Semi-marathon de Marseille.
- dragonbleu13
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Voici mon premier CR sur une course.
L’avant -course :
Ayant fait mon 1er semi-marathon en 2011 à Aix-en-Provence sur un temps de 1h57m, je me suis fixé un objectif de faire 3 semi-marathon en 2012 et de passer en 1h45. J’ai donc regardé les semi de la région et ai donc opté pour celui de Marseille (je voulais faire celui de Cavaillon mais suite au conseil avisé d’un ami du boulot qui habite le coin et cours régulièrement, il m’en dissuade), Aix-en-Provence et Pertuis. Sachant que celui d’Aix est très vallonné pour un semi et celui de Pertuis est pas mieux, je me décide de tenter les 1h45 sur celui-ci.
Je prépare donc mon plan (merci pour ce site qui est une mine de renseignements sur la CAP) avec 3 séances par semaine sur 8 semaines au total car je n’ai pas fait de coupure cet hiver. Les séances défilent et tout va bien. Les séances d’AS21 me donnent confiance car je les fais en moyenne à 12,5 km/h. Les 8 semaines se passent et tous les feux sont au vert pour la course.
Tout commence au moment de préparer mes affaires vers 21h. Je suis prêt, les affaires classées pour le rechange, la recharge en énergie, ainsi que les habits à mettre le lendemain. Je vais pour brancher mon Ipod sur le socle et là, par mégarde, j’efface toutes les chansons que j’ai pu tester lors de mes entrainements… Je recompose ma liste (car j’avais changé d’ordinateur entre temps) et pendant que cela recharge, je vais pour me raser les cheveux. Je fais le côté droit et, horreur, la batterie est vide… Je garde mon calme et me dit que je vais manger le temps de recharge de la batterie de la tondeuse et des chansons sur l’Ipod.
Bon finalement, je finis de manger, l’Ipod a pu charger mais la tondeuse fait encore des siennes. Bref, finalement je vais me coucher vers 23h en sachant que, dans le nuit, on avance d’1 heure et que mon ami vient me chercher à 6h40 donc levé 6h… Ca fait peu mais bon ça reste raisonnable.
Jour J :
Le réveil sonne à 6h. Je prends mon bol de ricorée et mon 1/3 de gatosport tout en m’habillant. J’applique ma crème pour les pieds et vais pour mettre des bouts d’Epitact (car oui, je fais des ampoules à chaque semi) mais la crème empêche le silicone de coller… Trop tard pour attendre.
Je file au point de rendez-vous, pile à l’heure. En chemin, je me rends compte que j’ai oublié mon émetteur de mon cardio… Un autre collègue est là et on part en chercher une quatrième sur la route. On arrive à bon port ainsi que sur le vieux (port) vers 7h10. Là, on retrouve encore un autre ami, on file aux vestiaires poser les sacs et on part s’échauffer un peu avant la course.
Le départ :
Il faut savoir que sur cette épreuve, le semi et le marathon ont le même départ. Imaginez environ 7000 furieux avec les sas et tout…
2 collègues s’engouffrent dans le sas des 1h30-1h45. Je me retrouve donc avec un ami qui vise les 1h45 et une autre qui vise les moins de 2h (sachant que je vise les 1h45-50 selon mon plan). On avance vers le sas des 1h45-2h et là, on a du mal à rentrer malgré que le départ n’ai lieu que dans 20 minutes… On discute, on essaie de patienter dans la meute, serré comme des sardines. J’en profite pour prendre mon gel antioxydant avec 2 gorgées d’eau (je vous avais pas dit que je prenais 2 gourdes ? maintenant c’est fait).
Coup d’envoi, on n’avance pas tout de suite, on a même eu un démarrage-arrêt (ce qui n’a pas manqué de nous rapprocher encore les uns des autres). Finalement, nous passons sous l’arche de départ et je déclenche le chrono.
Les 2/3 du début de la course :
Bon, au début, j’essaie de tenir avec mes amis le plus longtemps possible pour pas les laisser seuls, on essaie de slalomer les uns derrière les autres dans la meute. De plus, un départ en descente, je me dis freine pas trop mais te laisse pas emporter. Et puis, après même pas 800 mètres, je me retourne et vois les 2 autres coincés derrière un groupe qui barre la route. Je leur fais signe et part devant à mon allure, tout en slalomant encore (ce que je vais faire au moins pendant les 5 premiers kilomètres). Je regarde le temps au 1er km, 5m02. Bon je me dis que c’est normal, pas de panique.
Je vois mon ami du départ qui revient à ma hauteur. Cool, je ne vais pas être seul… Je vois le 2ème km en 10m05, me disant que c’est dans le corde encore. Je double une autre collègue, qui est sur le marathon-relais. Je blague 10 secondes, on se souhaite bonne course et go. Mon ami, toujours sur les talons malgré un petit monté vers Notre-Dame de Major, nous arrivons au 3ème km sur les 15m ce qui pas loin du temps de passage de référence.
Et là, je perds mon ami dans la foule et ne le vois plus (plus tard, il m’a dit qu’il se sentait pas assez pour me suivre). Je sors donc, mes écouteurs et installe de la musique voyant que la solitude allait être de mise sur le restant de la course.
Les kilomètres défilent. Km 4 en 19m24, km 5 en 24:14 en descente puis petite montée sur le boulevard de Paris où nous attends le ravitaillement. Je chope un gobelet, prends 2 gorgées et le jette dans la poubelle (et oui, éco-coureur , je suis). Le km 6 est passé en 29m11. Je fais les calculs et vois que j’ai rattrapé mon retard pris par le départ et suis dans les temps pour mon objectif. Cela me redonne confiance.
Descente jusqu’ au km 7 en 33m43 puis remonté vers Castellane au km 8 en 38m32. On redescends l’avenue du Prado jusqu’à la séparation du parcours du semi et du marathon qui est pile aux 10 kms. Petit coup d’œil sur le temps, 48m14, toujours en avance. Toujours en descente, on dévale le Prado afin d’arriver à la plage du même nom. Je prends le gel energix pour ne pas flancher car je sais que les montées vont arriver dans 2 kms environ. Au bout de l’avenue, ravitaillement où on croise le 1er handisport escorté des motards de la police. Encouragements et quelques gorgées d’eau afin de faire passer le gel.
Km 12 passé en 58m28 donc un peu d’’avance avant les montées. Première montée sur le km 13 afin d’entamer la Corniche. Là, on retrouve le bord de mer, sans voitures (car habituellement, c’est un peu l’embouteillage). Je trouve que c’est la récompense de cette course, surtout que nous n’avons pas de vent et un beau soleil.
Enchainement de plat et monté pour arriver sur le km 15 que je passe en 1h14m. Juste sur l’objectif. Je trouve donc que je gère bien mon allure et ne ressent pas de fatigue, ni de lassitude dans les muscles.
Et la galère commence, dernier tiers de la course:
C’est alors que l’on finit la corniche pour entamer une montée avant de revenir sur le vieux port que je ressens non seulement mes ampoules qui arrivent, mais en plus, une petite douleur sur l’extérieur du genou droit. Je ralentis un peu dans la montée pour soulager mais la douleur persiste sans pour autant grandir. Pourvu que cela reste comme cela, me dis-je durant la descente qui nous amène sur le port. Je passe le dernier ravitaillement sans rien prendre, trop concentré sur ma douleur et ayant encore du jus dans les gourdes pour la fin.
On entame la remonté du vieux port en arrivant au km 17 qui est franchi en 1h24m. Timing parfait sur les temps de passage. On arrive en haut du vieux port et on bifurque sur l’avenue de la République qui est une des 3 plus grosses montées du parcours. Et là, ma douleur au genou augmente tellement que je me sens boiter... Je ralentis encore.
On remonte jusqu’à la Joliette arrivant au km 19. Je regarde le chrono, inquiet de ma douleur qui m’oblige à ralentir : 1h35m ! Je commence à me dire que l’objectif est à oublier, je peste tout haut contre cette douleur mais je tiens le coup et me suggère d’accélérer pour rattraper le petit retard que j’ai (je sais qu’il ne reste que de la descente jusqu’à la fin).
On passe un petit demi-tour (que je trouve dommage car perte de temps), où le handisport se retrouve coincé (vous savez, celui que j’ai encouragé plus tôt), s’y reprenant à 3 fois pour réussir à passer…
On entame l’avant dernière ligne droite en descente, passant le km 20 en 1h40m. Je continue à accélérer et là, grosse douleur, je suis obligé de me mettre à trainer la patte comme un animal blessé. Je me mets carrément à marcher, un coureur m’encourageant à ne pas craquer (c’est gentil mais là, si on marche, généralement, c’est qu’il y a un gros problème)… Je vois mon objectif fondre comme neige dans mon esprit et me voit même abandonné. Un sursaut d’orgueil me pousse à continuer. Pas d’abandon, si près du but.
J’arrive sur la dernière ligne droite du vieux port, je me remets à courir en trainant un peu la patte mais fait de mon mieux pour que cela ne se voit pas à l’arrivée avec le monde qui a et surtout les photographes.
Je franchis la ligne d’arrivée en 1h48m30s à mon chrono. Je prends la médaille que l’on nous offre et retrouve mes 2 collègues du sas de 1h30-1h45. Respectivement, l’un a fait 1h28m et l’autre, 1h40 (en préparation du Marathon de Paris).
On attend les 2 autres qui étaient derrière (1h53 pour l’ami avec qui j’ai démarré et 1h59 pour la fille). On se congratule les uns et les autres. Ils me rassurent sur ma performance par rapport à l’année dernière malgré le fait que je n’ai pas atteint mon objectif.
Impossible de voir un kiné ou un ostéo vu le monde qu’il y a, je file aux vestiaires récupérer mon sac. Je me traine jusqu’à la Gare Saint-Charles pour prendre le bus en boitant, surtout en montant les marches, pour ceux qui connaissent.
Je suis donc entre satisfaction et colère. Demain, repos et je file au kiné pour voir ce qu’il en dit. Je ne désespère pas et vais me mettre un peu au repos pendant 1 à 2 semaines avant d’attaquer mon plan pour le Semi –Marathon d’Aix-en-Provence… à moins que le kiné me dise stop.
Wait and see comme le disent nos voisins de la Manche.
L’avant -course :
Ayant fait mon 1er semi-marathon en 2011 à Aix-en-Provence sur un temps de 1h57m, je me suis fixé un objectif de faire 3 semi-marathon en 2012 et de passer en 1h45. J’ai donc regardé les semi de la région et ai donc opté pour celui de Marseille (je voulais faire celui de Cavaillon mais suite au conseil avisé d’un ami du boulot qui habite le coin et cours régulièrement, il m’en dissuade), Aix-en-Provence et Pertuis. Sachant que celui d’Aix est très vallonné pour un semi et celui de Pertuis est pas mieux, je me décide de tenter les 1h45 sur celui-ci.
Je prépare donc mon plan (merci pour ce site qui est une mine de renseignements sur la CAP) avec 3 séances par semaine sur 8 semaines au total car je n’ai pas fait de coupure cet hiver. Les séances défilent et tout va bien. Les séances d’AS21 me donnent confiance car je les fais en moyenne à 12,5 km/h. Les 8 semaines se passent et tous les feux sont au vert pour la course.
Tout commence au moment de préparer mes affaires vers 21h. Je suis prêt, les affaires classées pour le rechange, la recharge en énergie, ainsi que les habits à mettre le lendemain. Je vais pour brancher mon Ipod sur le socle et là, par mégarde, j’efface toutes les chansons que j’ai pu tester lors de mes entrainements… Je recompose ma liste (car j’avais changé d’ordinateur entre temps) et pendant que cela recharge, je vais pour me raser les cheveux. Je fais le côté droit et, horreur, la batterie est vide… Je garde mon calme et me dit que je vais manger le temps de recharge de la batterie de la tondeuse et des chansons sur l’Ipod.
Bon finalement, je finis de manger, l’Ipod a pu charger mais la tondeuse fait encore des siennes. Bref, finalement je vais me coucher vers 23h en sachant que, dans le nuit, on avance d’1 heure et que mon ami vient me chercher à 6h40 donc levé 6h… Ca fait peu mais bon ça reste raisonnable.
Jour J :
Le réveil sonne à 6h. Je prends mon bol de ricorée et mon 1/3 de gatosport tout en m’habillant. J’applique ma crème pour les pieds et vais pour mettre des bouts d’Epitact (car oui, je fais des ampoules à chaque semi) mais la crème empêche le silicone de coller… Trop tard pour attendre.
Je file au point de rendez-vous, pile à l’heure. En chemin, je me rends compte que j’ai oublié mon émetteur de mon cardio… Un autre collègue est là et on part en chercher une quatrième sur la route. On arrive à bon port ainsi que sur le vieux (port) vers 7h10. Là, on retrouve encore un autre ami, on file aux vestiaires poser les sacs et on part s’échauffer un peu avant la course.
Le départ :
Il faut savoir que sur cette épreuve, le semi et le marathon ont le même départ. Imaginez environ 7000 furieux avec les sas et tout…
2 collègues s’engouffrent dans le sas des 1h30-1h45. Je me retrouve donc avec un ami qui vise les 1h45 et une autre qui vise les moins de 2h (sachant que je vise les 1h45-50 selon mon plan). On avance vers le sas des 1h45-2h et là, on a du mal à rentrer malgré que le départ n’ai lieu que dans 20 minutes… On discute, on essaie de patienter dans la meute, serré comme des sardines. J’en profite pour prendre mon gel antioxydant avec 2 gorgées d’eau (je vous avais pas dit que je prenais 2 gourdes ? maintenant c’est fait).
Coup d’envoi, on n’avance pas tout de suite, on a même eu un démarrage-arrêt (ce qui n’a pas manqué de nous rapprocher encore les uns des autres). Finalement, nous passons sous l’arche de départ et je déclenche le chrono.
Les 2/3 du début de la course :
Bon, au début, j’essaie de tenir avec mes amis le plus longtemps possible pour pas les laisser seuls, on essaie de slalomer les uns derrière les autres dans la meute. De plus, un départ en descente, je me dis freine pas trop mais te laisse pas emporter. Et puis, après même pas 800 mètres, je me retourne et vois les 2 autres coincés derrière un groupe qui barre la route. Je leur fais signe et part devant à mon allure, tout en slalomant encore (ce que je vais faire au moins pendant les 5 premiers kilomètres). Je regarde le temps au 1er km, 5m02. Bon je me dis que c’est normal, pas de panique.
Je vois mon ami du départ qui revient à ma hauteur. Cool, je ne vais pas être seul… Je vois le 2ème km en 10m05, me disant que c’est dans le corde encore. Je double une autre collègue, qui est sur le marathon-relais. Je blague 10 secondes, on se souhaite bonne course et go. Mon ami, toujours sur les talons malgré un petit monté vers Notre-Dame de Major, nous arrivons au 3ème km sur les 15m ce qui pas loin du temps de passage de référence.
Et là, je perds mon ami dans la foule et ne le vois plus (plus tard, il m’a dit qu’il se sentait pas assez pour me suivre). Je sors donc, mes écouteurs et installe de la musique voyant que la solitude allait être de mise sur le restant de la course.
Les kilomètres défilent. Km 4 en 19m24, km 5 en 24:14 en descente puis petite montée sur le boulevard de Paris où nous attends le ravitaillement. Je chope un gobelet, prends 2 gorgées et le jette dans la poubelle (et oui, éco-coureur , je suis). Le km 6 est passé en 29m11. Je fais les calculs et vois que j’ai rattrapé mon retard pris par le départ et suis dans les temps pour mon objectif. Cela me redonne confiance.
Descente jusqu’ au km 7 en 33m43 puis remonté vers Castellane au km 8 en 38m32. On redescends l’avenue du Prado jusqu’à la séparation du parcours du semi et du marathon qui est pile aux 10 kms. Petit coup d’œil sur le temps, 48m14, toujours en avance. Toujours en descente, on dévale le Prado afin d’arriver à la plage du même nom. Je prends le gel energix pour ne pas flancher car je sais que les montées vont arriver dans 2 kms environ. Au bout de l’avenue, ravitaillement où on croise le 1er handisport escorté des motards de la police. Encouragements et quelques gorgées d’eau afin de faire passer le gel.
Km 12 passé en 58m28 donc un peu d’’avance avant les montées. Première montée sur le km 13 afin d’entamer la Corniche. Là, on retrouve le bord de mer, sans voitures (car habituellement, c’est un peu l’embouteillage). Je trouve que c’est la récompense de cette course, surtout que nous n’avons pas de vent et un beau soleil.
Enchainement de plat et monté pour arriver sur le km 15 que je passe en 1h14m. Juste sur l’objectif. Je trouve donc que je gère bien mon allure et ne ressent pas de fatigue, ni de lassitude dans les muscles.
Et la galère commence, dernier tiers de la course:
C’est alors que l’on finit la corniche pour entamer une montée avant de revenir sur le vieux port que je ressens non seulement mes ampoules qui arrivent, mais en plus, une petite douleur sur l’extérieur du genou droit. Je ralentis un peu dans la montée pour soulager mais la douleur persiste sans pour autant grandir. Pourvu que cela reste comme cela, me dis-je durant la descente qui nous amène sur le port. Je passe le dernier ravitaillement sans rien prendre, trop concentré sur ma douleur et ayant encore du jus dans les gourdes pour la fin.
On entame la remonté du vieux port en arrivant au km 17 qui est franchi en 1h24m. Timing parfait sur les temps de passage. On arrive en haut du vieux port et on bifurque sur l’avenue de la République qui est une des 3 plus grosses montées du parcours. Et là, ma douleur au genou augmente tellement que je me sens boiter... Je ralentis encore.
On remonte jusqu’à la Joliette arrivant au km 19. Je regarde le chrono, inquiet de ma douleur qui m’oblige à ralentir : 1h35m ! Je commence à me dire que l’objectif est à oublier, je peste tout haut contre cette douleur mais je tiens le coup et me suggère d’accélérer pour rattraper le petit retard que j’ai (je sais qu’il ne reste que de la descente jusqu’à la fin).
On passe un petit demi-tour (que je trouve dommage car perte de temps), où le handisport se retrouve coincé (vous savez, celui que j’ai encouragé plus tôt), s’y reprenant à 3 fois pour réussir à passer…
On entame l’avant dernière ligne droite en descente, passant le km 20 en 1h40m. Je continue à accélérer et là, grosse douleur, je suis obligé de me mettre à trainer la patte comme un animal blessé. Je me mets carrément à marcher, un coureur m’encourageant à ne pas craquer (c’est gentil mais là, si on marche, généralement, c’est qu’il y a un gros problème)… Je vois mon objectif fondre comme neige dans mon esprit et me voit même abandonné. Un sursaut d’orgueil me pousse à continuer. Pas d’abandon, si près du but.
J’arrive sur la dernière ligne droite du vieux port, je me remets à courir en trainant un peu la patte mais fait de mon mieux pour que cela ne se voit pas à l’arrivée avec le monde qui a et surtout les photographes.
Je franchis la ligne d’arrivée en 1h48m30s à mon chrono. Je prends la médaille que l’on nous offre et retrouve mes 2 collègues du sas de 1h30-1h45. Respectivement, l’un a fait 1h28m et l’autre, 1h40 (en préparation du Marathon de Paris).
On attend les 2 autres qui étaient derrière (1h53 pour l’ami avec qui j’ai démarré et 1h59 pour la fille). On se congratule les uns et les autres. Ils me rassurent sur ma performance par rapport à l’année dernière malgré le fait que je n’ai pas atteint mon objectif.
Impossible de voir un kiné ou un ostéo vu le monde qu’il y a, je file aux vestiaires récupérer mon sac. Je me traine jusqu’à la Gare Saint-Charles pour prendre le bus en boitant, surtout en montant les marches, pour ceux qui connaissent.
Je suis donc entre satisfaction et colère. Demain, repos et je file au kiné pour voir ce qu’il en dit. Je ne désespère pas et vais me mettre un peu au repos pendant 1 à 2 semaines avant d’attaquer mon plan pour le Semi –Marathon d’Aix-en-Provence… à moins que le kiné me dise stop.
Wait and see comme le disent nos voisins de la Manche.
par dragonbleu13
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- oursdur
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Félicitations pour ta course ! Elle montre une sacrée progression cette année dans la lignée de ta perf au 10k du Puy Ste Reparade.
En plus finir une telle course avec le genou qui fait mal, c'est pas donné à tout le monde J'espère qu'il n'y a rien de grave...
Par contre pourrais tu me dire pourquoi ton ami t'a déconseillé le semi de Cavaillon ? Je devais le courir jusqu'à la semaine dernière mais j'ai eu un vrai mauvais pressentiment en voyant entre autres les conditions d'inscription et me suis donc rabattu sur le semi d'Aix en off ce matin. Ca m'intéresse donc
Bon rétablissement !
En plus finir une telle course avec le genou qui fait mal, c'est pas donné à tout le monde J'espère qu'il n'y a rien de grave...
Par contre pourrais tu me dire pourquoi ton ami t'a déconseillé le semi de Cavaillon ? Je devais le courir jusqu'à la semaine dernière mais j'ai eu un vrai mauvais pressentiment en voyant entre autres les conditions d'inscription et me suis donc rabattu sur le semi d'Aix en off ce matin. Ca m'intéresse donc
Bon rétablissement !
par oursdur
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Belle course!!!!
du coup tu t' étais rasé le 2 ème côté??
lol
en tout cas bravo!
du coup tu t' étais rasé le 2 ème côté??
lol
en tout cas bravo!
par
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- christine57
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Réponse de christine57 sur le sujet Re: Semi-marathon de Marseille.
Posted il y a 12 ans 7 mois #158020
ben , c'est pas mal vu cette "salle " blessure ! soigne toi bien et bonne récup
par christine57
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- dragonbleu13
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Réponse de dragonbleu13 sur le sujet Re: Semi-marathon de Marseille.
Posted il y a 12 ans 7 mois #158022
Merci James.
On verra le verdict du kiné.
Pour le semi de Cavaillon, il n'est plus aussi plat que l'année dernière et apparemment, est plein d'aller-retours sur les rues. Voilà, les raisons de mon choix.
On se croisera peut-être alors sur le semi-d'Aix, si mon genou va mieux.
A bientôt.
Matthieu :
Oui j'ai pu le finir ce 2ème côté et même le reste
Merci, christine.
On verra le verdict du kiné.
Pour le semi de Cavaillon, il n'est plus aussi plat que l'année dernière et apparemment, est plein d'aller-retours sur les rues. Voilà, les raisons de mon choix.
On se croisera peut-être alors sur le semi-d'Aix, si mon genou va mieux.
A bientôt.
Matthieu :
Oui j'ai pu le finir ce 2ème côté et même le reste
Merci, christine.
Last Edit:il y a 12 ans 7 mois
par dragonbleu13
Dernière édition: il y a 12 ans 7 mois par dragonbleu13.
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- christine57
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Réponse de christine57 sur le sujet Re: Semi-marathon de Marseille.
Posted il y a 12 ans 7 mois #158026
dragonbleu13 écrit:
de rien , et quand j ai vu Cavaillon, j'ai fait un saut , ben oui une partie de ma famille y habite ! faut quand même pas se faire la montagne st Jacques ! c'est vrai que s'il fait chaud .......
Merci, christine.
de rien , et quand j ai vu Cavaillon, j'ai fait un saut , ben oui une partie de ma famille y habite ! faut quand même pas se faire la montagne st Jacques ! c'est vrai que s'il fait chaud .......
par christine57
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