Mon premier ultra trail : 106km 4500 D+
- alban34
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Bonjour, ça y est c’est fait : j’ai bouclé mon premier ultra trail ! C’était dans le cadre du festival des templiers : endurance trail, une belle boucle de 106km avec 4500m de dénivelé positif, qui m’a réservé une belle surprise. Le site :
www.endurancetrail.com/
Ma seule expérience étant la 6000D cet été (60km), je n’étais pas très sûre de mon coup. Mais comme on me l’a dit sur ce forum : au pire quoi ? Au pire j’abandonne et je n’analyse pourquoi, rien de grave.
Je vous raconte rapidement, donc. Je suis arrivé jeudi à mon hôtel (domaine de Saint Estève, très classe, surtout choisi pour son emplacement : à 50 mètres du départ – je fais déjà 106 bornes, je ne vais pas en plus marcher 15 minutes pour aller à l’hôtel !). Le temps de faire le sac, d’aller à la « pasta party » organisée par l’hôtel (là, les proprios ont du se faire une petite marge, avec un repas digne de la cantine des ptt pour 15 euros, passons) et me voilà direct au lit.
Levé 3h00 pour bien vérifier le matériel, et en me demandant si j’allais pouvoir terminer, préférant finalement ne pas trop y penser.
Je descends lentement en direction du village du festival, et là déjà, assez surréaliste : une voix au micro avec une nuée de lumières frontales. Les deux collègues rencontrés la veille qui m’avaient proposé de courir avec eux sont introuvables, tant pis. De toute manière, je me demande vraiment si je suis à ma place… tous ont l’air mieux équipés (ça c’est une réalité, je m’en rendrai compte après), tous ont l’air décontractés, de tous se connaitre, de ne parler que de cela… bref, moi je suis avec mon camelback décatlhon acheté il y a deux ans, mon bonnet « la Plagne » gagné à la 6000D (enfin « gagné », ils le donnent au départ quoi), ma polaire quechua et mon tee shirt qui est même pas homologué pour le sport. Par contre j’ai plein de gel ! Ah mais le mec d’hier m’a annoncé que cela ne servait à rien qu’il fallait prendre des de cajoux et des trucs que l’on aime et manger régulièrement. Et puis ils ont tous des bâtons ! Moi non, je ne sais pas m’en servir. Et les chaussettes booster pour faciliter la récupération, ça marche ces machins ? Le vendeur m’a dit que oui, mais comme il pourrait me vendre aussi bien un fer à cheval pour me porter bonheur je ne l’ai pas cru. Mais là il y a des pro qui en ont…
Bon, je suis sur la ligne de départ avec 640 autres mecs à 4h00 du matin en pleine nuit à -4°C, et je me demande s’il n’y a pas comme un trou d’air dans mon plan. Mais comme j’ai annoncé à plein de gens que j’allais le faire, je dois au moins tenter. Au diable les doutes, je ferais ce que je pourrais.
Et c’est parti ! Avec un musique très connue, la même que sur la vidéo de 2010, qui sonne un peu comme un requiem. Encore un signe. Plus le temps de penser, il faut y aller.
Comme d’habitude ça rigole beaucoup au début : « et blablabla Marcel on a jamais été aussi près du but ! » « bon les gars, y’a une ambiance de merde dans cette soirée » « t’a fait tomber un euro ». Ambiance kikoulol.
Au bout d’une heure à courir dans la nuit, la masse se transforme en file et le silence commence à régner, c’est tant mieux. Je lève de temps en temps les yeux pour admirer un ciel étoilé que je ne connais plus à cause de la pollution lumineuse des centres urbains. Pas trop quand même il faut tout le temps regarder par terre. Tout va bien, mais je sens que ce n’est que le début.
En nous voyant passer, une meute de chiens se met à hurler. Tu m’étonnes : à Millau, 600 humains qui courent devant leur grillage pleine nuit avec des frontales, ils ont de quoi se demander ce que l’on a mis dans leur frolic.
J’arrive au premier ravitaillement à 7h30, à la frontière de la nuit et du jour. C’est là que ma stratégie nutrition tourne un peu : je décide de manger très régulièrement en prenant un tas de trucs avec moi entre deux ravitaillements. Sur le ravito, je prends beaucoup de salé (fromage et des excellents petits pains aux céréales). Adieu les gels, j’en ai 20 dans le dos, je ne les utiliserai pas. Je repars.
Le levé du jour arrive, le paysage se dévoile enfin, majestueux. Deux problèmes se font jour : une ampoule du aux frottements de poussières entre mes orteils (j’aurais dû mieux laver mes chaussettes) et je commence à avoir très froid : la polaire au-dessus du tee shirt ne permet pas de respirer, cela reste humide et le froid me gagne. Je prends ma veste (genre premier prix, achetée par obligation dans le règlement, finalement très utile) et ça va un peu mieux. Au milieu de la course j’enlèverai la polaire pour ne la remettre qu’à la fin (quand la nuit tombera à nouveau).
Au bout de 5heures de course, je commence à me demander si j’arriverai vraiment à finir. La barrière horaire (que je devance pour le moment d’1h30) s’arrête à 22h00. Donc j’en ai à peu près pour encore 15 heures. Je suis déjà bien entamé, 5 heures c’est long, et il me faut en faire le triple. N’y pensons pas pour le moment.
Au second ravito on m’annonce ma place : 378ème. Pas si mal ! Déjà quelques abandons pour blessure. Au fur et à mesure que l’on avance, les encouragements sont plus appuyés, les bénévoles sont au petit soin, on se motive les uns les autres.
Au bout d’une dizaine d’heure (je ne suis pas précis, j’ai arrêté assez vite de regarder la montre) les petites montées se font en marchant, tout le monde (ceux de ma tranche horaire) semble bien entamé. Je double un petit gars qui coure malgré lui sur du plat, il me sort : « là je crois que j’en peux plus, c’est dur ». Je lui remonte bien le moral, on est à quelques centaines de mètre de la Roque Sainte Marguerite. Il me remerciera chaleureusement à ce ravito, ça m’a fait plaisir de l’aider. L’épuisement est général, du coup le moral compte beaucoup, on se parle beaucoup plus facilement. Je sors ma carte déchirée prise dans le guide remis au début, et on discute de ce qu’il reste, des prochaines difficultés… Les organisateurs nous félicitent…
Là je me dis que je vais peut-être y arriver, ce n’est pas impossible. J’en suis à 83,3km, totalement mort, mais je me dis que je tiendrais au mental. Pourtant, m’imaginer regagner un minibus pour regagner ma chambre d’hôtel apparait comme une possibilité. Je sais aussi que même si j’y pense, je ne pourrais abandonner que si je ne peux pas faire autrement.
Et c’est là que le miracle se produit. Miracle non car il doit y avoir une explication physiologique, mais quelle surprise ! Je repars du ravitaillement de la Roque tranquillement, et là, mes jambes s’emballent, je cours de plus en plus vite, bien plus vite qu’au début. Porté par une musique planante (merci à Massive Attack, Air, Archive, Leila, Alela Diane et Vivaldi), la nuit commence à tomber, et je carbure sec ! Incroyable… je double un premier concurrent, puis un second, puis des dizaines… pendant des heures. Je suis regonflé à bloc : je vais y arriver, j’en suis sûre, rien ne peut m’arrêter.
Renforcé par cette montée de puissance, ce réservoir d’énergie soudain, je n’arrête pas de demander qu’on me laisse passer, alors que d’habitude j’attends plutôt derrière sur les monotraces, en me disant qu’il est plus sage de ne pas doubler. Tous marchent, moi je cours comme sur un début de marathon.
La nuit tombe, les jambes commencent à s’épuiser, je les ai vraiment poussées à bout. Je croise un gars dont la lampe frontale s’est éteinte. Impossible pour lui de continuer sans lumière, il me demande si je peux l’éclairer. Je lui propose ma seconde frontale. C’est une premier prix décathlon dont on doit se servir pour aller chercher une bouteille à la cave, mais il l’accueille comme un sauvetage. Il me remerciera grandement à l’arrivée.
Je le dépasse, je les dépasse tous, étonnant. On s’épaule à la fin pour trouver le chemin après une descente totalement abrupte et casse gueule.
C’est la fin bientôt, ce n’est pas le physique qui souffre le plus, mais le mental : c’est trop long, trop dur, il fait froid, l’idée de retrouver le confort d’un lit m’apparait comme le Nirvana.
Plus que quelques centaines de mètres, je cours pour abréger. J’entends des voix, des applaudissements. Je sais bien que sur ce type de course, il n’y a pas beaucoup de public, mais ils savent bien que cette course est dure, je suis chaleureusement accueilli.
J’ai couru 19h22, je suis 209ème, pas si mal. J’ai donc fini ! J’ai droit… à une médaille et à un autre tee shirt !
Je me repose dix minutes sous la tente de ravitaillement. Sans traîner, je retourne à l’hôtel, le froid est saisissant…
Je m’écroule après une douche. La nuit sera un peu agitée…
Voilà, maintenant je suis dans la phase récupération, et je me tâte sur le prochain objectif. J’hésite entre continuer sur des longues distances et tenter l’UTMB ou me contenter dans des distances raisonnables, entre marathon et trail de 70-80km.
On verra !
A retenir :
- acheter du bon matériel (mon camelback est mort en cours de route), un bon habillage, et manger régulièrement (toutes les 20 minutes)
- ne pas toujours écouter les conseils des autres, tout en sachant apprécier et tester
- et on peut devenir ultra trailer en assez peu de temps (j’ai commencé en juillet 2009) avec un bon plan d’entrainement.
Ma seule expérience étant la 6000D cet été (60km), je n’étais pas très sûre de mon coup. Mais comme on me l’a dit sur ce forum : au pire quoi ? Au pire j’abandonne et je n’analyse pourquoi, rien de grave.
Je vous raconte rapidement, donc. Je suis arrivé jeudi à mon hôtel (domaine de Saint Estève, très classe, surtout choisi pour son emplacement : à 50 mètres du départ – je fais déjà 106 bornes, je ne vais pas en plus marcher 15 minutes pour aller à l’hôtel !). Le temps de faire le sac, d’aller à la « pasta party » organisée par l’hôtel (là, les proprios ont du se faire une petite marge, avec un repas digne de la cantine des ptt pour 15 euros, passons) et me voilà direct au lit.
Levé 3h00 pour bien vérifier le matériel, et en me demandant si j’allais pouvoir terminer, préférant finalement ne pas trop y penser.
Je descends lentement en direction du village du festival, et là déjà, assez surréaliste : une voix au micro avec une nuée de lumières frontales. Les deux collègues rencontrés la veille qui m’avaient proposé de courir avec eux sont introuvables, tant pis. De toute manière, je me demande vraiment si je suis à ma place… tous ont l’air mieux équipés (ça c’est une réalité, je m’en rendrai compte après), tous ont l’air décontractés, de tous se connaitre, de ne parler que de cela… bref, moi je suis avec mon camelback décatlhon acheté il y a deux ans, mon bonnet « la Plagne » gagné à la 6000D (enfin « gagné », ils le donnent au départ quoi), ma polaire quechua et mon tee shirt qui est même pas homologué pour le sport. Par contre j’ai plein de gel ! Ah mais le mec d’hier m’a annoncé que cela ne servait à rien qu’il fallait prendre des de cajoux et des trucs que l’on aime et manger régulièrement. Et puis ils ont tous des bâtons ! Moi non, je ne sais pas m’en servir. Et les chaussettes booster pour faciliter la récupération, ça marche ces machins ? Le vendeur m’a dit que oui, mais comme il pourrait me vendre aussi bien un fer à cheval pour me porter bonheur je ne l’ai pas cru. Mais là il y a des pro qui en ont…
Bon, je suis sur la ligne de départ avec 640 autres mecs à 4h00 du matin en pleine nuit à -4°C, et je me demande s’il n’y a pas comme un trou d’air dans mon plan. Mais comme j’ai annoncé à plein de gens que j’allais le faire, je dois au moins tenter. Au diable les doutes, je ferais ce que je pourrais.
Et c’est parti ! Avec un musique très connue, la même que sur la vidéo de 2010, qui sonne un peu comme un requiem. Encore un signe. Plus le temps de penser, il faut y aller.
Comme d’habitude ça rigole beaucoup au début : « et blablabla Marcel on a jamais été aussi près du but ! » « bon les gars, y’a une ambiance de merde dans cette soirée » « t’a fait tomber un euro ». Ambiance kikoulol.
Au bout d’une heure à courir dans la nuit, la masse se transforme en file et le silence commence à régner, c’est tant mieux. Je lève de temps en temps les yeux pour admirer un ciel étoilé que je ne connais plus à cause de la pollution lumineuse des centres urbains. Pas trop quand même il faut tout le temps regarder par terre. Tout va bien, mais je sens que ce n’est que le début.
En nous voyant passer, une meute de chiens se met à hurler. Tu m’étonnes : à Millau, 600 humains qui courent devant leur grillage pleine nuit avec des frontales, ils ont de quoi se demander ce que l’on a mis dans leur frolic.
J’arrive au premier ravitaillement à 7h30, à la frontière de la nuit et du jour. C’est là que ma stratégie nutrition tourne un peu : je décide de manger très régulièrement en prenant un tas de trucs avec moi entre deux ravitaillements. Sur le ravito, je prends beaucoup de salé (fromage et des excellents petits pains aux céréales). Adieu les gels, j’en ai 20 dans le dos, je ne les utiliserai pas. Je repars.
Le levé du jour arrive, le paysage se dévoile enfin, majestueux. Deux problèmes se font jour : une ampoule du aux frottements de poussières entre mes orteils (j’aurais dû mieux laver mes chaussettes) et je commence à avoir très froid : la polaire au-dessus du tee shirt ne permet pas de respirer, cela reste humide et le froid me gagne. Je prends ma veste (genre premier prix, achetée par obligation dans le règlement, finalement très utile) et ça va un peu mieux. Au milieu de la course j’enlèverai la polaire pour ne la remettre qu’à la fin (quand la nuit tombera à nouveau).
Au bout de 5heures de course, je commence à me demander si j’arriverai vraiment à finir. La barrière horaire (que je devance pour le moment d’1h30) s’arrête à 22h00. Donc j’en ai à peu près pour encore 15 heures. Je suis déjà bien entamé, 5 heures c’est long, et il me faut en faire le triple. N’y pensons pas pour le moment.
Au second ravito on m’annonce ma place : 378ème. Pas si mal ! Déjà quelques abandons pour blessure. Au fur et à mesure que l’on avance, les encouragements sont plus appuyés, les bénévoles sont au petit soin, on se motive les uns les autres.
Au bout d’une dizaine d’heure (je ne suis pas précis, j’ai arrêté assez vite de regarder la montre) les petites montées se font en marchant, tout le monde (ceux de ma tranche horaire) semble bien entamé. Je double un petit gars qui coure malgré lui sur du plat, il me sort : « là je crois que j’en peux plus, c’est dur ». Je lui remonte bien le moral, on est à quelques centaines de mètre de la Roque Sainte Marguerite. Il me remerciera chaleureusement à ce ravito, ça m’a fait plaisir de l’aider. L’épuisement est général, du coup le moral compte beaucoup, on se parle beaucoup plus facilement. Je sors ma carte déchirée prise dans le guide remis au début, et on discute de ce qu’il reste, des prochaines difficultés… Les organisateurs nous félicitent…
Là je me dis que je vais peut-être y arriver, ce n’est pas impossible. J’en suis à 83,3km, totalement mort, mais je me dis que je tiendrais au mental. Pourtant, m’imaginer regagner un minibus pour regagner ma chambre d’hôtel apparait comme une possibilité. Je sais aussi que même si j’y pense, je ne pourrais abandonner que si je ne peux pas faire autrement.
Et c’est là que le miracle se produit. Miracle non car il doit y avoir une explication physiologique, mais quelle surprise ! Je repars du ravitaillement de la Roque tranquillement, et là, mes jambes s’emballent, je cours de plus en plus vite, bien plus vite qu’au début. Porté par une musique planante (merci à Massive Attack, Air, Archive, Leila, Alela Diane et Vivaldi), la nuit commence à tomber, et je carbure sec ! Incroyable… je double un premier concurrent, puis un second, puis des dizaines… pendant des heures. Je suis regonflé à bloc : je vais y arriver, j’en suis sûre, rien ne peut m’arrêter.
Renforcé par cette montée de puissance, ce réservoir d’énergie soudain, je n’arrête pas de demander qu’on me laisse passer, alors que d’habitude j’attends plutôt derrière sur les monotraces, en me disant qu’il est plus sage de ne pas doubler. Tous marchent, moi je cours comme sur un début de marathon.
La nuit tombe, les jambes commencent à s’épuiser, je les ai vraiment poussées à bout. Je croise un gars dont la lampe frontale s’est éteinte. Impossible pour lui de continuer sans lumière, il me demande si je peux l’éclairer. Je lui propose ma seconde frontale. C’est une premier prix décathlon dont on doit se servir pour aller chercher une bouteille à la cave, mais il l’accueille comme un sauvetage. Il me remerciera grandement à l’arrivée.
Je le dépasse, je les dépasse tous, étonnant. On s’épaule à la fin pour trouver le chemin après une descente totalement abrupte et casse gueule.
C’est la fin bientôt, ce n’est pas le physique qui souffre le plus, mais le mental : c’est trop long, trop dur, il fait froid, l’idée de retrouver le confort d’un lit m’apparait comme le Nirvana.
Plus que quelques centaines de mètres, je cours pour abréger. J’entends des voix, des applaudissements. Je sais bien que sur ce type de course, il n’y a pas beaucoup de public, mais ils savent bien que cette course est dure, je suis chaleureusement accueilli.
J’ai couru 19h22, je suis 209ème, pas si mal. J’ai donc fini ! J’ai droit… à une médaille et à un autre tee shirt !
Je me repose dix minutes sous la tente de ravitaillement. Sans traîner, je retourne à l’hôtel, le froid est saisissant…
Je m’écroule après une douche. La nuit sera un peu agitée…
Voilà, maintenant je suis dans la phase récupération, et je me tâte sur le prochain objectif. J’hésite entre continuer sur des longues distances et tenter l’UTMB ou me contenter dans des distances raisonnables, entre marathon et trail de 70-80km.
On verra !
A retenir :
- acheter du bon matériel (mon camelback est mort en cours de route), un bon habillage, et manger régulièrement (toutes les 20 minutes)
- ne pas toujours écouter les conseils des autres, tout en sachant apprécier et tester
- et on peut devenir ultra trailer en assez peu de temps (j’ai commencé en juillet 2009) avec un bon plan d’entrainement.
Last Edit:il y a 13 ans 1 mois
par alban34
Dernière édition: il y a 13 ans 1 mois par alban34.
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- deru84
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Réponse de deru84 sur le sujet Re: Mon premier ultra trail : 106km 4500 D+
Posted il y a 13 ans 1 mois #128315
magnifique félicitations !
Quand tu t'es emballé vers le 80e km j'ai bien cru que t'allais finir 1er.
En tous cas bravo, sacrée performance !
C'est mon rêve de me lancer un jour sur ce type de course et de distance
Bonne récupération !
Quand tu t'es emballé vers le 80e km j'ai bien cru que t'allais finir 1er.
En tous cas bravo, sacrée performance !
C'est mon rêve de me lancer un jour sur ce type de course et de distance
Bonne récupération !
par deru84
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- entalpie
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Réponse de entalpie sur le sujet Re: Mon premier ultra trail : 106km 4500 D+
Posted il y a 13 ans 1 mois #128323
je ne sais ps quoi dire, à part que je reste completement bluffé par ce genre de performance....
Beaucoup d'humour dans ton récit et j'ai bien cru que tu allais tous les doubler et gagner ce trail (au moment de ton miracle !
Félicitations à toi....
Repose toi bien
Beaucoup d'humour dans ton récit et j'ai bien cru que tu allais tous les doubler et gagner ce trail (au moment de ton miracle !
Félicitations à toi....
Repose toi bien
par entalpie
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- Seb35
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Réponse de Seb35 sur le sujet Re: Mon premier ultra trail : 106km 4500 D+
Posted il y a 13 ans 1 mois #128334
Je trouve ton récit un peu Hollywoodien ! Bravo pour ce joli récit et surtout pour ce très bel exploit sportif !
2 petites questions :
. Combien de trailers au départ ? Et à l'arrivée ?
. C'est bien toi qui avais couru le marathon de Sommières ?
En tout cas encore bravo, tu m'as bien fait vibré ! Respect !
2 petites questions :
. Combien de trailers au départ ? Et à l'arrivée ?
. C'est bien toi qui avais couru le marathon de Sommières ?
En tout cas encore bravo, tu m'as bien fait vibré ! Respect !
par Seb35
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- Vanling
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Réponse de Vanling sur le sujet Re: Mon premier ultra trail : 106km 4500 D+
Posted il y a 13 ans 1 mois #128336
Super CR ça donne envie tout en imposant le respect.
Et félicitations à toi
Et félicitations à toi
par Vanling
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- zzway
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Réponse de zzway sur le sujet Re: Mon premier ultra trail : 106km 4500 D+
Posted il y a 13 ans 1 mois #128340
felicitations pour ta course,ça semble tellement innaccassible !!!C'est fou la reaction du corps parfois,ton coup de boost a 83 kms.
Ton CR est tres agreable a lire
encore bravo
@++
Ton CR est tres agreable a lire
encore bravo
@++
par zzway
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