CR de la Via Iberica 2019
- ynwa
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1ère étape, Urdos-Jaca. 45,1km.
Nous sommes donc partis à 9h ce matin après un court briefing de Gilles et un petit mot du maire. Il pleuvait et le petit tour dans le village pour faire une étape digne d'être reconnue par le site DUV a rapidement montré que ça n'allait pas se calmer comme ça. Une fois revenus sur la route principale ça n'allait pas cesser de monter jusqu'au col du Somport situé à 14,5km de là. Nous étions tous équipés d'un gilet de sécurité rendu obligatoire par le fait que nous étions un samedi, que les camions avaient le droit de rouler et que les événements actuels en Catalogne pouvaient en faire fortement augmenter le traffic. Pendant les 7 premiers km la pente était moyennement forte et les camions heureusement peu nombreux. Maurice et Rémy à ses trousses avaient rapidement creusé l'écart suivis d'un Gwen en pleine forme et derrière nous étions 4 ou 5 à nous être extirpés du peloton. Une fois sortis de la route principale la pente devint plus raide et je commençais alors à rattraper Jean Louis et Carmen tandis que Marcus s'était peu à peu détaché et me devançait d'une centaine de mètres. Je n'allais pas réussir à conserver le contact. Au col j'étais trempé dehors et dedans car mon vêtement en gore-tex avait atteint ses limites et comme il n'évacue pas la sueur, celle-ci dégoulinait par les manches et ruisselait le long de mes jambes. J'avais froid aux mains et parfois un vent fort venait me ralentir, je ne pouvais donc pas oter ce vêtement. Au col, la fin de la montée et le 1er rabiot où je ne m'attardais pas juste après avoir bu un verre de coca et rempli ma bouteille. Un bout de banane pris pour plus tard et me voici dans la descente.
Il fallait contrôler ma foulée car le risque de se blesser était grand de passer de 8 à l'heure à presque 11.
Je dévalais la route et n'apercevais plus Marcus que lors de longues lignes droites ou de lacets vers la vallée. Au second ravitaillement je fis comme au précédent et je repartais sur les mêmes bases mais la pente s'était adoucie et parfois la route remontait. Cela devenait difficile, mon aisance avait disparu et je luttais à chaque foulée. Carmen me suivait à distance et lors du dernier ravitaillement elle me dépassait sans s'y arrêter alors que je prenais le temps de boire et de grignoter un gâteau.
Je la voyais 100 ou 200m devant , petit à petit je réussissais à réduire l'écart mais à Jaca elle conservait néanmoins quelques secondes sur moi.
J'étais content d'en avoir fini car je commençais à avoir quelques douleurs au bassin.
Les paysages traversés étaient somptueux malgré la météo : montagnes, vallées, au fond desquelles on apercevait les cours d'eau, tantôt bordés de chemins tantôt longés par une ancienne voie ferrée. Les couleurs de l'automne et celles des pâturages ou des champs ou des forêts étaient agréables à regarder et aidaient à passer le temps.
Une fois arrivé, une bière en terrasse puis une bonne douche chaude et mes douleurs s'étaient estompées.
Voilà pour aujourd'hui.
Nous sommes donc partis à 9h ce matin après un court briefing de Gilles et un petit mot du maire. Il pleuvait et le petit tour dans le village pour faire une étape digne d'être reconnue par le site DUV a rapidement montré que ça n'allait pas se calmer comme ça. Une fois revenus sur la route principale ça n'allait pas cesser de monter jusqu'au col du Somport situé à 14,5km de là. Nous étions tous équipés d'un gilet de sécurité rendu obligatoire par le fait que nous étions un samedi, que les camions avaient le droit de rouler et que les événements actuels en Catalogne pouvaient en faire fortement augmenter le traffic. Pendant les 7 premiers km la pente était moyennement forte et les camions heureusement peu nombreux. Maurice et Rémy à ses trousses avaient rapidement creusé l'écart suivis d'un Gwen en pleine forme et derrière nous étions 4 ou 5 à nous être extirpés du peloton. Une fois sortis de la route principale la pente devint plus raide et je commençais alors à rattraper Jean Louis et Carmen tandis que Marcus s'était peu à peu détaché et me devançait d'une centaine de mètres. Je n'allais pas réussir à conserver le contact. Au col j'étais trempé dehors et dedans car mon vêtement en gore-tex avait atteint ses limites et comme il n'évacue pas la sueur, celle-ci dégoulinait par les manches et ruisselait le long de mes jambes. J'avais froid aux mains et parfois un vent fort venait me ralentir, je ne pouvais donc pas oter ce vêtement. Au col, la fin de la montée et le 1er rabiot où je ne m'attardais pas juste après avoir bu un verre de coca et rempli ma bouteille. Un bout de banane pris pour plus tard et me voici dans la descente.
Il fallait contrôler ma foulée car le risque de se blesser était grand de passer de 8 à l'heure à presque 11.
Je dévalais la route et n'apercevais plus Marcus que lors de longues lignes droites ou de lacets vers la vallée. Au second ravitaillement je fis comme au précédent et je repartais sur les mêmes bases mais la pente s'était adoucie et parfois la route remontait. Cela devenait difficile, mon aisance avait disparu et je luttais à chaque foulée. Carmen me suivait à distance et lors du dernier ravitaillement elle me dépassait sans s'y arrêter alors que je prenais le temps de boire et de grignoter un gâteau.
Je la voyais 100 ou 200m devant , petit à petit je réussissais à réduire l'écart mais à Jaca elle conservait néanmoins quelques secondes sur moi.
J'étais content d'en avoir fini car je commençais à avoir quelques douleurs au bassin.
Les paysages traversés étaient somptueux malgré la météo : montagnes, vallées, au fond desquelles on apercevait les cours d'eau, tantôt bordés de chemins tantôt longés par une ancienne voie ferrée. Les couleurs de l'automne et celles des pâturages ou des champs ou des forêts étaient agréables à regarder et aidaient à passer le temps.
Une fois arrivé, une bière en terrasse puis une bonne douche chaude et mes douleurs s'étaient estompées.
Voilà pour aujourd'hui.
par ynwa
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2ème étape. Jaca-Fiscal. 45,6km.
Je suis arrivé tôt 4ème ex-aequo sur cette nouvelle courte étape et après avoir pris la bière rituelle d'arrivée, pris ma douche, lavé mon linge, préparé mes affaires, tenté de faire sécher mon linge au sèche-cheveux (désolé pour l'empreinte carbone), je viens de redescendre de ma piaule pour boire quelques bières et accessoirement accueillir Jean-Louis (Crocsman) qui a voulu faire une visite plus approfondie de la région en faisant 13km de plus; en mode touriste qui prépare l'Authentique Philippidès.
Donc tout le monde est arrivé.
L'étape a démarré sous la grisaille avec un fond d'air pas trop frais. Les "6 de devant" (dont je fais partie) d'hier sont partis comme des balles et bien vite Rémy et Maurice se sont détachés. Une succession de bosses donnait un peu de piment à ce début d'étape. Les collines autour de nous étaient un peu ravinées par les pluies de la nuit dernière, quelques troupeaux nous regardaient d'un air absent, à l'horizon des montagnes faisaient barrage aux gros nuages et aux pluies.
On a eu de la chance du côté de la météo car il avait fortement plu pendant la nuit et ça allait recommencer sur Jaca.
Après un bonne vingtaine de bornes on a rejoint la route nationale, large et peu fréquentée ce dimanche mais ça monte doucement et ça devient monotone. Donc pour ne pas m'ennuyer je décidais d'accélérer un peu et je me retrouvais 3ème. Ça a duré jusqu'au km 30 passé en 3h où Markus me rattrapa. Au ravito 2, on est repartis à peu près ensembles avec Carmen juste derrière. On a retrouvé la route principale et les 6km menant au tunnel sont devenus plus difficiles pour moi par fatigue et parceque la pente devenait plus forte. Markus me distança avant le tunnel et Gwen me rattrapa dans le tunnel après une belle remontée suite à son arrêt pour changer de chaussures. Après le tunnel nous sommes redescendus ensemble et avons passé la ligne à la 4ème place ex-aequo. Je gagne 18' par rapport à l'an dernier parce que j'ai passé moins de temps aux ravitos et à discuter avec d'autres coureurs et surtout parce que j'ai couru plus vite.
Demain, direction Alquezar avec 76,5km au programme. Temps frais et nuageux le matin, éclaircies l'après-midi (18°). 1700m de D+.
Je suis arrivé tôt 4ème ex-aequo sur cette nouvelle courte étape et après avoir pris la bière rituelle d'arrivée, pris ma douche, lavé mon linge, préparé mes affaires, tenté de faire sécher mon linge au sèche-cheveux (désolé pour l'empreinte carbone), je viens de redescendre de ma piaule pour boire quelques bières et accessoirement accueillir Jean-Louis (Crocsman) qui a voulu faire une visite plus approfondie de la région en faisant 13km de plus; en mode touriste qui prépare l'Authentique Philippidès.
Donc tout le monde est arrivé.
L'étape a démarré sous la grisaille avec un fond d'air pas trop frais. Les "6 de devant" (dont je fais partie) d'hier sont partis comme des balles et bien vite Rémy et Maurice se sont détachés. Une succession de bosses donnait un peu de piment à ce début d'étape. Les collines autour de nous étaient un peu ravinées par les pluies de la nuit dernière, quelques troupeaux nous regardaient d'un air absent, à l'horizon des montagnes faisaient barrage aux gros nuages et aux pluies.
On a eu de la chance du côté de la météo car il avait fortement plu pendant la nuit et ça allait recommencer sur Jaca.
Après un bonne vingtaine de bornes on a rejoint la route nationale, large et peu fréquentée ce dimanche mais ça monte doucement et ça devient monotone. Donc pour ne pas m'ennuyer je décidais d'accélérer un peu et je me retrouvais 3ème. Ça a duré jusqu'au km 30 passé en 3h où Markus me rattrapa. Au ravito 2, on est repartis à peu près ensembles avec Carmen juste derrière. On a retrouvé la route principale et les 6km menant au tunnel sont devenus plus difficiles pour moi par fatigue et parceque la pente devenait plus forte. Markus me distança avant le tunnel et Gwen me rattrapa dans le tunnel après une belle remontée suite à son arrêt pour changer de chaussures. Après le tunnel nous sommes redescendus ensemble et avons passé la ligne à la 4ème place ex-aequo. Je gagne 18' par rapport à l'an dernier parce que j'ai passé moins de temps aux ravitos et à discuter avec d'autres coureurs et surtout parce que j'ai couru plus vite.
Demain, direction Alquezar avec 76,5km au programme. Temps frais et nuageux le matin, éclaircies l'après-midi (18°). 1700m de D+.
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3ème étape de la Via Iberica : Fiscal-Alquezar. 76,4km.
Je faisais partie du groupe des 6 plus rapides avec un départ à 7h alors que les 11 autres coureurs étaient déjà en lice depuis 6h. Il faisait nuit et l'équipement obligatoire (frontale, gilet rétroréfléchissant et lumière rouge clignotante à l'arrière) a bien été utile car les bas côtés étaient étroits et la circulation de plus en plus fréquente. Le parcours jusqu'au 20ème km était pratiquement toujours en descente et comme mes jambes répondaient bien je dévalais cette première partie à plus de 10,5km/h. Je me retrouvais donc 3ème de ce groupe, déjà loin derrière les 2 leaders. Le jour se levait et le paysage apparaissait peu à peu : une rivière coulait en contrebas dans une vallée plus ou moins étroite, comme dans un cañon.
Arrivé à la 1ère ville importante nous allions quitter la route principale pour suivre celle vers Alquezar. Finie la descente, place aux bosses. Mais mon allure n'en descendait pas pour autant et je passais au km 30 à encore plus de 10 de moyenne. La variété des paysages et la quiétude de la route rendaient ces moments très agréables malgré la difficulté de l'enchaînement montées descentes. J'ai commencé à rattraper les coureurs du groupe des 6h après la mi-étape et j'étais content de voir que le niveau global est bon cette année. Nous avons traversé des vallées escarpées en prenant de longues routes sinueuses où à chaque lacet on découvrait un nouveau panorama.
Je suis resté tout seul jusqu'à ce que Gwen Quéant me rattrape : il m'avait en point de mire depuis plusieurs dizaines de km et il réussit à faire la jonction après le 50ème km. Nous sommes restés ensemble jusqu'à l'arrivée. Nous avons rattrapé tous les coureurs partis à 6h, les derniers à une dizaine de kilomètres d'Alquezar.
Gwen ne voulant pas entendre parler du chrono je ne lui dis pas que nous allions mettre moins de 8h et nous avons décidé de faire les 4 derniers km en alternant marche et course selon le profil de la longue montée vers l'arrivée.
7h56', 3èmes ex-aequo, nous étions content d'avoir su gérer la fin sans céder à la tentation d'en remettre une couche.
Au général il est 3ème et moi 4ème.
C'est l'heure du repas, je vous laisse. À demain.
Je faisais partie du groupe des 6 plus rapides avec un départ à 7h alors que les 11 autres coureurs étaient déjà en lice depuis 6h. Il faisait nuit et l'équipement obligatoire (frontale, gilet rétroréfléchissant et lumière rouge clignotante à l'arrière) a bien été utile car les bas côtés étaient étroits et la circulation de plus en plus fréquente. Le parcours jusqu'au 20ème km était pratiquement toujours en descente et comme mes jambes répondaient bien je dévalais cette première partie à plus de 10,5km/h. Je me retrouvais donc 3ème de ce groupe, déjà loin derrière les 2 leaders. Le jour se levait et le paysage apparaissait peu à peu : une rivière coulait en contrebas dans une vallée plus ou moins étroite, comme dans un cañon.
Arrivé à la 1ère ville importante nous allions quitter la route principale pour suivre celle vers Alquezar. Finie la descente, place aux bosses. Mais mon allure n'en descendait pas pour autant et je passais au km 30 à encore plus de 10 de moyenne. La variété des paysages et la quiétude de la route rendaient ces moments très agréables malgré la difficulté de l'enchaînement montées descentes. J'ai commencé à rattraper les coureurs du groupe des 6h après la mi-étape et j'étais content de voir que le niveau global est bon cette année. Nous avons traversé des vallées escarpées en prenant de longues routes sinueuses où à chaque lacet on découvrait un nouveau panorama.
Je suis resté tout seul jusqu'à ce que Gwen Quéant me rattrape : il m'avait en point de mire depuis plusieurs dizaines de km et il réussit à faire la jonction après le 50ème km. Nous sommes restés ensemble jusqu'à l'arrivée. Nous avons rattrapé tous les coureurs partis à 6h, les derniers à une dizaine de kilomètres d'Alquezar.
Gwen ne voulant pas entendre parler du chrono je ne lui dis pas que nous allions mettre moins de 8h et nous avons décidé de faire les 4 derniers km en alternant marche et course selon le profil de la longue montée vers l'arrivée.
7h56', 3èmes ex-aequo, nous étions content d'avoir su gérer la fin sans céder à la tentation d'en remettre une couche.
Au général il est 3ème et moi 4ème.
C'est l'heure du repas, je vous laisse. À demain.
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4ème étape. Alquezar-Sarinena : 68,8km.
Étape épique aujourd'hui, avec de la grisaille, de la fraîcheur et puis à partir du 55ème km de la pluie renforcée par un vent contraire assez fort. Jusqu'au 30ème j'étais bien, sur un tempo de plus de 10km/h, puis après le ravito 2 mon allure a un peu baissé. Le passage par un chemin caillouteux pendant 4km (du 43ème au 47ème) a été aussi un moment pas facile à négocier mais quand je suis retourné sur le bitume j'ai repris une cadence plus rapide. Après le ravito du 50ème km je pensais pouvoir continuer à courir aisément mais le vent s'est levé et le parcours a pris une direction qui nous le faisait arriver de face. J'étais dans "Los Monegros" paysage digne des western, mais quand la pluie s'est lâchée ce fut le début d'une grosse galère. J'enfilais le poncho pour ne pas avoir froid mais mon allure, en côte, n'était pas assez rapide pour me réchauffer et parfois des bourrasques me scotchaient à la route. Les 12 ou 13 derniers km ont été difficiles mais j'ai "mordu dans le bâton" et je me suis même permis d'accélérer sur les 4 derniers km pour finir 5ème en 7h06'23". Maintenant le problème consiste à trouver comment faire sécher les affaires pour demain. À+
Étape épique aujourd'hui, avec de la grisaille, de la fraîcheur et puis à partir du 55ème km de la pluie renforcée par un vent contraire assez fort. Jusqu'au 30ème j'étais bien, sur un tempo de plus de 10km/h, puis après le ravito 2 mon allure a un peu baissé. Le passage par un chemin caillouteux pendant 4km (du 43ème au 47ème) a été aussi un moment pas facile à négocier mais quand je suis retourné sur le bitume j'ai repris une cadence plus rapide. Après le ravito du 50ème km je pensais pouvoir continuer à courir aisément mais le vent s'est levé et le parcours a pris une direction qui nous le faisait arriver de face. J'étais dans "Los Monegros" paysage digne des western, mais quand la pluie s'est lâchée ce fut le début d'une grosse galère. J'enfilais le poncho pour ne pas avoir froid mais mon allure, en côte, n'était pas assez rapide pour me réchauffer et parfois des bourrasques me scotchaient à la route. Les 12 ou 13 derniers km ont été difficiles mais j'ai "mordu dans le bâton" et je me suis même permis d'accélérer sur les 4 derniers km pour finir 5ème en 7h06'23". Maintenant le problème consiste à trouver comment faire sécher les affaires pour demain. À+
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5ème étape, Sarinena-Caspe, la plus longue et à mon ressenti, la plus difficile. 78km un dénivelé de 600m mais de longues routes interminables. 10km sur un chemin gravilloneux, des lignes droites dont une de 5km, mais par contre une météo correcte, sans pluie, ou alors elle n'a duré que quelques minutes, un vent pas trop gênant, et enfin du soleil pour les 20 derniers km.
La journée aurait pu quand même être belle avec mon résultat (4ème en 8h27') mais ce soir je suis triste pour Rémy, le leader de la course jusqu'alors, qui a arrêté la course parce que très fatigué et n'arrivant pas à s'alimenter.
Demain nouvelle longue journée avec presque 69km au menu et 1000m de dénivelé.
À+
La journée aurait pu quand même être belle avec mon résultat (4ème en 8h27') mais ce soir je suis triste pour Rémy, le leader de la course jusqu'alors, qui a arrêté la course parce que très fatigué et n'arrivant pas à s'alimenter.
Demain nouvelle longue journée avec presque 69km au menu et 1000m de dénivelé.
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Depuis le début de la Via Iberica j'ai amélioré mes chronos sur toutes les étapes et celle d'aujourd'hui la 6ème entre Caspe et El Pinell de Brai n'a pas fait exception : 7h14'10" pour 68,4km. Mais j'ai l'impression de quelque chose d'inachevé car je me suis "pris" 27' par mon suivant au général, à savoir Markus. Il termine 1er ex-aequo de cette étape avec Gwen Quéant, le leader du classement général s'étant perdu dans la voie verte qu'il a prise dans le mauvais sens. Je finis 3ème ex-aequo avec Carmen Hildebrand qui m'a attendu dans la dernière montée vers l'arrivée.
Au premier ravitaillement, Markus Jörg m'a rattrapé et en est parti un peu avant moi et je n'ai jamais réussi à le rattraper.
Cette étape nous a fait arriver en Catalogne mais par une belle grande route "nationale" où les longues montées ou descentes étaient interminables : ceux qu'on apercevait devant et qui semblaient si proches étaient en réalité loin, loin, loin. Je faisais des pointages sur Markus et Carmen, tous deux devant moi, et je constatais que les écarts augmentaient régulièrement. Aux postes de ravitaillement j'en avais la confirmation quand les pointeurs m'indiquaient leurs horaires de passage.
Les paysages ont peu à peu changé depuis hier et l'entrée en Catalogne s'est accompagnée de l'arrivée de la vigne. Il y a toujours des oliveraies et des "amanderaies" (j'ose le néologisme) et les alentours montrent bien que ça a "draché dur" ces derniers temps : des ravines, des coulées de boue, des zones encore très humides nous entouraient lors de nos longues portions sur la nationale.
Après l'avoir quittée, on a pris une belle route à lacets sur l'itinéraire du rallye de Catalogne qui aura lieu ce week-end et à Bot, on a rejoint la voie verte et ses 11 tunnels jusqu'à ce qu'on reprenne une belle route en montée vers l'arrivée.
Pas de bobos, un peu de fatigue bien normale et je suis prêt pour la dernière étape qui j'espère se courra sous un temps sec.
À demain.
Au premier ravitaillement, Markus Jörg m'a rattrapé et en est parti un peu avant moi et je n'ai jamais réussi à le rattraper.
Cette étape nous a fait arriver en Catalogne mais par une belle grande route "nationale" où les longues montées ou descentes étaient interminables : ceux qu'on apercevait devant et qui semblaient si proches étaient en réalité loin, loin, loin. Je faisais des pointages sur Markus et Carmen, tous deux devant moi, et je constatais que les écarts augmentaient régulièrement. Aux postes de ravitaillement j'en avais la confirmation quand les pointeurs m'indiquaient leurs horaires de passage.
Les paysages ont peu à peu changé depuis hier et l'entrée en Catalogne s'est accompagnée de l'arrivée de la vigne. Il y a toujours des oliveraies et des "amanderaies" (j'ose le néologisme) et les alentours montrent bien que ça a "draché dur" ces derniers temps : des ravines, des coulées de boue, des zones encore très humides nous entouraient lors de nos longues portions sur la nationale.
Après l'avoir quittée, on a pris une belle route à lacets sur l'itinéraire du rallye de Catalogne qui aura lieu ce week-end et à Bot, on a rejoint la voie verte et ses 11 tunnels jusqu'à ce qu'on reprenne une belle route en montée vers l'arrivée.
Pas de bobos, un peu de fatigue bien normale et je suis prêt pour la dernière étape qui j'espère se courra sous un temps sec.
À demain.
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