Trail urbain nocturne Chartres récit d'un calvaire
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Trail urbain nocturne Chartres récit d'un calvaire a été créé par coincoin
Posted il y a 10 ans 7 mois #307908
Me voilà revenu sur cet exercice semi mégalo semi partageur du récit de course(j’aurai pu mettre moitié mégalo moitié partageur, mais ça faisait moins course à pied du coup) pour vous conter mon premier trail moi qui avait promis de ne jamais en faire.
Ce qu’il faut d’abord que je vous explique c’est que je suis reparti dans mes travers d’il y a un peu moins d’un an quand j’ai commencé et où je pensais que la flemme de s’entrainer n’empêche pas d’arriver… Et donc depuis octobre 2013 et mon 1er semi au Mans (pour les amoureux des récits c’est ici ) j’ai parcouru la bagatelle de………. 155km en 5 mois et demi en 19 séances. Autant dire un volume de travail de fou… Et après je m’étonne d’en avoir bavé.
Bon je dois l’avouer j’ai des excuses, d’ailleurs j’en vends par lot de 10 pour ceux que ça intéresse. La première c’est que l’hiver il fait froid. Pas le temps à mettre un canard dehors même si c’est le deuxième plus chaud hiver depuis 1900. Chiffres véridiques me suis renseigné quand je cherchais une bonne excuse.
Autre excuse, les enfants, elles sont petites et donc faut que je les garde à la sortie de l’école (étonnant l’année dernière en juillet->octobre je sortais 3 ou 4 fois sans soucis…)
La dernière en date, ma préférée car celle-ci ne souffre d’aucunes contestations possibles, la blessure. 3 semaines avant le départ, je suis tombé dans l’escalier et me suis retourné le gros orteil, donc repos 15 jours. Mais en même temps y’a eu beaucoup de temps avant les 3 dernières semaines…
Tout ça pour dire que j’ai calé une sortie longue le dimanche une semaine avant la course histoire de me mesurer au moins à la distance sans les difficultés du parcours pour savoir où j’en étais. Résultat, pire que je ne pouvais le pensais en ne faisant que du plat j’ai abandonné à 10,8km, mal aux cuisses (effort physique trop fort pour elle) et mal au genou gauche. Tout en sachant que je l’ai fait sans cardio car il est en panne mais que je tournais à 5’45 6’ au km soit à peu près mon EF sup.
Voilà les fondations d’un abandon de course bien installées.
Maintenant place à la course en elle-même. Je ne l’ai pas précisé mais il s’agit d’un trail nocturne urbain dans la ville de Chartres. Le prochain qui me dit que Chartres c’est en Beauce et que par conséquent c’est tout plat, je lui en colle une (amicalement bien sur).
Ma préparation du jour, aussi efficace que la préparation des mois précédents. J’ai mangé des pates le midi, c’est à peu près la seule bonne chose que j’ai faite. La course est à 21h30, d’où le nom nocturne pour ceux qui ne suivaient pas. Et là question existentielle je mange ou je ne mange pas et si je mange je mange quoi à quelle heure. Résultat, encore tout faux. Je n’ai pas fait de vrai repas, je me suis contenté de manger une pomme et une banane à 18h30 et un peu de chocolat, c’est Pâques . D’ailleurs je crois que ma femme ne s’est pas encore aperçu qu’il manque un étage à la boite de chocolat, c’est pas moi en même temps c’est les enfants…
19h45 j’appelle mon collègue avec qui je dois faire la course, qui me dit qu’il monte en voiture. Léger coup de sang, je suis super à la bourre, je ne suis pas encore en tenue et aucune affaire de prête. Habillage fissa, enfilage de chaussures, le téléphone est chargé, le cardio ne marche plus, donc je ne l’emmène pas, mes gants au cas où il fasse vraiment froid, je ne sais pas où ils sont et pas le temps de chercher, oui mais, je suis un spécialiste de la préparation du coup, je pense à prendre une copie de mon certificat médical, car sur le site ça ne l’a pas prit, je vérifie je l’ai aussi dans le smartphone donc je suis sur de partir ce coup ci.
Me voici donc parti à l’aventure, pour faire tenir le lecteur en haleine, les plus perspicace noteront que vu le nom de la course j’ai oublié un truc essentiel pour cette course et pour ceux qui ne veulent pas chercher, ne vous inquiétez pas vous le saurez bientôt.
Petite anecdote, j’en ai toujours plein des anecdotes, lorsque je me stationne je trouve une place tellement serrée que je suis obligé de sortir par le coté passager, je me fais la réflexion que j’ai pas intérêt à avoir trop de courbatures après la course sinon je n’arriverai jamais à enjamber le levier de vitesse.
Je file à la récupération de dossard, et là grosse déception de l’organisation, une salle de 25m² doit accueillir les 1000 participants (500 sur le 7km et 500 sur le 14km), plus les familles qui viennent pour une course d’orientation et ça donne un joyeux boxon. Je remercie mon collège de m’avoir fait dépêcher car j’arrive çà l bonne heure, seulement 10 min de queue. Faut dire les nénettes sont que 2 au guichet pour remettre les dossards.
Fier comme un bar tabac, ou pour les puristes, fier comme Artaban, je me prépare à donner mon certificat médical, je donne mon nom, mon numéro de dossard, elle me remet mon dossard et ma puce et je pars. Je sors..Et j’ai mon certif dans les mains. Si ce n’est pas frustrant ce genre de chose, être à deux doigts de pas faire un semi à cause d’un certificat non reçu par internent et que là que je l’ai en version papier, elle ne me le demande pas… Mais bon !
Y’a du monde partout, c’est plutôt festif, je rencontre pleins de monde que je connais, bizarrement la grande majorité se prépare à faire le 7km. Je suis définitivement convaincu que je ne suis pas prêt pour le 14km et que je vais souffrir.
On s’échauffe 5/10 minutes en trottinant et on se déplace vers la ligne de départ où on nous annonce que le départ est retardé de 15 à 20 minutes. Super ! Les 7 et 14km partent ensemble puisqu’il s’agit de deux boucles la route est étroite et surtout pas très longue pour accueillir tout le monde, mais ce n’est pas grave, car comme personne ne sait dans quel sens on part, du coup il y a du monde des deux cotés de l’arche du départ. 2ème gros couac de l’organisation, comment est ce possible que tout le monde se regarde pour savoir de quel coté on va partir. Tout ça parce que l’organisation comptait partir au pied de la Cathédrale comme la première édition, sauf que cette année c’est le week end Pascal est donc y’a foule à la Cathédrale mais pas de coureurs, du coup, ils ont déplacé l’arche de départ.
Bon je vais mettre fin au suspense insoutenable de ce que j’ai pu oublier dans mon matériel pour partir. Et pour le coup ça me saute aux yeux, j’en prends plein la poire, de quoi me direz vous… des lampes frontales. Cette belle lampe frontale achetée spécialement pour l’occasion que j’ai mise bien en évidence sur le plan de travail de la cuisine, elle y est restée. Il ne me reste donc plus qu’à prier pour que les éclairages publics soient en fonction partout où on passe. Je m’en veux vraiment sincèrement sur le coup, car avec mes chevilles en cartons, si je ne vois pas un sol déformé ou un pavé plus haut que l’autre, je suis bon pour une nouvelle entorse.
Il ya une trentaine de ligne, je vous ai annoncé que j’allais parler de la course, donc il est temps d’y passer. Les organisateurs font reculer tout le monde derrière l’arche, j’étais du bon coté moi par miracle. Je suis pas trop mal placé avec mon collègue on est à peu près dans les 200 derrière la ligne ce qui est une très bonne chose pour ne pas trop être gêné au départ. Seul bémol, mon ventre gargouille, j’en suis donc persuadé, je n’ai pas assez mangé.
3…2….1……Partez
On entend des bip bip partout, tout le monde met en route ses technologies. On marche plus qu’on ne court, je confirme, la route est étroite. J’arrive à rester à proximité de mon collègue, on prend un petit rythme et donc nous nous faisons doubler énormément.
Ce n’est franchement pas un souci sachant que mon ambition reste de finir et que je ne viens que de partir…
Courir en semi pénombre avec juste quelques éclairages de ville au milieu de très nombreux coureurs c’est particulier, il faut éviter les pieds des autres et regarder où je pose les miens pour éviter les plaques d’égouts et autre tord pattes.
Le premier kilomètre est composé d’une belle descente et d’une longue remontée, ce qui je le saurais plus tard, la physionomie du parcours tout du long.
Nous continuons de nous faire doubler allègrement mais j’ai la banane et nous discutons avec mon collègue, nous doublons d’autres coureurs avec des ambitions encore bien moindres que les nôtres. Dans mon esprit de toute façon, je n’oublie pas que la moitié des coureurs sont partis pour faire la moitié de ma distance, donc forcément ils sont grisés par la vitesse quand moi c’est l’endurance qui va compter.
Nous sommes revenus au point de départ après cette petite boucle et nous passons à coté de la ligne d’arrivée et du ravitaillement. Lucidement, je prends ce que je peux, à savoir un verre d’eau, car je sens bien que la déshydratation et la nutrition vont me faire souffrir.
Pendant 3 ou 4 kilomètres il ne se passe pas grand-chose, j’ai de bonnes jambes, c’est sympathique au milieu des autres, on enchaîne un long faux plat montant et une descente plus longue et plus franche puis la seul partie à peu près plate du parcours. Le calcul est vite fait, j’ai parcouru plus de la moitié de la première boucle et on a beaucoup plus descendu que monté, par conséquent, c’est maintenant que les tests physiques vont commencer.
Pour ajouter au mélodrame, ma cuisse droite est dure et douloureuse, la même douleur que celle qui m’a faite abandonnée une semaine plus tôt l’entrainement.
C’est parti, on enchaîne montée et descente de route très abrupte, les enchaînements sont casse-pattes, et la tendance s’est bien inversée, nous doublons plus que nous sommes doublés, en même temps nous étions 6’/km jusqu’au 3eme et maintenant nous sommes passés sous les 5’30/km.
Tout le monde arrive sur un virage à l’équerre que les Chartrains et les voisins de Chartres connaissent bien puisqu’il s’agit des marches de la Cathédrale. Alors que nous enchainons les lots de 10 marches entrecoupés de plat nous entendons un peu plus haut « Attention à la marche ». Comment expliquer de manière non vulgaire ce qui a pu se passer dans ma tête et celle des autres autours de moi en train d’en baver à les monter… Finalement, ce n’était pas une mauvaise blague, un bénévole nous indiquait le chemin pour accéder dans un jardin et il fallait descendre 4 marches abruptes.
Le sourire m’a quitté, le trail est vraiment commencé, les enchainements commencent à me faire souffrir et je ne suis pas le seul à ce que je peux voir. Mon collègue s’est retrouvé 5 / 6 personnes devant moi dans les lacets du jardin de l’évêché. Je sens à ce moment là, qu’il n’est pas utile et encore moins raisonnable d’aller le chercher, mais bon, si j’étais quelqu’un de raisonnable je ne serais pas en train de faire cette course ou j’aurai fait une préparation digne de ce nom. Je profite donc d’une grosse descente très courte pour revenir à sa hauteur plutôt que de profiter de ce relâchement pour récupérer des gros efforts précédents.
Je le suis donc tant bien que mal, pour finalement le laisser partir sans pouvoir le suivre plus que par raison. Les descentes deviennent aussi pénibles que les montées et les marches sont encore plus horribles que les précédentes.
On s’approche de la fin de la première boucle et une idée me traverse l’esprit, une idée qui devient de plus en plus une volonté et si je partais à gauche là où il y a indiqué 7km plutôt qu’à droite direction 14km. Mais bon, il parait que je suis un peu têtu, je pars donc à droite et là une chose me frappe directement. Il fait plus noir, il y a moins de monde en bord de route et je n’ai plus grand monde autour de moi. Un peu désabusé et surtout très fatigué, je sens la fringale s’installer.
A une intersection, je vois un bénévole et en courant, je lui demande où est le ravitaillement, sa réponse est un poil lapidaire : « Je ne sais pas, surement plus loin ». Deux choses, c’est dommage qu’il ne sache pas mais après tout pourquoi pas, mais me répondre plus loin, ça je m’en doute un peu sinon je l’aurais déjà dépassé…
J’enchaine les deux premiers kilomètres du deuxième tour plutôt correctement mais sans euphorie, je retiens mon estomac en sachant qu’il y avait les tables après la butte des charbonniers, la longue montée. Et là, Ô rage, Ô désespoir, le ravitaillement se contente d’un verre d’eau… Je suis un poil dépité pour ne pas dire pire. Par contre, je ne fais pas l’erreur du premier tour, je m’arrête complètement pour boire et éviter de m’en mettre partout et de m’essouffler. Ceux qui ont déjà essayé de boire un gobelet en plastique en courant comprendront…
Pendant 300m, je croise en contre-sens ceux qui sont sur la ligne d’arrivée, ça ajoute un peu à mon idée que j’aurai peut être du être raisonnable et m’arrêter au 7km. Mais je suis parti, donc me reste plus qu’à tenir.
Je fais le yoyo avec une coureuse, je me pense en meilleure forme qu’elle et donc la laisse dans la grande descente. Et là, de façon encore plus réelle, je regrette vraiment mon oubli de la frontale, je passe dans un secteur très peu éclairé pour pas dire pas du tout, et je suis tout seul, du coup, je ne peux pas me servir du faisceau des autres. Ouvres grand les yeux, ça passera…
Un petit groupe de « supporters » sont sur le bord de la route, et avec sincérité, je leur dis « merci d’être resté » C’est fou la différence d’encouragements entre le premier et le second tour. Mais voilà au premier 7km c’est abordable à plus de monde, c’est plus familial, et il n’était pas 23h donc ça s’explique. Au passage je remercie tous les bénévoles qui étaient sur les embranchements et qui n’ont cessé d’applaudir pour encourager.
Je suis dans les 4 derniers kilomètres et je sais que ce sont les plus durs, puisque nous y sommes déjà passés. Un bénévole encourage en disant « allez c’est bientôt la fin », ceux à quoi avec conviction et sourire, je lui réponds la fin pour moi, pas de la course.
Je ne vous ai pas parlé de temps, mais l’oreillette me le signale hélas bien cruellement, les temps de passage au kilomètre sont vraiment en train de s’allonger et j’arrive sur les marches. Courir, marcher, marcher puis courir, je ne sais pas trop, je retombe dans un groupe, je m’en sers pour me motiver à monter mais qu’elles sont dures, qu’elles sont nombreuses ces marches. Je les monte en marchant et là je sens mon erreur, il va falloir relancer et les jambes sont devenues hyper lourdes. La cuisse droite est à son paroxysme acceptable. Pas le droit d’abandonner maintenant. Je monte, je monte, trois marches à descendre pour l’accès au jardin, la montée en lacets et là cette énorme descente. Elle me fait encore plus mal que les marches, mais de nouveau une cinquantaine de marche suivi d’un faux plat montant, et là encore, j’ai monté en marchant et il est encore plus dur de relancer. Est il possible que j’abandonne maintenant, non !
Je m’en veux de ne pas avoir préparé, car le souffle va super bien, je n’ai pas mon cardio mais je ne sens pas mon cœur s’emballait, c’est juste une question de physique. Le souffle tient grâce aux séances jusqu’au mois d’octobre. Mais le physique lui n’est pas là, et c’est ça qui me fait souffrir.
Nouvelle grosse descente que je gère plutôt mieux, mais je le sais, derrière il y a une autre série de marches bien plus difficiles car entre coupées de palier long d’une dizaine de mètre. Je m’accroche aux rampes pour m’aider à monter, ou devrais je dire à me hisser. J’en peux vraiment plus, ça me double très régulièrement et ça ajoute à ma fébrilité. Faux plat montant, puis je sais qu’après ça déroulera jusqu’à l’arrivée, ce coup-ci, je le crois le bénévole qui me dit que c’est bientôt la fin.
Une coureuse me double sur le plat et je décide de m’en servir de lièvre, son allure n’est pas délirante, je peux l’accrocher au mental, uniquement au mental. Je reste à 1 mètre derrière son épaule droite. Un secteur pavé de 100m et ce sera un virage à l’épingle direction la ligne d’arrivée.
Je m’en veux un peu, mais j’utilise mes dernières forces et je lâche celle qui, sans le savoir, m’a tiré jusque là. J’accélère toujours un peu, la ligne est très proche, je la vois… je vais y arriver.
Je suis arrivé, un jeune me tends une médaille, que je prends, je suis vraiment fatigué, et j’insiste sur ça mais pas du tout exténué ce qui est vraiment rageant. Je ne suis vraiment pas lucide, j’ai oublié d’arrêter mon appli smartphone. Les temps ne veulent pas dire grand-chose finalement. Je sais que la seule perf du jour est d’être arrivé et ceux quel que soit le temps.
Je retrouve mon collègue qui m’a attendu juste derrière la ligne, il me regarde et plein de sincérité me dit, t’as les traits tirés on dirait que t’as 50 ans. Ca doit être vrai, et c’est bien ça le pire.
Il m’emmène au buffet, et je n’ai jamais mangé avec autant de plaisir des tartines de rillettes. Je me suis goinfré. Nous ne restons pas longtemps, nous retournons vers nos voitures … en courant. Un véritable supplice, mais c’est pour améliorer ma récupération me dit il.
J’arrive à ma voiture et je sais une chose, je ne m’étais pas trompé, passer au dessus du levier de vitesse à été un véritable exercice………………………………..
Voilà le récit d’une course qui par faute de préparation a été pénible, mais m’a permis de me dépasser physiquement. C’est une très belle course, endurante et physique, l’année prochaine je reviendrai mais je me préparerai je le promets… Enfin, je pense que je me préparerai quoi !
Sinon niveau résultat je finis 347 sur 500 dossards et 415 arrivants, pour le temps je fais 01:25:53 ce qui correspond à un 9,7km/h de moyenne selon les organisateurs mais personne n’a 14km au GPS, celui qui à le moins trouve 14,8km ce qui me fait une moyenne 10,4. Je m’en contente.
Voilà, j’en ai fini, merci à ceux qui ont tenu jusqu’au bout de ce calvaire, après tout je l’ai bien fait moi
Ce qu’il faut d’abord que je vous explique c’est que je suis reparti dans mes travers d’il y a un peu moins d’un an quand j’ai commencé et où je pensais que la flemme de s’entrainer n’empêche pas d’arriver… Et donc depuis octobre 2013 et mon 1er semi au Mans (pour les amoureux des récits c’est ici ) j’ai parcouru la bagatelle de………. 155km en 5 mois et demi en 19 séances. Autant dire un volume de travail de fou… Et après je m’étonne d’en avoir bavé.
Bon je dois l’avouer j’ai des excuses, d’ailleurs j’en vends par lot de 10 pour ceux que ça intéresse. La première c’est que l’hiver il fait froid. Pas le temps à mettre un canard dehors même si c’est le deuxième plus chaud hiver depuis 1900. Chiffres véridiques me suis renseigné quand je cherchais une bonne excuse.
Autre excuse, les enfants, elles sont petites et donc faut que je les garde à la sortie de l’école (étonnant l’année dernière en juillet->octobre je sortais 3 ou 4 fois sans soucis…)
La dernière en date, ma préférée car celle-ci ne souffre d’aucunes contestations possibles, la blessure. 3 semaines avant le départ, je suis tombé dans l’escalier et me suis retourné le gros orteil, donc repos 15 jours. Mais en même temps y’a eu beaucoup de temps avant les 3 dernières semaines…
Tout ça pour dire que j’ai calé une sortie longue le dimanche une semaine avant la course histoire de me mesurer au moins à la distance sans les difficultés du parcours pour savoir où j’en étais. Résultat, pire que je ne pouvais le pensais en ne faisant que du plat j’ai abandonné à 10,8km, mal aux cuisses (effort physique trop fort pour elle) et mal au genou gauche. Tout en sachant que je l’ai fait sans cardio car il est en panne mais que je tournais à 5’45 6’ au km soit à peu près mon EF sup.
Voilà les fondations d’un abandon de course bien installées.
Maintenant place à la course en elle-même. Je ne l’ai pas précisé mais il s’agit d’un trail nocturne urbain dans la ville de Chartres. Le prochain qui me dit que Chartres c’est en Beauce et que par conséquent c’est tout plat, je lui en colle une (amicalement bien sur).
Ma préparation du jour, aussi efficace que la préparation des mois précédents. J’ai mangé des pates le midi, c’est à peu près la seule bonne chose que j’ai faite. La course est à 21h30, d’où le nom nocturne pour ceux qui ne suivaient pas. Et là question existentielle je mange ou je ne mange pas et si je mange je mange quoi à quelle heure. Résultat, encore tout faux. Je n’ai pas fait de vrai repas, je me suis contenté de manger une pomme et une banane à 18h30 et un peu de chocolat, c’est Pâques . D’ailleurs je crois que ma femme ne s’est pas encore aperçu qu’il manque un étage à la boite de chocolat, c’est pas moi en même temps c’est les enfants…
19h45 j’appelle mon collègue avec qui je dois faire la course, qui me dit qu’il monte en voiture. Léger coup de sang, je suis super à la bourre, je ne suis pas encore en tenue et aucune affaire de prête. Habillage fissa, enfilage de chaussures, le téléphone est chargé, le cardio ne marche plus, donc je ne l’emmène pas, mes gants au cas où il fasse vraiment froid, je ne sais pas où ils sont et pas le temps de chercher, oui mais, je suis un spécialiste de la préparation du coup, je pense à prendre une copie de mon certificat médical, car sur le site ça ne l’a pas prit, je vérifie je l’ai aussi dans le smartphone donc je suis sur de partir ce coup ci.
Me voici donc parti à l’aventure, pour faire tenir le lecteur en haleine, les plus perspicace noteront que vu le nom de la course j’ai oublié un truc essentiel pour cette course et pour ceux qui ne veulent pas chercher, ne vous inquiétez pas vous le saurez bientôt.
Petite anecdote, j’en ai toujours plein des anecdotes, lorsque je me stationne je trouve une place tellement serrée que je suis obligé de sortir par le coté passager, je me fais la réflexion que j’ai pas intérêt à avoir trop de courbatures après la course sinon je n’arriverai jamais à enjamber le levier de vitesse.
Je file à la récupération de dossard, et là grosse déception de l’organisation, une salle de 25m² doit accueillir les 1000 participants (500 sur le 7km et 500 sur le 14km), plus les familles qui viennent pour une course d’orientation et ça donne un joyeux boxon. Je remercie mon collège de m’avoir fait dépêcher car j’arrive çà l bonne heure, seulement 10 min de queue. Faut dire les nénettes sont que 2 au guichet pour remettre les dossards.
Fier comme un bar tabac, ou pour les puristes, fier comme Artaban, je me prépare à donner mon certificat médical, je donne mon nom, mon numéro de dossard, elle me remet mon dossard et ma puce et je pars. Je sors..Et j’ai mon certif dans les mains. Si ce n’est pas frustrant ce genre de chose, être à deux doigts de pas faire un semi à cause d’un certificat non reçu par internent et que là que je l’ai en version papier, elle ne me le demande pas… Mais bon !
Y’a du monde partout, c’est plutôt festif, je rencontre pleins de monde que je connais, bizarrement la grande majorité se prépare à faire le 7km. Je suis définitivement convaincu que je ne suis pas prêt pour le 14km et que je vais souffrir.
On s’échauffe 5/10 minutes en trottinant et on se déplace vers la ligne de départ où on nous annonce que le départ est retardé de 15 à 20 minutes. Super ! Les 7 et 14km partent ensemble puisqu’il s’agit de deux boucles la route est étroite et surtout pas très longue pour accueillir tout le monde, mais ce n’est pas grave, car comme personne ne sait dans quel sens on part, du coup il y a du monde des deux cotés de l’arche du départ. 2ème gros couac de l’organisation, comment est ce possible que tout le monde se regarde pour savoir de quel coté on va partir. Tout ça parce que l’organisation comptait partir au pied de la Cathédrale comme la première édition, sauf que cette année c’est le week end Pascal est donc y’a foule à la Cathédrale mais pas de coureurs, du coup, ils ont déplacé l’arche de départ.
Bon je vais mettre fin au suspense insoutenable de ce que j’ai pu oublier dans mon matériel pour partir. Et pour le coup ça me saute aux yeux, j’en prends plein la poire, de quoi me direz vous… des lampes frontales. Cette belle lampe frontale achetée spécialement pour l’occasion que j’ai mise bien en évidence sur le plan de travail de la cuisine, elle y est restée. Il ne me reste donc plus qu’à prier pour que les éclairages publics soient en fonction partout où on passe. Je m’en veux vraiment sincèrement sur le coup, car avec mes chevilles en cartons, si je ne vois pas un sol déformé ou un pavé plus haut que l’autre, je suis bon pour une nouvelle entorse.
Il ya une trentaine de ligne, je vous ai annoncé que j’allais parler de la course, donc il est temps d’y passer. Les organisateurs font reculer tout le monde derrière l’arche, j’étais du bon coté moi par miracle. Je suis pas trop mal placé avec mon collègue on est à peu près dans les 200 derrière la ligne ce qui est une très bonne chose pour ne pas trop être gêné au départ. Seul bémol, mon ventre gargouille, j’en suis donc persuadé, je n’ai pas assez mangé.
3…2….1……Partez
On entend des bip bip partout, tout le monde met en route ses technologies. On marche plus qu’on ne court, je confirme, la route est étroite. J’arrive à rester à proximité de mon collègue, on prend un petit rythme et donc nous nous faisons doubler énormément.
Ce n’est franchement pas un souci sachant que mon ambition reste de finir et que je ne viens que de partir…
Courir en semi pénombre avec juste quelques éclairages de ville au milieu de très nombreux coureurs c’est particulier, il faut éviter les pieds des autres et regarder où je pose les miens pour éviter les plaques d’égouts et autre tord pattes.
Le premier kilomètre est composé d’une belle descente et d’une longue remontée, ce qui je le saurais plus tard, la physionomie du parcours tout du long.
Nous continuons de nous faire doubler allègrement mais j’ai la banane et nous discutons avec mon collègue, nous doublons d’autres coureurs avec des ambitions encore bien moindres que les nôtres. Dans mon esprit de toute façon, je n’oublie pas que la moitié des coureurs sont partis pour faire la moitié de ma distance, donc forcément ils sont grisés par la vitesse quand moi c’est l’endurance qui va compter.
Nous sommes revenus au point de départ après cette petite boucle et nous passons à coté de la ligne d’arrivée et du ravitaillement. Lucidement, je prends ce que je peux, à savoir un verre d’eau, car je sens bien que la déshydratation et la nutrition vont me faire souffrir.
Pendant 3 ou 4 kilomètres il ne se passe pas grand-chose, j’ai de bonnes jambes, c’est sympathique au milieu des autres, on enchaîne un long faux plat montant et une descente plus longue et plus franche puis la seul partie à peu près plate du parcours. Le calcul est vite fait, j’ai parcouru plus de la moitié de la première boucle et on a beaucoup plus descendu que monté, par conséquent, c’est maintenant que les tests physiques vont commencer.
Pour ajouter au mélodrame, ma cuisse droite est dure et douloureuse, la même douleur que celle qui m’a faite abandonnée une semaine plus tôt l’entrainement.
C’est parti, on enchaîne montée et descente de route très abrupte, les enchaînements sont casse-pattes, et la tendance s’est bien inversée, nous doublons plus que nous sommes doublés, en même temps nous étions 6’/km jusqu’au 3eme et maintenant nous sommes passés sous les 5’30/km.
Tout le monde arrive sur un virage à l’équerre que les Chartrains et les voisins de Chartres connaissent bien puisqu’il s’agit des marches de la Cathédrale. Alors que nous enchainons les lots de 10 marches entrecoupés de plat nous entendons un peu plus haut « Attention à la marche ». Comment expliquer de manière non vulgaire ce qui a pu se passer dans ma tête et celle des autres autours de moi en train d’en baver à les monter… Finalement, ce n’était pas une mauvaise blague, un bénévole nous indiquait le chemin pour accéder dans un jardin et il fallait descendre 4 marches abruptes.
Le sourire m’a quitté, le trail est vraiment commencé, les enchainements commencent à me faire souffrir et je ne suis pas le seul à ce que je peux voir. Mon collègue s’est retrouvé 5 / 6 personnes devant moi dans les lacets du jardin de l’évêché. Je sens à ce moment là, qu’il n’est pas utile et encore moins raisonnable d’aller le chercher, mais bon, si j’étais quelqu’un de raisonnable je ne serais pas en train de faire cette course ou j’aurai fait une préparation digne de ce nom. Je profite donc d’une grosse descente très courte pour revenir à sa hauteur plutôt que de profiter de ce relâchement pour récupérer des gros efforts précédents.
Je le suis donc tant bien que mal, pour finalement le laisser partir sans pouvoir le suivre plus que par raison. Les descentes deviennent aussi pénibles que les montées et les marches sont encore plus horribles que les précédentes.
On s’approche de la fin de la première boucle et une idée me traverse l’esprit, une idée qui devient de plus en plus une volonté et si je partais à gauche là où il y a indiqué 7km plutôt qu’à droite direction 14km. Mais bon, il parait que je suis un peu têtu, je pars donc à droite et là une chose me frappe directement. Il fait plus noir, il y a moins de monde en bord de route et je n’ai plus grand monde autour de moi. Un peu désabusé et surtout très fatigué, je sens la fringale s’installer.
A une intersection, je vois un bénévole et en courant, je lui demande où est le ravitaillement, sa réponse est un poil lapidaire : « Je ne sais pas, surement plus loin ». Deux choses, c’est dommage qu’il ne sache pas mais après tout pourquoi pas, mais me répondre plus loin, ça je m’en doute un peu sinon je l’aurais déjà dépassé…
J’enchaine les deux premiers kilomètres du deuxième tour plutôt correctement mais sans euphorie, je retiens mon estomac en sachant qu’il y avait les tables après la butte des charbonniers, la longue montée. Et là, Ô rage, Ô désespoir, le ravitaillement se contente d’un verre d’eau… Je suis un poil dépité pour ne pas dire pire. Par contre, je ne fais pas l’erreur du premier tour, je m’arrête complètement pour boire et éviter de m’en mettre partout et de m’essouffler. Ceux qui ont déjà essayé de boire un gobelet en plastique en courant comprendront…
Pendant 300m, je croise en contre-sens ceux qui sont sur la ligne d’arrivée, ça ajoute un peu à mon idée que j’aurai peut être du être raisonnable et m’arrêter au 7km. Mais je suis parti, donc me reste plus qu’à tenir.
Je fais le yoyo avec une coureuse, je me pense en meilleure forme qu’elle et donc la laisse dans la grande descente. Et là, de façon encore plus réelle, je regrette vraiment mon oubli de la frontale, je passe dans un secteur très peu éclairé pour pas dire pas du tout, et je suis tout seul, du coup, je ne peux pas me servir du faisceau des autres. Ouvres grand les yeux, ça passera…
Un petit groupe de « supporters » sont sur le bord de la route, et avec sincérité, je leur dis « merci d’être resté » C’est fou la différence d’encouragements entre le premier et le second tour. Mais voilà au premier 7km c’est abordable à plus de monde, c’est plus familial, et il n’était pas 23h donc ça s’explique. Au passage je remercie tous les bénévoles qui étaient sur les embranchements et qui n’ont cessé d’applaudir pour encourager.
Je suis dans les 4 derniers kilomètres et je sais que ce sont les plus durs, puisque nous y sommes déjà passés. Un bénévole encourage en disant « allez c’est bientôt la fin », ceux à quoi avec conviction et sourire, je lui réponds la fin pour moi, pas de la course.
Je ne vous ai pas parlé de temps, mais l’oreillette me le signale hélas bien cruellement, les temps de passage au kilomètre sont vraiment en train de s’allonger et j’arrive sur les marches. Courir, marcher, marcher puis courir, je ne sais pas trop, je retombe dans un groupe, je m’en sers pour me motiver à monter mais qu’elles sont dures, qu’elles sont nombreuses ces marches. Je les monte en marchant et là je sens mon erreur, il va falloir relancer et les jambes sont devenues hyper lourdes. La cuisse droite est à son paroxysme acceptable. Pas le droit d’abandonner maintenant. Je monte, je monte, trois marches à descendre pour l’accès au jardin, la montée en lacets et là cette énorme descente. Elle me fait encore plus mal que les marches, mais de nouveau une cinquantaine de marche suivi d’un faux plat montant, et là encore, j’ai monté en marchant et il est encore plus dur de relancer. Est il possible que j’abandonne maintenant, non !
Je m’en veux de ne pas avoir préparé, car le souffle va super bien, je n’ai pas mon cardio mais je ne sens pas mon cœur s’emballait, c’est juste une question de physique. Le souffle tient grâce aux séances jusqu’au mois d’octobre. Mais le physique lui n’est pas là, et c’est ça qui me fait souffrir.
Nouvelle grosse descente que je gère plutôt mieux, mais je le sais, derrière il y a une autre série de marches bien plus difficiles car entre coupées de palier long d’une dizaine de mètre. Je m’accroche aux rampes pour m’aider à monter, ou devrais je dire à me hisser. J’en peux vraiment plus, ça me double très régulièrement et ça ajoute à ma fébrilité. Faux plat montant, puis je sais qu’après ça déroulera jusqu’à l’arrivée, ce coup-ci, je le crois le bénévole qui me dit que c’est bientôt la fin.
Une coureuse me double sur le plat et je décide de m’en servir de lièvre, son allure n’est pas délirante, je peux l’accrocher au mental, uniquement au mental. Je reste à 1 mètre derrière son épaule droite. Un secteur pavé de 100m et ce sera un virage à l’épingle direction la ligne d’arrivée.
Je m’en veux un peu, mais j’utilise mes dernières forces et je lâche celle qui, sans le savoir, m’a tiré jusque là. J’accélère toujours un peu, la ligne est très proche, je la vois… je vais y arriver.
Je suis arrivé, un jeune me tends une médaille, que je prends, je suis vraiment fatigué, et j’insiste sur ça mais pas du tout exténué ce qui est vraiment rageant. Je ne suis vraiment pas lucide, j’ai oublié d’arrêter mon appli smartphone. Les temps ne veulent pas dire grand-chose finalement. Je sais que la seule perf du jour est d’être arrivé et ceux quel que soit le temps.
Je retrouve mon collègue qui m’a attendu juste derrière la ligne, il me regarde et plein de sincérité me dit, t’as les traits tirés on dirait que t’as 50 ans. Ca doit être vrai, et c’est bien ça le pire.
Il m’emmène au buffet, et je n’ai jamais mangé avec autant de plaisir des tartines de rillettes. Je me suis goinfré. Nous ne restons pas longtemps, nous retournons vers nos voitures … en courant. Un véritable supplice, mais c’est pour améliorer ma récupération me dit il.
J’arrive à ma voiture et je sais une chose, je ne m’étais pas trompé, passer au dessus du levier de vitesse à été un véritable exercice………………………………..
Voilà le récit d’une course qui par faute de préparation a été pénible, mais m’a permis de me dépasser physiquement. C’est une très belle course, endurante et physique, l’année prochaine je reviendrai mais je me préparerai je le promets… Enfin, je pense que je me préparerai quoi !
Sinon niveau résultat je finis 347 sur 500 dossards et 415 arrivants, pour le temps je fais 01:25:53 ce qui correspond à un 9,7km/h de moyenne selon les organisateurs mais personne n’a 14km au GPS, celui qui à le moins trouve 14,8km ce qui me fait une moyenne 10,4. Je m’en contente.
Voilà, j’en ai fini, merci à ceux qui ont tenu jusqu’au bout de ce calvaire, après tout je l’ai bien fait moi
par coincoin
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Réponse de dule66 sur le sujet Re: Trail urbain nocturne Chartres récit d'un calvaire
Posted il y a 10 ans 7 mois #307914
Ba dis donc, dans l'hypothèse où tu l'aurais sérieusement préparé ce trail, tu aurais fait un très très joli chrono !!!
Mais t'es pas un mec sérieux, toi ?.... Tu aimes te faire mal !..
Ou alors tu te fais une méchante course tout exprès pour nous la raconter après.....?
J'ai apprécié de te lire, merci pour ce CR !....
Je te souhaite du repos et de la récup...
et peut être une future bonne prépa pour un nouveau défi futur ?....
Mais t'es pas un mec sérieux, toi ?.... Tu aimes te faire mal !..
Ou alors tu te fais une méchante course tout exprès pour nous la raconter après.....?
J'ai apprécié de te lire, merci pour ce CR !....
Je te souhaite du repos et de la récup...
et peut être une future bonne prépa pour un nouveau défi futur ?....
par dule66
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Réponse de taek78run sur le sujet Re: Trail urbain nocturne Chartres récit d'un calvaire
Posted il y a 10 ans 7 mois #307955
bravo un train nocturne sans prépa ni frontal, tu es un malade
par taek78run
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Réponse de lili_java sur le sujet Re: Trail urbain nocturne Chartres récit d'un calvaire
Posted il y a 10 ans 7 mois #307974
Dis donc le canard t'es un grand malade !!! Pas de prépa pour un trail urbain de 14km, nocturne sans frontal... T'es carrément maso le coin coin ! C'est dejà bien que tu n'y ai pas laissé des plumes !
Bon y avait combien de dénivelé à ton trail urbain??? Parce que c'est ça moi qui m'intéresse Mais bon un trail urbain ça vaudra jamais un trail de montagne
Sans frontale ce n'était pas éliminattoire sur ta course ? Le trail nocturne que j'ai fait en mars (ok en montagne dans la neige avec 500m de D+) si t'avais pas ton équipement obligatoire et ben tu prenais pas le départ !
Bon y avait combien de dénivelé à ton trail urbain??? Parce que c'est ça moi qui m'intéresse Mais bon un trail urbain ça vaudra jamais un trail de montagne
Sans frontale ce n'était pas éliminattoire sur ta course ? Le trail nocturne que j'ai fait en mars (ok en montagne dans la neige avec 500m de D+) si t'avais pas ton équipement obligatoire et ben tu prenais pas le départ !
par lili_java
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- coincoin
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Réponse de coincoin sur le sujet Re: Trail urbain nocturne Chartres récit d'un calvaire
Posted il y a 10 ans 7 mois #308035
Alors non ce n'était pas éliminatoire car c'était urbain, donc il y avait les luminaires publics, mais certains endroits c'était très très limite.
Pour le D+, je relève 400m sur mon appli smartphone donc à la réalité près en plus ou en moins.
Pour le D+, je relève 400m sur mon appli smartphone donc à la réalité près en plus ou en moins.
par coincoin
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Réponse de zoran sur le sujet Re: Trail urbain nocturne Chartres récit d'un calvaire
Posted il y a 10 ans 7 mois #308050
lili_java écrit:
Sans frontale ce n'était pas éliminattoire sur ta course ? Le trail nocturne que j'ai fait en mars (ok en montagne dans la neige avec 500m de D+) si t'avais pas ton équipement obligatoire et ben tu prenais pas le départ ![/quote]
Je pense que les deux courses sont imcomparables !!
Le "trail" de Chartres reste une course urbaine avec malgré tout très peu de denivelé et la distance est plutot courte
Sans frontale ce n'était pas éliminattoire sur ta course ? Le trail nocturne que j'ai fait en mars (ok en montagne dans la neige avec 500m de D+) si t'avais pas ton équipement obligatoire et ben tu prenais pas le départ ![/quote]
Je pense que les deux courses sont imcomparables !!
Le "trail" de Chartres reste une course urbaine avec malgré tout très peu de denivelé et la distance est plutot courte
par zoran
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