 3 minutes derrière. Je vais essayer de faire une bonne descente et garder ma place.
Jusqu’au Km 20, tout se passe presque bien, j’ai toujours des pointes de coté mais mon allure reste acceptable. Je suis en fait en léthargie, je profite du paysage, je suis en promenade.
Cette sérénité particulière va prendre fin quand un concurrent va me rattraper et me doubler au Km 22.
Il faut dire que je me traînais quand même depuis 5 km. Lui venait de faire son effort et du coup j’ai réussi à lui emboîter le pas. Au début j’ai même crue que c’était un concurrent du petit parcours mais non …
Le côté positif c’est que j’ai enfin pu discuter avec quelqu’un. En plus il était très sympa. Le côté négatif c’est que mon meilleur classement risquait de se voir rétrogradé d’une position.
Je l’accompagne alors pendant deux longs Km ou l’un et l’autre n’avions pas les capacités de prendre l’avantage.
A partir du Km25 une très grande descente nous attendait, très technique et surtout très pentue. Un single plein de lacets sur de la terre recouverte de feuilles glissantes.
C’est là que j’ai décidé de porter une attaque. Je n’avais plus de jambes, les sensations étaient étranges, plus de puissance mais bizarrement j’arrivais encore à poser mes pieds avec précision.
La volonté d’aller vite avait pris le dessus et j’ai lancé mes dernières forces dans ces trois Km.
Au moins, je n’aurai rien à regretter.
En bas du single, on sort du bois.
Mon épouse et mes enfants sont là, aussi surpris que moi de me voir arriver aussi bien classé.
Il reste alors 200m à travers un parc puis 500m sur route jusqu’à l’arrivée.
Je n’ose pas me retourner de peur de voir quelqu’un me doubler, ma pointe de côté me bloque la respiration je suffoque mais je ne lâcherai rien.
Je franchis enfin la ligne d’arrivée les bras en l’air le souffle court mais avec la satisfaction d’avoir fait quelque chose de pas trop mal pour mes deux ans de course à pied.
Le classement :
herve-rieu.net/tourninscription/pdf/classementscratchtrail.php
Premier Pasero Mikael ? 2h51 second en 2012 de la CCC
Second Fachin Fabien ? 3h03Coureur local habitué des podiums
Troisième Grosset Marc ? 3h13 Triathlète
Quatrième moi-même ? 3h22 Grenouille verte
5eme Delattre Adrien? 3h26 (j’ai donc gagné deux minutes au Km … comme quoi quand je veux …) je l’attendais pour le féliciter et pour boire un verre avec lui.
S’en suit ensuite le repas bien mérité.
Je tiens à féliciter également l’organisation et les bénévoles pour cette superbe journée qu’ils nous ont offert.
Si l’envie vous prend un jour de venir courir dans les Pyrénées, faites un détour par Aulus les Bains, vous ne le regretterez pas.
voir ici :
www.stationdetrail.com/-Station-de-Trail-du-Couserans-
Conclusion :
Grande journée, grand moment.
Ma préparation improvisée semble correcte et pertinente pour l’instant.
Je manque de puissance en montée . Je vais travailler ça en VTT mais loin des montagnes c’est toujours difficile.
Il me faut continuer de progresser niveau mental. Je n’arrive pas encore à rester motivé ou plutôt auto motivé du début à la fin.
Point fort la descente encore et toujours
Merci de m’avoir lue.
Je ne sais pas combien seront arrivé au bout (désolé pour la longueur …).
Le week end dernier se courait le trail du Garbet, une course en montagne très ... sauvage.
Ce trail fait 27Km pour un dénivelé positif d'environs 1700m.
Une des caractéristiques principale est la grande difficulté technique du parcours qui débute par des pentes de presque 30% et qui fini par leur équivalent mais cette fois en descente
Cette course passe par la cascade d'ars, une des plus haute des Pyrénées avec ces 246m. Cette année les pluies répétées sont venue gonfler le débit et c'était vraiment très impressionnant aussi bien visuellement qu'au niveau du bruit et des vibrations.
Pour ne rien gâcher cette année, le soleil et la chaleur étaient au rendez vous.
La préparation:
Bilan du plan
Séances effectuées : 22 sur 22
Nombre total de km : 271.87 km
Nombre total de km VTT : 25.87 km
Volume de travail VTT : 01:11:49
Volume de travail (hors VTT) : 25:46:50
Allure moyenne : 5'41" - 10.55 km/h
Dénivelé total : + 6362 m
Pour une fois j'ai réussi à faire toutes les séances de mon plan.
Tout c'est relativement bien passé mais je regrette quand même de ne pas avoir fait plus de montagne car, j'y reviendrai plus tard, je manquais cruellement de D+.
D'autre part je n'ai eu que 6 semaines si je compte la semaine de la course pour me préparer car je sortais du trail des Citadelles (40Km et 2200md+).
Quoi qu'il en soit je suis très fier d'avoir réussi à enchaîner. Cela prouve que je récupère mieux et plus vite.
La Course:
Parlons maintenant de la course.
Le départ était à 9h30, peut être un peu tard pour éviter les grosses chaleurs annoncées dans la journée.
Il fallait bien caser la course enfants. Les miens ont eu des expériences assez différentes car l’aîné était malade et a vomi avant le départ et n'a donc pas pu participer alors que le petit allait participer à sa première course avec une certaine fierté.
J'ai couru avec lui pour l'encourager.
C'était très émouvant pour moi et je naviguais entre un sentiment de fierté pour le petit et un sentiment de tristesse pour mon grand garçon
Place aux choses sérieuses.
Je m'aligne sur la ligne de départ avec un amis qui est venu spécialement pour la course.
On sait l'un comme l'autre que nous allons faire chacun notre course. On s'encourage et on se donne rendez vous après la ligne d'arrivée.
Le départ va être donné en même temps pour les deux courses, le 14Km et le 27Km. Nous emprunterons le même parcours jusqu’au Km 11.
Autant vous dire qu’il va falloir se gérer pour ne pas se laisser entrainer par des coureurs qui visent une bonne place sur le petit parcours.
C’est parti (altitude 700m)!!!
Pour une fois, je n’ai aucune pression, je me sens bien et j’adopte un rythme plutôt lent au début.
Les deux premiers Km sont roulants 4’26 puis 5’28 c’est lent mais je chauffe encore la machine.
Mon pot est parti un peu devant. Je le rattraperai un peu avant la première difficulté du jours puis ne le reverrai plus jusqu’à l’arrivée.
A partir du KM 3, on tombe sur une partie en montée assez douce mais avec un sol constitué de rochers et de galets de rivière ponctués de passages boueux. C’est très technique, un bouchon commence à se former, il faut doubler … mais sans taper dedans car quelques mètres plus loin, une montée infernale nous attend.
La pente est raide, très raide !
Certains trailers que je double lentement en marchant regrettent déjà leur enthousiasme des deux premiers kilomètres.
Une fois cette première difficulté franchie, on tombe sur une route forestière large avec une pente douce. Le changement est brutal et le changement d’allure nécessaire si l’on souhaite faire la course.
C’est aussi l’endroit choisi par les organisateurs pour le premier ravitaillement. Ils seront nombreux sur le parcours, toujours bien situés.
Rien à redire sur ce point, l’organisation a su anticiper les grosses chaleurs.
Du Km5 au Km10 il n’y a que peu de répits. Le chemin forestier à laissé place à un single qui serpente dans la foret. On approche de la cascade, son grondement est audible de loin. La fraicheur du torrent combiné à l’ombre des arbres ne laisse pas transparaitre la chaleur qui nous attend un peu plus loin.
La montée se déroule pour le mieux, je relance quand je peux mais je reste assez calme/lent.
D’un coup, la cascade se dévoile au travers d’une clairière. Des randonneurs profitent du point de vue pour prendre quelques photos souvenir.
Certains nous encouragent d’autres nous dévisagent, inquiets ? intrigués ?
Je me demande se qu’ils s’imaginent ; Je lis dans le regard de quelques enfants l’envie de courir, de sauter de rochers en rochers, comme nous.
Après tout, moi aussi je retourne en enfance. Je suis le petit garçon qui aimait faire des acrobaties sur les sentiers escarpés.
Perdu dans mes pensées, je ne sais pas du tout où je me situe par rapport aux autres trailers. Je monte, je monte et je vois un petit groupe de 5 à 7 coureurs qui ont quelques 100ene de mètres d’avance. Impossible de savoir dans quelle course ils concourent. De toute façon, je commence à sentir les effets de l’altitude et ma respiration devient plus rapide malgré un rythme plus lent. Pour ma défense le parcours est alors constitué de marches qu’il faut enjamber j’oscille entre 10min/km et 13min/km ... c’est vraiment très lent …
J’arrive enfin au sommet (1600m) en ayant repris le groupe de coureur qui se trouvait devant. Je les ai rejoins lors d’une portion très technique descendante que je connaissais.
Maintenant place à une partie descendante d’environs 1km.
Je décide de me faire plaisir, pas de folie mais pas de bride non plus. Je double le petit groupe non sans mal en raison du terrain escarpé.
Je croise une connaissance avec qui j’ai réalisé quelques reconnaissances du parcours. Il me chambre un peu car il sait que je suis dans une partie qui me convient bien.
Une fois ce groupe déposé, je me retrouve seul puis vers la fin de la descente je bifurque sur le single du 27Km.
Jusque là tout va bien, je relance sans trop de difficultés et après quelques 100ene de mètres j’aperçois un coureur qui semble fort dés que le terrain devient roulant mais que j’arrive à rattraper assez facilement en descente.
Je profite donc de cette portion descendante pour le rejoindre et le doubler avant la prochaine difficulté.
Les prochains Km vont être les plus difficiles car je vais essayer de garder le coureur que je viens de doubler derrière moi. J’y parviendrai pendant un km avant qu’il ne me dépose et j’explose littéralement…
Au point de marcher sur une portion que je passe en général en alternant marche et relances.
J’ai chaud, le cardio est haut mais je ne peux pas le faire redescendre.
Je suis maintenant seul, personne en vue ni devant ni derrière.
Aucune raison de pousser plus fort pour l’instant et je fini le Km13 en 15’07 … une éternité.
Comme par miracle, je me reprends juste après, je manque toujours de puissance mais j’avance quand même plus vite. La pente se fait moins raide également, seul le soleil se fait maintenant sentir car il n’y a plus d’arbres et pas beaucoup de cours d’eau.
Les relances sont correctes sans plus. Je vais tout de même accélérer jusqu’au Km17. Mon allure n’est pas si mauvaise si j’en crois ma montre.
Le moral revient également, je sais que je ne reverrais pas le concurrent devant moi avant l’arrivée, j’ai pris un vent dans cette partie montante. J’apprendrais plus tard qu’il m’a pratiquement collé 5 minutes au Km 13 …
Au sommet, j’aperçois le Mont Vallier. La vue est grandiose.
La descente me tends les bras je n’ai plus que quelques bosses à franchir. Je suis encore en forme même si quelques pointes de côté me chagrinent par moment.
J’apprends au Km17 lors du ravitaillement que je suis 4eme
J’ai cru mal comprendre et je demande confirmation … impossible moi 4 eme … comment cela se peut il ?
Peu importe, les autres sont au minimum à 3 minutes derrière. Je vais essayer de faire une bonne descente et garder ma place.
Jusqu’au Km 20, tout se passe presque bien, j’ai toujours des pointes de coté mais mon allure reste acceptable. Je suis en fait en léthargie, je profite du paysage, je suis en promenade.
Cette sérénité particulière va prendre fin quand un concurrent va me rattraper et me doubler au Km 22.
Il faut dire que je me traînais quand même depuis 5 km. Lui venait de faire son effort et du coup j’ai réussi à lui emboîter le pas. Au début j’ai même crue que c’était un concurrent du petit parcours mais non …
Le côté positif c’est que j’ai enfin pu discuter avec quelqu’un. En plus il était très sympa. Le côté négatif c’est que mon meilleur classement risquait de se voir rétrogradé d’une position.
Je l’accompagne alors pendant deux longs Km ou l’un et l’autre n’avions pas les capacités de prendre l’avantage.
A partir du Km25 une très grande descente nous attendait, très technique et surtout très pentue. Un single plein de lacets sur de la terre recouverte de feuilles glissantes.
C’est là que j’ai décidé de porter une attaque. Je n’avais plus de jambes, les sensations étaient étranges, plus de puissance mais bizarrement j’arrivais encore à poser mes pieds avec précision.
La volonté d’aller vite avait pris le dessus et j’ai lancé mes dernières forces dans ces trois Km.
Au moins, je n’aurai rien à regretter.
En bas du single, on sort du bois.
Mon épouse et mes enfants sont là, aussi surpris que moi de me voir arriver aussi bien classé.
Il reste alors 200m à travers un parc puis 500m sur route jusqu’à l’arrivée.
Je n’ose pas me retourner de peur de voir quelqu’un me doubler, ma pointe de côté me bloque la respiration je suffoque mais je ne lâcherai rien.
Je franchis enfin la ligne d’arrivée les bras en l’air le souffle court mais avec la satisfaction d’avoir fait quelque chose de pas trop mal pour mes deux ans de course à pied.
Le classement :
herve-rieu.net/tourninscription/pdf/classementscratchtrail.php
Premier Pasero Mikael ? 2h51 second en 2012 de la CCC
Second Fachin Fabien ? 3h03Coureur local habitué des podiums
Troisième Grosset Marc ? 3h13 Triathlète
Quatrième moi-même ? 3h22 Grenouille verte
5eme Delattre Adrien? 3h26 (j’ai donc gagné deux minutes au Km … comme quoi quand je veux …) je l’attendais pour le féliciter et pour boire un verre avec lui.
S’en suit ensuite le repas bien mérité.
Je tiens à féliciter également l’organisation et les bénévoles pour cette superbe journée qu’ils nous ont offert.
Si l’envie vous prend un jour de venir courir dans les Pyrénées, faites un détour par Aulus les Bains, vous ne le regretterez pas.
voir ici :
www.stationdetrail.com/-Station-de-Trail-du-Couserans-
Conclusion :
Grande journée, grand moment.
Ma préparation improvisée semble correcte et pertinente pour l’instant.
Je manque de puissance en montée . Je vais travailler ça en VTT mais loin des montagnes c’est toujours difficile.
Il me faut continuer de progresser niveau mental. Je n’arrive pas encore à rester motivé ou plutôt auto motivé du début à la fin.
Point fort la descente encore et toujours
Merci de m’avoir lue.
Je ne sais pas combien seront arrivé au bout (désolé pour la longueur …).
Last Edit:il y a 10 ans 5 mois
par Snarf31
Dernière édition: il y a 10 ans 5 mois par Snarf31.
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- fl001203
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Réponse de fl001203 sur le sujet Re: Trail du Garbet 2014 - la Grenouille s'envole
Posted il y a 10 ans 5 mois #315281
Très sympas ton CR et quelle jolie place ... Bravo
par fl001203
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- Kharaez
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Réponse de Kharaez sur le sujet Re: Trail du Garbet 2014 - la Grenouille s'envole
Posted il y a 10 ans 5 mois #315282
Si ça, ça ne s'appelle pas courir vite et raconter bien... Félicitations !
par Kharaez
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- chris55
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Réponse de chris55 sur le sujet Re: Trail du Garbet 2014 - la Grenouille s'envole
Posted il y a 10 ans 5 mois #315283
Bonjour
Félicitation pour cette course et surtout ce très joli classement
Merci pour le CR très agréable a lire
Bon repos et bonne continuation
Félicitation pour cette course et surtout ce très joli classement
Merci pour le CR très agréable a lire
Bon repos et bonne continuation
par chris55
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- jordan40
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Réponse de jordan40 sur le sujet Re: Trail du Garbet 2014 - la Grenouille s'envole
Posted il y a 10 ans 5 mois #315291
Bravo mec Jolie place , jolie chrono , jolie CR , jolie course !!! Quel est le prochain objectif?
par jordan40
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- Cousto91
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Réponse de Cousto91 sur le sujet Re: Trail du Garbet 2014 - la Grenouille s'envole
Posted il y a 10 ans 5 mois #315310
Jolie course la grenouille, franchement très passionnant, et quel classement.
BRAVO à toi
BRAVO à toi
par Cousto91
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