MARATHON DE LA LIBERTE.
- titi1177
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Bonjour,
après un long silence , je reviens vous faire un petit compte-rendu rapide de ma dernière course.
Après le "traumatisme" (à relativiser bien sûr) du marathon de Paris, j'ai eu une période d'abattement et de dégoût pour la CAP. J'ai même une peur de la distance... Mais j'ai décidé d'appliquer le principe de ma grand-mère : "quand on tombe de cheval, on remonte!!!".
J'ai donc décidé de recourir un marathon rapidement (pour ne pas laisser mon appréhension grandir encore plus), mais sans objectif, juste à la sensation. Juste pour retrouver le plaisir d'affronter cette distance. Mon choix s'est porté sur le marathon de la liberté. Je pouvais ainsi allier ma passion de la CAP et ma passion pour l'histoire de la 2nde guerre mondiale en courant le long des plages du Débarquement.
Arrivée samedi en début d'après-midi, j'ai récupéré mon dossard et j'en ai profité pour visiter le mémorial de Caen (très intéressant, mais un peu cher à mon avis). Je me suis ensuite rendu à mon hôtel. Après un diner tranquille, destination ma chambre pour une nuit reposante. Pour une fois, j'ai dormi comme un bébé la veille d'une course.
Réveil à 6h du matin, préparation rapide et méthodique, et petit déjeuner.
A 7h 15, je suis dans le car qui doit nous amener sur la ligne de départ à Courseulles. TEMPS POURRI!!! Pluie, pluie pluie...
Lorsque le car nous dépose, il reste plus d'une heure avant le départ. Et toujours la pluie qui s'amplifie. Nous sommes des paquets de coureurs réfugiés sous les arbres du petit parc à proximité de la ligne de départ. J'en profite pour discuter avec un coureur anglais de 47 ans, qui m'annonce qu'il va courir son 42ème marathon. Impressionnée je suis !!! Mais en même temps, ce coureur est tellement simple et modeste.Il me souhaite bon courage et s'en va s'échauffer.
A 9h, le départ est lancé sous une trombe d'eau.Je m'élance un peu rapidement et je ralentis au bout de 500M. Je suis là pour courir avec plaisir et non, pour exploser en plein vol...
Deux inconnus au bord de la route nous montre leur anatomie dans les premiers kilomètres et le peloton éclate de rire...
Les km s'enchainent et je suis toujours bien. Je finis mon premier semi en 2H04 min. Et là contrairement à Paris, je n'ai pas changé d'objectif. J'ai continué sans me préoccuper du temps. Je savais que la fatigue allait arriver à un moment et que mon allure allait baisser. Donc pas de stress. J'étais bien dans ma course. Les sensations étaient très bonnes, même sous la pluie battante. Parfois seule pendant quelques portions du parcours. La course le long du chenal m'a apaisée. Le calme m'a fait du bien. Et une coureuse me doublant m'a conseillée d'en profiter car les difficultés allaient arriver.
Vers le 32 km, mon corps a commencé à donner des signes de lassitude et de fatigue. J'ai continué à courir jusqu'au 35eme en ralentissant fortement l'allure. Au 36ème, j'ai marché pendant 400M pour lui accorder un peu de repos. Je suis ensuite repartie. Pour m'arreter de nouveau entre le 39ème et le 40ème km où j'ai alterné marche et petite course.
Un gel coup de fouet avalé, j'ai terminé les derniers km en courant.
Au final, un chrono médiocre : 4h50m. MAIS ce n'est pas cela que je cherchais. J'ai retrouvé du plaisir à courir un marathon. En fait, je me suis RECONCILIEE avec cette épreuve. Dans des conditions difficiles (pluie, vent), mais j'ai adoré.
Maintenant, place au repos . Même si les courbatures sont moins prononcées qu'après le MDP.
Merci pour votre lecture. A bientôt pour de nouvelles courses.
après un long silence , je reviens vous faire un petit compte-rendu rapide de ma dernière course.
Après le "traumatisme" (à relativiser bien sûr) du marathon de Paris, j'ai eu une période d'abattement et de dégoût pour la CAP. J'ai même une peur de la distance... Mais j'ai décidé d'appliquer le principe de ma grand-mère : "quand on tombe de cheval, on remonte!!!".
J'ai donc décidé de recourir un marathon rapidement (pour ne pas laisser mon appréhension grandir encore plus), mais sans objectif, juste à la sensation. Juste pour retrouver le plaisir d'affronter cette distance. Mon choix s'est porté sur le marathon de la liberté. Je pouvais ainsi allier ma passion de la CAP et ma passion pour l'histoire de la 2nde guerre mondiale en courant le long des plages du Débarquement.
Arrivée samedi en début d'après-midi, j'ai récupéré mon dossard et j'en ai profité pour visiter le mémorial de Caen (très intéressant, mais un peu cher à mon avis). Je me suis ensuite rendu à mon hôtel. Après un diner tranquille, destination ma chambre pour une nuit reposante. Pour une fois, j'ai dormi comme un bébé la veille d'une course.
Réveil à 6h du matin, préparation rapide et méthodique, et petit déjeuner.
A 7h 15, je suis dans le car qui doit nous amener sur la ligne de départ à Courseulles. TEMPS POURRI!!! Pluie, pluie pluie...
Lorsque le car nous dépose, il reste plus d'une heure avant le départ. Et toujours la pluie qui s'amplifie. Nous sommes des paquets de coureurs réfugiés sous les arbres du petit parc à proximité de la ligne de départ. J'en profite pour discuter avec un coureur anglais de 47 ans, qui m'annonce qu'il va courir son 42ème marathon. Impressionnée je suis !!! Mais en même temps, ce coureur est tellement simple et modeste.Il me souhaite bon courage et s'en va s'échauffer.
A 9h, le départ est lancé sous une trombe d'eau.Je m'élance un peu rapidement et je ralentis au bout de 500M. Je suis là pour courir avec plaisir et non, pour exploser en plein vol...
Deux inconnus au bord de la route nous montre leur anatomie dans les premiers kilomètres et le peloton éclate de rire...
Les km s'enchainent et je suis toujours bien. Je finis mon premier semi en 2H04 min. Et là contrairement à Paris, je n'ai pas changé d'objectif. J'ai continué sans me préoccuper du temps. Je savais que la fatigue allait arriver à un moment et que mon allure allait baisser. Donc pas de stress. J'étais bien dans ma course. Les sensations étaient très bonnes, même sous la pluie battante. Parfois seule pendant quelques portions du parcours. La course le long du chenal m'a apaisée. Le calme m'a fait du bien. Et une coureuse me doublant m'a conseillée d'en profiter car les difficultés allaient arriver.
Vers le 32 km, mon corps a commencé à donner des signes de lassitude et de fatigue. J'ai continué à courir jusqu'au 35eme en ralentissant fortement l'allure. Au 36ème, j'ai marché pendant 400M pour lui accorder un peu de repos. Je suis ensuite repartie. Pour m'arreter de nouveau entre le 39ème et le 40ème km où j'ai alterné marche et petite course.
Un gel coup de fouet avalé, j'ai terminé les derniers km en courant.
Au final, un chrono médiocre : 4h50m. MAIS ce n'est pas cela que je cherchais. J'ai retrouvé du plaisir à courir un marathon. En fait, je me suis RECONCILIEE avec cette épreuve. Dans des conditions difficiles (pluie, vent), mais j'ai adoré.
Maintenant, place au repos . Même si les courbatures sont moins prononcées qu'après le MDP.
Merci pour votre lecture. A bientôt pour de nouvelles courses.
Last Edit:il y a 12 ans 5 mois
par titi1177
Dernière édition: il y a 12 ans 5 mois par titi1177.
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- deru84
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Bravo pour ta course !
Tu l'as abordée de la meilleure des manières : sans pression ! Ce qui t'a permis de prendre un max de plaisir.
Félicitations
Tu l'as abordée de la meilleure des manières : sans pression ! Ce qui t'a permis de prendre un max de plaisir.
Félicitations
par deru84
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- Maclad
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Félicitations pour ta course !!
Effectivement, il parait que les conditions météo sur Caen n'étaient pas des plus fameuses.
Tu as courru pour le plaisir et c'est bien le but. En plus ça t'a permis de retrouver l'envie et de vaincre ton angoisse.
Encore bravo à toi !
Effectivement, il parait que les conditions météo sur Caen n'étaient pas des plus fameuses.
Tu as courru pour le plaisir et c'est bien le but. En plus ça t'a permis de retrouver l'envie et de vaincre ton angoisse.
Encore bravo à toi !
par Maclad
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- fifi17
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félicitations ! Il faut avant tout courir par plaisir !
Bonne récupération !
Bonne récupération !
par fifi17
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- FredX
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Bravo pour ce marathon thérapeutique !!
Manifestement ça a bien fonctionné ! Ne jamais rester sur un échec, c'est sur !
Quel était ton entrainement avant ce marathon ? Light ?
Manifestement ça a bien fonctionné ! Ne jamais rester sur un échec, c'est sur !
Quel était ton entrainement avant ce marathon ? Light ?
par FredX
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- ladysnail
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Félicitations , tu as été jusqu'au bout et moi je trouve déjà pas mal après ton épreuve du MDP !! Bonne continuation et garde toujours plaisir à pratiquer !!
par ladysnail
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