les surhommes : sylvain Sudrie
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je lis un article sur un athlète d'exception
abonnes.lemonde.fr/sport/article/2011/11...au_1597786_3242.html
, extraordinaire , je ne connaissais pas , tout le monde doit le connaitre ici .
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par hubert
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Réponse de AtomHeart sur le sujet Re: les surhommes : sylvain Sudrie
Posted il y a 13 ans 2 semaines #130842
Salut Hubert,
Cet article étant apparemment accessible uniquement aux abonnés, pas moyen de le lire...
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par AtomHeart
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Réponse de hubert sur le sujet Re: les surhommes : sylvain Sudrie
Posted il y a 13 ans 2 semaines #130866
transcription de l'article du Monde "Quatre kilomètres à la nage, 120 à vélo, puis 30 à pied. Depuis trois ans, Sylvain Sudrie ne vit plus que pour ce triptyque : celui du triathlon longue distance. Un saut dans le vide pour celui qui, jusqu'alors, se cantonnait à "un autre sport", le... triathlon courte distance. "Quand on est jeune, on évolue sur des distances très courtes, et ça augmente progressivement jusqu'à la distance olympique (1,5 km de natation, 40 km de cyclisme, 10 km de course à pied) qui est un peu l'étalon." Mais sa non-sélection aux Jeux olympiques de Pékin, en 2008, le décide à franchir le pas. "Ça a été un tournant. Je me suis dit qu'il fallait que je m'essaie à la longue distance, et que je ferais le bilan après. Et le bilan, eh bien, il est positif..."
Passionné de triathlon depuis qu'il y a goûté pour la première fois, à l'âge de 14 ans, Sylvain Sudrie s'est parfaitement adapté à sa nouvelle discipline. Encore "jeune" sur ces longueurs, il est pourtant devenu champion du monde de la spécialité l'an dernier, à Immenstadt (Allemagne). Un titre qu'il défendra samedi 5 novembre, à Las Vegas. Malgré la difficulté de l'exercice, le Bordelais, âgé de 28 ans, a déjà disputé une petite dizaine de triathlons longue distance cette saison. Et cela fait maintenant un mois qu'il prépare le rendez-vous de Las Vegas. "Un cycle sur quatre semaines, détaille-t-il. Durant la première, début octobre, j'ai fait plus de 35 heures d'entraînement, à raison de 4 kilomètres de natation, 800 kilomètres de vélo et 80 kilomètres de course à pied." Une charge de travail plus qu'impressionnante. "C'est sûr que c'est un sport qui demande énormément d'investissement personnel. C'est des heures et des heures d'entraînement, pendant des années, pour arriver à ce résultat-là. Ça fait quinze ans que je fais du triathlon, ce n'est pas arrivé en un claquement de doigts."
"ON PEUT NE JAMAIS ARRÊTER DE S'ENTRAÎNER"
Sylvain Sudrie et ses collègues triathloniens longue distance seraient-il des surhommes ? "Sur le plan physique, absolument pas, mais mentalement, oui", juge Didier Lehénaff. Cet ancien chercheur au laboratoire de physiologie de l'exercice de l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance), auteur de Regards d'experts sur le triathlon (éd. Chiron, 2001), estime que l'on souligne "trop souvent l'aspect physique en triathlon. Or, ce qui prime en longue distance, c'est la capacité à se maintenir à un pourcentage élevé de ses capacités physiques maximales. Il faut être capable d'être constamment à 80-85 %, mais jamais plus, auquel cas on explose. Et pour être capable de cela, de garder le même tempo même quand ça va mal, il faut être très fort dans la tête. Le triathlon longue distance nécessite une connaissance parfaite de son corps, pour savoir gérer temps forts et temps faibles. Si vous craquez, c'est que le mental a sauté."
Continuer, inlassablement, même lorsqu'on a mal : pour ces athlètes, une bonne partie de la motivation est de repousser les limites toujours plus loin. "Je pense que le plaisir est en partie lié au fait que désormais, la course est plus longue", avance Sylvain Sudrie. Mais c'est aussi là qu'est le danger, pointe Didier Lehénaff. "Sur le triathlon longue distance, il y a un volume d'entraînement au-dessous duquel ça ne passe pas. Il faut accumuler des séances. Or le triathlon est une des seules disciplines sportives où l'on peut ne jamais arrêter de s'entraîner, même si on est cassé. Il suffit de changer de discipline ! C'est une surenchère incroyable : on sort de l'eau, on est cuit, mais que du haut du corps. Alors on monte sur le vélo, et ça tourne, sans problème. Au contraire, ça aide à éliminer les lactates accumulées pendant la natation. Tout le danger est de ne pas confondre qualité et quantité d'entraînement. A vouloir trop en faire, on risque le burn-out." Comme beaucoup de sportifs de haut niveau, le triathlète est prisonnier d'une sorte d'"addiction". "C'est vraiment fantasmant de voir qu'on est toujours capable d'ajouter des kilomètres", explique l'ancien chercheur de l'Insep.
PROCHAIN OBJECTIF : L'IRON MAN
La vie de Sylvain Sudrie est faite de "concessions". Au quotidien, il faut "une alimentation et une récupération optimales". Aux entraînements à rallonge – "mais ça ne dure pas vingt ans, il faut les faire tant qu'on est performant" – s'ajoute le suivi longitudinal, obligatoire dans le cadre de la lutte antidopage pour tous les sportifs de haut niveau en France, et particulièrement nécessaire aux triathlètes. "Des prises de sang, des tests d'effort toute l'année, et des contrôles antidopage inopiné", énumère le champion du monde, qui a encore été contrôlé la semaine dernière. "La France est un pays de référence en la matière, les triathlètes n'ont pas à se plaindre", assure Didier Lehénaff.
Mais pour quel reconnaissance ? Depuis qu'il a intégré l'armée de terre il y a sept ans, Sylvain Sudrie fait partie de l'équipe de France militaire de triathlon, ce qui lui permet d'"être un peu plus serein financièrement et de se concentrer au maximum sur [ses] objectifs". Mais le triathlon longue distance évolue dans l'ombre des deux épreuves phares du triathlon, l'Iron man de Hawaï et la course olympique, déjà peu médiatiques. "Parfois, ça agace, reconnaît le triathlète français. S'il y avait un contrôle positif pendant les Jeux, là on parlerait du triathlon ! Je pense que l'on mériterait un peu plus d'exposition médiatique, on fait quand même un des sports les plus difficiles au monde. Mais à la base, c'est une passion. Et même si c'est devenu mon métier, ça reste une passion." Alors si Sylvain Sudrie joue le jeu en répondant aux sollicitations médiatiques "pour faire évoluer [son] sport", il va chercher sa reconnaissance ailleurs. L'an prochain, son grand rendez-vous ne sera pas les Jeux, mais l'Iron man de Hawaï, aux mesures (3,8 km de natation, 180 km de cyclisme, un marathon) encore un peu plus démentes. "C'est mon prochain objectif, un peu la finalité de ma carrière. Plus ça va, plus je monte dans les distances. Et puis l'Iron man de Hawaï, c'est un mythe, c'est un peu là que le triathlon est né." La route vers Hawaï passe d'abord par la défense d'un titre mondial, samedi à Las Vegas.
Baptiste Bouthier
je répète transcription du Monde , j espère que c est pas interdit . on va dire copyright le Monde
Passionné de triathlon depuis qu'il y a goûté pour la première fois, à l'âge de 14 ans, Sylvain Sudrie s'est parfaitement adapté à sa nouvelle discipline. Encore "jeune" sur ces longueurs, il est pourtant devenu champion du monde de la spécialité l'an dernier, à Immenstadt (Allemagne). Un titre qu'il défendra samedi 5 novembre, à Las Vegas. Malgré la difficulté de l'exercice, le Bordelais, âgé de 28 ans, a déjà disputé une petite dizaine de triathlons longue distance cette saison. Et cela fait maintenant un mois qu'il prépare le rendez-vous de Las Vegas. "Un cycle sur quatre semaines, détaille-t-il. Durant la première, début octobre, j'ai fait plus de 35 heures d'entraînement, à raison de 4 kilomètres de natation, 800 kilomètres de vélo et 80 kilomètres de course à pied." Une charge de travail plus qu'impressionnante. "C'est sûr que c'est un sport qui demande énormément d'investissement personnel. C'est des heures et des heures d'entraînement, pendant des années, pour arriver à ce résultat-là. Ça fait quinze ans que je fais du triathlon, ce n'est pas arrivé en un claquement de doigts."
"ON PEUT NE JAMAIS ARRÊTER DE S'ENTRAÎNER"
Sylvain Sudrie et ses collègues triathloniens longue distance seraient-il des surhommes ? "Sur le plan physique, absolument pas, mais mentalement, oui", juge Didier Lehénaff. Cet ancien chercheur au laboratoire de physiologie de l'exercice de l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance), auteur de Regards d'experts sur le triathlon (éd. Chiron, 2001), estime que l'on souligne "trop souvent l'aspect physique en triathlon. Or, ce qui prime en longue distance, c'est la capacité à se maintenir à un pourcentage élevé de ses capacités physiques maximales. Il faut être capable d'être constamment à 80-85 %, mais jamais plus, auquel cas on explose. Et pour être capable de cela, de garder le même tempo même quand ça va mal, il faut être très fort dans la tête. Le triathlon longue distance nécessite une connaissance parfaite de son corps, pour savoir gérer temps forts et temps faibles. Si vous craquez, c'est que le mental a sauté."
Continuer, inlassablement, même lorsqu'on a mal : pour ces athlètes, une bonne partie de la motivation est de repousser les limites toujours plus loin. "Je pense que le plaisir est en partie lié au fait que désormais, la course est plus longue", avance Sylvain Sudrie. Mais c'est aussi là qu'est le danger, pointe Didier Lehénaff. "Sur le triathlon longue distance, il y a un volume d'entraînement au-dessous duquel ça ne passe pas. Il faut accumuler des séances. Or le triathlon est une des seules disciplines sportives où l'on peut ne jamais arrêter de s'entraîner, même si on est cassé. Il suffit de changer de discipline ! C'est une surenchère incroyable : on sort de l'eau, on est cuit, mais que du haut du corps. Alors on monte sur le vélo, et ça tourne, sans problème. Au contraire, ça aide à éliminer les lactates accumulées pendant la natation. Tout le danger est de ne pas confondre qualité et quantité d'entraînement. A vouloir trop en faire, on risque le burn-out." Comme beaucoup de sportifs de haut niveau, le triathlète est prisonnier d'une sorte d'"addiction". "C'est vraiment fantasmant de voir qu'on est toujours capable d'ajouter des kilomètres", explique l'ancien chercheur de l'Insep.
PROCHAIN OBJECTIF : L'IRON MAN
La vie de Sylvain Sudrie est faite de "concessions". Au quotidien, il faut "une alimentation et une récupération optimales". Aux entraînements à rallonge – "mais ça ne dure pas vingt ans, il faut les faire tant qu'on est performant" – s'ajoute le suivi longitudinal, obligatoire dans le cadre de la lutte antidopage pour tous les sportifs de haut niveau en France, et particulièrement nécessaire aux triathlètes. "Des prises de sang, des tests d'effort toute l'année, et des contrôles antidopage inopiné", énumère le champion du monde, qui a encore été contrôlé la semaine dernière. "La France est un pays de référence en la matière, les triathlètes n'ont pas à se plaindre", assure Didier Lehénaff.
Mais pour quel reconnaissance ? Depuis qu'il a intégré l'armée de terre il y a sept ans, Sylvain Sudrie fait partie de l'équipe de France militaire de triathlon, ce qui lui permet d'"être un peu plus serein financièrement et de se concentrer au maximum sur [ses] objectifs". Mais le triathlon longue distance évolue dans l'ombre des deux épreuves phares du triathlon, l'Iron man de Hawaï et la course olympique, déjà peu médiatiques. "Parfois, ça agace, reconnaît le triathlète français. S'il y avait un contrôle positif pendant les Jeux, là on parlerait du triathlon ! Je pense que l'on mériterait un peu plus d'exposition médiatique, on fait quand même un des sports les plus difficiles au monde. Mais à la base, c'est une passion. Et même si c'est devenu mon métier, ça reste une passion." Alors si Sylvain Sudrie joue le jeu en répondant aux sollicitations médiatiques "pour faire évoluer [son] sport", il va chercher sa reconnaissance ailleurs. L'an prochain, son grand rendez-vous ne sera pas les Jeux, mais l'Iron man de Hawaï, aux mesures (3,8 km de natation, 180 km de cyclisme, un marathon) encore un peu plus démentes. "C'est mon prochain objectif, un peu la finalité de ma carrière. Plus ça va, plus je monte dans les distances. Et puis l'Iron man de Hawaï, c'est un mythe, c'est un peu là que le triathlon est né." La route vers Hawaï passe d'abord par la défense d'un titre mondial, samedi à Las Vegas.
Baptiste Bouthier
je répète transcription du Monde , j espère que c est pas interdit . on va dire copyright le Monde
par hubert
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- iT3k
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Réponse de iT3k sur le sujet Re: les surhommes : sylvain Sudrie
Posted il y a 13 ans 2 semaines #130944
celui-là marche
www.lemonde.fr/sport/article/2011/11/03/...au_1597786_3242.html
Bel article. Pour une fois que l'on parle de triathlon dans un média généraliste.
Bel article. Pour une fois que l'on parle de triathlon dans un média généraliste.
par iT3k
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- denistoulouse
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Réponse de denistoulouse sur le sujet Re: les surhommes : sylvain Sudrie
Posted il y a 13 ans 2 semaines #130951
Lui, on pourrait presque dire que c'est un sur-homme car il évolue dans le haut du panier sur les triathlons longues distances, et faire ce que font les meilleurs impose des qualités physique ne laissant pas la place au hasard: l'entraînement et la volonté sont de mise.
J'ai participé à deux IM (IronMan dans le jargon triathlétique): Nice 2010 et Embrun 2011... celui qui veut terminer un IM, peut le faire avec un entrainement sérieux d'environ 12h par semaine... mais on ne cherche pas la performance chrono, c'est certain....
J'ai participé à deux IM (IronMan dans le jargon triathlétique): Nice 2010 et Embrun 2011... celui qui veut terminer un IM, peut le faire avec un entrainement sérieux d'environ 12h par semaine... mais on ne cherche pas la performance chrono, c'est certain....
par denistoulouse
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Réponse de AtomHeart sur le sujet Re: les surhommes : sylvain Sudrie
Posted il y a 13 ans 2 semaines #130952
C'est toujours intéressant de découvrir ces champions trop méconnus.
Comme l'indique cet article, le triathlon est bizarrement très peu médiatisé alors que c'est une discipline qui réunit tous les ingrédients du succès :"3,8 km de natation, 180 km de cyclisme, un marathon"... pour ne citer que l'Iron Man. Avec une incroyable dimension spectaculaire et "dramatique" par dessus le marché. Tout pour plaire.
Ce désintérêt de la part des médias généralistes est donc d'autant plus surprenant que pris indépendamment, la natation, le vélo et la course à pied sont incroyablement populaires...
Comme l'indique cet article, le triathlon est bizarrement très peu médiatisé alors que c'est une discipline qui réunit tous les ingrédients du succès :"3,8 km de natation, 180 km de cyclisme, un marathon"... pour ne citer que l'Iron Man. Avec une incroyable dimension spectaculaire et "dramatique" par dessus le marché. Tout pour plaire.
Ce désintérêt de la part des médias généralistes est donc d'autant plus surprenant que pris indépendamment, la natation, le vélo et la course à pied sont incroyablement populaires...
par AtomHeart
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