le "coup d'acide"
- robin
- Hors Ligne Auteur du sujet
- Golden runner's
- Messages : 2350
- Remerciements reçus 4
Petite consult gratos des membres de ccap :
Je suis en entrainement marathon (7 semaine / 16 - 5 séances par semaine). Tout se passe au mieux.
Un vieux problème (inconnu depuis début du plan mais un peu gênant à l'automne dernier) est réapparu aujourd'hui à l'occasion d'une séance d'AS21 :
malgré un échauffement en EF durant 30' , lorsque je suis parti à AS21, douleur dans l'avant des mollets, sensation de mollets durs genre "coup d'acide"... Douloureux au bout de 10 min. Récup 2' puis de nouveau 10' encore douloureux - récup 2' puis 10' à AS21 avec presque plus de douleurs !???
Quand ça me le faisait fréquemment, je supportai 5' et ça passait...
Je précise que sur le plan cardiaque, je n'étais pas au taquet du tout 158-160 pour une AS21.
Des idées svp ?
Je suis en entrainement marathon (7 semaine / 16 - 5 séances par semaine). Tout se passe au mieux.
Un vieux problème (inconnu depuis début du plan mais un peu gênant à l'automne dernier) est réapparu aujourd'hui à l'occasion d'une séance d'AS21 :
malgré un échauffement en EF durant 30' , lorsque je suis parti à AS21, douleur dans l'avant des mollets, sensation de mollets durs genre "coup d'acide"... Douloureux au bout de 10 min. Récup 2' puis de nouveau 10' encore douloureux - récup 2' puis 10' à AS21 avec presque plus de douleurs !???
Quand ça me le faisait fréquemment, je supportai 5' et ça passait...
Je précise que sur le plan cardiaque, je n'étais pas au taquet du tout 158-160 pour une AS21.
Des idées svp ?
Last Edit:il y a 13 ans 9 mois
par robin
Dernière édition: il y a 13 ans 9 mois par robin.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- jcm66
- Hors Ligne
- Golden runner's
- Messages : 2604
- Remerciements reçus 0
Ton problème évoque le syndrome des loges dont j'ai souffert pendant longtemps & qui a abouti à une sextuple opération des 6 loges des mollets (aponévrectomie). Je te joins ce que j'ai déjà écrit sur mon suivi :
"Le syndrome des loges chez un coureur se caractérise par des douleurs aux mollets qui deviennent très durs & empêchent le sang de circuler par compression des vaisseaux. Il est à noter que la pathologie se déclenche indépendamment de l'allure, mais simplement par le fait de courir de manière continue & qu'elle s'amplifie avec le volume & la fréquence d'entrainement. Ceci est dû au fait que tout muscle est gainé par une aponévrose (une "chaussette" entourant celui-ci) très peu extensible en général & quasiment pas chez certains individus. Avec l'entrainement le muscle prend du volume et en phase active (en course) bloque la circulation sanguine. Les douleurs deviennent progressivement intolérables & obligent à stopper la course. L'arrêt de l'activité pendant plusieurs semaines permet de revenir à une situation acceptable, mais dès lors que l'on recommence à courir régulièrement, les symptômes réapparaissent. Le diagnostic est souvent difficile à établir, car c'est une pathologie connue surtout par les médecins sportifs & un doppler ne la met pas en évidence. La seule méthode de diagnostic efficace est la prise des pressions intramusculaires (pas un plaisir du tout de courir avec 6 aiguilles plantées dans les mollets ) qui ne s'effectue que dans certains centres hospitaliers.
En cas de bilan positif, on opte soit pour l'arrêt de la CAP, soit pour l'opération, de préférence une aponévrectomie (avec retrait complet d'une partie de l'aponévrose) plutôt qu'une aponévrotomie (avec simple découpe de celle-ci).
Si tu veux te faire une idée, zyeute la photo sur mon profil : alors que je suis très mince (68,5 kg pour 1,84 m sur la photo), observe la taille du mollet droit..."
Concernant la symptomatologie, lorsqu'on persiste à s'entrainer, en moins d'un 1/4 d'heure les mollets sont tellement douloureux que cela force à l'arrêt (on en arrive à ne même plus supporter ses chaussures avec des sensations de fourmillements insupportables comme si on était dans des chaussures trop petites) & lorsque on reprend au bout de quelques minutes, le problème réapparait de manière intermittente. Au plus fort des crises, seul l'arrêt complet de la CAP permet donc de revenir pour quelques temps à une situation normale... qui dégénère à nouveau avec l'intensification de l'entraînement
"Le syndrome des loges chez un coureur se caractérise par des douleurs aux mollets qui deviennent très durs & empêchent le sang de circuler par compression des vaisseaux. Il est à noter que la pathologie se déclenche indépendamment de l'allure, mais simplement par le fait de courir de manière continue & qu'elle s'amplifie avec le volume & la fréquence d'entrainement. Ceci est dû au fait que tout muscle est gainé par une aponévrose (une "chaussette" entourant celui-ci) très peu extensible en général & quasiment pas chez certains individus. Avec l'entrainement le muscle prend du volume et en phase active (en course) bloque la circulation sanguine. Les douleurs deviennent progressivement intolérables & obligent à stopper la course. L'arrêt de l'activité pendant plusieurs semaines permet de revenir à une situation acceptable, mais dès lors que l'on recommence à courir régulièrement, les symptômes réapparaissent. Le diagnostic est souvent difficile à établir, car c'est une pathologie connue surtout par les médecins sportifs & un doppler ne la met pas en évidence. La seule méthode de diagnostic efficace est la prise des pressions intramusculaires (pas un plaisir du tout de courir avec 6 aiguilles plantées dans les mollets ) qui ne s'effectue que dans certains centres hospitaliers.
En cas de bilan positif, on opte soit pour l'arrêt de la CAP, soit pour l'opération, de préférence une aponévrectomie (avec retrait complet d'une partie de l'aponévrose) plutôt qu'une aponévrotomie (avec simple découpe de celle-ci).
Si tu veux te faire une idée, zyeute la photo sur mon profil : alors que je suis très mince (68,5 kg pour 1,84 m sur la photo), observe la taille du mollet droit..."
Concernant la symptomatologie, lorsqu'on persiste à s'entrainer, en moins d'un 1/4 d'heure les mollets sont tellement douloureux que cela force à l'arrêt (on en arrive à ne même plus supporter ses chaussures avec des sensations de fourmillements insupportables comme si on était dans des chaussures trop petites) & lorsque on reprend au bout de quelques minutes, le problème réapparait de manière intermittente. Au plus fort des crises, seul l'arrêt complet de la CAP permet donc de revenir pour quelques temps à une situation normale... qui dégénère à nouveau avec l'intensification de l'entraînement
par jcm66
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- robin
- Hors Ligne Auteur du sujet
- Golden runner's
- Messages : 2350
- Remerciements reçus 4
Et bin, heureusement que j'ai le coeur à sourire ce soir parce que sinon j'irai me pendre...par les molets !
Espérons que c'est pas ça !!! Tu t'en es remis ?
Dans mon affaire, la douleur disparaît en course au bout de 5 - 10 min pour ne plus réapparaître. Souvent il me faut commencer doucement.
Autre différence, cela ne me le fait que sur de trop fortes allures, jamais sur de faibles allures.
Espérons que c'est pas ça !!! Tu t'en es remis ?
Dans mon affaire, la douleur disparaît en course au bout de 5 - 10 min pour ne plus réapparaître. Souvent il me faut commencer doucement.
Autre différence, cela ne me le fait que sur de trop fortes allures, jamais sur de faibles allures.
par robin
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- jcm66
- Hors Ligne
- Golden runner's
- Messages : 2604
- Remerciements reçus 0
L'opération a quasiment tout réglé chez moi, même si quelques signes sont réapparus à l'automne, mais j'avais effectué 13 mois avec seulement 3 coupures de 6 jours.. Le bilan est totalement positif, vu que je peux maintenant m'entrainer 4 fois par semaine & que le volume d'entrainement est actuellement le triple d'avant l'opé...
Par contre, un signe est positif chez toi, c'est que les douleurs se produisaient dès les faibles allures par le simple fait de courir sans discontinuité, alors que sur des séances de fractionnés où l'on stoppe totalement les mollets avaient tendance à se décongestionner & à être moins douloureux. Sur ce, lors des périodes où le phénomène était totalement installé, il était impossible d'atteindre la fin de l'échauffement.
Apparemment, ce n'est pas exactement une symptomatologie identique que tu présentes.
Par contre, un signe est positif chez toi, c'est que les douleurs se produisaient dès les faibles allures par le simple fait de courir sans discontinuité, alors que sur des séances de fractionnés où l'on stoppe totalement les mollets avaient tendance à se décongestionner & à être moins douloureux. Sur ce, lors des périodes où le phénomène était totalement installé, il était impossible d'atteindre la fin de l'échauffement.
Apparemment, ce n'est pas exactement une symptomatologie identique que tu présentes.
par jcm66
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- robin
- Hors Ligne Auteur du sujet
- Golden runner's
- Messages : 2350
- Remerciements reçus 4
espérons, espérons.
Une bonne semaine de repos là dessus... un signe de fatigue peut être après trois semaines de développement de la vma
Une bonne semaine de repos là dessus... un signe de fatigue peut être après trois semaines de développement de la vma
par robin
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gilles
- Hors Ligne
- Administrator
- Messages : 10073
- Remerciements reçus 105
Je ne sais que te dire sauf qu'il ne s'agit en aucun cas d'une accumulation d'acide lactique...
Last Edit:il y a 13 ans 9 mois
par gilles
Dernière édition: il y a 13 ans 9 mois par gilles.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Temps de génération de la page : 0.240 secondes