S'équiper pour la course à pied

Traversée Fiz - Buet en autonomie complète

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Traversée Fiz - Buet en autonomie complète a été créé par Xav

Posted il y a 11 ans 3 mois #255930
Traversée Fiz – Buet en autonomie complète

(Je vous préviens d’entrée de jeu, c’est assez long ! C’est malheureusement mon seul CR de l’année, alors j’avais besoin de me lâcher et je vous en ai mis une tartine !! J'ai fait les deux premiers jours pour l'instant, je ferai la partie matériel très prochainement...).

Date : 10 et 11 août 2013
Distance :
• Jour 1 : 18 km
• Jour 2 : 23 km
Dénivelé :
• Jour 1 : 2000 m+, 1300 m-
• Jour 2 : 2000 m+, 2700 m-
Temps :
• Jour 1 : 6h13’
• Jour 2 : 8h55’


Prélude

Fort de mon expérience en rando-course sur le tour du Mont-Blanc l’an passé, je m’étais initialement fixé un nouvel objectif, plus ambitieux, pour ma saison 2013 : le tour des Ecrins en 5 jours. Sauf que depuis presque un an, une blessure aux mollets aussi inexpliquée que tenace me pourrit la vie, et me force à jeter aux oubliettes tous mes plans. Exit donc les trails des Allobroges et l’UT4M, ainsi que ma virée sur plusieurs jours. Cependant, impossible pour moi de passer un été sans objectif majeur. Par chance, j’arrive toujours à passer pas mal de temps en montagne, mes douleurs musculaires ne se montrant que peu gênantes lors de mes randonnées et autres sorties en alpinisme ou à vélo. C’est de là que germe l’idée d’un parcours à effectuer sur plusieurs jours à pieds. Et puisque je ne peux pas courir, je souhaite avant tout monter un projet « montagnard », le genre de truc que je ne pourrai pas faire sous forme de sortie trail, avec un itinéraire présentant un certain engagement et en restant loin des GR principaux et hyper fréquentés. Je trouve finalement le thème de mon objectif estival : ce sera une rando sur plusieurs jours, en autonomie complète, et en solo.

Je jette mon dévolu sur la grande traversée des Aravis. Il n’existe pas d’itinéraire « officiel », et encore moins de sentiers longeant cette longue arrête qui s’étire de Sallanches et Annecy, avec plus d’une dizaine de sommets à plus de 2000 m. Sauf qu’après en avoir parlé à un guide du coin, je me rends compte que ce sera difficilement jouable : soit je vise de rester sur le fil de l’arrête, et l’engagement que je recherche en solo se transforme en périple à tendance suicidaire, soit je redescends et remontes toutes les combes une par une et je perds tout l’intérêt de cette traversée.

Je me rabats alors sur un endroit qui m’est plus familier : le massif du Mont Blanc. Je connais plusieurs passages intéressants, et après avoir potassé quelques topos, je finis par mettre au point ma traversée des Fiz au Buet, que je pense pouvoir boucler en 3 jours. Le premier bivouac est prévu au bord du superbe lac d’Anterne ; le second au sommet du Buet à plus de 3000 mètres d’altitude, si le temps le permet. Sinon, je descendrai un peu plus bas pour dormir au lac du plan du Buet, à 2500 m.

Voilà pour le contexte, passons maintenant au vif du sujet...


Jour 1 ( lien vers Garmin Connect )

8h45, c’est le grand départ de Plaine-Joux. Il fait frisquet mais je sais que ça ne va pas durer, la météo annonçant un beau weekend. En guise d’apéritif, j’attaque par la montée au refuge de Platé en passant par la falaise des Egratz, puis le col de la Portette. Je connais bien cette partie, puisque déjà arpentée à plusieurs reprise en rando, en entrainement trail et même en course lors du P’tit tour des Fiz. Sans trop forcer, j’adapte un rythme correct malgré la pente (1100 m+ à grimper en 4.5 km tout de même). Je ne sais pas encore ce que valent mes estimations, et j’ai hâte de voir ce que cela va donner à mon premier check-point, au sommet du col. Mon roadbook m’indique 3h30 pour cette première ascension, que je termine en… deux heures ! Aie, je me suis complètement planté ! Je fais une grosse pause et commence à tergiverser. A ce rythme-là, je vais être au bivouac bien trop tôt, et je n’ai pas envie de passer six heures à glander ! En même temps, je ne suis pas sûr d’avoir les jambes pour faire la traversée en deux jours seulement, et je n’aime pas du tout changer les plans en cours de route. Qui plus est, ma mère et ma femme doivent me rejoindre un peu plus bas à 13h, et cela paraît difficilement compatible avec un périple sur deux jours… Toujours hésitant, je me décide à leur téléphoner pour leur dire de ne pas monter, je le tente sur deux jours ! Sauf que je n’ai pas de réseau au col… C’est un signe, je me résous à en rester à mes trois jours, comme prévu. Du coup, je peste, je m’énerve tout seul pour avoir pu faire des chiffrages aussi mauvais. J’ai voulu essayer un logiciel d’estimation au lieu de me fier à mon expérience, ça m’apprendra. Alors que je sais pouvoir monter entre 600 et 900 m+/h en temps normal, je réalise que mon roadbook table sur un ridicule 300 m+/h.

Je repars en me forçant à progresser au ralenti dans la descente qui me mène au passage du dérochoir. J’en profite pour discuter avec un autre randonneur, pour prendre un maximum de photos, pour observer çà et là les quelques marmottes et bouquetins se prélassant au soleil. Une nouvelle pause à l’aplomb du dérochoir, et je me lance dans la descente de cette falaise très bien équipée de câbles, de chaines et d’échelles. J’enchaine alors sur la descente menant aux Ayères, où je rejoins vers 13h mes deux accompagnatrices. Je suis content, j’ai réussi à perdre un peu de mon avance ! On s’installe pour manger, elles leurs sandwichs, moi mes barres énergétiques. Elles trouvent d’ailleurs ridicule que je ne profite pas de la nourriture qu’elles ont montée (j’ai beau leur expliquer, elles ont un peu du mal avec le concept d’autonomie complète…). Je m’accorde juste un café en fin de pique-nique, unique ravitaillement extérieur que je m’autoriserai. Entretemps, mon père appelle pour savoir comment ça se passe. Je lui raconte ma déception quant à mon timing. Il me rappelle alors cinq minutes plus tard ; après avoir étudié de plus près mon itinéraire, il pense que cela est largement jouable en deux jours. Il me donne par ailleurs rendez-vous au sommet du Buet demain midi, lui montant par l’itinéraire classique au départ de Vallorcine. Ni une ni deux, je souhaite bon vent à mon fan club, file remplir ma poche à eau dans une fontaine, et pars d’un pas décidé en direction du col d’Anterne.

Nous sommes maintenant en plein milieu d’après-midi, le soleil cogne, mais je suis plus motivé que jamais. Tout en montant, je commence à réfléchir à l’endroit où bivouaquer. Je bascule de l’autre côté du col et dévale la descente donnant sur le lac d’Anterne. Je fais une longue pause, et cartes à l’appui, je dois maintenant choisir où installer mon campement. Le coin est juste paradisiaque et dormir ici a quelque chose de magique. D’un autre côté, je n’ai même pas fait quinze kilomètres et la journée de demain risquerait d’être des plus fastidieuses. Mais il ne faut pas non plus trop descendre, sans quoi je me retrouverai dans les bois, où un bivouac n’est pas souhaitable (beaucoup trop de bestioles qui gratouillent toutes la nuit pour pouvoir dormir, sans compter l’ambiance glauque dont je peux volontiers me passer…). Je décide de continuer un peu afin de me rapprocher du cirque des Fonts et d’aviser une fois sur place. Une heure plus tard, alors que je me rapproche de la forêt, je trouve le placement idéal pour un camp de base : un petit replat herbeux à l’écart du sentier, entouré de quelques rochers qui me protégeront du vent, avec en prime une vue correcte sur la vallée de Sixt, si on fait abstraction de ces très moches pylônes électriques, format XXXL. C’est moins glamour qu’aux abords du lac, mais ça fera très bien l’affaire.

Bon, et maintenant, je fais quoi ?? Parce qu’il est seulement 17h et que le soleil se couche vers 21h. Gonfler le matelas, installer le sac de couchage et le sur-sac étanche, c’est fait. Prendre quelques photos des environs, c’est fait. Observer les fleurs, les insectes, les arbres, c’est fait. Vérifier que je n’ai pas de réseau sur mon téléphone, c’est fait. Il est 18h, je n’ai absolument rien à faire. Je ne veux pas faire de sieste, je vais devoir me coucher à 21h, ça permet déjà un sommeil très long à venir. Je ne veux pas non plus prendre mon repas du soir, sinon j’aurai l’estomac dans les talons à 3h du matin. Et bien je vais vous dire un truc, au risque d’en décevoir certains : quand on est tout seul, perché à 2000 m d’altitude, et qu’on doit passer la soirée dehors, et bien on se fait grave chier ! Et pourtant, Dieu sait que j’aime la nature, que j’adore le calme, que j’apprécie plus que tout au monde de passer du temps en montagne… Mais faut voir la vérité en face : un bivouac tout seul, c’est quand même pas super excitant ! Au comble du désespoir, je me décide à grimper le bout de rocher qui surplombe ma demeure pour la nuit ; la vallée n’est pas loin, j’ai une infime chance de choper du réseau téléphonique… Et là, ô joie, non seulement j’ai du réseau, mais j’ai même la 3G ! Alors oui, ça ne fait peut-être pas super amoureux de la nature et tout et tout, mais à ce moment-là, la technologie a sauvé ma soirée ! J’ai pu appeler ma femme, envoyer des SMS à ma famille… Comble de l’infamie, j’ai même posté mon avancement sur Facebook. J’ai honte… Enfin bref, toujours est-il que cela m’a permis d’atteindre 19h15 sans tomber dans la sinistrose, horaire que j’ai jugé acceptable pour me délecter de mon repas sous vide : salade de riz avec émincé de poulet et ses petits légumes. Ça me paraît un poil frugal, alors je m’avale une barre de céréales en guise de dessert, le pied… Et ensuite, et bien je suis resté pendant deux heures assis sur mon caillou à regarder le soleil se coucher. C’est joli mais un peu long…

La nuit tombant, je m’installe dans mon lit douillet. Evidemment, c’est au crépuscule que les bouquetins et autres créatures montagnardes se mettent en activité, et je suis sans cesse surpris par des bruits de pas dans les fourrés environnants. Il y a même une grosse buse qui me tourne autour pendant dix minutes, jusqu’à ce que je me résolve à la faire fuir en faisant du bruit avec mes bâtons. La psychose à son paroxysme, je finis par trouver difficilement le sommeil. Je me réveille alors au milieu de la nuit, et là… Wahouuuu !! Le ciel est juste hallucinant ! Profitant de l’absence totale du nuage, et sans la moindre pollution lumineuse, j’ai le privilège de pouvoir observer un nombre incroyable d’étoiles. Pour la première fois depuis que je me suis installé dans mon campement de fortune, je suis heureux d’être là. Cette fois-ci, plus le moindre bruit, pas l’once d’un mouvement dans les alentours. Sans savoir combien de temps, je reste là, les yeux ouverts, à profiter de ce spectacle et de cette quiétude inimaginable. Je vois trois étoiles filantes en l’espace de quelques minutes ; je me rendors tranquillement, apaisé…


Jour 2 ( lien vers Garmin Connect )

Les premières lueurs du jour n’ont pas suffi à mettre fin à mon sommeil, et c’est le réveil qui me fait sortir de ma torpeur. Il est 6h, j’ai finalement pas si mal dormi, et j’ai toutes les peines du monde à m’extirper hors de mon sac de couchage. Une crème déjeuner plus tard, je remballe mon paquetage et me mets en route à 7h. Je reprends ma descente sur le cirque des Fonts là où je l’avais laissé la veille, et au bout de cinquante mètres, je surprends trois bouquetins, puis encore un autre quelques minutes plus tard. La journée commence bien ! En moins d’une heure, j’atteins le fond des Fonts, et bifurque à droite sur la très raide montée de 1800 m+ qui doit me mener au Buet.

L’itinéraire est marqué comme « dangereux », je sais qu’il va falloir faire gaffe à l’approche du sommet. Je profite d’une traversée de ruisseau pour faire le plein de ma poche à eau ; deux litres pour la journée, j’espère que ça suffira car il n’y aura pas d’autre point d’eau jusqu’à mon retour à Vallorcine. La trace serpente dans un terrain très gras, alternant entre des passages dans les hautes herbes gorgées de rosée et des traversées en devers dans du schiste délité un peu casse-gueule. Rapidement, mon pantalon se transforme en éponge, ce qui n’est pas des plus agréables. Lorsque je gagne un plateau herbeux vers 2000 m d’altitude, je passe enfin de l’ombre à la lumière et espère pouvoir sécher rapidement. Plusieurs bouquetins me précèdent, sauf qu’eux ne semblent pas autant à la peine que moi pour prendre de l’altitude ! La sente que je suivais disparaît lorsque je traverse un pierrier et il me faut jardiner un peu pour monter dré dans le pentu jusqu’à rejoindre la partie minérale du Buet. On change du tout en tout et j’évolue maintenant dans les caillasses au beau milieu de superbes rochers en « pile d’assiettes ». Parti sur un bon rythme ce matin, j’accuse un peu le coup et ma progression se fait plus fastidieuse. Heureusement, je retrouve avec plaisir la vue sur le Mont Blanc et sur les Fiz ; que de chemin parcouru depuis hier !

Je croise un coureur avant de gagner enfin le col qui me mène au passage clé de la montée : une traversée d’une centaine de mètres à flanc de falaise, bien équipée de câbles manifestement remplacés récemment. Ce n’est pas très difficile, mais la chute est interdite sous peine d’aller s’écraser dans des pierriers fort peu accueillants, bien plus bas. Une dernière cheminée à grimper pour atteindre le Grenier de Villy (qui bizarrement n’est pas équipée et qui doit être un peu galère en descente), et me voilà sur l’arrête de la Mortine, moins de 300 m+ sous le sommet. A ce moment-là, le paysage est grandiose ; cela s’ajoute à la fatigue accumulée et à la satisfaction d’être ici, et une grosse émotion me prend aux tripes et me fait verser ma petite larme. L’arrête sommitale mène sans difficulté au relai radio puis au sommet du Buet à 3096 m, que j’atteins 3h30 après avoir attaqué la montée, et où je retrouve mon père et mon frère qui sont arrivés quelques minutes auparavant.

Après une courte pause, j’avale rapidement deux barres en guise de repas puis décide de repartir rapidement, la route étant encore longue. Après un bout de faux plat descendant, je replie les bâtons et les fixe au sac pour passer la longue arrête du Buet. Encore une fois, des câbles et chaines ont été placées pour sécuriser ce passage. Comme lors de la montée, j’avoue que je prends un plaisir énorme à arpenter ces raidillons engagés, puisque c’était précisément ce que je recherchais à travers ce projet. Je passe alors en contrebas de la Pointe du Genévrier, d’où me narguent une poignée de bouquetins bien occupés à faire la sieste au soleil, pour atteindre le col du même nom. Je rejoins un gars à qui je demande une confirmation de notre emplacement sur la carte, et nous partons tous deux en direction du Cheval Blanc. Chemin faisant, mon nouveau compagnon et moi discutons de nos itinéraires respectifs. C’est assez marrant puisque lui aussi a bivouaqué la nuit précédente et qu’il fait une traversée sensiblement identique à la mienne, tout du moins pour le deuxième jour. Nous décidons donc de faire route ensemble tout en faisant plus ample connaissance jusqu’à atteindre le sommet Nord Est du Cheval Blanc, moins de deux heures après avoir quitté le Buet, déjà loin derrière nous. Ici, le paysage est quasi lunaire : un espace aride, de la rocaille jaunâtre partout et pas le moindre brin d’herbe à l’horizon.

Et là, c’est la grosse interrogation. Vu de haut, la traversée censée suivre le fil de l’arrête sur le col du Vieux puis sur la pointe à Corbeaux paraît très peu engageante. J’avais lu sur des topos que cela pouvait être un peu scabreux, mais je ne m’attendais pas vraiment à ça. Qui plus est, mon acolyte m’informe qu’il en avait discuté avec des gens au sommet du Buet, et que ces derniers lui avait fortement déconseillé de passer par l’arrête. Nous n’avons pas de corde, ne connaissons pas trop le coin et n’avons pas de topo. La sagesse s’impose et nous optons pour la trace menant au lac d’Emosson puis remontant vers le Lac Vert et le col de la Terrasse, ultime ascension avant la descente finale sur Vallorcine. Je suis un poil déçu, surtout que cela va m’empêcher de faire l’aiguille de Loriaz, qui avait l’air vraiment sympa. En même temps, c’est peut-être un mal pour un bien ; je commence à en avoir plein les pattes, et je ne veux pas non plus arriver trop tard pour ne pas faire trop attendre mon père et mon frère en bas.

Une courte descente et une montée en plein cagnard nous font gagner le lac, où un bouquetin par farouche nous accueille, même pas intimidé quand nous sortons la carte à deux mètres de lui. En navigant à vue, nous parvenons alors rapidement au col de la Terrasse, il est 15h. S’ensuit 1300 m- de descente, d’abord assez raide, puis sur un sentier agréable. Je coupe en glissant à travers un long névé, c’est plus rapide, ça économise les genoux, c’est ludique et ça rafraîchit les jambes ! Aux chalets de Loriaz, mon ami du jour a les pieds en feu et souhaite que nous fassions une pause. La fin va être très dure pour lui, ses chaussures lui faisant souffrir le martyr. Les derniers kilomètres se font sur un large chemin forestier, quasiment plat, long et ennuyeux.

Nous touchons finalement au but et retrouvons ma famille dans un bistro. Ma poche à eau est vide, j’ai grand besoin de me désaltérer avec une bonne bière bien fraiche !


Matériel

A venir…
Last Edit:il y a 11 ans 3 mois par Xav
Dernière édition: il y a 11 ans 3 mois par Xav.

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Réponse de Alassea sur le sujet Re: Traversée Fiz - Buet en autonomie complète

Posted il y a 11 ans 3 mois #255938
Vivement la suite............

merci pour ce récit! c'est ce que j'aurais du vivre sur mon tour des dents du midi que je n'ai pas fait.... mais ca me donne une idée de ce que je vivrais lors de mon prochain trip en autonomie! merci de me faire envie! merci pour ce beau récit!

bonne fin de vacances!!
par Alassea

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Réponse de fisoan sur le sujet Re: Traversée Fiz - Buet en autonomie complète

Posted il y a 11 ans 3 mois #256037
pareil, vivement la suite !!!

Xav écrit:

Je sais pouvoir monter entre 600 et 900 m+/h en temps normal

ah ouais quand même :ohmy:


Xav écrit:

Mais il ne faut pas non plus trop descendre, sans quoi je me retrouverai dans les bois, où un bivouac n’est pas souhaitable (beaucoup trop de bestioles qui gratouillent toutes la nuit pour pouvoir dormir, sans compter l’ambiance glauque dont je peux volontiers me passer…)

[...]

Observer les fleurs, les insectes, les arbres, c’est fait. Vérifier que je n’ai pas de réseau sur mon téléphone, c’est fait.

[...]

Quand on est tout seul, perché à 2000 m d’altitude, et qu’on doit passer la soirée dehors, et bien on se fait grave chier

[...]

Comble de l’infamie, j’ai même posté mon avancement sur Facebook. J’ai honte…

[...]

Je suis resté pendant deux heures assis sur mon caillou à regarder le soleil se coucher. C’est joli mais un peu long…

J'ai adoré ces passages, ça m'a tellement fait rire :-)) J'ai sorti mon iphone sur SZ pour facebooker ma colère de m'être embarquer là-dedans alors je ne te jette pas la pierre :-D

Et sinon Je trouve formidable l’accompagnement que tu as pu avoir par ta famille… le pique-nique en montagne, le soutien au téléphone et les recalculs par ton père… c’est beau ! Aussi beau que le moment sous la magie des étoiles de montages :)
Last Edit:il y a 11 ans 3 mois par fisoan
Dernière édition: il y a 11 ans 3 mois par fisoan.

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Réponse de neochti sur le sujet Re: Traversée Fiz - Buet en autonomie complète

Posted il y a 11 ans 3 mois #256156
lecon numéro 1 : prendre avec soi un bouquin ou des sudoku lol

formidable épopée en tout cas....
ca donne envie, meme si effectivement, ca doit etre un poil inquietant par moment :p
par neochti

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Réponse de RunningZap sur le sujet Re: Traversée Fiz - Buet en autonomie complète

Posted il y a 11 ans 3 mois #256195
Sympa ton récit a épisode ;) vivement la suite !!

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Réponse de triyan74 sur le sujet Re: Traversée Fiz - Buet en autonomie complète

Posted il y a 11 ans 3 mois #256234
Super projet et comme je suis dans le coin, ça me parle forcement un peu plus.

Vraiment sympa comme CR.

Merci aussi pour le lien garmin.
par triyan74

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