Paris 2011, mon premier semi : 1h42
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Ce matin, le réveil était réglé sur 6h30, histoire d'avoir le temps de petit-déjeuner copieusement bien en avance. Sans surprise, je me suis réveillé avant qu'il sonne, ça me fait toujours ça les grands jours. Je pète la forme, mon petit dèj était déjà tout prêt, je l'avale tranquillement, le sac est prêt, je prends une petite douche pour finir de me réveiller, m'habille chaudement et sors sans avoir rien oublié (youpi). Je commence à bien kiffer à Gare de Lyon quand je vois tous les coureurs sur le quai de la 1, puis la seconde vague à Nation. J'adore ce genre d'ambiance, j'essaie de pas trop sourrir bêtement tout le temps...
Arrivée au métro pile à 8h30 comme prévu, par contre y'a long à marcher pour la hall de la pinède. Arrivé à l'entrée, je retrouve un petit groupes de potes, on bavarde, on se change et direction les sas. Je les perds après être passé aux pissotières, j'hésite à aller au point de rendez-vous ccàp (il est 9h25) mais décide d'aller direct à mon sas, prudence avant tout. Je suis toujours pas échauffé, je vois des gens qui tournent en rond dans le sas, je fais pareil, quelques éducatifs en plus, 7 minutes après j'estime que c'est bon et vais me coller aux autres devant. Je papote avec un mec qui prépare le marathon de Paris, il me dit qu'il a fait un autre semi en 1h42 y'a quinze jours, me donne quelques conseils, essaye de "délester du poids inutile" dans sa bouteille, n'y arrive pas, un autre mec nous dit qu'il faut prendre des bouteilles de lait pour ça, on finit par le faire à l'arrache "contre" (ou plutôt au travers et pas cachés du tout par) la barrière. Bref, ambiance très détendue ^^ De mon côté, je suis excité comme pas deux et mon cardio affiche entre 100 et 110 sans bouger (je suis à 50 au repos en ce moment).
Le départ arrive rapidement, je ne l'ai presque pas remarqué à part les gens devant nous qui commencent à bouger. Je passe assez rapidement la ligne (1'20, visiblement) et commence à courir. J'avais déjà lu dans des récits que le départ était dense mais j'imaginais pas à quel point. Je passe un peu par les trottoirs et manque une fois de me prendre un poteau. Le premier kil arrive assez rapidement : 4'50 (allure objectif : 4'30). Dès le deuxième, j'ai rattrapé ce retard, je me sens bien, je trouve que les kilomètres passent très vite, le cardio dit que je suis pas si bien que ça, mais comme en fait il oscille pas mal je décide de l'ignorer et de courir au chrono. (Note pour l'avenir : changer la pile de la ceinture cardio.)
Jusqu'au septième kilomètre je passerai à chaque fois pile dans les temps voire avec 10" d'avance. Au premier ravito, j'ai bu une ou deux gorgées. Je me souviens, en le voyant arriver, m'être dit "déja ! Presque un quart de fait. C'est pas si long." J'ai pensé au moment, dans le seigneur des anneaux, à la bataille de Helms Deep où Theoden dit "Is this all you can conjure, Saruman?" Et peu de temps après, un Orc explose la muraille et c'est la débandade. Bah, c'est à peu près ce qui m'est arrivé
J'ai commencé à remarquer qu'on était vachement en faux plat descendant, et que même si je me sentais bien, j'avais pas l'impression d'avoir beaucoup de réserve pour quand ça vallait devenir plat ou monter. Je vois pas le kilomètre 8, du coup ça me paraît long. Au 9, j'ai 20 secondes de retard. La montée de la rue Taine s'est bien passée, faut dire que je la connais bien pour l'avoir souvent montée en roller, ça a du me rassurer. J'arrive quand même au kil 10 avec 53" de retard. Je prends le gel qu'on nous a donné avec le dossard, et là je comprends pourquoi il faut tester avant : à peine le gel en bouche, j'ai cru que j'allais vomir. J'arrive quand même à faire passer ça avec un peu d'eau, mais je me rends compte que je m'en suis foutu partout. Je me lèche les doigts pas ça colle, alors je ramasse une bouteille par terre juste pour me rincer les mains.
Une fois tiré de cette histoire, je lève la tête et voit le meneur 1h35 à côté de moi. Je me dis cool (j'avais abandonné l'idée de le rattraper au départ, trop d'écart), je vais le suivre, mais je suis quand même un peu inquiet qu'il soit en retard. Le groupe pas au kilo 11 avec presque 2' de retard (sans doute plus pour le meneur qui a passé la ligne plus tôt). Je sens que ça va accélérer et que je vais pas tenir, c'est ce qui se passe après Bastille. Là je commence à me sentir vraiment mal, plus de pèche, plus de souffle.
Je passe le kil 13 en 59'50 au lieu de 58"30, je sais que les 1h35 sont loin. Je fais un rapide calcul et me dis que si je tiens une allure de 5'/km à partir de maintenant, ça fait 1h40 et je décide que c'est mon nouvel objectif. 5 minutes plus tard, je commence à sentir pousser un grosse ampoule à la base de mon gros orteil droit, j'avais eu ça à ma deuxième sortie avec ces baskets, plus jamais après. Pourtant là j'ai mes super chaussettes. J'ai envie de vomir. Mon état d'esprit passe définitivement à "laissez-moi mourir tout de suite, s'il vous plait !". Je me dis que ça va pas bien dans ma tête de faire ça, et que je recommencerai plus jamais. Je me dis aussi que je sais qu'on se dit souvent ça à un moment dans une course, mais que là c'est pour de vrai, plus jamais ça.
Je tiens même pas les 5'/km. J'essaie de me dire qu'à l'approche de l'arrivée j'accélérerai sur les derniers kilomètres, mais j'y arrive pas (à chaque fois je me dis "au prochain"). Je sais que je ferai plus que 1h40 (ce qui deviendra totalement clair quand le meneur me dépassera un peu après le km 19). Je me fixe sur l'idée de pas dépasser 1h42, je sais pas trop pourquoi (peut-être parce que c'est le temps mentionné par mon camarade de box au début).
Des inconnus m'encouragent par mon nom. À chaque fois, ça me redonne le sourire et un peu de peps pour quelques instants. Je passe les 20km à 1h37 bien avancée, là je me mets à accélérer franchement, je souffle comme un poêle à charbon, j'ai envie de pleurer, je sais pas si c'est de soulagement ou de douleur. Je tiens à peine 200m. À partir de là je compte les minutes qui me séparent de l'arrivée, quand je vois la ligne je suis content, 100m avant je me mets à sprinter comme un fou et hop c'est fini. 1h43'20" à ma montre.
J'étais complètement sonné. J'ai boité tant bien que mal jusqu'à la distribution de poncho, enfilé prestement, à l'enlevage de puce, puis le ravito, très largement apprécié. Ceci dit, le temps d'y arriver, j'étais transi de froid (sérieusement, je tremblais). Du coup mes muscles étaient complètement raides, pas la force de m'étirer, j'ai du mettre un temps fou à arriver au hall de la pinède, je mettais à peine un pied devant l'autre. Vraiment un sale moment (plus pénible que la fin de course où au moins il y a un objectif). Mes habits retrouvés, je me réchauffe tout doucement, mes jambes se détendent un peu, mon ampoule se calme légèrement, bref, je remarche presque normalement.
Rentrage en métro, Gilles avait dit vrai, c'est bien plus la cohue au retour qu'à l'aller. M'en fous, chuis plus pressé Enfin si, j'ai quand même bien envie de pouvoir m'allonger, prendre un bain chaud. Arrivé chez moi, je me sens toujours pas bien, je vérifie et vois que j'ai 38,7 de température. Tu m'étonnes que j'avais froid à la fin. Je m'étais bien senti un peu malade cette semaine, surtout jeudi en fait, mais j'avais décidé d'ignorer ça et de me motiver à fond (quand je suis malade, je passe vraiment en mode larve humaine assumée). J'imagine que la fatigue de la course n'a pas du arranger ça.
Un bain et deux heures de repos très au chaud sous la couette plus tard, je me réveille et ça y est, je réalise que j'ai couru mon premier semi, que je suis trop content de l'avoir fait, c'était super, c'est quand le prochain ?
Niveau temps, je suis en-dessus de l'objectif fixé, mais je suis content de l'avoir fait, de n'avoir jamais marché, de n'être jamais repassé à une allure d'EF (en tout cas jamais des puls d'EF) alors que j'en ai été tenté. Aussi, j'avais pas mal hésité en me fixant un objectif entre 1h40 et 1h35. Je me sentais presque sûr de pouvoir finir en 1h40 (je pense que j'aurais pu si j'avais géré ma course correctement) donc j'avais pris 1h35 pour le challenge. Je sais maintenant qu'il faudra encore pas mal d'entraînement avant de claquer ce temps, mais tant mieux, ça me fait un objectif que j'ai envie d'aller chercher (1h35 : la revanche, bientôt sur vos écrans).
J'ai la tête pleine, pleine, pleine de la course. Que de sensations, d'émotions, de douleur mais de plaisir aussi ! Je crois que ça se voit un peu, j'ai pondu un gros pavé là, alors je m'arrête ici avec juste les infos officielles pour finir. Ouf !
info course
5km 00:22:31
10km 00:45:53
15km 01:10:26
totals
Place (H/F) 4411
Place (cat.) 2656
Place (total) 4589
Temps total (net) 01:42:38
Temps total (brut) 01:43:59
Arrivée au métro pile à 8h30 comme prévu, par contre y'a long à marcher pour la hall de la pinède. Arrivé à l'entrée, je retrouve un petit groupes de potes, on bavarde, on se change et direction les sas. Je les perds après être passé aux pissotières, j'hésite à aller au point de rendez-vous ccàp (il est 9h25) mais décide d'aller direct à mon sas, prudence avant tout. Je suis toujours pas échauffé, je vois des gens qui tournent en rond dans le sas, je fais pareil, quelques éducatifs en plus, 7 minutes après j'estime que c'est bon et vais me coller aux autres devant. Je papote avec un mec qui prépare le marathon de Paris, il me dit qu'il a fait un autre semi en 1h42 y'a quinze jours, me donne quelques conseils, essaye de "délester du poids inutile" dans sa bouteille, n'y arrive pas, un autre mec nous dit qu'il faut prendre des bouteilles de lait pour ça, on finit par le faire à l'arrache "contre" (ou plutôt au travers et pas cachés du tout par) la barrière. Bref, ambiance très détendue ^^ De mon côté, je suis excité comme pas deux et mon cardio affiche entre 100 et 110 sans bouger (je suis à 50 au repos en ce moment).
Le départ arrive rapidement, je ne l'ai presque pas remarqué à part les gens devant nous qui commencent à bouger. Je passe assez rapidement la ligne (1'20, visiblement) et commence à courir. J'avais déjà lu dans des récits que le départ était dense mais j'imaginais pas à quel point. Je passe un peu par les trottoirs et manque une fois de me prendre un poteau. Le premier kil arrive assez rapidement : 4'50 (allure objectif : 4'30). Dès le deuxième, j'ai rattrapé ce retard, je me sens bien, je trouve que les kilomètres passent très vite, le cardio dit que je suis pas si bien que ça, mais comme en fait il oscille pas mal je décide de l'ignorer et de courir au chrono. (Note pour l'avenir : changer la pile de la ceinture cardio.)
Jusqu'au septième kilomètre je passerai à chaque fois pile dans les temps voire avec 10" d'avance. Au premier ravito, j'ai bu une ou deux gorgées. Je me souviens, en le voyant arriver, m'être dit "déja ! Presque un quart de fait. C'est pas si long." J'ai pensé au moment, dans le seigneur des anneaux, à la bataille de Helms Deep où Theoden dit "Is this all you can conjure, Saruman?" Et peu de temps après, un Orc explose la muraille et c'est la débandade. Bah, c'est à peu près ce qui m'est arrivé
J'ai commencé à remarquer qu'on était vachement en faux plat descendant, et que même si je me sentais bien, j'avais pas l'impression d'avoir beaucoup de réserve pour quand ça vallait devenir plat ou monter. Je vois pas le kilomètre 8, du coup ça me paraît long. Au 9, j'ai 20 secondes de retard. La montée de la rue Taine s'est bien passée, faut dire que je la connais bien pour l'avoir souvent montée en roller, ça a du me rassurer. J'arrive quand même au kil 10 avec 53" de retard. Je prends le gel qu'on nous a donné avec le dossard, et là je comprends pourquoi il faut tester avant : à peine le gel en bouche, j'ai cru que j'allais vomir. J'arrive quand même à faire passer ça avec un peu d'eau, mais je me rends compte que je m'en suis foutu partout. Je me lèche les doigts pas ça colle, alors je ramasse une bouteille par terre juste pour me rincer les mains.
Une fois tiré de cette histoire, je lève la tête et voit le meneur 1h35 à côté de moi. Je me dis cool (j'avais abandonné l'idée de le rattraper au départ, trop d'écart), je vais le suivre, mais je suis quand même un peu inquiet qu'il soit en retard. Le groupe pas au kilo 11 avec presque 2' de retard (sans doute plus pour le meneur qui a passé la ligne plus tôt). Je sens que ça va accélérer et que je vais pas tenir, c'est ce qui se passe après Bastille. Là je commence à me sentir vraiment mal, plus de pèche, plus de souffle.
Je passe le kil 13 en 59'50 au lieu de 58"30, je sais que les 1h35 sont loin. Je fais un rapide calcul et me dis que si je tiens une allure de 5'/km à partir de maintenant, ça fait 1h40 et je décide que c'est mon nouvel objectif. 5 minutes plus tard, je commence à sentir pousser un grosse ampoule à la base de mon gros orteil droit, j'avais eu ça à ma deuxième sortie avec ces baskets, plus jamais après. Pourtant là j'ai mes super chaussettes. J'ai envie de vomir. Mon état d'esprit passe définitivement à "laissez-moi mourir tout de suite, s'il vous plait !". Je me dis que ça va pas bien dans ma tête de faire ça, et que je recommencerai plus jamais. Je me dis aussi que je sais qu'on se dit souvent ça à un moment dans une course, mais que là c'est pour de vrai, plus jamais ça.
Je tiens même pas les 5'/km. J'essaie de me dire qu'à l'approche de l'arrivée j'accélérerai sur les derniers kilomètres, mais j'y arrive pas (à chaque fois je me dis "au prochain"). Je sais que je ferai plus que 1h40 (ce qui deviendra totalement clair quand le meneur me dépassera un peu après le km 19). Je me fixe sur l'idée de pas dépasser 1h42, je sais pas trop pourquoi (peut-être parce que c'est le temps mentionné par mon camarade de box au début).
Des inconnus m'encouragent par mon nom. À chaque fois, ça me redonne le sourire et un peu de peps pour quelques instants. Je passe les 20km à 1h37 bien avancée, là je me mets à accélérer franchement, je souffle comme un poêle à charbon, j'ai envie de pleurer, je sais pas si c'est de soulagement ou de douleur. Je tiens à peine 200m. À partir de là je compte les minutes qui me séparent de l'arrivée, quand je vois la ligne je suis content, 100m avant je me mets à sprinter comme un fou et hop c'est fini. 1h43'20" à ma montre.
J'étais complètement sonné. J'ai boité tant bien que mal jusqu'à la distribution de poncho, enfilé prestement, à l'enlevage de puce, puis le ravito, très largement apprécié. Ceci dit, le temps d'y arriver, j'étais transi de froid (sérieusement, je tremblais). Du coup mes muscles étaient complètement raides, pas la force de m'étirer, j'ai du mettre un temps fou à arriver au hall de la pinède, je mettais à peine un pied devant l'autre. Vraiment un sale moment (plus pénible que la fin de course où au moins il y a un objectif). Mes habits retrouvés, je me réchauffe tout doucement, mes jambes se détendent un peu, mon ampoule se calme légèrement, bref, je remarche presque normalement.
Rentrage en métro, Gilles avait dit vrai, c'est bien plus la cohue au retour qu'à l'aller. M'en fous, chuis plus pressé Enfin si, j'ai quand même bien envie de pouvoir m'allonger, prendre un bain chaud. Arrivé chez moi, je me sens toujours pas bien, je vérifie et vois que j'ai 38,7 de température. Tu m'étonnes que j'avais froid à la fin. Je m'étais bien senti un peu malade cette semaine, surtout jeudi en fait, mais j'avais décidé d'ignorer ça et de me motiver à fond (quand je suis malade, je passe vraiment en mode larve humaine assumée). J'imagine que la fatigue de la course n'a pas du arranger ça.
Un bain et deux heures de repos très au chaud sous la couette plus tard, je me réveille et ça y est, je réalise que j'ai couru mon premier semi, que je suis trop content de l'avoir fait, c'était super, c'est quand le prochain ?
Niveau temps, je suis en-dessus de l'objectif fixé, mais je suis content de l'avoir fait, de n'avoir jamais marché, de n'être jamais repassé à une allure d'EF (en tout cas jamais des puls d'EF) alors que j'en ai été tenté. Aussi, j'avais pas mal hésité en me fixant un objectif entre 1h40 et 1h35. Je me sentais presque sûr de pouvoir finir en 1h40 (je pense que j'aurais pu si j'avais géré ma course correctement) donc j'avais pris 1h35 pour le challenge. Je sais maintenant qu'il faudra encore pas mal d'entraînement avant de claquer ce temps, mais tant mieux, ça me fait un objectif que j'ai envie d'aller chercher (1h35 : la revanche, bientôt sur vos écrans).
J'ai la tête pleine, pleine, pleine de la course. Que de sensations, d'émotions, de douleur mais de plaisir aussi ! Je crois que ça se voit un peu, j'ai pondu un gros pavé là, alors je m'arrête ici avec juste les infos officielles pour finir. Ouf !
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5km 00:22:31
10km 00:45:53
15km 01:10:26
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Place (H/F) 4411
Place (cat.) 2656
Place (total) 4589
Temps total (net) 01:42:38
Temps total (brut) 01:43:59
Last Edit:il y a 13 ans 8 mois
par mpg
Dernière édition: il y a 13 ans 8 mois par mpg.
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bah ça c'est un beau score !! Bravo !:!
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- sabine
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Réponse de sabine sur le sujet Re: Paris 2011, mon premier semi : 1h42
Posted il y a 13 ans 8 mois #88937
merci pour ce récit, j'ai adoré l'épisode du Seigneur de anneaux ; bientôt la revanche
repose toi bien
repose toi bien
par sabine
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- astro
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Réponse de astro sur le sujet Re: Paris 2011, mon premier semi : 1h42
Posted il y a 13 ans 8 mois #88939
Ta course me rappel un peu mon semi de Boulogne... Parti trop vite suivi de l'enfers entre le 16-20km...
Bravo en tout cas même si tu n'as pas atteint ton objectif.
Bravo en tout cas même si tu n'as pas atteint ton objectif.
par astro
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- mpg
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Réponse de mpg sur le sujet Re: Paris 2011, mon premier semi : 1h42
Posted il y a 13 ans 8 mois #88944
Ouaip, on a beau savoir que ça va être dur si on part trop vite, il faut l'avoir vécu une fois pour réaliser à quel point c'est vrai. Ceci dit, je ne regrette pas trop : c'était assez dur de me fixer un objectif sans aucune référence. Même si celui-là était finalement trop élevé, j'ai tenu fidèlement les temps prévus pendant le premier tiers de la course. Je veux dire, j'aurais pu faire pire et partir plus vite que mon objectif déjà trop élevé
Outre l'euphorie du départ, très prononcée dans mon cas, je trouve que le slalom entre les autres coureurs a un côté très ludique qui pousse à accélérer. En tout cas j'espère que cette expérience m'aura servi de leçon pour les prochaines fois !
Outre l'euphorie du départ, très prononcée dans mon cas, je trouve que le slalom entre les autres coureurs a un côté très ludique qui pousse à accélérer. En tout cas j'espère que cette expérience m'aura servi de leçon pour les prochaines fois !
par mpg
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- astro
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Réponse de astro sur le sujet Re: Paris 2011, mon premier semi : 1h42
Posted il y a 13 ans 8 mois #88952
Tout à fait d'accord avec toi! C'est pourquoi j'évite maintenant les courses avec 20000 inscris Après c'est quand même génial de participer à un tel évènement!
par astro
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