Ma Saintélyon 2013 - la 3ème du nom pour ma pomme
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Ma Saintélyon 2013 - la 3ème du nom pour ma pomme a été créé par Olrik
Posted il y a 10 ans 11 mois #284791
Et me voilà parti pour mon dernier CR de l'année.
Année 2013 qui s'achèvera par deux semaines de pause totale puis reprise la semaine de Noël avec de la natation et selon l'agenda et la météo un peu de ski et/ou de raquettes.
Ce qui me donne au niveau CAP un total d'environ 1'750 kms pour 29'000 mètres de D+ accompli cette année.
Mes courses principales ayant été les 80 kms (77 ?) bien boueux de l'Ecotrail de Paris - les 61 kms de la traversée enneigée (en juillet !!!) du trail de Verbier - le marathon de Lausanne et la course faisant l'objet de ce CR, j'ai nommé La Saintélyon et ses 75 kms bien boueux et glacés (surtout les 40 premiers kilomètres).
Pourquoi me suis-je inscrit pour la 3ème année consécutive à cette course alors que j'avais souffert comme jamais en 2012 ?
Ben justement parce que j'avais souffert comme jamais en 2012 et que j'avais une revanche à prendre.
Les principales différences par rapport à ma participation aux deux éditions précédentes :
- plus de kms
- plus de D+
- 6 semaines entre le marathon et cette course au lieu de 4
- Nous serons 2 coureurs au lieu de 3
- pas de chauffeur - supporter
Plus de kms, de D+, moins de coureurs, facile on maîtrise
6 semaines au lieu de 4 c'était trop long, la lassitude m'a gagné, les conditions météorologiques (froid et vent) n'ont pas aidé.
Pas de chauffeur - supporter, là c'est surtout le retour avec 2h30 d'autoroutes qu'il faudra gérer après une nuit blanche et bien entendu les points de rendez-vous sur le parcours où cette année personne ne nous attendra.
Départ vers 15h15, arrivée à Lyon vers 17h30 puis environ 30 minutes pour faire les 300 derniers mètres, ceci n'est pas le résumé de ma course mais juste de notre trajet aller en voiture.
Arrivés à proximité du palais des sports, rue barrée, plus de place de parc, article 22 activé. La chance nous assiste, nous trouvons une place sur un parking pas très loin, une place à la dimension juste parfaite pour notre voiture (et dire que ma coéquipière a failli prendre la plus grande, ça ne l'aurait pas fait).
18h00 on fait la file pour prendre les tickets des bus navettes puis on fait la file pour prendre notre dossard puis on fait la file pour prendre notre cadeau puis après une brève visite de l'expo on fait la file pour prendre le bus.
Toutes ces files ne nous ont pas pris trop de temps vu qu'une heure après notre arrivée nous étions en route pour St-Etienne, mais si nous étions arrivés un quart d'heure plus tard, je pense que le temps d'attente aurait doublé au vu de l'allongement de toutes ces files d'attentes peu après notre arrivée.
20h00 arrivée à St-Etienne après un petit (dé)tour entre 2-3 ronds-points où la signalisation était pourtant parfaitement adéquate.
Mise en place de notre campement de fortune qui se résume à un sac de couchage et une couverture et il n'y a plus qu'à attendre l'heure du départ.
Repas - lecture du roadbook - sieste - petit tour par où vous savez - préparation et l'heure de se déplacer vers la ligne de départ arrive assez rapidement.
Un scoop : fait pas très chaud. Peu après le départ, nos regards seront attirés par un thermomètre indiquant moins 5. Dans l'attente de minuit nous adoptons la tactique du pingouin c'est-à-dire que nous nous calons au milieu du peloton et ainsi profitons de la chaleur de nos congénères.
St-Etienne - St Christo 15,5 kms 400 D+
Minuit c'est parti......enfin comme tout départ de masse, nous marchons jusqu'à la ligne de départ que nous atteignons en un peu plus de 5 minutes et là en route pour quelques kilomètres relativement plat et sur bitume en direction de Sorbier.
Peu après le début de la montée j'abandonne ma compagne du week-end pour cause de besoin naturel.
Sorbier passé, c'est la civilisation et ses lumières que nous laissons derrière nous. C'est le début des chemins terreux ou plutôt glacés. Le bord du parcours se transforme en aire de chaînage. Une multitude de coureurs dont votre serviteur s'arrête afin de s'équiper des chaînes antidérapantes plus ou moins fraîchement acquises.
Cela change la vie !!!!!! ça croche en montée, ça tient en descente. Celles que j'avais pouvaient être gardées sur le bitume. Je suis conquis. D'autant plus que j'assisterai à 3 lourdes chutes, quelques culbutes sans conséquences et une multitude de glissades où les coureurs ont évité la chute soit en se rattrapant soit en étant rattrapés par d'autres coureurs.
Je rejoins même mon amie qui elle n'a pas cédé à la fièvre acheteuse et ne s'est pas équipée de ces chaînes. Elle avance donc prudemment.
Je ne sais pas pourquoi j'ai trouvé cette 1ère partie jusqu'à St-Christo interminable et pourtant je ne mets que 5 à 8 minutes (2h13) de plus que les années précédentes. J'ai même eu un moment donné les paupières lourdes et j'ai eu besoin de m'arrêter au ravito que j'avais zappé en 2011 et 2012. Il me semble que la tente qui nous accueille s'est passablement agrandie, il y a bien entendu beaucoup de monde néanmoins j'arrive à faire remplir mon verre de Coca assez rapidement. Je prends un biscuit et on continue direction Ste-Catherine d'où 3 heures et quart auparavant les coureurs de la Saintexpress s'étaient élancés.
St Christo - Ste Catherine 14,1 kms 444 D+
Une grande partie de ce tronçon a été modifié afin de coller au plus près au parcours original. C'est la plupart du temps à la queue-leu-leu que nous avançons dans cette partie de la course. Quelques parties du chemin sont impraticables ce qui nous contraint à tracer dans les champs bordant le parcours. C'est sur cette portion que nous atteindrons le point culminant de notre course. Le froid est bien là, il nous fait remonter nos foulards sur le nez. A nouveau je suis victime d'une attaque de paupières ce qui ne m'était pas du tout arriver lors de mes deux précédents Sainté.
Peu avant le ravito je sens soudain mon pied droit glisser. Une attache de la chaîne vient de sauter, je me vois obliger de les enlever . C'est là que je sentirais la différence qu'il y a à courir avec ou sans.
D'abord un point positif : mes pieds semblent légers. Ces chaînes ne pèsent pas beaucoup mais sur la longueur cela se fait sentir même si on ne s'en rend pas compte.
Le point négatif : vous l'aurez deviné, je glisse et.........je me casse la figure pour la 1ère fois de la course. Sans aucune gravité si ce n'est une montée d'énervement qui me fait répondre un peu sèchement "ça va" à un coureur qui me posait la question. Désolé désolé désolé !
Je continue donc ma course en me concentrant afin de ne plus tomber. Encore un point positif : fini le long fleuve tranquille et par conséquent fini les envies de dormir,
J'arrive à Ste-Catherine en 4h39 soit en 20' de plus qu'en 2012. Néanmoins pas de comparaison possible vu que 75 % du parcours est différent.
Pensées pour les coureurs CCAP de la Saintexpress, cela fait 5h40 qu'ils sont partis, certains sont arrivés, d'autres doivent être tout proche de Lyon, j'espère que tout c'est bien passé pour eux, pensée spéciale pour mon quasi voisin Podoptère.
Un verre de Coca - un verre de thé entre tiède et chaud - 2-3 biscuits et madeleine, un bout de chocolat et je repars pour une nouvelle étape elle aussi passablement modifiée et allongée.
Un bénévole nous signale que les chaînes ne seront bientôt plus nécessaires, ce ne sera pas tout à fait le cas puisque le terrain sera difficile jusqu'au prochain ravito.
Ste Catherine - St Genoux 12.1 kms 381 D+
Principales nouveautés sur cette portion, un passage dans le village de Saint-André que j'ai trouvé très sympa et surtout la TERRRIBLE descente du bois d'Arfeuille qui se transforme cette année en belle montée suivie....d'une belle montée qui nous permettra d'arriver à St-Genoux par le haut au lieu de par le bas. Parfait pour moi les montées me conviennent. La prudence est toujours de mise sur cette partie du parcours si on ne veut pas se mettre les quatre fers en l'air.
C'est lors de cette étape que Micheline va me rattraper et ainsi nous allons effectuer plusieurs kilomètres ensemble.
Le ravito de St-Genoux est atteint en 6h46, il est étroit, nous y passons en coup de vent. Enfin c'est une façon de parler, nous devons traverser la tente à petit pas car c'est bondé. Je choppe tout de même un passage un verre de Coca et une madeleine puis un bout de fromage et encore une madeleine. J'avais vraiment envie de salé à ce moment-là mais je n'ai pas trouvé grand-chose.
St Genoux - Soucieu 12,6 kms 271 D+
En route maintenant pour Soucieu en Jarrest, le ravito le plus luxueux. Le physique est là, le moral est bon, dans environ une heure nous allons pouvoir éteindre nos lampes frontales, le reste du parcours sera moins difficile. Que du bonheur !!.
Portion principalement descendante également allongée par rapport aux précédentes éditions.
C'est sur ce tracé que j'ai pu commencé à lâcher les chevaux, on y voit un peu mieux, à part la 1ère descente, les autres sont moins techniques. Je dépasse plusieurs coureurs autant parce que j'ai accéléré la moindre mais aussi car une partie de ces derniers à l'air de souffrir. Jusqu'à il y a peu j'étais assez nul en descente, je suis trop grand (centre de gravité haut), un peu trouillard et en manque d'expérience et de confiance en moi. Maintenant c'est mieux, je suis toujours grand mais j'ai surtout acquis de l'expérience et ainsi de l'assurance et un peu de technique et, cerise sur le gâteau, je commence à prendre mon pied sur les descentes.
C'est au bas de la descente du bois de la Dame que je décide qu'il fait jour et que j'éteins ma lampe. Une belle remontée nous amène à un point de vue d'où nous voyons le sommet des montagnes prendre une teinte rose-orange, le soleil se lève !. Qu'est-ce que cela fait du bien, il va faire beau, il va faire jour, il fera toujours froid même si je pourrai enlever mes gants lors des tout derniers kilomètres.
C'est lors de la dernière descente de cette partie que ma compagne de course prendra la poudre d'escampette. Je ne l'ai pas vu accélérer et je ne la reverrais plus jusqu'à l'arrivée.
J'arriverai 3 minutes et demi après elle au ravitaillement de Soucieu en 8h43 mais elle était déjà repartie et elle aura 14 minutes d'avance sur moi à Lyon.
Soucieu, ravitaillement de luxe car il se trouve dans un bâtiment, une grande salle, il y a moins de monde donc plus de place. Facilité de trouver une place pour s'asseoir (ce que je n'ai pas fait), présences de podologues, facilité d'accès aux tables de ravitaillement.
Je m'y arrête 3-4 minutes et m'empiffre de douceurs. Je profite également de faire le plein de mon Camel et en route vers de nouvelles aventures.
Soucieu - Beaunant 14,1 kms 132 D+
Depuis ici le parcours est moins hostile, successions de petites routes et de sentiers boueux, alternances de petites montées et de descentes dont celles sur le goudron font mal.....aux autres mais pas à moi.
Tout irai bien dans le meilleur des mondes, mais quelques minutes après mon départ, mon estomac me signale que mon alimentation dissolue et mon empressement à ingurgiter tout et n'importe quoi lors du dernier arrêt ne lui permet pas de rester insensible à ces maltraitances . Je lui indique que c'était l'heure du petit-déjeuner mais que je n'ai pas eu (voulu) le temps de prendre du temps et qu'il doit me laisser tranquille.
Brave estomac, il obéit, la douleur (crampe) disparaît aussi vite qu'elle est venue.
Il me reste donc environ 22 kms avec à peu près 290 D+ à effectuer en 3h15 si je veux arriver avant midi. Je me sens bien, je dépasse du monde, surtout dans les descentes et les montées. Je m'efforce de courir sur toutes les parties plates.
Mais ce qui m'arrive de temps en temps lors de ces longues courses est en train de se produire. Mes plantes de pied commencent à chauffer et une crevasse se forme gentiment sous chacun d'eux. En plus j'ai complètement oublié de crémer mes pieds les jours précédents cette épreuve. Je vais vraisemblablement devoir m'arrêter afin de mettre des Compeed. Ma tête n'arrête pas de calculer mon temps de parcours restant, la moyenne que je devrais tenir et combien de minutes va me prendre cette opération.
Je remarque que la douleur n'est vraiment qu'à son début et est absente hors du goudron. Je décide que je m'arrêterai à Beaunant, l'ultime ravitaillement avant l'arrivée.
En traversant un parc, des bancs et des tables nous appellent. Je pense alors que je vais peut-être éventuellement m'y arrêter pour procéder à l'opération susmentionnée. Mais je continue. Trop peu peur d'être magnifiquement bien installé sur ce banc, les pieds à l'air, le soleil dardant ses rayons bienfaisant sur mon refroidi.
La douleur n'augmente pas, je me sens bien. Après le ravitaillement il y a une redoutable grimpée avec des pourcentages avoisinants les 18. Je me dis que si je m'arrête, je vais couper mon élan. Je décide donc de continuer sans me poser un moment à ce ravito où je n'ai besoin de rien que ce soit au niveau alimentation ou hydratation. Il me faut préciser qu'entre les ravitaillement j'ai quasiment à chaque fois pris une barre aux amandes de ma réserve personnelle.
Je passe donc Beaunant après 10h42 de course. Il me reste donc 1 heure et quart pour faire ces 7 derniers kms avec encore 160 de D+ placés au début de ce tronçon. Ceci sans oublier les 200 marches d'escaliers qui nous attendent à Lyon.
Beaunant - Lyon 7,6 kms 160 D+
J'entame cette longue montée d'un bon pas régulier, les mains sur les cuisses. Il fait beau, il fait bon, je suis bien, je crois que je l'ai déjà écrit mais je me permets d'insister car être bien après quasiment 70 kms de course dans le nuit et le froid, il faut le vivre pour le croire. L'arrivée est proche, le parcours m'est inconnu car passablement changé et raccourci. Un type me dépasse sur son VTT, il a l'air facile, il rejoint un coureur qu'il accompagne. A noter que sur les derniers 15 kms, j'ai rencontré pas mal de supporters qui accompagnaient des concurrents. C'est une aide précieuse.
Au moment où la pente se radoucit je rattrape le VTT (quand je vous dis que j'avais la forme). Nous entamons la conversation ce qui me permet de finir cette montée......et entamer celle qui suit sans m'en rendre compte. Il est bien là pour encourager des copains, cette montée l'a crevé, ses copains aussi, il connaît Lausanne (la grande ville la plus proche du bled perdu où j'habite) et il est étonné que je vienne de si loin pour cette course. Ce n'est pas le 1er qui me fait cette réflexion. Personnellement je ne trouve pas que 2h30 d'autoroute soient extraordinairement beaucoup pour aller faire une course de près de 12 heures. Il y a des coureurs qui viennent de bien plus loin (Le Havre pour prendre un exemple totalement au hasard).
Bon ce n'est pas tout ça, après être bien monté il faut attaquer la descente qui va nous amener à ses fameux escaliers qui nous mèneront au bord de la Saône. Je suis toujours bien dans ces descentes. Arrive une première volée d'une vingtaine de marches. Je ne sais vraiment pas comment cela va se passer. Je craignais des escaliers verglacés, ce n'est pas du tout le cas. Je les avale avec toute la légèreté que mes huitante (80) kilos m'autorisent. Juste après arrive le solde des marches le long du chemin du Grapillon. Aucun souci....pour moi, par contre je dépasse plusieurs concurrents qui semblent souffrir.
Un coup d'oeil à mon chrono. Il n'y a plus qu'à passer 2 ponts et serrer les dents sur le dernier long bout (qui a dit interminable ?) devant nous amener à l'arrivée, je devrais pouvoir y être en 11h45.
Au passage au bord de la Saône, l'eau est haute, un compagnon de route me dit que si nous y étions passé il y a deux semaines nous aurions eu de l'eau jusqu'aux chevilles. Quelques escaliers à monter avec des jambes pesant tout de même une centaine de kilos chacune, un passage pas très glamour le long d'une route à trafic. Cela m'a rappelé l'Ecotrail de Paris. Point positif : les encouragements des conducteurs via leur klaxon.
Plus que 2 kms, j'aimerai pouvoir courir jusqu'au bout mais peu après le panneau indiquant qu'il reste mille mètres, je m'accorde quelques secondes de marche histoire de pouvoir finir ma course dans de bonnes conditions, je reprends en me calant derrière un coureur et son accompagnateur. Dernier virage, ligne droite en direction de l'entrée du palais des sports, les panneaux égrènent les derniers mètres, 200 - 100 - 50, et le Graal, entrée dans ce bâtiment et passage sous la banderole d'arrivée.
11h41:14
HEU-REUX
Je peux alors aller chercher mon t-shirt de Finisher de cette magnifique 60ème édition. Je peux également boire et manger sans être pressé comme un lavement.
Le temps de laver la bête et je rejoins Micheline directement à la voiture. Puis retour en direction de la maison.
Il fait beau, il fait bon, je suis en forme. Aucune attaque de paupières pendant ce trajet.
Tout bien quoi !
Merci de m'avoir lu, suivi, encouragé, etc.....
Année 2013 qui s'achèvera par deux semaines de pause totale puis reprise la semaine de Noël avec de la natation et selon l'agenda et la météo un peu de ski et/ou de raquettes.
Ce qui me donne au niveau CAP un total d'environ 1'750 kms pour 29'000 mètres de D+ accompli cette année.
Mes courses principales ayant été les 80 kms (77 ?) bien boueux de l'Ecotrail de Paris - les 61 kms de la traversée enneigée (en juillet !!!) du trail de Verbier - le marathon de Lausanne et la course faisant l'objet de ce CR, j'ai nommé La Saintélyon et ses 75 kms bien boueux et glacés (surtout les 40 premiers kilomètres).
Pourquoi me suis-je inscrit pour la 3ème année consécutive à cette course alors que j'avais souffert comme jamais en 2012 ?
Ben justement parce que j'avais souffert comme jamais en 2012 et que j'avais une revanche à prendre.
Les principales différences par rapport à ma participation aux deux éditions précédentes :
- plus de kms
- plus de D+
- 6 semaines entre le marathon et cette course au lieu de 4
- Nous serons 2 coureurs au lieu de 3
- pas de chauffeur - supporter
Plus de kms, de D+, moins de coureurs, facile on maîtrise
6 semaines au lieu de 4 c'était trop long, la lassitude m'a gagné, les conditions météorologiques (froid et vent) n'ont pas aidé.
Pas de chauffeur - supporter, là c'est surtout le retour avec 2h30 d'autoroutes qu'il faudra gérer après une nuit blanche et bien entendu les points de rendez-vous sur le parcours où cette année personne ne nous attendra.
Départ vers 15h15, arrivée à Lyon vers 17h30 puis environ 30 minutes pour faire les 300 derniers mètres, ceci n'est pas le résumé de ma course mais juste de notre trajet aller en voiture.
Arrivés à proximité du palais des sports, rue barrée, plus de place de parc, article 22 activé. La chance nous assiste, nous trouvons une place sur un parking pas très loin, une place à la dimension juste parfaite pour notre voiture (et dire que ma coéquipière a failli prendre la plus grande, ça ne l'aurait pas fait).
18h00 on fait la file pour prendre les tickets des bus navettes puis on fait la file pour prendre notre dossard puis on fait la file pour prendre notre cadeau puis après une brève visite de l'expo on fait la file pour prendre le bus.
Toutes ces files ne nous ont pas pris trop de temps vu qu'une heure après notre arrivée nous étions en route pour St-Etienne, mais si nous étions arrivés un quart d'heure plus tard, je pense que le temps d'attente aurait doublé au vu de l'allongement de toutes ces files d'attentes peu après notre arrivée.
20h00 arrivée à St-Etienne après un petit (dé)tour entre 2-3 ronds-points où la signalisation était pourtant parfaitement adéquate.
Mise en place de notre campement de fortune qui se résume à un sac de couchage et une couverture et il n'y a plus qu'à attendre l'heure du départ.
Repas - lecture du roadbook - sieste - petit tour par où vous savez - préparation et l'heure de se déplacer vers la ligne de départ arrive assez rapidement.
Un scoop : fait pas très chaud. Peu après le départ, nos regards seront attirés par un thermomètre indiquant moins 5. Dans l'attente de minuit nous adoptons la tactique du pingouin c'est-à-dire que nous nous calons au milieu du peloton et ainsi profitons de la chaleur de nos congénères.
St-Etienne - St Christo 15,5 kms 400 D+
Minuit c'est parti......enfin comme tout départ de masse, nous marchons jusqu'à la ligne de départ que nous atteignons en un peu plus de 5 minutes et là en route pour quelques kilomètres relativement plat et sur bitume en direction de Sorbier.
Peu après le début de la montée j'abandonne ma compagne du week-end pour cause de besoin naturel.
Sorbier passé, c'est la civilisation et ses lumières que nous laissons derrière nous. C'est le début des chemins terreux ou plutôt glacés. Le bord du parcours se transforme en aire de chaînage. Une multitude de coureurs dont votre serviteur s'arrête afin de s'équiper des chaînes antidérapantes plus ou moins fraîchement acquises.
Cela change la vie !!!!!! ça croche en montée, ça tient en descente. Celles que j'avais pouvaient être gardées sur le bitume. Je suis conquis. D'autant plus que j'assisterai à 3 lourdes chutes, quelques culbutes sans conséquences et une multitude de glissades où les coureurs ont évité la chute soit en se rattrapant soit en étant rattrapés par d'autres coureurs.
Je rejoins même mon amie qui elle n'a pas cédé à la fièvre acheteuse et ne s'est pas équipée de ces chaînes. Elle avance donc prudemment.
Je ne sais pas pourquoi j'ai trouvé cette 1ère partie jusqu'à St-Christo interminable et pourtant je ne mets que 5 à 8 minutes (2h13) de plus que les années précédentes. J'ai même eu un moment donné les paupières lourdes et j'ai eu besoin de m'arrêter au ravito que j'avais zappé en 2011 et 2012. Il me semble que la tente qui nous accueille s'est passablement agrandie, il y a bien entendu beaucoup de monde néanmoins j'arrive à faire remplir mon verre de Coca assez rapidement. Je prends un biscuit et on continue direction Ste-Catherine d'où 3 heures et quart auparavant les coureurs de la Saintexpress s'étaient élancés.
St Christo - Ste Catherine 14,1 kms 444 D+
Une grande partie de ce tronçon a été modifié afin de coller au plus près au parcours original. C'est la plupart du temps à la queue-leu-leu que nous avançons dans cette partie de la course. Quelques parties du chemin sont impraticables ce qui nous contraint à tracer dans les champs bordant le parcours. C'est sur cette portion que nous atteindrons le point culminant de notre course. Le froid est bien là, il nous fait remonter nos foulards sur le nez. A nouveau je suis victime d'une attaque de paupières ce qui ne m'était pas du tout arriver lors de mes deux précédents Sainté.
Peu avant le ravito je sens soudain mon pied droit glisser. Une attache de la chaîne vient de sauter, je me vois obliger de les enlever . C'est là que je sentirais la différence qu'il y a à courir avec ou sans.
D'abord un point positif : mes pieds semblent légers. Ces chaînes ne pèsent pas beaucoup mais sur la longueur cela se fait sentir même si on ne s'en rend pas compte.
Le point négatif : vous l'aurez deviné, je glisse et.........je me casse la figure pour la 1ère fois de la course. Sans aucune gravité si ce n'est une montée d'énervement qui me fait répondre un peu sèchement "ça va" à un coureur qui me posait la question. Désolé désolé désolé !
Je continue donc ma course en me concentrant afin de ne plus tomber. Encore un point positif : fini le long fleuve tranquille et par conséquent fini les envies de dormir,
J'arrive à Ste-Catherine en 4h39 soit en 20' de plus qu'en 2012. Néanmoins pas de comparaison possible vu que 75 % du parcours est différent.
Pensées pour les coureurs CCAP de la Saintexpress, cela fait 5h40 qu'ils sont partis, certains sont arrivés, d'autres doivent être tout proche de Lyon, j'espère que tout c'est bien passé pour eux, pensée spéciale pour mon quasi voisin Podoptère.
Un verre de Coca - un verre de thé entre tiède et chaud - 2-3 biscuits et madeleine, un bout de chocolat et je repars pour une nouvelle étape elle aussi passablement modifiée et allongée.
Un bénévole nous signale que les chaînes ne seront bientôt plus nécessaires, ce ne sera pas tout à fait le cas puisque le terrain sera difficile jusqu'au prochain ravito.
Ste Catherine - St Genoux 12.1 kms 381 D+
Principales nouveautés sur cette portion, un passage dans le village de Saint-André que j'ai trouvé très sympa et surtout la TERRRIBLE descente du bois d'Arfeuille qui se transforme cette année en belle montée suivie....d'une belle montée qui nous permettra d'arriver à St-Genoux par le haut au lieu de par le bas. Parfait pour moi les montées me conviennent. La prudence est toujours de mise sur cette partie du parcours si on ne veut pas se mettre les quatre fers en l'air.
C'est lors de cette étape que Micheline va me rattraper et ainsi nous allons effectuer plusieurs kilomètres ensemble.
Le ravito de St-Genoux est atteint en 6h46, il est étroit, nous y passons en coup de vent. Enfin c'est une façon de parler, nous devons traverser la tente à petit pas car c'est bondé. Je choppe tout de même un passage un verre de Coca et une madeleine puis un bout de fromage et encore une madeleine. J'avais vraiment envie de salé à ce moment-là mais je n'ai pas trouvé grand-chose.
St Genoux - Soucieu 12,6 kms 271 D+
En route maintenant pour Soucieu en Jarrest, le ravito le plus luxueux. Le physique est là, le moral est bon, dans environ une heure nous allons pouvoir éteindre nos lampes frontales, le reste du parcours sera moins difficile. Que du bonheur !!.
Portion principalement descendante également allongée par rapport aux précédentes éditions.
C'est sur ce tracé que j'ai pu commencé à lâcher les chevaux, on y voit un peu mieux, à part la 1ère descente, les autres sont moins techniques. Je dépasse plusieurs coureurs autant parce que j'ai accéléré la moindre mais aussi car une partie de ces derniers à l'air de souffrir. Jusqu'à il y a peu j'étais assez nul en descente, je suis trop grand (centre de gravité haut), un peu trouillard et en manque d'expérience et de confiance en moi. Maintenant c'est mieux, je suis toujours grand mais j'ai surtout acquis de l'expérience et ainsi de l'assurance et un peu de technique et, cerise sur le gâteau, je commence à prendre mon pied sur les descentes.
C'est au bas de la descente du bois de la Dame que je décide qu'il fait jour et que j'éteins ma lampe. Une belle remontée nous amène à un point de vue d'où nous voyons le sommet des montagnes prendre une teinte rose-orange, le soleil se lève !. Qu'est-ce que cela fait du bien, il va faire beau, il va faire jour, il fera toujours froid même si je pourrai enlever mes gants lors des tout derniers kilomètres.
C'est lors de la dernière descente de cette partie que ma compagne de course prendra la poudre d'escampette. Je ne l'ai pas vu accélérer et je ne la reverrais plus jusqu'à l'arrivée.
J'arriverai 3 minutes et demi après elle au ravitaillement de Soucieu en 8h43 mais elle était déjà repartie et elle aura 14 minutes d'avance sur moi à Lyon.
Soucieu, ravitaillement de luxe car il se trouve dans un bâtiment, une grande salle, il y a moins de monde donc plus de place. Facilité de trouver une place pour s'asseoir (ce que je n'ai pas fait), présences de podologues, facilité d'accès aux tables de ravitaillement.
Je m'y arrête 3-4 minutes et m'empiffre de douceurs. Je profite également de faire le plein de mon Camel et en route vers de nouvelles aventures.
Soucieu - Beaunant 14,1 kms 132 D+
Depuis ici le parcours est moins hostile, successions de petites routes et de sentiers boueux, alternances de petites montées et de descentes dont celles sur le goudron font mal.....aux autres mais pas à moi.
Tout irai bien dans le meilleur des mondes, mais quelques minutes après mon départ, mon estomac me signale que mon alimentation dissolue et mon empressement à ingurgiter tout et n'importe quoi lors du dernier arrêt ne lui permet pas de rester insensible à ces maltraitances . Je lui indique que c'était l'heure du petit-déjeuner mais que je n'ai pas eu (voulu) le temps de prendre du temps et qu'il doit me laisser tranquille.
Brave estomac, il obéit, la douleur (crampe) disparaît aussi vite qu'elle est venue.
Il me reste donc environ 22 kms avec à peu près 290 D+ à effectuer en 3h15 si je veux arriver avant midi. Je me sens bien, je dépasse du monde, surtout dans les descentes et les montées. Je m'efforce de courir sur toutes les parties plates.
Mais ce qui m'arrive de temps en temps lors de ces longues courses est en train de se produire. Mes plantes de pied commencent à chauffer et une crevasse se forme gentiment sous chacun d'eux. En plus j'ai complètement oublié de crémer mes pieds les jours précédents cette épreuve. Je vais vraisemblablement devoir m'arrêter afin de mettre des Compeed. Ma tête n'arrête pas de calculer mon temps de parcours restant, la moyenne que je devrais tenir et combien de minutes va me prendre cette opération.
Je remarque que la douleur n'est vraiment qu'à son début et est absente hors du goudron. Je décide que je m'arrêterai à Beaunant, l'ultime ravitaillement avant l'arrivée.
En traversant un parc, des bancs et des tables nous appellent. Je pense alors que je vais peut-être éventuellement m'y arrêter pour procéder à l'opération susmentionnée. Mais je continue. Trop peu peur d'être magnifiquement bien installé sur ce banc, les pieds à l'air, le soleil dardant ses rayons bienfaisant sur mon refroidi.
La douleur n'augmente pas, je me sens bien. Après le ravitaillement il y a une redoutable grimpée avec des pourcentages avoisinants les 18. Je me dis que si je m'arrête, je vais couper mon élan. Je décide donc de continuer sans me poser un moment à ce ravito où je n'ai besoin de rien que ce soit au niveau alimentation ou hydratation. Il me faut préciser qu'entre les ravitaillement j'ai quasiment à chaque fois pris une barre aux amandes de ma réserve personnelle.
Je passe donc Beaunant après 10h42 de course. Il me reste donc 1 heure et quart pour faire ces 7 derniers kms avec encore 160 de D+ placés au début de ce tronçon. Ceci sans oublier les 200 marches d'escaliers qui nous attendent à Lyon.
Beaunant - Lyon 7,6 kms 160 D+
J'entame cette longue montée d'un bon pas régulier, les mains sur les cuisses. Il fait beau, il fait bon, je suis bien, je crois que je l'ai déjà écrit mais je me permets d'insister car être bien après quasiment 70 kms de course dans le nuit et le froid, il faut le vivre pour le croire. L'arrivée est proche, le parcours m'est inconnu car passablement changé et raccourci. Un type me dépasse sur son VTT, il a l'air facile, il rejoint un coureur qu'il accompagne. A noter que sur les derniers 15 kms, j'ai rencontré pas mal de supporters qui accompagnaient des concurrents. C'est une aide précieuse.
Au moment où la pente se radoucit je rattrape le VTT (quand je vous dis que j'avais la forme). Nous entamons la conversation ce qui me permet de finir cette montée......et entamer celle qui suit sans m'en rendre compte. Il est bien là pour encourager des copains, cette montée l'a crevé, ses copains aussi, il connaît Lausanne (la grande ville la plus proche du bled perdu où j'habite) et il est étonné que je vienne de si loin pour cette course. Ce n'est pas le 1er qui me fait cette réflexion. Personnellement je ne trouve pas que 2h30 d'autoroute soient extraordinairement beaucoup pour aller faire une course de près de 12 heures. Il y a des coureurs qui viennent de bien plus loin (Le Havre pour prendre un exemple totalement au hasard).
Bon ce n'est pas tout ça, après être bien monté il faut attaquer la descente qui va nous amener à ses fameux escaliers qui nous mèneront au bord de la Saône. Je suis toujours bien dans ces descentes. Arrive une première volée d'une vingtaine de marches. Je ne sais vraiment pas comment cela va se passer. Je craignais des escaliers verglacés, ce n'est pas du tout le cas. Je les avale avec toute la légèreté que mes huitante (80) kilos m'autorisent. Juste après arrive le solde des marches le long du chemin du Grapillon. Aucun souci....pour moi, par contre je dépasse plusieurs concurrents qui semblent souffrir.
Un coup d'oeil à mon chrono. Il n'y a plus qu'à passer 2 ponts et serrer les dents sur le dernier long bout (qui a dit interminable ?) devant nous amener à l'arrivée, je devrais pouvoir y être en 11h45.
Au passage au bord de la Saône, l'eau est haute, un compagnon de route me dit que si nous y étions passé il y a deux semaines nous aurions eu de l'eau jusqu'aux chevilles. Quelques escaliers à monter avec des jambes pesant tout de même une centaine de kilos chacune, un passage pas très glamour le long d'une route à trafic. Cela m'a rappelé l'Ecotrail de Paris. Point positif : les encouragements des conducteurs via leur klaxon.
Plus que 2 kms, j'aimerai pouvoir courir jusqu'au bout mais peu après le panneau indiquant qu'il reste mille mètres, je m'accorde quelques secondes de marche histoire de pouvoir finir ma course dans de bonnes conditions, je reprends en me calant derrière un coureur et son accompagnateur. Dernier virage, ligne droite en direction de l'entrée du palais des sports, les panneaux égrènent les derniers mètres, 200 - 100 - 50, et le Graal, entrée dans ce bâtiment et passage sous la banderole d'arrivée.
11h41:14
HEU-REUX
Je peux alors aller chercher mon t-shirt de Finisher de cette magnifique 60ème édition. Je peux également boire et manger sans être pressé comme un lavement.
Le temps de laver la bête et je rejoins Micheline directement à la voiture. Puis retour en direction de la maison.
Il fait beau, il fait bon, je suis en forme. Aucune attaque de paupières pendant ce trajet.
Tout bien quoi !
Merci de m'avoir lu, suivi, encouragé, etc.....
Last Edit:il y a 10 ans 11 mois
par Olrik
Dernière édition: il y a 10 ans 11 mois par Olrik.
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Réponse de Hisoka88 sur le sujet Re: Ma Saintélyon 2013 - la 3ème du nom pour ma pomme
Posted il y a 10 ans 11 mois #284800
Félicitations pour ta super gestion de course et merci de nous faire partager ta course.
Quand on lit ton CR on a l'impression que ça a été facile, tu ne sembles pas avoir spécialement souffert.
Comme tu le dis, être bien après 70km il faut le vivre, j'aurais aimé le vivre après 35km...
Merci pour le petit clin d'oeil aux personnes venant du Havre
Bon repos !
Quand on lit ton CR on a l'impression que ça a été facile, tu ne sembles pas avoir spécialement souffert.
Comme tu le dis, être bien après 70km il faut le vivre, j'aurais aimé le vivre après 35km...
Merci pour le petit clin d'oeil aux personnes venant du Havre
Bon repos !
par Hisoka88
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Réponse de sur le sujet Re: Ma Saintélyon 2013 - la 3ème du nom pour ma pomme
Posted il y a 10 ans 11 mois #284805
Eh bien bravo et beau cr !!!!!!
Bonne coupure!!!!
Mat
Bonne coupure!!!!
Mat
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Réponse de podoptère sur le sujet Re: Ma Saintélyon 2013 - la 3ème du nom pour ma pomme
Posted il y a 10 ans 11 mois #284879
Bravo, ça donnerait presque envie. Et l'ensemble du parcours paraît super bien géré. Merci pour la pensée.
En tout cas tu commence à bien gérer ces distances, bientôt du plus long style ultra ?
En tout cas tu commence à bien gérer ces distances, bientôt du plus long style ultra ?
par podoptère
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Réponse de naucala sur le sujet Re: Ma Saintélyon 2013 - la 3ème du nom pour ma pomme
Posted il y a 10 ans 11 mois #284900
Merci pour ton récit bien détaillé sur la sainté, ca donne vraiment envie d'y participer l'année prochaine en ayant la même approche.
Quel appétit tout le long des ravitos et vivre ce magnifique levé de soleil sur le mont blanc ça doit mettre du baume au cœur.
Quel appétit tout le long des ravitos et vivre ce magnifique levé de soleil sur le mont blanc ça doit mettre du baume au cœur.
par naucala
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Réponse de PHB sur le sujet Re: Ma Saintélyon 2013 - la 3ème du nom pour ma pomme
Posted il y a 10 ans 11 mois #284901
Le CR s'est fait attendre mais il est superbe et très détaillé tout au long de la course, ce qui démontre une bonne lucidité et gestion de courses; à moins que tu aies pris des notes pendant la course ?
Bravo encore pour ta course et d'avoir réalisé tes objectifs qui conclut une superbe année 2013 (et pas qu'en cap )
La récup doit déjà être faite, alors bonnes festivités avant la reprise.
Bravo encore pour ta course et d'avoir réalisé tes objectifs qui conclut une superbe année 2013 (et pas qu'en cap )
La récup doit déjà être faite, alors bonnes festivités avant la reprise.
par PHB
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