Alex - La Course des Refuges
- secalex
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I - Le choix de la course
J'ai choisi cette course à partir de plusieurs critères très différents :
1 - Moins de 3h de route
2 - Course le Samedi 16/07
3 - Environs 50km et 3000m de D+
La course des refuges correspondait parfaitement à tous ces critères dont le principal était au final un WE en famille.
La course est donnée pour 53km et 3500m de D+.
A priori rien d'insurmontable.
II - Le plan
De ce côté rien d’extraordinaire avec 8 semaines de plan VO2max en mode important avec une cinquième séance orienté trail et travail de côtes.
Enchainé avec 5 semaines plus spécifiques contenant 2 grosses sorties trail sous forme de compétition avec un trail de 24km et 1500m de D+ et la Venasque du Luchon Aneto Trail 45km et 2800m de D+.
Les deux trails se passent bien et permettent de valider les différents éléments pour la course (matériel et alimentation).
La phase d'affutage se passe tranquillement sans problème.
Je pense quand même à la première BH (5h) de course qui me semble juste mais le tableau de marche semble coller à peu de choses près.
III - Avant course
Départ pour Cauterets le jeudi matin sous la grisaille.
Heureusement que la météo annonce une nette amélioration à partir du lendemain.
On prend possession de l'appartement vers 12h et je profite de la tranquillité pour faire une bonne sieste.
J'irai aussi passer un moment aux thermes pour me délasser tranquillement.
On fini cette première journée dans un restaurant très sympathique où l'on mange super bien.
En ce deuxième jour, le soleil est bien présent.
On en profite pour prendre le télécabine ce qui est une grande première pour madame et les enfants.
A l'arrivée au sommet, la vue est fabuleuse.
J'aperçois même le dernier refuge de la course et je me dis que la descente doit être sympa (elle l'est vue de loin )
Retour à l'appart, repas, sieste.
Au réveil, je vais récupérer mon dossard et le goodies mais rien de transcendant (Tshirt en coton, casquette bof, quelques bonbons) mais une bonne surprise quand même avec un bon pour retourner aux thermes après la course.
Pour finir la journée sortie au skate park/air de jeux pour les enfants puis repas et dodo pour finir.
IV - La course
Réveil à 4h30 après une bonne nuit de sommeil.
J'avale mon tiers de Gatosport et je m'habille tranquillement.
5h30 direction la ligne de départ pour faire scanner la puce.
Briefing d'avant course puis minute de silence.
Enfin à 6h le départ est donné.
Il fait à peine jour et nous suivons la voiture de la gendarmerie qui nous ouvre la route sur les premiers kilomètres faits sur la route.
On fini par prendre un chemin et la course attaque vraiment.
Pour l'instant ça monte gentillement et il y a plus de course que de marche.
On alterne monotrace et piste dans les champs.
C'est très sympa et on voit le jour qui commence à se lever sur les montagnes.
J'arrive enfin au premier refuge, le refuge d'Estom.
1h42'31/10.7km de course et 864m de D+.
Je prends le temps de bien boire et de refaire le plein car ça va monter sec.
Pour l'instant tout va bien même s'il ne fait pas super chaud.
Direction le Col des Gentianes.
Dés la reprise ça grimpe sec et la monotrace commence à alterner avec des passages plus compliqués où il faut mettre les mains.
Au détour d'un de ces passages, on croise les secouristes au chevet d'un gars qui a fait une mauvaise chute à un endroit où pourtant il n'y avait pas de risque particulier.
A priori rien de grave.
On commence à voir arriver les premiers névés et pierriers.
Je vais mettre quasiment 2h pour arriver au col et sur la fin c'est très dur.
Pas dur à cause de la monté mais dur car j'ai le cœur qui tape comme un malade alors que mon allure ralentit.
J'ai bien mangé, j'ai bien bu et je me sens bien mais je ne comprendrais que plus tard que l'hypoxie due à l'altitude me joue des tours car on approche des 2700m.
Je commence aussi à calculer que ça va être raté pour la première BH.
Je fini tant bien que mal à arriver au Col des Gentianes (2729m).
3h40'41/18.13km et 1798m de D+.
J'ai un kilomètre de plus que prévu au niveau de la monté.
Je bascule donc vers une grosse descente de 423m en moins de 2km (1.88km).
Je descends à bon rythme mais une grosse pierre me tape douloureusement au niveau de la malléole interne et du tendon d'achille droit.
Ça pique et au niveau du tendon d'achille c'est bien éraflé.
Mais j'arrive en bas sans trop souffrir au final.
4h03'02/20km, 1798m de D+ et 470m de D-.
Maintenant, il faut remonté vers les refuge de Baysselance.
347m de D+ en 1.63km.
C'est très dur et comme dans la monté précédente, le cœur bas la chamade alors que le rythme est très lent.
Au bout d'un moment le refuge est visible mais j'ai l'impression de ne jamais arriver.
Il me faudra quasiment 40' pour monter jusqu'au refuge.
Je sais que c'est mort pour la BH mais à ce moment là finir le 40km me paraît déjà pas mal.
4h42'06/21.64 km, 2145m de D+ et 470m de D-.
Après le scan de la puce, je profite du deuxième ravito de la course.
J'entends que la BH est passée à 5h30 mais il reste un petit bout de monté et une grosse descente.
Même si certains autour de moi pense que c'est faisable, je ne me fais pas d'illusion.
Il y a plus de 4km à faire jusqu'à la BH et se mettre minable pour y arriver et faire tout le reste du parcours à l'agonie c'est pas une solution intelligente.
Je reste donc lucide et je repars tranquille après 7' de pause.
Encore un petit km à monter pour arriver à Hourquette d'Ossoue (2734m) puis c'est la redescente vers le refuge d'Oulettes.
Il me reste 30' avant la BH et je me dis que ce doit être jouable mais après la cheville droite, c'est la gauche qui prend un gros cailloux sur la malléole interne.
J'en ai marre des cailloux et je veux rentrer entier donc je lâche l'affaire et je finis la descente en marchant.
Plus j'avance et plus c'est pire sans compter les passages humides à cause de la fonte tardive des neiges.
Par contre la vue est magnifique.
Je continue la descente et je vois le refuge en bas mais toujours pareil, j'ai l'impression de ne jamais y arriver.
Mais je finis par le rejoindre et au moment du scan le gars me demande : "40km ou abandon?".
J'avoue avoir hésité mais dans tous les cas il faut finir à pied donc 40km.
Je me ravitaille et je repars après 6h04'25/26.27km, 2234m de D+ et 1046m de D+.
Je me dis que le reste de la descente qui va me ramener à Cauterets sera plus sympa mais je me trompe totalement.
Je me pose la question pour savoir où poser les pieds à certains moments et je ne me vois pas courir en risquant de me faire mal.
Je passe en mode marche et je peste tout ce que je peux contre ces cailloux de m***e.
Je profite aussi du paysage et je regrette de ne pas avoir pris mon casque pour écouter un peu de musique.
Mais je pense à vous et je prends encore de très jolies photos.
Je finis par voir arriver le lac de Gaube et c'est magnifique.
Le parcours qui longe le lac est par contre horrible entre pierriers et cailloux pointus.
Le dernier ravito nous y attend.
Je bois un coup, je remplis la poche à eau et c'est reparti pour la fin de la course.
7h22'23/32.66km, 2254m de D+ et 1469m de D-.
Le chemin est de pire en pire mais on m'indique qu'après le pont d'Espagne c'est beaucoup mieux.
Donc en arrivant au pont d'Espagne je suis content mais ça ne va pas durer longtemps.
Je prends une photo et je repars plein d'espoir mais ça ne va pas durer longtemps.
Je prends aussi mon mal en patience et une dernière photo car certains endroits sont magiques.
Puis vers le 39ième kilomètre miracle.
Je pose le pied sur le goudron et je me mets enfin à courir.
Je me sens enfin bien et les sensations reviennent.
Je repasse sur chemin mais c'est top pour courir et je vais pouvoir galoper tranquille jusqu'à l'arrivée.
Ça n'aura duré que 3km mais je les ai appréciés à leur juste valeur.
C'est la fin de la descente et j'entends le speaker.
Ça y est, je vois l'arrivée et je suis soulagé.
Plus que la rue à traverser et c'est enfin fini.
9h08'31/42.19km, 2284m de D+ et 2269 de D- et très peu de plaisir.
V - Epilogue
Un scan de la puce et une bouteille d'eau plus tard j'entends les enfants qui m'appelle.
Ça fait plaisir de revoir la petite famille.
En type prévoyant, j'avais glissé un billet de 20 dans la coque de mon portable.
Pendant que le filles retournent à l'appart, je pars avec mon grand à la petite supérette du coin pour mon ravito spécial.
Vu que j'ai pris une séance massage pour madame aux thermes, je vais avoir le temps de me faire l'apéro avant le repas.
On finira la soirée dans un bon restau avec une bonne bouteille de vin.
D'ailleurs, en partant pour le restaurant, on verra arriver les dernières concurrentes sur le 40km.
Le dernier du 53km passera la ligne après 13h34'37 de course.
Bravo à eux.
VI - Debriefing
Au réveil le lendemain tout va bien sauf le dos qui me fait un mal de chien.
C'est l'effet cailloux.
Les mollets tirent un peu mais c'est pas gênant.
Course très dure et une reconnaissance aurait été la bienvenue car j'aurais probablement demandé à passer sur le 40km.
J'aime vraiment pas ce genre de terrain et par moment ça m'a rappelé le Montcalm l'année dernière.
A voir si ce problème d'hypoxie due à l'altitude peu se gérer.
Niveau organisation c'est un peu light à mon avis sur plusieurs points :
1 - Informations des coureurs sur le type réel de tracé.
2 - BH trop hard à tenir (la première surtout) avec moins de 50% de coureurs qui la passent.
3 - Ravitos trop légers et sans rien de salé.
4 - Balisage quasi inexistant.
5 - Ravito de l'arrivée trop léger à tous les niveaux.
Bénévoles au top comme d'habitude.
Un grand merci aussi à tous les randonneurs qui ont eu un petit mot pour nous et qui nous ont gentillement laissé passer.
N'ayez pas de regrets pour moi car je n'en ai pas.
En partant mon grand me demande si on revient l'année prochaine...
PS : j'ai plein d'autres photos mais c'est la galère pour les mettre sur le site.
Elle sont disponibles sur ma page facebook pour ceux qui souhaitent.
J'ai choisi cette course à partir de plusieurs critères très différents :
1 - Moins de 3h de route
2 - Course le Samedi 16/07
3 - Environs 50km et 3000m de D+
La course des refuges correspondait parfaitement à tous ces critères dont le principal était au final un WE en famille.
La course est donnée pour 53km et 3500m de D+.
A priori rien d'insurmontable.
II - Le plan
De ce côté rien d’extraordinaire avec 8 semaines de plan VO2max en mode important avec une cinquième séance orienté trail et travail de côtes.
Enchainé avec 5 semaines plus spécifiques contenant 2 grosses sorties trail sous forme de compétition avec un trail de 24km et 1500m de D+ et la Venasque du Luchon Aneto Trail 45km et 2800m de D+.
Les deux trails se passent bien et permettent de valider les différents éléments pour la course (matériel et alimentation).
La phase d'affutage se passe tranquillement sans problème.
Je pense quand même à la première BH (5h) de course qui me semble juste mais le tableau de marche semble coller à peu de choses près.
III - Avant course
Départ pour Cauterets le jeudi matin sous la grisaille.
Heureusement que la météo annonce une nette amélioration à partir du lendemain.
On prend possession de l'appartement vers 12h et je profite de la tranquillité pour faire une bonne sieste.
J'irai aussi passer un moment aux thermes pour me délasser tranquillement.
On fini cette première journée dans un restaurant très sympathique où l'on mange super bien.
En ce deuxième jour, le soleil est bien présent.
On en profite pour prendre le télécabine ce qui est une grande première pour madame et les enfants.
A l'arrivée au sommet, la vue est fabuleuse.
J'aperçois même le dernier refuge de la course et je me dis que la descente doit être sympa (elle l'est vue de loin )
Retour à l'appart, repas, sieste.
Au réveil, je vais récupérer mon dossard et le goodies mais rien de transcendant (Tshirt en coton, casquette bof, quelques bonbons) mais une bonne surprise quand même avec un bon pour retourner aux thermes après la course.
Pour finir la journée sortie au skate park/air de jeux pour les enfants puis repas et dodo pour finir.
IV - La course
Réveil à 4h30 après une bonne nuit de sommeil.
J'avale mon tiers de Gatosport et je m'habille tranquillement.
5h30 direction la ligne de départ pour faire scanner la puce.
Briefing d'avant course puis minute de silence.
Enfin à 6h le départ est donné.
Il fait à peine jour et nous suivons la voiture de la gendarmerie qui nous ouvre la route sur les premiers kilomètres faits sur la route.
On fini par prendre un chemin et la course attaque vraiment.
Pour l'instant ça monte gentillement et il y a plus de course que de marche.
On alterne monotrace et piste dans les champs.
C'est très sympa et on voit le jour qui commence à se lever sur les montagnes.
J'arrive enfin au premier refuge, le refuge d'Estom.
1h42'31/10.7km de course et 864m de D+.
Je prends le temps de bien boire et de refaire le plein car ça va monter sec.
Pour l'instant tout va bien même s'il ne fait pas super chaud.
Direction le Col des Gentianes.
Dés la reprise ça grimpe sec et la monotrace commence à alterner avec des passages plus compliqués où il faut mettre les mains.
Au détour d'un de ces passages, on croise les secouristes au chevet d'un gars qui a fait une mauvaise chute à un endroit où pourtant il n'y avait pas de risque particulier.
A priori rien de grave.
On commence à voir arriver les premiers névés et pierriers.
Je vais mettre quasiment 2h pour arriver au col et sur la fin c'est très dur.
Pas dur à cause de la monté mais dur car j'ai le cœur qui tape comme un malade alors que mon allure ralentit.
J'ai bien mangé, j'ai bien bu et je me sens bien mais je ne comprendrais que plus tard que l'hypoxie due à l'altitude me joue des tours car on approche des 2700m.
Je commence aussi à calculer que ça va être raté pour la première BH.
Je fini tant bien que mal à arriver au Col des Gentianes (2729m).
3h40'41/18.13km et 1798m de D+.
J'ai un kilomètre de plus que prévu au niveau de la monté.
Je bascule donc vers une grosse descente de 423m en moins de 2km (1.88km).
Je descends à bon rythme mais une grosse pierre me tape douloureusement au niveau de la malléole interne et du tendon d'achille droit.
Ça pique et au niveau du tendon d'achille c'est bien éraflé.
Mais j'arrive en bas sans trop souffrir au final.
4h03'02/20km, 1798m de D+ et 470m de D-.
Maintenant, il faut remonté vers les refuge de Baysselance.
347m de D+ en 1.63km.
C'est très dur et comme dans la monté précédente, le cœur bas la chamade alors que le rythme est très lent.
Au bout d'un moment le refuge est visible mais j'ai l'impression de ne jamais arriver.
Il me faudra quasiment 40' pour monter jusqu'au refuge.
Je sais que c'est mort pour la BH mais à ce moment là finir le 40km me paraît déjà pas mal.
4h42'06/21.64 km, 2145m de D+ et 470m de D-.
Après le scan de la puce, je profite du deuxième ravito de la course.
J'entends que la BH est passée à 5h30 mais il reste un petit bout de monté et une grosse descente.
Même si certains autour de moi pense que c'est faisable, je ne me fais pas d'illusion.
Il y a plus de 4km à faire jusqu'à la BH et se mettre minable pour y arriver et faire tout le reste du parcours à l'agonie c'est pas une solution intelligente.
Je reste donc lucide et je repars tranquille après 7' de pause.
Encore un petit km à monter pour arriver à Hourquette d'Ossoue (2734m) puis c'est la redescente vers le refuge d'Oulettes.
Il me reste 30' avant la BH et je me dis que ce doit être jouable mais après la cheville droite, c'est la gauche qui prend un gros cailloux sur la malléole interne.
J'en ai marre des cailloux et je veux rentrer entier donc je lâche l'affaire et je finis la descente en marchant.
Plus j'avance et plus c'est pire sans compter les passages humides à cause de la fonte tardive des neiges.
Par contre la vue est magnifique.
Je continue la descente et je vois le refuge en bas mais toujours pareil, j'ai l'impression de ne jamais y arriver.
Mais je finis par le rejoindre et au moment du scan le gars me demande : "40km ou abandon?".
J'avoue avoir hésité mais dans tous les cas il faut finir à pied donc 40km.
Je me ravitaille et je repars après 6h04'25/26.27km, 2234m de D+ et 1046m de D+.
Je me dis que le reste de la descente qui va me ramener à Cauterets sera plus sympa mais je me trompe totalement.
Je me pose la question pour savoir où poser les pieds à certains moments et je ne me vois pas courir en risquant de me faire mal.
Je passe en mode marche et je peste tout ce que je peux contre ces cailloux de m***e.
Je profite aussi du paysage et je regrette de ne pas avoir pris mon casque pour écouter un peu de musique.
Mais je pense à vous et je prends encore de très jolies photos.
Je finis par voir arriver le lac de Gaube et c'est magnifique.
Le parcours qui longe le lac est par contre horrible entre pierriers et cailloux pointus.
Le dernier ravito nous y attend.
Je bois un coup, je remplis la poche à eau et c'est reparti pour la fin de la course.
7h22'23/32.66km, 2254m de D+ et 1469m de D-.
Le chemin est de pire en pire mais on m'indique qu'après le pont d'Espagne c'est beaucoup mieux.
Donc en arrivant au pont d'Espagne je suis content mais ça ne va pas durer longtemps.
Je prends une photo et je repars plein d'espoir mais ça ne va pas durer longtemps.
Je prends aussi mon mal en patience et une dernière photo car certains endroits sont magiques.
Puis vers le 39ième kilomètre miracle.
Je pose le pied sur le goudron et je me mets enfin à courir.
Je me sens enfin bien et les sensations reviennent.
Je repasse sur chemin mais c'est top pour courir et je vais pouvoir galoper tranquille jusqu'à l'arrivée.
Ça n'aura duré que 3km mais je les ai appréciés à leur juste valeur.
C'est la fin de la descente et j'entends le speaker.
Ça y est, je vois l'arrivée et je suis soulagé.
Plus que la rue à traverser et c'est enfin fini.
9h08'31/42.19km, 2284m de D+ et 2269 de D- et très peu de plaisir.
V - Epilogue
Un scan de la puce et une bouteille d'eau plus tard j'entends les enfants qui m'appelle.
Ça fait plaisir de revoir la petite famille.
En type prévoyant, j'avais glissé un billet de 20 dans la coque de mon portable.
Pendant que le filles retournent à l'appart, je pars avec mon grand à la petite supérette du coin pour mon ravito spécial.
Vu que j'ai pris une séance massage pour madame aux thermes, je vais avoir le temps de me faire l'apéro avant le repas.
On finira la soirée dans un bon restau avec une bonne bouteille de vin.
D'ailleurs, en partant pour le restaurant, on verra arriver les dernières concurrentes sur le 40km.
Le dernier du 53km passera la ligne après 13h34'37 de course.
Bravo à eux.
VI - Debriefing
Au réveil le lendemain tout va bien sauf le dos qui me fait un mal de chien.
C'est l'effet cailloux.
Les mollets tirent un peu mais c'est pas gênant.
Course très dure et une reconnaissance aurait été la bienvenue car j'aurais probablement demandé à passer sur le 40km.
J'aime vraiment pas ce genre de terrain et par moment ça m'a rappelé le Montcalm l'année dernière.
A voir si ce problème d'hypoxie due à l'altitude peu se gérer.
Niveau organisation c'est un peu light à mon avis sur plusieurs points :
1 - Informations des coureurs sur le type réel de tracé.
2 - BH trop hard à tenir (la première surtout) avec moins de 50% de coureurs qui la passent.
3 - Ravitos trop légers et sans rien de salé.
4 - Balisage quasi inexistant.
5 - Ravito de l'arrivée trop léger à tous les niveaux.
Bénévoles au top comme d'habitude.
Un grand merci aussi à tous les randonneurs qui ont eu un petit mot pour nous et qui nous ont gentillement laissé passer.
N'ayez pas de regrets pour moi car je n'en ai pas.
En partant mon grand me demande si on revient l'année prochaine...
PS : j'ai plein d'autres photos mais c'est la galère pour les mettre sur le site.
Elle sont disponibles sur ma page facebook pour ceux qui souhaitent.
par secalex
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- Judas68fr
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- Remerciements reçus 448
Merci pour le CR! On sent la difficulté et le côté technique du parcours en te lisant! Effectivement un barrière horaire qui laisse passer que 50% des coureurs je trouve ça aussi très raide...
Felicitations à toi quand meme, tu as fait une belle course malgré tout!
Pour le coup de l'altitude effectivement ça peut jouer un gros role. Un ami qui a couru plusieurs fois l'UTMB termine systématiquement son entrainement à haute altitude avant la course.
Recupere bien Alex!
EDIT: PS: je t'envoie mon Facebook par MP
PPS: ca marche pas..
Felicitations à toi quand meme, tu as fait une belle course malgré tout!
Pour le coup de l'altitude effectivement ça peut jouer un gros role. Un ami qui a couru plusieurs fois l'UTMB termine systématiquement son entrainement à haute altitude avant la course.
Recupere bien Alex!
EDIT: PS: je t'envoie mon Facebook par MP
PPS: ca marche pas..
Last Edit:il y a 8 ans 4 mois
par Judas68fr
Dernière édition: il y a 8 ans 4 mois par Judas68fr.
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- Kharaez
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- Golden runner's
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- Remerciements reçus 264
40 bornes en 9 heures... Impossible pour moi !
Bravo pour en avoir fini sur ce terrain hostile (pour toi) !
Bravo pour en avoir fini sur ce terrain hostile (pour toi) !
par Kharaez
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- jeanmarc
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- Remerciements reçus 1675
Encore une course de folie
Comme d ab tu as su gérer ça afin de ne pas te mettre trop dans le rouge et je crois que c est vraiment ça que l expérience que tu as maintenant te permets de faire
Un super CR avec des belles photos et un résumer qui nous montre bien les difficultés
Tu est pas mauvais en CAP et tu te défend bien en CR
Comme d ab tu as su gérer ça afin de ne pas te mettre trop dans le rouge et je crois que c est vraiment ça que l expérience que tu as maintenant te permets de faire
Un super CR avec des belles photos et un résumer qui nous montre bien les difficultés
Tu est pas mauvais en CAP et tu te défend bien en CR
par jeanmarc
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- Vince1987
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Merci pour ce super CR, et bravo pour ta course bien gérée au final, malgré les difficultés.
Pour l'altitude, y'a pas de secret, faut y aller pour habituer ton corps...en plus tu es meilleur quand tu redescends
Pour l'altitude, y'a pas de secret, faut y aller pour habituer ton corps...en plus tu es meilleur quand tu redescends
Last Edit:il y a 8 ans 4 mois
par Vince1987
Dernière édition: il y a 8 ans 4 mois par Vince1987.
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- Olrik
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Félicitations. Tu as bien gérer ta course et tu as su prendre, à mon avis, les bonnes décisions.
Les paysages sont en effet magnifiques
Il n'y a pas de miracle, notre souffle souffre au dessus de 2500.
Quoi qu'il en soit cela a dû être un beau week-end en famille. Tu n'avais pas perdu l'appétit pour ton repas post course.
As tu tout de même un petit regret de ne pas avoir passé cette BH, sachant , un peu tard, qu'elle était prolongée ?
Les paysages sont en effet magnifiques
Il n'y a pas de miracle, notre souffle souffre au dessus de 2500.
Quoi qu'il en soit cela a dû être un beau week-end en famille. Tu n'avais pas perdu l'appétit pour ton repas post course.
As tu tout de même un petit regret de ne pas avoir passé cette BH, sachant , un peu tard, qu'elle était prolongée ?
par Olrik
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