Trail du Morbihan ou le bonheur existe
- sabine
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Sabine, femme, 44 ans, j’ai parcouru 57.3 km un joli samedi de juin en Bretagne et j’y ai pris beaucoup de plaisir. Quand je lis ça je me dis juste : woauhhhh
Dans ma carrière de sportive, j’avais toujours rêvé de parcourir la distance mythique du marathon, mais au-delà, cela ne m’avait jamais traversé l’esprit. Il était peu probable que mon corps, que ma tête, aient envie, un jour, de réaliser une épreuve aussi improbable. Et puis de défi en défi, on se laisse prendre au jeu et sur un coup de tête, hop hop hop on le relève ce défi. En général, avec moi il ne faut pas beaucoup insister.
Bien sûr, j’étais bien loin d’être sereine, 57 km c’est 15 km de plus qu’un marathon et quand on franchit la ligne d’un marathon, franchement, on n’a plus du tout envie de repartir pour 15km. Sans compter que lorsqu’on annonce à son entourage qu’on va réaliser cette épreuve, d’une même voix, chacun me dit avec des grands yeux: 57 kmmmmmmmmmm mais t’es complètement folle !!!
Mais là, on a le soutien des copains du forum et on se booste les uns les autres et ça ça n’a pas de prix. Donc on y va, on se prépare chacun de son côté puis ensemble, dans la joie et la bonne humeur.
Malheureusement, ce printemps qui n’arrive pas n’est pas très motivant pour chausser les runnings et il a fallu me botter les fesses régulièrement pour sortir. L’enjeu ne me laissait de toute façon guère le choix.
Un début de préparation tout à fait prometteur et badaboum, cette maudite saison m’assassine : troisième bronchite de l’année, doublée d’une sinusite qui me met complètement chaos. Cette calamité tombe au plus mauvais moment de la préparation quand je suis dans les plus longues sorties. Je dois raccourcir à trois reprises consécutives mes SL et ça c’est pas bon du tout pour le moral. Le doute commence peu à peu à s’immiscer dans ma tête, il ne me quittera plus jusqu’au jour J. Je suis alors persuadée que je ne tiendrai pas le terme de cette épreuve. D’autant que je crains beaucoup la chaleur, que je n’aime guère courir l’après-midi et que, comble de malheur, un petit problème féminin, que seules les filles pourront comprendre, vient me rendre une visite inattendue la veille de la course à mon arrivée à Vannes. Je suis complètement abattue.
Alors, avec la philosophie qui me caractérise (ne riez pas), je me dis qu’après tout, je n’ai rien à perdre, je vais donner le meilleur de moi-même et advienne que pourra, de toute façon
CE QUI NE TUE PAS REND PLUS FORT
Allez allez, on se motive, on retrouve les copains et une grande partie de la bande de Cheverny, communément appelés ici même la bande à Tintin et ma foi c’est bien agréable.
Sur le départ, je suis assez tendue, mais physiquement je me sens bien. Et le temps est idéal pour courir, même si ça ne durera pas.
Top départ, go go go, c’est parti, bien tranquillement, on commence tous à marcher très rapidement. Je reste de mon côté, dans ma bulle, mes musiques préférées dans les oreilles. J’ai abandonné l’idée de rester avec la bande à Tintin, je me connais et je sais que cette stratégie ne peut pas me convenir. Je culpabilise un peu quand même, ce serait plus sympa de courir ensemble, comme on l’avait convenu quand on s’est tous lancés dans cette aventure, mais 57km quand même ! J’essaie de rester un moment avec eux tout de même mais les sensations me confirment que je dois me concentrer sur moi et moi uniquement Avec beaucoup d’égoïsme, certes, je vais rester seule avec moi-même, et ça c’est déjà une rude épreuve !
Le début est vraiment difficile, le soleil est sorti de sa torpeur et le parcours n’est pas aussi plat qu’indiqué çà et là. Et ça c’est une grosse surprise. On se retrouve au premier gros ravito avec les copains, personne ne bronche, tout le monde sait que ça va être dur. Dans les yeux des garçons, je vois que les 7h que nous avions envisagées allègrement ne sont plus tout à fait d’actualité. Chacun prend le temps de bien se restaurer, de bien se mouiller, de boire et hop, je repars de mon côté sans trop me poser de questions. Peu à peu, contre toute attente, mon corps finit par s’habituer à la chaleur et je me laisse bercer par un rythme qui me convient bien alternant gentiment course et marche quand le terrain devient compliqué. Le cardio lui aussi, très haut au départ, commence à prendre son rythme de croisière, proche de l’endurance ; j’essaierai de le maintenir ainsi jusqu’au bout. Car enfin, là je le sais, j’irai au bout. Reste à maitriser mon petit problème féminin, qui me gêne tout de même un peu, mais ça devrait passer.
Je ne vois plus les copains derrière moi, ils ont dû prendre un peu plus de temps au ravito, ils me rattraperont certainement plus loin.
Km28, alors que les sensations sont au top, une violente douleur au genou m’arrache un petit cri : la TFL se réveille arghhhhh
Km30 je trouve Chéri et Charlotte qui m’encouragent et ça me redonne un peps du tonnerre, j’ai presqu’envie de pleurer. Pour eux, j’irai au bout, si mon genou me laisse tranquille, ça passera, j’ai déjà parcouru la moitié du parcours.
Deuxième gros ravito au km32 je crois : je prends mon temps, on m’annonce qu’il reste 25km à parcourir. On n’y pense pas surtout ! Je croise Cédric, au plus mal, il souffre beaucoup de la chaleur. Matthieu que je suis surprise de voir là, n’est pas en meilleure forme. Ils décident de repartir avec moi. J’essaie de les attendre, mais je repars doucement, pensant qu’ils allaient me rattraper. Pour l’heure, je me fixe comme objectif le prochain ravito dans 10 km.
Je suis toujours dans ma bulle, musique dans les oreilles, je n’oublie pas de profiter du spectacle exceptionnel que nous offre la nature. Et j’en prends plein les yeux.
Km40, je retrouve à nouveau mes deux supporters favoris : que je les aime ces deux là. Là premier coup de bambou, Rycker a dû jeter l’éponge. Ils m’encouragent tous à repartir rapidement, je ne peux pas m’attarder et mes deux compères qui ne m’ont pas rejointe !
Le genou me lance de temps à autre de méchants avertissements, mais ça tient. Je sais que je vais y arriver. RDV au prochain ravito km43.
J’avais décidé de me donner comme repère la distance du marathon, je savais qu’ensuite ce serait l’inconnue, le RDV avec la souffrance, sans doute, mais ce qui ne tue pas…… et les sensations sont toujours bonnes. Je vais y arriver. Les jambes commencent tout de même à tirer, mais je double plein de monde et finalement, c’est moche à dire, mais que ça fait du bien. Je pense à mon amour, qui sera si fier de moi (je comprendrai plus tard combien j’étais dans le vrai, les filles ne manqueront pas de le raconter, à leur façon bien particulière hihi)
Peu à peu mon corps grignote les km, ma tête se projette sur cette ligne d’arrivée : des images positives, il me faut des images positives et la musique, toujours, qui me permet de me déconnecter de la douleur, car le tendon tire vraiment, et c’est de plus en plus difficile, notamment dans les descentes. J’adopte donc une nouvelle stratégie pour tenir : j’essaie de courir avec la jambe le plus raide possible. Cela a l’air de fonctionner.
Evidemment, les derniers km sont interminables, mais c’est à ce moment qu’on se rend compte de l’exploit réalisé et c’est juste formidable, alors quand je vois tous mes amis et mon Chéri c’est juste un grand moment de bonheur, inoubliable, comme peut nous en apporter la course à pied.
Un petit sprint pour rejoindre cette fameuse arche de l’arrivée à la fois si proche mais si lointaine avec les cris des copains dans les oreilles. C’est bon ça. Je dois dire que je suis fière de moi, sans aucune prétention.
Pour finir, 7h40min de course et un week end inoubliable avec beaucoup mais vraiment beaucoup (trop) de bière (et de chips ouhhhh) et de franches rigolades.
Aujourd’hui il n’y a pas une partie de mon corps qui ne me fait pas souffrir, mais que je l’aime cette douleur là.
Merci à tous de m’avoir lue, c’est trop beau pour ne pas le partager.
Dans ma carrière de sportive, j’avais toujours rêvé de parcourir la distance mythique du marathon, mais au-delà, cela ne m’avait jamais traversé l’esprit. Il était peu probable que mon corps, que ma tête, aient envie, un jour, de réaliser une épreuve aussi improbable. Et puis de défi en défi, on se laisse prendre au jeu et sur un coup de tête, hop hop hop on le relève ce défi. En général, avec moi il ne faut pas beaucoup insister.
Bien sûr, j’étais bien loin d’être sereine, 57 km c’est 15 km de plus qu’un marathon et quand on franchit la ligne d’un marathon, franchement, on n’a plus du tout envie de repartir pour 15km. Sans compter que lorsqu’on annonce à son entourage qu’on va réaliser cette épreuve, d’une même voix, chacun me dit avec des grands yeux: 57 kmmmmmmmmmm mais t’es complètement folle !!!
Mais là, on a le soutien des copains du forum et on se booste les uns les autres et ça ça n’a pas de prix. Donc on y va, on se prépare chacun de son côté puis ensemble, dans la joie et la bonne humeur.
Malheureusement, ce printemps qui n’arrive pas n’est pas très motivant pour chausser les runnings et il a fallu me botter les fesses régulièrement pour sortir. L’enjeu ne me laissait de toute façon guère le choix.
Un début de préparation tout à fait prometteur et badaboum, cette maudite saison m’assassine : troisième bronchite de l’année, doublée d’une sinusite qui me met complètement chaos. Cette calamité tombe au plus mauvais moment de la préparation quand je suis dans les plus longues sorties. Je dois raccourcir à trois reprises consécutives mes SL et ça c’est pas bon du tout pour le moral. Le doute commence peu à peu à s’immiscer dans ma tête, il ne me quittera plus jusqu’au jour J. Je suis alors persuadée que je ne tiendrai pas le terme de cette épreuve. D’autant que je crains beaucoup la chaleur, que je n’aime guère courir l’après-midi et que, comble de malheur, un petit problème féminin, que seules les filles pourront comprendre, vient me rendre une visite inattendue la veille de la course à mon arrivée à Vannes. Je suis complètement abattue.
Alors, avec la philosophie qui me caractérise (ne riez pas), je me dis qu’après tout, je n’ai rien à perdre, je vais donner le meilleur de moi-même et advienne que pourra, de toute façon
CE QUI NE TUE PAS REND PLUS FORT
Allez allez, on se motive, on retrouve les copains et une grande partie de la bande de Cheverny, communément appelés ici même la bande à Tintin et ma foi c’est bien agréable.
Sur le départ, je suis assez tendue, mais physiquement je me sens bien. Et le temps est idéal pour courir, même si ça ne durera pas.
Top départ, go go go, c’est parti, bien tranquillement, on commence tous à marcher très rapidement. Je reste de mon côté, dans ma bulle, mes musiques préférées dans les oreilles. J’ai abandonné l’idée de rester avec la bande à Tintin, je me connais et je sais que cette stratégie ne peut pas me convenir. Je culpabilise un peu quand même, ce serait plus sympa de courir ensemble, comme on l’avait convenu quand on s’est tous lancés dans cette aventure, mais 57km quand même ! J’essaie de rester un moment avec eux tout de même mais les sensations me confirment que je dois me concentrer sur moi et moi uniquement Avec beaucoup d’égoïsme, certes, je vais rester seule avec moi-même, et ça c’est déjà une rude épreuve !
Le début est vraiment difficile, le soleil est sorti de sa torpeur et le parcours n’est pas aussi plat qu’indiqué çà et là. Et ça c’est une grosse surprise. On se retrouve au premier gros ravito avec les copains, personne ne bronche, tout le monde sait que ça va être dur. Dans les yeux des garçons, je vois que les 7h que nous avions envisagées allègrement ne sont plus tout à fait d’actualité. Chacun prend le temps de bien se restaurer, de bien se mouiller, de boire et hop, je repars de mon côté sans trop me poser de questions. Peu à peu, contre toute attente, mon corps finit par s’habituer à la chaleur et je me laisse bercer par un rythme qui me convient bien alternant gentiment course et marche quand le terrain devient compliqué. Le cardio lui aussi, très haut au départ, commence à prendre son rythme de croisière, proche de l’endurance ; j’essaierai de le maintenir ainsi jusqu’au bout. Car enfin, là je le sais, j’irai au bout. Reste à maitriser mon petit problème féminin, qui me gêne tout de même un peu, mais ça devrait passer.
Je ne vois plus les copains derrière moi, ils ont dû prendre un peu plus de temps au ravito, ils me rattraperont certainement plus loin.
Km28, alors que les sensations sont au top, une violente douleur au genou m’arrache un petit cri : la TFL se réveille arghhhhh
Km30 je trouve Chéri et Charlotte qui m’encouragent et ça me redonne un peps du tonnerre, j’ai presqu’envie de pleurer. Pour eux, j’irai au bout, si mon genou me laisse tranquille, ça passera, j’ai déjà parcouru la moitié du parcours.
Deuxième gros ravito au km32 je crois : je prends mon temps, on m’annonce qu’il reste 25km à parcourir. On n’y pense pas surtout ! Je croise Cédric, au plus mal, il souffre beaucoup de la chaleur. Matthieu que je suis surprise de voir là, n’est pas en meilleure forme. Ils décident de repartir avec moi. J’essaie de les attendre, mais je repars doucement, pensant qu’ils allaient me rattraper. Pour l’heure, je me fixe comme objectif le prochain ravito dans 10 km.
Je suis toujours dans ma bulle, musique dans les oreilles, je n’oublie pas de profiter du spectacle exceptionnel que nous offre la nature. Et j’en prends plein les yeux.
Km40, je retrouve à nouveau mes deux supporters favoris : que je les aime ces deux là. Là premier coup de bambou, Rycker a dû jeter l’éponge. Ils m’encouragent tous à repartir rapidement, je ne peux pas m’attarder et mes deux compères qui ne m’ont pas rejointe !
Le genou me lance de temps à autre de méchants avertissements, mais ça tient. Je sais que je vais y arriver. RDV au prochain ravito km43.
J’avais décidé de me donner comme repère la distance du marathon, je savais qu’ensuite ce serait l’inconnue, le RDV avec la souffrance, sans doute, mais ce qui ne tue pas…… et les sensations sont toujours bonnes. Je vais y arriver. Les jambes commencent tout de même à tirer, mais je double plein de monde et finalement, c’est moche à dire, mais que ça fait du bien. Je pense à mon amour, qui sera si fier de moi (je comprendrai plus tard combien j’étais dans le vrai, les filles ne manqueront pas de le raconter, à leur façon bien particulière hihi)
Peu à peu mon corps grignote les km, ma tête se projette sur cette ligne d’arrivée : des images positives, il me faut des images positives et la musique, toujours, qui me permet de me déconnecter de la douleur, car le tendon tire vraiment, et c’est de plus en plus difficile, notamment dans les descentes. J’adopte donc une nouvelle stratégie pour tenir : j’essaie de courir avec la jambe le plus raide possible. Cela a l’air de fonctionner.
Evidemment, les derniers km sont interminables, mais c’est à ce moment qu’on se rend compte de l’exploit réalisé et c’est juste formidable, alors quand je vois tous mes amis et mon Chéri c’est juste un grand moment de bonheur, inoubliable, comme peut nous en apporter la course à pied.
Un petit sprint pour rejoindre cette fameuse arche de l’arrivée à la fois si proche mais si lointaine avec les cris des copains dans les oreilles. C’est bon ça. Je dois dire que je suis fière de moi, sans aucune prétention.
Pour finir, 7h40min de course et un week end inoubliable avec beaucoup mais vraiment beaucoup (trop) de bière (et de chips ouhhhh) et de franches rigolades.
Aujourd’hui il n’y a pas une partie de mon corps qui ne me fait pas souffrir, mais que je l’aime cette douleur là.
Merci à tous de m’avoir lue, c’est trop beau pour ne pas le partager.
par sabine
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- raphael391
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Réponse de raphael391 sur le sujet Re: Trail du Morbihan ou le bonheur existe
Posted il y a 11 ans 4 mois #247564
après avoir fait un truc pareil , tu as vraiment le droit d'être fière !
.
je te renouvelle ici toutes mes félicitations .
.
et plus que toutes les congratulations et/ou superlatifs , c'est le souvenir de l'expérience humaine que tu as vécue qui sera certainement , à terme le plus beau cadeau .
.
encore bravo Sabine .
.
je te renouvelle ici toutes mes félicitations .
.
et plus que toutes les congratulations et/ou superlatifs , c'est le souvenir de l'expérience humaine que tu as vécue qui sera certainement , à terme le plus beau cadeau .
.
encore bravo Sabine .
Last Edit:il y a 11 ans 4 mois
par raphael391
Dernière édition: il y a 11 ans 4 mois par raphael391.
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- AtomHeart
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Réponse de AtomHeart sur le sujet Re: Trail du Morbihan ou le bonheur existe
Posted il y a 11 ans 4 mois #247566
C'est surtout trop beau de t'avoir lue.
Quel tempérament. Décidément Sabine, ta détermination, pour ne pas dire ton obstination, m'étonne à chaque fois. C'est vraiment dans la difficulté - même avant le départ - que tu sembles trouver les ressources pour repousser tes limites. Et ça fonctionne !
Tu sembles avoir parfaitement géré ta course mentalement "dans ta bulle", comme tu l'écris si bien. Et même si physiquement, la fin a été difficile, tu as tenu bon. Jusqu'au bout.
Vraiment, oui, tu peux être fière de toi. Et nous avec. Parce que c'est un bel exploit que tu as accompli. En plus, tu l'as merveilleusement mis en mots.
Simplement magnifique.
Merci Sabine.
Quel tempérament. Décidément Sabine, ta détermination, pour ne pas dire ton obstination, m'étonne à chaque fois. C'est vraiment dans la difficulté - même avant le départ - que tu sembles trouver les ressources pour repousser tes limites. Et ça fonctionne !
Tu sembles avoir parfaitement géré ta course mentalement "dans ta bulle", comme tu l'écris si bien. Et même si physiquement, la fin a été difficile, tu as tenu bon. Jusqu'au bout.
Vraiment, oui, tu peux être fière de toi. Et nous avec. Parce que c'est un bel exploit que tu as accompli. En plus, tu l'as merveilleusement mis en mots.
Simplement magnifique.
Merci Sabine.
Last Edit:il y a 11 ans 4 mois
par AtomHeart
Dernière édition: il y a 11 ans 4 mois par AtomHeart.
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- olivier73
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Réponse de olivier73 sur le sujet Re: Trail du Morbihan ou le bonheur existe
Posted il y a 11 ans 4 mois #247567
Bravo et bien joué
Ton CR est super et met bien en évidence tout le boulot de prepa fait en amont et la force, la volonté et le courage de courir une distance pareille.
Impressionnant et félicitations pour cette belle gestion de course.
Bon courage pour ces jours de récupération et prend bien le temps de te reposer. j'imagine qu'une distance comme ça, ça laisse quelques traces de fatigue.
Cela dit, je trouve un peu petit que des gars du forum CCAP se soit laissé dépasser par une fille
Ton CR est super et met bien en évidence tout le boulot de prepa fait en amont et la force, la volonté et le courage de courir une distance pareille.
Impressionnant et félicitations pour cette belle gestion de course.
Bon courage pour ces jours de récupération et prend bien le temps de te reposer. j'imagine qu'une distance comme ça, ça laisse quelques traces de fatigue.
Cela dit, je trouve un peu petit que des gars du forum CCAP se soit laissé dépasser par une fille
par olivier73
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- Maclad
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Réponse de Maclad sur le sujet Re: Trail du Morbihan ou le bonheur existe
Posted il y a 11 ans 4 mois #247568
Sabine,
mon coeur de midinette a craqué, tu me verrais là devant mon écran avec la larme à l'oeil tu rigolerais bien !!
BRAVO !
Tu as su retranscrire la joie ressenti tout au long d'une course, ce que les non pratiquants ont du mal à comprendre. Ce mélange de fierté, de soulagement et de douleur que beaucoup de gens ne ressentiront jamais.
Si un jour j'ai l'honneur et la joie de te croiser, promis, je t'offrirais la 1ère bière !
Merci et encore bravo !
mon coeur de midinette a craqué, tu me verrais là devant mon écran avec la larme à l'oeil tu rigolerais bien !!
BRAVO !
Tu as su retranscrire la joie ressenti tout au long d'une course, ce que les non pratiquants ont du mal à comprendre. Ce mélange de fierté, de soulagement et de douleur que beaucoup de gens ne ressentiront jamais.
Si un jour j'ai l'honneur et la joie de te croiser, promis, je t'offrirais la 1ère bière !
Merci et encore bravo !
par Maclad
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- CED37
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Réponse de CED37 sur le sujet Re: Trail du Morbihan ou le bonheur existe
Posted il y a 11 ans 4 mois #247585
Je te l'ais dit des l'arrivé !
Toi Madame tu en as dans le crâne !!
Quelle détermination et quelle abnégation face à la douleur !!
Alors oui une fille m'a collé 45' dans la vue et oui je l'ais eu mauvaise !
Mais aujourd'hui si j'ai un exemple a suivre c'est bien toi !
Alors Madame un grand bravo et au plaisir de te resservir une pinte .
Toi Madame tu en as dans le crâne !!
Quelle détermination et quelle abnégation face à la douleur !!
Alors oui une fille m'a collé 45' dans la vue et oui je l'ais eu mauvaise !
Mais aujourd'hui si j'ai un exemple a suivre c'est bien toi !
Alors Madame un grand bravo et au plaisir de te resservir une pinte .
par CED37
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