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Mon AMT : quand la tête ne veut plus....

Mon AMT : quand la tête ne veut plus.... a été créé par Jerome59263

Posted il y a 11 ans 5 mois #245235
Compte-rendu de mon Ardennes Méga Trail, j’en ai mis une tartine, mais j’aime revivre par l’écrit ces moments-là, et après tout : à parcours ultra, ultra-CR ! ;-)

L’avant course :
Vendredi 14 juin, mon pote Vincent et moi arrivons aux Hautes-Rivières pour cette nouvelle édition de l’Ardennes Méga Trail. Le soleil est présent, le paysage superbe me replonge vite dans les souvenirs de Roc-La-Tour et ses 53 kilomètres effectués l’an passé au même endroit. Cette année, il y en aura 38 de plus, sacré challenge pour moi…… Nous plantons la tente sur le terrain réservé à cet effet où il règne déjà une belle petite agitation, passons prendre notre dossard et faire vérifier notre matériel : je tombe sur Bastien, coureur avec qui j’avais fait le dernier tiers de la course en 2012 avec plaisir et qui se lance lui aussi aujourd’hui sur le long. Pasta-party, nous retrouvons des potes de Vincent qui viennent récupérer des points qualificatifs pour la CCC : pour moi, le seul objectif sera de finir. Dernière vérification du sac (putain, c’est lourd cette affaire !), la course se déroule en autonomie alimentaire et les divers gels et barres font leur poids. On se couche en espérant vite trouver le sommeil : ça sera peine perdue pour moi, j’avais été gêné l’année passée par les bavardages de deux allemandes à proximité de ma tente, cette fois-ci c’est le city-stade squatté par des jeunes qui perturbe le sommeil de tout le campement et donne à beaucoup des envies de meurtre….

Jour J !
Réveillé à une heure du matin, je n’arriverai pas à dormir une minute de plus et anticipe donc la sonnerie du réveil à 3 heures. Un peu contrarié par ce manque de sommeil que je risque de payer dans la journée, les endorphines doivent pourtant déjà faire leur effet car je suis plutôt en forme : nous allons déjeuner, prendre une douche et nous mettre en tenue, et nous rendons au briefing pré-course à 4h30. Mon sac parait étonnamment léger par rapport à hier soir, à tel point que je me demande si la poche à eau n’est pas percée : il n’en est rien, mais c’est de bonne augure, je n’aurai pas l’impression de porter ma collection d’enclumes sur le parcours…… Une demi-heure d’attente dans le sas, et à 5 heures, le départ est donné à la lumière des flambeaux. Je sens Vincent ému à ce moment précis, lui qui sort de 18 mois vierges de toute course en raison de blessures tenaces, et qui compte sur celle-ci pour se remettre dans le bain et goûter à nouveau à l’atmosphère de compétition en guise de reprise : son objectif est juste de se faire plaisir, de pousser jusqu’au maximum, je suis heureux de pouvoir vivre ces instants avec lui et de le savoir à mes côtés. Petite boucle pour étirer le peloton et éviter les bouchons à la première montée, et nous voici sur le premier single en côte, qui nous permet de nous mettre en mouvement sans faire monter les pulsations. Le temps est clément, un peu frais et brumeux, mais le plaisir est déjà là. Les kilomètres passent doucement, pour laisser place à la première descente déjà bien technique. J’assure mes appuis, je n’ai pas envie de me tordre la cheville comme lors de mon dernier trail de préparation, et il faut avouer que le terrain force à une attention constante à ce sujet. Vincent prend du plaisir mais prend aussi doucement conscience du type de terrain qui nous attend. Ca bavarde joyeusement, j’aime cette composante du trail qui permet d’échanger un maximum avec des inconnus de tous horizons : il y a beaucoup de chtis, pas mal de Belges, mais de nombreuses autres régions sont également représentées. Je reconnais bien le parcours emprunté l’année passée, la 2° descente déjà bien casse-pattes et boueuse le long d’un cours d’eau, la première grosse montée que l’on fait en tentant de gérer au mieux l’effort, je parle plus qu’une gonzesse, mais c’est plus fort que moi, je n’envisage pas de passer des moments pareils sans « socialiser ». Nous arrivons à un moment sur une clairière en hauteur offrant une vue à couper le souffle sur une mer de nuages : les arrêts photo sont nombreux à cet endroit, et je regrette de ne pas avoir de quoi en prendre une. Nous arrivons ensuite au 1° ravito du 15° kilomètre : remplissage du camelbag, Vincent se plaint de sa cheville qui est déjà grandement sollicitée par le relief très accidenté de ce trail. Il cogite sur la suite des évènements, fait quelques étirements, je suis contraint de le laisser à regrets car il fait encore frais et je commence à me refroidir : je lui conseille de se faire plaisir tout en tentant de rester raisonnable. Je reprends mon petit bonhomme de chemin, le jour est maintenant totalement levé et la température est agréable. Les kilomètres s’enchainent, la température grimpe doucement et je profite toujours autant du paysage. Les sensations sont bonnes, pas de bobos hormis la cheville gauche qui a vrillé par deux fois (mais sans gravité), aucune douleur, je suis content de voir que ma préparation semble payer et espère que mes jambes tiendront le plus loin possible ; je profite d’une petite montée pour passer un coup de fil chez moi et dire bonjour à ma petite famille. S’en suit une côté au 18° qui est typique de l’AMT (raide, boueuse, et interminable) , puis une portion bien rocailleuse pour ensuite redescendre vers le 2° ravito à Bogny sur Meuse. Je remets de la crème anti-frottements sur les pieds, plus de façon préventive que par vraie nécessité, ça ne peut pas faire de mal. Je m’étire un peu, et en sortant du ravito, je tombe sur Vincent, et suis ravi de voir qu’il a pu continuer et prendre 10 kms supplémentaires de plaisir : malheureusement, il m’annonce que sa cheville commence réellement à tirer, et qu’il a songe à arrêter ici au vu de la montée à venir. Je le quitte pour la 2° fois et continue sur ma lancée. Effectivement, il a pris la bonne décision : la montée qui suit et plus que raide, à tel point que des cordes d’alpinisme ont été disposées sur un côté pour garantir une prise nécessaire à cette véritable escalade. Après celle-ci arrive un long tunnel, débouchant sur un océan de boue malheureusement incontournable qui recouvre les chaussures jusqu’à la cheville : la mare aux canards qui m’avait servie l’année passée à me « rincer » les pieds (ou plutôt les runnings) est toujours là, mais cette fois-ci un jet d’eau a été également prévu. Les pieds presque propres mais trempés, nous repartons sur une pente moyenne, sur laquelle j’adopte la posture de mon pote Grégory, rencontré sur le trail des poilus pendant ma prépa et avec qui j’ai vite sympathisé : les mains croisées dans le bas du dos, le buste bien droit, mon corps me remerciera dans quelques heures ! Contrairement à beaucoup, je n’ai pas opté pour l’option batons : le Nord n’étant pas réputé pour son relief, je n’ai jamais eu l’occasion d’expérimenter cette pratique et ne veut surtout pas innover le jour J, préférant me servir de mes mains pour agripper troncs et branches dans les montées et certaines descentes. Le parcours nous fait replonger sur un village, et bien que les traileurs ont tendance à détester le bitume, ce petit retour à la civilisation est agréable, les locaux nous encouragent en nous applaudissant. La parenthèse est de courte durée : nous empruntons un pont, longeons la Semoy sur 400 mètres, et replongeons dans les sous-bois. Au 30°, je tombe sur deux Rémois bien sympathiques, passe 10 minutes à bavarder avec eux, puis les lâche doucement pour arriver au 35° à la bifurcation sur le parcours du Roc la Tour : je souris intérieurement car l’année passée, il me semblait insensé de prendre à gauche sur le grand parcours, mais aujourd’hui je me sens prêt. Je plaisante avec un coureur devant moi en disant que l’on vient de « basculer dans le côté obscur de la force », et ce qui nous attend quelques centaines de mètres plus loin confirme mes propos : une descente bien raide, jonchée de pierres et de boue pas agréable pour deux sous. Après celle-ci, une énième côté de folie option cardio-training, et j’arrive seul au ravito du 40°. Situé grosso modo à mi-parcours, j’ai prévu de changer de chaussettes et de T-shirt à ce moment de la course, de manger mon repas (une barre salée goût barbecue s’il-vous-plait ainsi qu’une barre sucrée goût strüdel, on n’arrête pas le progrès…) et de prendre une petite pause bien méritée de 10 minutes avant la redoutable côte de Madagascar. Mes nouveaux « pneus » me font un bien fou, je redémarre en trottinant, me rend compte que je suis à nouveau seul, et décide de mettre en route mon MP3 : j’avais prévu de retarder l’usage de ce dernier le plus tard possible, mais à défaut de pouvoir parler à quiconque, autant profiter de la playlist spéciale AMT que je me suis concoctée. Arrivé en bas de LA côte, je prends la pleine mesure de la bête : 400 mètres de long, 200 mètres de dénivelé, j’ai eu 2,5 au bac en maths mais les 50% ne sont pas durs à évaluer et sont bien là ! Je l’attaque en me disant que ça ira mieux lorsqu’elle sera dans mon dos, et c’est en plein milieu de celle-ci que ma fille se dit que ça serait sympa de me téléphoner ! Les enfants sont formidables…. La conversation sera de courte durée, juste le temps de l’informer que papa en chie, mais prend son pied tout de même, cherche pas à comprendre ma puce ! Au sommet, je m’autorise un pause marche avant de relancer, puis recommence à trottiner, recevant au passage quelques SMS d’encouragement de la famille et des amis : ça fait du bien ! En attendant, il est clair que le gros des coureurs n’est pas sur cette portion : soit ils sont devant, soit ils font la fête au ravito précédent, mais ceux que je croise sont soit en mode marche, soit assis ou allongés sur le côté en train de récupérer ou de recharger les accus. Les moments de convivialité du 1° quart du parcours commencent à me manquer, je compense en parlant avec les bénévoles présents sur certaines parties délicates du parcours (l’un d’eux éclatera d’ailleurs de rire quand je lui demanderai « Ca va ? », préférant dans ces circonstances me retourner la question)….. Petite embellie, je vis aux alentours du 45° LE moment de ma course : une légère pente en sous-bois qui s’étend sur 1 ou 2 kilomètres, sur laquelle je me rends compte que mes jambes non seulement tiennent le choc, mais surtout qu’elles vont plus que bien et en redemandent ! Je me KillianJornetise, je bondis tel un chamois (qui sent le bouc, mais un chamois quand même), passe 7-8 coureurs au passage (ben vous étiez où ?), je prends un pied PHE-NO-ME-NAL…. et ça n’est pas fini ! J’avais « repéré » à la lecture de comptes-rendus sur internet que la côte de Madagascar était suivie de sa petite sœur, en version descente : raide de chez raide, avec des cordes pour ne pas descendre sur les fesses ou la tête la première. Du coup, j’avais prévu dans mon camelbag une paire de gants, qui d’une m’a permis de ne pas me bruler les mains sur la corde, et de deux de prendre cette descente version GIGN-style-descendant-un-immeuble-par-la-facade, face à la pente, tout schuss ou presque ! Arrivé en bas, je reçois un appel de Vincent qui prend de mes nouvelles : je lui dis que j’ai des jambes de feu et que tout va bien…..

J’avais pas prévu ça tiens ……..
Après cette période d’euphorie, la suite du parcours me semble un peu morne : sentier boisé et plat, les nuages qui se faisaient menaçants depuis quelques temps lâchent leurs premières gouttes, et je me rends compte qu’écouter Ben Harper à ce moment-là n’est peut-être pas très judicieux : je passe à du Metallica, mais rien n’y fait, je commence doucement à broyer du noir. J’avais découpé la course en 3 étapes : 30 kils d’échauffement et de plaisir, 30 kils à commencer à gérer d’éventuelles mais prévisibles douleurs, et 30 kils à serrer les dents en débranchant le cerveau. La première étape a duré plus longtemps que prévu (et c’est tant mieux), mais la deuxième me déstabilise : la douleur est dans la tête, et non pas plus bas. Je consulte le profil plastifié de la course que j’avais préparé, et me fixe le prochain ravito comme étape intermédiaire : 52 kilomètres, ça n’est pas très loin……. sauf que quand le doute s’installe, il s’accroche comme un morpion, je ne peux m’empêcher de me dire qu’il m’en restera 39 encore après…… Ca pue, ça pue, CA PUE ! Arrivée au ravito, je me fais pointer, et en me tournant pour montrer à la bénévole mon dossard accroché au dos de mon sac, 8 coureurs assis sur une chaise en train d’attendre le mini-bus des abandons me regardent, et là la notion d’abandon me pète aux yeux de façon concrète. Je chasse immédiatement cette pensée de mon esprit, mais elle doit être de la même famille que les morpions cités plus haut…… 5 minutes de pause pour remplir la poche à eau, m’asseoir un petit peu et m’étirer, et je repars en compagnie d’un coureur de Comines qui j’espère saura me remonter le moral : nous parlons de tout et de rien pendant un moment, mais je fais l’erreur de faire la montée qui suit à un rythme plus soutenu que le sien, et rebelote, je repars au sommet tout seul. Je ne m’en rends pas compte à ce moment, mais je pense que c’est là que l’issue de ma course bascule : long passage boisé en ligne droite, 56 kilomètres, donc 35 restant à faire. Je cogite sévère, et commence à trouver ça énorme. Le prochain ravito se situe au 65°, j’aimerai le fixer comme étape intermédiaire suivante, mais mon cerveau bascule immédiatement sur ce qui me restera à faire après. Je positive en pensant à ma préparation, à toutes les sorties longues et séances de fractionné effectuées parfois dans le froid et sous la pluie, mais c’est à perte : les jambes vont bien, c’est le mental qui est en train de me lâcher. Je suis sur les bases d’une arrivée vers 21 heures, mais dans ces conditions, je risque de marcher de plus en plus, et de retarder celle-ci à 22, voire 23 heures. Je connais la fin du parcours (commune aux deux courses), il ne reste que 4 pics à franchir sur les 20 au total, mais ils restent exigeants et je me vois de moins en moins arpenter cette partie à la frontale. Je me suis renseigné et documenté sur cet aspect mental du trail, m’étais bien évidemment préparé à être dans le dur avec un grand D sur la fin, mais j’étais persuadé que mes jambes me lâcheraient en premier, forçant la tête à récupérer l’affaire. J’avais lu à maintes reprises que la volonté pouvait nous amener à nous dépasser et à surmonter les pires souffrances physiques, mais je suis en train de constater que la réciproque est malheureusement vraie : même si le corps va bien, sans la tête il n’avance plus. Je m’étais juré de franchir la ligne coûte que coûte sauf en cas de blessure grave ou de blackout total, mais je ne suis plus du tout sûr de vouloir finir dans l’état d’esprit qui est le mien à ce moment. Pour prouver quoi ? A qui ? Est-ce-que ça vaut vraiment le coup de zapper ces 12 heures de plaisir pour rester sur une impression de calvaire sans fin ? Je pèse le pour et le contre, et prends ma décision : j’abandonne. Je compare à présent cette course à un plat que j’adore, mais qui va me faire vomir si j’en reprends une part………2 kilomètres plus loin, joli coup du destin, je tombe sur Bastien qui est exactement dans le même état : il a les jambes, mais plus d’envie ! Décidément, après la fin commune du Roc la Tour l’année passée, les dieux du trail ont décidé de nous faire parcourir les derniers kilomètres du parcours de nouveau ensemble. Nous redémarrons en marchant avec le ravito du 65° pour objectif final cette fois-ci, et sommes doublés en toute logique par les coureurs que j’avais dépassé auparavant : ils prennent notre décision d’abandonner avec surprise alors que le plus gros du parcours a été fait, tentent de nous remotiver dans un bel élan de solidarité, mais je me vois déjà sous la douche, puis sirotant une bière avec Vince, le mal est fait. Arrivés au ravito, les bénévoles nous disent que nous ne sommes pas trop mal classés et nous demandent si nous sommes bien sûrs de vouloir arrêter, nous sommes tous les deux catégoriques. Je passe un coup de fil à ma femme et mes enfants pour les rassurer, et à Vincent pour le prévenir que j’arrive (il n’en croit pas ses oreilles, le contraste avec le dernier coup de fil est trop grand….). Nous discutons avec des spectateurs en attendant le mini-bus, l’une d’elle aura une pensée qui me plait bien : « abandonner, c’est [strike]pour les petites bites [/strike]rester libre de ses choix. ». ;)

Epilogue
Au lendemain de cette course, je reste persuadé d’avoir fait le bon choix (eh oui, la douche était encore chaude à 18 heures ! B) ) : facile à dire certes, mais je pense réellement que la finir « à l’arrache » en me trainant vers la ligne d’arrivée ne m’aurait même pas laissé le sentiment de bonheur et de fierté escompté. Je reste un peu frustré d’avoir dû lâcher pour une défaillance mentale et non pas physique, mais le fait d’avoir « eu les jambes » sur un parcours si exigeant (beaucoup de finishers ayant déjà fini la CCC trouvent l’AMT plus difficile, c’est tout dire !) et de finir dans un meilleur état que l’année passée prouve que j’ai progressé et que mon entrainement a payé : malgré cet échec, j’ai passé un cap, j’ai couru 65 kilomètres et 3800 mètres de dénivelé dans de bonnes conditions physiques, et je me dis surtout que ça sera l’occasion de prendre ma revanche l’année prochaine : je tâcherai juste de le faire accompagné, ou de coller un coureur sur la deuxième partie (encore faudra-t-il qu’il aime parler et m’écouter…. ;-) ) !
Le mot de la fin : un immense bravo à tous les finishers, je sais maintenant ce que finir une course pareille représente. RESPECT A VOUS !!!!

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Réponse de rémilens sur le sujet Re: Mon AMT : quand la tête ne veut plus....

Posted il y a 11 ans 5 mois #245239
Hébé, grand coup de chapeau pour toi et merci de nous avoir fait vivre cette course de l'intérieur. L'abandon c'est quelque chose contre lequel on a rarement à se battre sur route (sauf peut être pour les 100km). En ultra trail ça parait être une variable essentielle de la course avec l'épuisement physique ou psychologique qui fatalement arrive chez la plupart des coureurs.
Last Edit:il y a 11 ans 5 mois par rémilens
Dernière édition: il y a 11 ans 5 mois par rémilens.

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Réponse de raphael391 sur le sujet Re: Mon AMT : quand la tête ne veut plus....

Posted il y a 11 ans 5 mois #245246
Merci pour le CR , et surtout pour le partage et retour d'expérience sur une mécanique de l'abandon qui peut tous nous concerner .
c'est souvent dans l'adversité que l'on reçoit les leçons les plus profitables pour la suite .
Bonne continuation à toi .

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Réponse de krampus sur le sujet Re: Mon AMT : quand la tête ne veut plus....

Posted il y a 11 ans 5 mois #245253
Merci pour ce texte passionnant et en plus très bien écrit.
par krampus

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Réponse de Jerome59263 sur le sujet Re: Mon AMT : quand la tête ne veut plus....

Posted il y a 11 ans 5 mois #245259
Merci à vous ! Aujourd'hui, les jambes vont bien, un autre motif de satisfaction ! :cheer:
Bravo à Remilens pour son semi de Phalempin et surtout pour s'être autant accroché ! Certains le décrivent sans difficulté particulière, il est surtout loin d'être plat et bien casse-pattes !

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Réponse de sur le sujet Re: Mon AMT : quand la tête ne veut plus....

Posted il y a 11 ans 5 mois #245261
Un énormé bravo !!!! tu peux être fier de ta course et de ton parcours!!!!!!!!!!
récupère bien, reforge toi un moral d' acier, et l' année prochaine tu iras au bout!!!
sportivement, Mat
par

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