10 km râtés
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pas une bonne course pour moi, très décue de moi.
il y a moins de un mois je courais 15km en 2h, aujourd'hui j'ai couru 10km en 2h40.
pourtant cela avait bien commencé, j'ai rencontré une dame qui avait une Garmin, on a couru ensemble un bon bout sur du plat, j'aurais pu continuer à la suivre mais j'ai eu peur d'être limite au niveau cardio. ensuite on rentre en forêt tropicale et on monte près de 600mètres de dénivelé. le terrain est boueux, de la gadoue, ça grimpe, ç grimpe, il y a de très gros rochers à passer mais je m'accroche, je reste dans le gros ploton de tête des filles. là, la corde arrive, pour grimper il faut tenir une corde, il y a deux énormes rochers à passer sans prise, tous les "concurrents" s'aident en se poussant les fesses, c'est bien sympa !
et là, je ne sais pas, j'ai peut être perdu confiance, des hommes nous rattrapent, je leur propose de me dépasser car leur physique de marathonien maigre m'impressionne, je propose aussi aux filles qui me racontent qu'elles ont l'habitude de faire le royal raid (une course de montagne de 35km) de me dépasser. et elles me dépassent, et je me retrouve seule.
là arrivent une alternance de montées et de descentes. je deviens une experte es gadoue : il y a de la gadoue super épaisse jusqu'aux chevilles, du genre où la chaussure s'enfonce et reste et de la gadoue fine, lisse et patinoire, plus traitre. je n'arrive toujours à courir, ça glisse trop, je m'accroche aux branches, à tout ce que je trouve pour ne pas tomber, je glisse quand même une fois ou deux. je me dis que je vais courir quand même un peu alors je cours et hoppplà, je me tord la cheville contre une racine, mais rien de grâve. donc je me calme.
une dernière montée, on sort de cette bip de forêt et de galère, la route........... enfin la fin, je suis trop trop contente, je sprinte à fond, je vois un organisateur. tiens, je trouve ça étrange, il n'y a personne.... l'orgnaisateur, me dit "à droite après le mur". qu'à cela ne tienne, je reprends mon sprinte.......... ah on rentre à nouveau dans une belle forêt, un cours d'eau, pas envie faire un effort, je passe dans l'eau, tant pis, je suis déjà pleine de gadoue des pieds aux fesses, alors un peu d'eau ne va pas me tuer. bon, enfin de l'herbe verte, enfin du plat mais je n'arrive plus à courir vite, je me traine, je cours comme si j'étais en endurance fondamentale et me voilà...
bien sûr, je doute de moi, je vois tous les coureurs parler du royal raid à venir, de leurs exploits, moi, je me demande juste si je vais finir le semi en 3h............ pfffffffffff au dessus de 2h c'est pas terrible alors.......... j'ai envie de grandes épopées, de longues courses, de profiter, je ne suis pas au niveau.
il y a moins de un mois je courais 15km en 2h, aujourd'hui j'ai couru 10km en 2h40.
pourtant cela avait bien commencé, j'ai rencontré une dame qui avait une Garmin, on a couru ensemble un bon bout sur du plat, j'aurais pu continuer à la suivre mais j'ai eu peur d'être limite au niveau cardio. ensuite on rentre en forêt tropicale et on monte près de 600mètres de dénivelé. le terrain est boueux, de la gadoue, ça grimpe, ç grimpe, il y a de très gros rochers à passer mais je m'accroche, je reste dans le gros ploton de tête des filles. là, la corde arrive, pour grimper il faut tenir une corde, il y a deux énormes rochers à passer sans prise, tous les "concurrents" s'aident en se poussant les fesses, c'est bien sympa !
et là, je ne sais pas, j'ai peut être perdu confiance, des hommes nous rattrapent, je leur propose de me dépasser car leur physique de marathonien maigre m'impressionne, je propose aussi aux filles qui me racontent qu'elles ont l'habitude de faire le royal raid (une course de montagne de 35km) de me dépasser. et elles me dépassent, et je me retrouve seule.
là arrivent une alternance de montées et de descentes. je deviens une experte es gadoue : il y a de la gadoue super épaisse jusqu'aux chevilles, du genre où la chaussure s'enfonce et reste et de la gadoue fine, lisse et patinoire, plus traitre. je n'arrive toujours à courir, ça glisse trop, je m'accroche aux branches, à tout ce que je trouve pour ne pas tomber, je glisse quand même une fois ou deux. je me dis que je vais courir quand même un peu alors je cours et hoppplà, je me tord la cheville contre une racine, mais rien de grâve. donc je me calme.
une dernière montée, on sort de cette bip de forêt et de galère, la route........... enfin la fin, je suis trop trop contente, je sprinte à fond, je vois un organisateur. tiens, je trouve ça étrange, il n'y a personne.... l'orgnaisateur, me dit "à droite après le mur". qu'à cela ne tienne, je reprends mon sprinte.......... ah on rentre à nouveau dans une belle forêt, un cours d'eau, pas envie faire un effort, je passe dans l'eau, tant pis, je suis déjà pleine de gadoue des pieds aux fesses, alors un peu d'eau ne va pas me tuer. bon, enfin de l'herbe verte, enfin du plat mais je n'arrive plus à courir vite, je me traine, je cours comme si j'étais en endurance fondamentale et me voilà...
bien sûr, je doute de moi, je vois tous les coureurs parler du royal raid à venir, de leurs exploits, moi, je me demande juste si je vais finir le semi en 3h............ pfffffffffff au dessus de 2h c'est pas terrible alors.......... j'ai envie de grandes épopées, de longues courses, de profiter, je ne suis pas au niveau.
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- FredX
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C'est un peu dantesque comme 10 kms... Quel courage !!!
Ne te focalises pas sur ton temps !!! J'admire ton courage de réaliser des courses pareilles !!! L'erreur a sans doute été de t'isoler c'est forcément plus dur...
Dire que nous on se contente de petites courses tranquilles sur du plat goudronné...
Ne te focalises pas sur ton temps !!! J'admire ton courage de réaliser des courses pareilles !!! L'erreur a sans doute été de t'isoler c'est forcément plus dur...
Dire que nous on se contente de petites courses tranquilles sur du plat goudronné...
par FredX
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tiens, si tu veux voir des photos c'est ici
www.traildesgoyaves.com/galerie.php
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- papadje
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poissondecombat2 écrit:
Salut,
sauf que la visiblement il ne s'agit pas d'un 10km roulant... Ne te focalise pas trop sur le temps sur ce genre d'épreuve, ce que tu peux retenir c'est que tu as une nouvelle fois pu soutenir un effort pendant 3h et ce n'est pas rien .
Bravo pour avoir tenu jusqu'aubout!
@+
pas une bonne course pour moi, très décue de moi.
il y a moins de un mois je courais 15km en 2h, aujourd'hui j'ai couru 10km en 2h40.
Salut,
sauf que la visiblement il ne s'agit pas d'un 10km roulant... Ne te focalise pas trop sur le temps sur ce genre d'épreuve, ce que tu peux retenir c'est que tu as une nouvelle fois pu soutenir un effort pendant 3h et ce n'est pas rien .
Bravo pour avoir tenu jusqu'aubout!
@+
par papadje
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pour vous donner une autre idée, je vous copie-colle le récit de mon mari qui s'est collé au 27 km (les 10 premiers km étaient communs).
Pour un bon randonneur ou un coureur du dimanche un peu entrainé cette course est faisable en mode randonnée.
La difficulté réside dans ces deux murs de 700m de déniv positif, surtout celui de la fin.
Faire 27km avec 2000d+ un samedi matin est un très bon exercice cardio
Il y a aussi l'interet du paysage d'une course faite dans un parc national (riviere noire).
On court sur des sentiers sillonnant dans une forêts de goyavers (délicieux fruits acidulés qui me rappellent les sorbets de mon enfance), à l'abri de la morsure du soleil et rafraichi par une petie pluie fine.
On traverse des jolis rivières dont les galets ont un parfum qui rappelle ceux de "ma" rivière des roches à la Réunion.
On prend le frais à en altitude devant un panorama epoustouflant de pics revêtus de forêt tropical bordés de lagons bleus.
Sans compter les essences et les senteurs endémiques qui exalent le long du parcours.
Et la faune : les innombrables pigeons roses, autres merles (martin) que l'on effraie au passage.
On lève les yeux sur la vallée et les cascades, et surgissent dans le ciel majestueuses quelques chauves souris frugivores geantes, d'1m d'envergure, tels des rapaces elles fondent sur les champs de goyaves de chines rouges et jaunes.
Puis lorsqu'on descend vers rivière noire, c'est la touffeur de la temperature et les bruits de milliers oiseaux vous embaume à son tour.
Enfin on repart par le fameux sentier "parakeet" du nom de la perruche mauricienne qui a failli s'éteindre définitivement et dont on a réussi à conserver quelques couples.
Beau parcours, bien que technique et enivrant dans un site unique au milieu de l'océan.
Pour un bon randonneur ou un coureur du dimanche un peu entrainé cette course est faisable en mode randonnée.
La difficulté réside dans ces deux murs de 700m de déniv positif, surtout celui de la fin.
Faire 27km avec 2000d+ un samedi matin est un très bon exercice cardio
Il y a aussi l'interet du paysage d'une course faite dans un parc national (riviere noire).
On court sur des sentiers sillonnant dans une forêts de goyavers (délicieux fruits acidulés qui me rappellent les sorbets de mon enfance), à l'abri de la morsure du soleil et rafraichi par une petie pluie fine.
On traverse des jolis rivières dont les galets ont un parfum qui rappelle ceux de "ma" rivière des roches à la Réunion.
On prend le frais à en altitude devant un panorama epoustouflant de pics revêtus de forêt tropical bordés de lagons bleus.
Sans compter les essences et les senteurs endémiques qui exalent le long du parcours.
Et la faune : les innombrables pigeons roses, autres merles (martin) que l'on effraie au passage.
On lève les yeux sur la vallée et les cascades, et surgissent dans le ciel majestueuses quelques chauves souris frugivores geantes, d'1m d'envergure, tels des rapaces elles fondent sur les champs de goyaves de chines rouges et jaunes.
Puis lorsqu'on descend vers rivière noire, c'est la touffeur de la temperature et les bruits de milliers oiseaux vous embaume à son tour.
Enfin on repart par le fameux sentier "parakeet" du nom de la perruche mauricienne qui a failli s'éteindre définitivement et dont on a réussi à conserver quelques couples.
Beau parcours, bien que technique et enivrant dans un site unique au milieu de l'océan.
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- Thietrop
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Bon sang, quel courage il faut avoir pour se mettre au départ d'épreuves comme celle-ci. Je t'admire d'avoir le cran de t'affronter à des parcours comme ca et je ne sais pas franchement combien il y a de personnes autour de moi qui pourraient faire ce que tu as fait sans craquer et surtout sans se blesser. Et moi qui me plaignait parce qu'il faisait froid et qu'il pleuvait le mois dernier pendant mon marathon...
Par contre, peut-être que je suis maso total, mais ton récit de course m'a clairement donné envie de participer à cette course. Ca doit être génial de courir dans des endroits pareils plutôt qu'au milieu du béton..
Par contre, peut-être que je suis maso total, mais ton récit de course m'a clairement donné envie de participer à cette course. Ca doit être génial de courir dans des endroits pareils plutôt qu'au milieu du béton..
par Thietrop
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