SZ deux lettres pour...

...pour dire… Sierre- Zinal également appelé « course des 5 4000 »
Mais que je pourrai appeler : «Trail fait avec le Sourire surtout quand j’ai regardé les Sommets alpins...

Comment ça mon titre est trop long ?
Oui oui... je sais ...il manque le Z aussi...

D'ailleurs... si vous n’aimez pas les trails, alors ne lisez pas ce qui suit… vous risqueriez de changer d’avis!!!
Quant aux amoureux de la montagne, de la course à pied, et de la lecture... j’vous embarque pour un circuit vallonné composé de 4000 mots (ou presque!)...?


Préambule :
Il y a 5 ans, je relevais le défi d’une copine lyonnaise et je me mettais à la course à pied !
Doucement mais sûrement, grâce à un forum au top : des forumeurs super sympas, présents, et de bons conseils, m’ont permis de franchir étape après étape des challenges : un sub-1h sur 10km, puis faire des semis… se dire que finalement la distance marathon n’est pas réservé qu’aux hommes… sauf que…. les récits des traileurs me font plus envie ! Alors quand je découvre le site web du trail de Sierre-Zinal en 2015, j’ai un vrai coup de coeur pour cette course et je me promets qu’un jour je la ferai… Je veux acquérir une bonne base foncière ce que je fais en 2016,puis je me dis qu’il faut au moins une année de trail pour espérer réussir SZ, donc je me fixe 2018 !

Oui, sauf qu’on est en 2017 ...

On imagine sa vie telle qu’on voudrait la vivre, mais parfois, la vie est cruelle et vous brise…
La mienne basculera en 2016….
Grâce à ma puce qui dégage une joie de vivre incroyable, je rechausse mes baskets au bout de 3 semaines ... Je trouve l’énergie pour « fêter » mon anniversaire et un couple d’amis traileurs (C&G) m’offre le dossard pour... 2017 !!!! Je suis admirative d’entendre une telle proposition… je sais que pour mon fils, j’y arriverai ...

…. pourtant ... j’ai encore jamais fait de trail !
Mais ce n’est pas l’envie qui me manque...
Je fais ma première sortie montagne en janvier avec C&G ! Une deuxième dans la neige ! J’adore !
Mon premier trail sera les grands crus en mars (24km et 1000m de D+) que je réussis avec aisance (à mon humble petit niveau) ! Ce trail valide mon amour naissant pour les sentiers montagnards ! Je donne mon feu vert pour l’inscription à SZ !
Je fais ensuite un petit trail de 13km pour le fun, puis celui d’Orbey début juillet (27km et 1000m de D+) qui lui sera sur le moment un vrai « calvaire » tellement j’en aurai bavé… mais qui démontrera ma ténacité à atteindre mes objectifs ! L’abandon ne fait pas partie de mon vocabulaire !

Je suis bien entourée ! Le forum pour venir raconter mes sorties, C&G même si on a du mal à se trouver des créneaux pour courir ensemble (en plus ils visent sub-6h… ce qui me paraît trop ambitieux pour moi). J’ai pour devise que « rien n’arrive par hasard »… Et en effet… je fais la connaissance en mars de Gaëtan, un traileur accompli, mais qui ne connaît pas SZ !! Quand je lui explique mon projet, il n’hésite pas à s’inscrire aussi . Je me fixe 10 semaines d’entraînement et grâce à lui, on se fera de belles sorties montagne à mon rythme ! (petit ballon, grand ballon, molkenrain, murbach, le trail d’orbey, il sera là pour me rassurer, que c’était difficile pour lui aussi…) . J’ai également un super soutien de la part de Stéphane (alias Mezo) sur la fin de la prépa !

Ce n’est pas nouveau pour moi, cette prépa est assez chaotique.
Je reste néanmoins zen malgré la migraine qui vient me squatter la dernière semaine ! Doliprane, mais aussi cure de maltodextrine viennent compléter une alimentation devenue raisonnable : Ca fait 10j que j’ai viré les vins/crémants et autres joyeusetés permettant d’arroser les BBQ !

Avec le copain, nous avons pris une coloc et partons sur Sion le vendredi ! Départ sous la pluie, mais confiants que la météo sera belle !
Sion est une cité médiévale permettant de belles balades !
Le samedi est dédié à la reconnaissance du parcours : le dernier km permettant l’arrivée à Zinal, puis le début de Sierre !
L’après-midi, on récupère nos dossards, et on retrouve C&G rapidement : je le savais mais c'est confirmé: ils chercheront leur sub-6h. Gaëtan hésite entre faire sa course ou rester avec moi... C'est une fusée, il pourrait donc s'offrir un beau chrono, mais comme on part dans le dernier sas, il craint de pas réussir à avancer.
La fin de journée est consacrée à la détente, avec préparation de toutes nos affaires … le camel est rempli d’eau, vidé de son air… et j’ai préparé un stylo noir...


Jour J : réveil à 2h37 précise Soit 8 minutes avant le réveil ! Plutôt bien dormi, pas fatiguée ! Le petit déj passe très bien, je prends mon stylo noir et je commence à me faire plein de tatouages…

A 3h30 nous sommes fin prêts et prenons la route !
On trouve facilement une place toute proche du départ ! On retrouve C&G qui émergent à peine… on les laisse donc tranquillement se préparer.

A 4h45, ils sont encore dans leur voiture alors on prend place dans le sas (de 5h15). Je discute avec mon voisin car Gaëtan ne comprend pas qu’on soit dans le dernier sas alors qu’on avait coché « 1er sas – moins de 6h ». Il s’avère que notre page web n’était pas la même que celle du suisse : pour lui le 1er sas est pour ceux qui visent en 4h30 !
Perso, je ne stresse pas, malgré la présence de barrières horaires. J’ai juste envie de finir avant Kilian Jornet !! Donc en moins de 7h15 car son chrono avoisine les 2h30 et qu’ils partent à 9h45 !
10 minutes avant le départ, C&G ne sont toujours pas là.. je sais qu’ils visent leur chrono (<6h), mais c’est leur cadeau et ça me peinerait de ne pas faire le départ ensemble…
A 5h10, C&G nous retrouvent enfin dans le sas, le temps de faire une photo de groupe :

Le temps de boire aussi une p’tite gorgée d’eau et là…. LA CATA !!!!!!!
Impossible de boire !!! Panique à bord, tout en restant zen à l’intérieur (si si c’est possible ) … ! Gaëtan vérifie que ce n’est pas un tuyau qui peut se fermer, puis, j’ôte mon sac et je tate le tuyau cm après cm… et bingo, il était plié ! Pouah ! Quelle chance d’avoir voulu boire un « schluck », j’ose même pas imaginer la panique (la vraie celle-là!) si ça m’était arrivée pendant la montée...

5h15, le top départ est donné ! Ca part vite devant et je fais le choix de ne pas suivre C&G, tout en ne traînant pas. Je prends en compte le conseil de Stéph’… marcher avant d’entamer la côte ! C’est donc à partir de ce panneau-là que la course se transforme en marche, en gros au bout de 500m

(photo prise la veille)

Cette première montée … je la trouve... « facile » ! Le rythme me convient, ça bouchonne de temps en temps… … je me paye le luxe de me dire que mes entraînements étaient plus durs que ça ! Le passage devant la chapelle St Antoine vaut la peine d’être vécue ! Quand le chemin devient plus large, j’encourage Gaëtan à faire sa course et il finit par se mettre à courir, mais s’arrête 50m plus loin et m’attend ! Il a rattrapé C&G et me dit qu’en accélérant je peux les rattraper sans souci ! Ok, MAIS… ça monte ! Donc NON ! Même si je les ai en ligne de mire, je sais que ça ne sert à rien car ils vont carburer dès qu’ils pourront. Et devinez quoi… ça devient roulant ! Alors Gaëtan m’invite à courir ce qu’on fait!Les jambes suivent, le rythme est même intéressant (ça flirte avec les 6min15/km ce qui est rapide pour moi). On arrive au premier ravito !
→ Sierre -Beauregard (585m-1146m soit 561m de D+) environ 3,5km en environ 55min.


Pas de pause au ravito, j’ai tout ! Je poursuis ma route et perds C&G de vue.
Je dois être arrivée à Ponchette en 3h15 ! J’ai en gros 3,5 km à faire en 2h ??? Trop cool ! Je sais que ça va passer ! Très vite c’est à nouveau un single, et là… ça se met sérieusement à grimper et je peux savourer mes heures d’entraînement ! J’avance à un rythme qui me convient, certes trop lent par rapport à Gaëtan qui s’arrête régulièrement pour m’attendre, mais je ne cale pas ! A aucun moment je n’ai de pensée négative. Au contraire, je souris, je regarde souvent mes mains ! Je suis bien, les cuisses vont bien (surprenant quand je repense aux premières montées qui me faisaient tellement mal!). On double un peu, on se fait doubler… mais on avance !!! Et c’est avec le sourire que je franchis la première BH !! Je regarde ma montre et je me dis « YES !!!!! ça va le faire ! »
Je m’arrête au ravito, même si je suis bien équipée ! Pour l’avoir vécu sur le trail d’orbey, je préfère de loin me prendre 2-3minutes au ravito et être capable d’avancer jusqu’au suivant plutôt que de le zapper et 200m plus loin m’arrêter et me dire « hé m**de… j’aurais mieux faire de prendre le ravito!"
Je découvre qu’ils proposent des bouillons, alors hop, je prends ça (merci à notre super traileur Olivier (someyede) qui m’a bien briefé sur l’importance du salé! ) C’est trop bon, je savoure mes gorgées et bois quasiment tout !!
On reprend la route et au bout de 1h49, Gaëtan me dit de continuer (pause pipi pour lui), j’obéis donc, mais là je vois un gars arrêté sur ma droite… j’me dis qu’est ce qu’il fait et… là… je vois LE PANNEAU, LA VUE , LE PAYSAGE qui m’a tant fait rêver ces derniers mois….! Donc non, je n’obéis pas à Gaëtan , je m’arrête et je fais quelques photos ! Il me rejoint très vite et je lui demande une photo souvenir….

A ce stade, j’ai gagné !
J’ai atteint mon objectif ! Je m’étais promise d’emmener mon fils lui montrer ces sommets… Le temps de savourer l’instant présent, puis se remobiliser pour continuer le trail ! Tout se passe toujours bien et on arrive à Ponchette :
→ Beauregard – Ponchette ( 1146-1870m soit 724 deD+, total de 1285m deD+) - 7,5km en 2h06 (34% de la course → wouah… le chrono final risque d’être… extra ! )


J’ai le profil en tête et je sais que ça va continuer à grimper jusque Chandolin. Donc même rythme tranquille, un pied devant l’autre, avec le sourire ! Je me sens bien et fière d’être là !
Chandolin est à environ 4km, et j’ai largement de quoi l’atteindre (il me faut y être en moins de 4h15!)… aussi je suis même agréablement surprise de voir que le terrain devient roulant sur une portion intéressante et on finit avec une petite descente bien raide ! Un avant goût de la fin ose-je dire tout haut ?!Tout va toujours très bien !!
→ Ponchette – Chandolin (1870 – 2000m soit 130m de D+, total de 1415m de D+) - 11km en 2h46 ! (47 % de la course →… là, je sais pas pourquoi, mais le fait que ça fasse moins de la moitié de la course me chagrine un peu… je me dis que finalement… ça ne va pas être si facile que ça…
Pause ravito obligatoire ! Je veux du… bouillon !!


La prochaine étape ne me laisse pas de souvenir particulier… ! Tout roule/marche, paysages magnifiques… je me demande si c’est pas ici qu’il y a une joyeuse troupe de bénévoles qui sont survoltés et nous motive un max à franchir la côte en courant ! Leur joie est décuplée quand on relève leur défi !
→ Chandolin-Tignousa (2000-2180 soit 180m de D+, total de 1595m de D+) - environ 16km en 3h25 ! (58%, BH à 5h45!)


En repartant de Tignousa, on voit la prochaine étape ! c’est l’hôtel Weisshorn ! Ca paraît super loin, alors qu’il n’y a que 4 km à faire ! Arrive une portion de course qui n’est pas à mon avantage : c’est pas assez roulant pour faire défiler les km… j’ai encore du mal à courir sur des D+ faibles… alors c’est certainement là que je commence à ne plus être en aisance ! Je garde néanmoins le sourire !! J’alterne marche/course et l’arrivée au Weisshorn se fait au bout d’une heure d’effort !
Je remarque surtout quelque chose… mes mains ont doublé de volume ! Impossible de les fermer… L’altitude me dit-on...
La pause sera un peu plus longue…. et je prends un....bouillon of course !
Le temps de faire quelques photos aussi !

→ Tignousa-Weisshorn (2180-2337m soit 157m de D+, total de 1752m de D+) - environ 20 km en 4h30 ! (71%, dernière BH à 7h15!)


En repartant, je reconnais Zinal dans la vallée… et je prends conscience de la descente qui m’attend… !

A partir de maintenant, c’est sensé être plutôt plat puis redescendre… Quenini ! Ca monte, ça descend… pour mon petit niveau, c’est trop éprouvant physiquement… J’ai également du mal à courir à cause d’une douleur au-dessus de l’estomac… du mal à digérer le bouillon ? (+ l’eau bu régulièrement + les 2 compotes… ?)
Dans une des vidéos, un champion parle des pierriers… ouais, ben quand tu y arrives, tu ne peux pas les louper, ni l’effort qu’il me faudra faire pour essayer d’avancer ! On s’était pourtant entraîné dans un pierrier avec Gaëtan (quoique je crois qu'on avait juste marché!), mais là, je commence à fatiguer et, et surtout il y en a plusieurs !

Je ne me souviens plus à partir de quel moment j’entends dans mon dos « JUNIOOOOOR, laissez passer SVP » ! Hop, je me mets de côté et vois débouler un ado à fond les ballons ! A partir de ce moment, ce sera très régulièrement qu’il faudra laisser passer ! Respect total pour ces jeunes amoureux de la course en montagne, sachant que plus j’approche de l’arrivée et plus je les trouve jeunes !

Je sais que le point le plus haut est Nava à 2425m. C’est à environ 24km, et donc je m’étais réjouis qu’à partir de ce moment-là, je devrais pouvoir dérouler… ... Ouais, ben c’est pas vrai du tout !!!! La fin s’annonce bien plus difficile que ce que j’avais imaginé !
Je me remotive en repensant à toutes ces parties roulantes de début de course où nous avons pu courir.
Il y a un stand ravito à Nava, je le râte. Je commence à ne plus avoir les idées lucides car je demande à Gaëtan où il est, je reviens en arrière, demande s’ils ont du bouillon, ah non, juste de l’eau, ça sert rien à rien, j’en ai encore beaucoup !!!

Arrive le ravito suivant à Barneuza où je prends un... bouillon (je ne sais pas que ce sera le dernier:laugh: )
→ Weisshorn-Barneuza (2337-2425m soit 88m de D+, total de 1840 m de D+) - environ 26 km en 5h30 ! (88%)

On redémarre, mais j’ai du mal. Alors pour la n-ième fois, je dis à Gaëtan qu’il peut se lâcher et faire la fin seul ! Ma montre affiche 5h38 à ce moment-là : je lui dis que le sub-6h n’est clairement plus dans mes cordes, il reste 5km, que je suis dans le dur...que ce n’est pas maintenant que je vais avoir le mental pour me rentrer dedans ! Ma course est gagnée et je lui promets qu’au plus tard 1h après je serai à l’arrivée (donc 6h38)

Il démarre en trombe et me racontera plus tard qu’il allait tellement vite qu’on lui ouvrait le passage avec les « JUNIOOOOR »
Quant à moi… je continue à « galérer »… pierrier – boue – montée (alors que ça devrait descendre)… laisser passer les juniors de plus en plus nombreux… mais surtout je me rends compte que c’est systématique : si je cours, ça motive pour courir ceux qui sont derrière moi, mais si je marche, ils marchent ! Euh.. vous osez pas me doubler ou quoi ? Suffit de demander ! Alors de temps en temps je laisse passer et là… même pas un merci… !!!! mouais…

Les mètres défilent tout à coup beaucoup plus doucement et je vois les 6h s’afficher sur ma montre ! Je me demande si C&G ont réussi leur objectif…

on amorce (enfin?!) une descente… mais… une vraie descente ! C’est raide de chez raide !!!! Et là, le genou gauche se manifeste cash ! Si j’essaie de courir, une gêne est bien présente!Je repense à mon piriforme… me demande si c’est sa faute, que je ne l’ai pas soigné… ? La descente est longue, longue longue… et moi qui descend doucement et là, je vais vous avouer quelque chose… et les traileurs confirmés seront peut-être d’accord… je me dis « tu sais ma belle, je crois que maintenant, tu fais partie de la famille des traileurs car…. tu n’aimes pas la descente !!!!!!!!! » En effet, jusqu’à présent j’avais toujours clamé mon amour pour les descentes que je préférais aux montées...ouais, ben maintenant c’est l’inverse !

J’avance donc tranquillement, puis vient enfin la grande « prairie » et je fais le choix de passer dans l’herbe ! Là, j’ai deux options : soit j’essaie de descendre en marchant, donc lentement pour assurer mes appuis… soit... je me laisse entraîner par la pente et… je me mets à courir… ce que je fais ! !! J’arrive enfin au point du repérage de la veille : à partir de là, quoiqu’il arrive, je cours ! !!!!! Le mental est soumis à rude épreuve mais je tiens bon, en particulier dans cette côte repérée comme étant la dernière !! Beaucoup marchent à cet endroit !! Une nana qui l’a couru se met à marcher, je l’encourage en lui disant qu’à partir de maintenant ça ne fait que descendre !Elle redémarre en trombe ! Quand je vois qu’il reste 500m (écrit par terre), je regarde ma montre et lis « 6h27 » ! Je me dis que ça passe en sub-6h30 ! Je mets les gaz (pas les vrais hein!!! ) et je m’élance vers l’arrivée, avec une fierté non dissimulée!!! Ca descend bien, mais mine de rien, les jambes sont fatiguées ! Les genoux bizarrement se taisent! Je tiens le rythme jusqu’au bout et je franchis la ligne d’arrivée en 6h29min27s !
La photo prise par Gaëtan parle d’elle-même :

6heures 29minutes et 27 secondes… de plaisir à parcourir ce trail !

Entourés de bénévoles et surtout d'un grand nombre de spectateurs absolument géniaux !!!! J’ai eu des «BRAVO » et « SUPER » tout le long…. !!!! Je n’ai jamais connu une telle ambiance !!! Alors pour eux, pour vous, pour mes enfants, pour dame nature qui m’a offert une météo parfaite…. MERCI !!!!!!

Merci également à Aude (audaga) qui m’avait laissé un message très émouvant l’an passé :
« cours, vole, franchis les mers et les montagnes, rien ne peut t’arrêter, tu vas tout faire.. parce que tu es encore debout ! » ! Si vous vous demandiez où je trouve la force, la motivation pour réussir SZ, la réponse est en partie dans ce message !


Je finis en recopiant la phrase que Jonathan Wyatt (recordman de SZ en 2h29) a dit : « cette course de tradition avec son histoire, comme coureur de montagne, tu dois simplement l’avoir vécue » !
Je ne serai jamais capable de la courir de bout en bout… mais à peine avais-je franchi la ligne d'arrivée que je me suis dit "Zut, j'suis capable de faire ce trail en moins de 6h!"

... alors je serai au départ de 2018 pour chercher cette perf!

Merci à vous les amoureux de la course à pied, de la lecture de m'avoir lue jusqu'au bout!

Pour information:
Gaëtan a fini en 6h03 ! Il me mets donc quasiment 30 minutes dans la vue sur les 5 derniers km !
Céline & Gilles en 6h01 je crois (ou 6h00minXXsec) : Céline a eu un coup de moins bien, dommage car sinon ils y arrivaient ! Bravo à eux 3 !!!!

Je finis avec le meilleur pour la fin....:

J'ai pu voir son arrivée triomphante! Quel champion!!

Bravo pour ta course et merci pour ce joli CR

Bravo aussi à ton accompagnateur et à la doublette C&G

J'ai pas de mot.
J'ai les larmes aux yeux
Bon ça y'est je pleure.

Que dire Mary ??
Juste que je suis fière d'être ton amie,
Fière de toi, de ta persévérance, de ta volonté, de ton énergie, de ta force.
Un exemple pour nous tous.

En cas de moins bien, de mode "je râle", de doute, je penserai fort à toi, et à tout ce que tu accomplis.
Alors j'avancerai, c'est sûr .
Et je compte bien t'accompagner dignement sur une prochaine aventure.

Respect Madame ,

Je voulais rajouter aussi :

Gégé te félicite !!

Alors la !
Alors la !
Quel magnifique compte rendu, et quelle émotion tu nous transmets.

Il est beau ton récit, et on te suit tout du long. Comme Odile, une petite larme au coin de l'oeil

Bravo à toi pour l'avoir fait. Une vraie battante

+ 1 avec Odile
Je suis tellement admirative sur ta persévérance, ta volonté, ta force... Merci pour ce magnifique témoignage qui m'a fait versé ma petite larme !