le mental

Avez-vous des conseils pour ne pas se décourager pendant une course? à part ne pas partir trop vite évidemment.

Pour ma course j'étais très bien préparée sur leplan physique mais le mental n'a pas suivi, j'ai baissé les bras rapidement. Je me suis donnée à fond vu mon état d'épuisement à la fin, pourtant j'ai l'impression que j'aurais pu mieux faire si j'avais eu des sentiments positifs au lieu de me désespérer de la distance, de la chaleur, du temps qui ne passe pas vite, etc.

Est-ce qu'il y a des exercices mentaux à faire, des techniques de méditation?

Moi je médite à tout ce que je vais avaler une fois la course terminée, tu vas voir ca dope les jambes automatiquement Enfin, comme je cours sur 10km... j'ai pas trop trop le temps de méditer... et pour le semi et marathon, ba eu... ca marche aussi vu que tu as le droit de manger encore plus une fois la course achevée
Mais comme tu l'auras remarqué, cette réponse n'est pas celle d'un spécialiste (sauf en gastronomie à la rigueur ...

j'adore la réponse précédente!
En ce qui me concerne je me souviens que pendant la préparation 10km, certaines des séances AS10 avaient été vraiment éprouvantes... c'est pendant ces séances là que tu peux te préparer en essayant de te motiver et d'aller au bout.
@+

mariecess


Pour ma part, durant une course , je me fixe plusieurs objectifs c est à dire que je me fixe le coureur devant moi et j essaie de le passer ou revenir à sa hauteur .
C est bon pour le moral
Lorsque je me fais doubler , je joue la carte du " il est beaucoup plus fort donc pas de regret "

Sur certains passage je me souviens comme papadje de sorties spé difficiles pour passer ce petit moment de doute

Par contre pour ce qui est de la méditation et exercices mentaux , je ne sais pas quoi te dire si ce n est de te projeter sur la ligne d arrivée en te disant qu elle est toute proche

A plus
Chris60

Coucou Mariecess,
Etre désespérée en pleine course, ça m'est arrivée la première fois au semi de Paris. Premier semi, première grande distance, il y a eu un moment où je me suis demandée ce que j'étais venue faire où prouver.
Mais pas question de se laisser attaquer le mental, je me suis vite mise en situation d'une SL, me suis détendue et ça marche.
Maintenant je fais mes "courses" au plaisir, on ne va pas au bagne non !
Quand ça ne va pas, je trouve quelqu'un avec qui discuter ou je regarde les autres en me faisant des remarques du style
- elle a de belles jambes elle
- oh ! même gros comme ça, il court bien
- tiens, des strigueuses
- et celui- là, et celle- là, et patati et patata. Une vraie commère dans ma tête, et je m'amuse toute seule.

A MU SE TOI

bzh29 écrit:

Moi je médite à tout ce que je vais avaler une fois la course terminée, tu vas voir ca dope les jambes automatiquement Enfin, comme je cours sur 10km... j'ai pas trop trop le temps de méditer... et pour le semi et marathon, ba eu... ca marche aussi vu que tu as le droit de manger encore plus une fois la course achevée
Mais comme tu l'auras remarqué, cette réponse n'est pas celle d'un spécialiste (sauf en gastronomie à la rigueur ...

Pour moi le repas n'est pas une motivation mais ça m'a bien fait rire quand même.

Je retiens: me fixer des objectifs par rapport aux coureurs qui sont devant, la préparation lors des dures séances d'entrainement (mais la dernière fois ça n'a pas marché, pendant la course je ne me sentais pas capable de refaire ce que j'avais fait à l'entrainement) et le PLAI-SIR.

Ce qui m'a minée je crois a été de focaliser sur mon temps