Canigou aventure : 58km 4100D+
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Bonjour à tous,
Me voici de retour du « Canigou aventure », qui s’est déroulé hier samedi 30 juin. Une boucle de 58km pour 4100D+.
Tout d’abord, j’avais hésité un peu à m’aventurer sur ce parcours. Outre le nom de pâté pour chien du circuit qui me privera de toute possibilité de drague en boite, je trouvais que le site internet était très rustique et amateur : très peu d’info, pas de carte d’ensemble, un profil très grossier, il faut fouiller pour trouver un numéro de tel et avoir une information, tout cela dans un agencement à la Picasso. Et puis « canigou aventure » cela sonne un peu comme une animation de parc d’attraction. Parc d’attraction pour canidés…
Ceci étant, je m’y suis quand même risqué. Bien m’en a pris.
Le trajet jusqu’à La Bastide est en soi un avant gout du parcours : une heure à serpenter dans des routes sinueuses, en pleine brume, sans aucune habitation. Ambiance film d’horreur japonais.
Arrivé au lieu dit, on comprend que pour le village, 150 personnes d’un seul coup dans la commune (qui compte 103 habitants), c’est l’évènement de l’année avec le vote du budget. Je suis accueilli très chaleureusement par le maire et quelques organisateurs, qui me montrent un grand terrain vague (donc « le camping ») où je planterai ma tente. Malgré le fait que je ne sois pas inscrit pour le repas, je pourrais quand même y participer et manger copieusement.
Toilette à la turque et cabine à pièce ! Si.
C’est là que je rencontre un organisateur vraiment sympa, qui a l’air de vouloir bien tout superviser, et qui m’annonce que le parcours en faisable en 6 heures pour les « bons », 8 pour les « moyens », et 10 pour les « très moyens ».
Me classant dans les moyens, je me dis que 8 heures pour 58 km, ça devrait être assez roulant et sans difficulté. En regardant le profil d’ailleurs, on voit bien qu’il n’y a aucune difficulté :
En effet, quelques petites montées, deux bosses au milieu, une descente tranquille, vraiment rien de méchant.
Je terminerai en 11h55. Mais il y a une explication rationnelle à tout, elle me sera donnée au dernier ravitaillement.
Levé 5 heures, pour le briefing à 5h50. Le briefing, en fait, c’est un mot du maire qui nous remercie d’être là et que les bénéfices iront à l’association de lutte contre l’autisme. Et l’organisateur nous souhaite « bonne course » et « faite attention au marquage ». C’est le plus court briefing de l’histoire mondial du briefing. Ils ont eu raison de ne pas nous dire ce qui nous attendait.
Court, certes, mais pas inutile finalement, car j’ai assisté à mon premier faux départ de trail ! Placé en queue de peloton, entre les cadors qui partent billes en tête et les joyeux lurons qui font des blagues et prennent leur temps, j'entends tout à coup des cris qui viennent de la team « lurons ». Il se trouve qu’en y allant tranquillement et admirant le paysage, ils se sont aperçus du balisage à la bifurcation. Du coup les derniers prennent le bon chemin et par conséquent, la tête de la course. Les cadors, eux, n’en croient pas leurs yeux, dévalent la portion de piste qu’ils viennent de monter à toute blinde et tentent de reprendre la tête de la course en râlant, aux milieux des joyeux lurons qui se marrent. On se demande pourquoi l’esprit de compétition existe puisqu’il n’y a pas de classement officiel pour cette course (seule récompense : un tee shirt, dont on ne verra pas la couleur).
Bref, l’aventure commence. Dans les trois premières heures, on peut dire qu’elle s’annonce merveilleuse. Les paysage sont splendides, c’est incroyable : dès la première montée, aux alentours de la tour de Batère, on surplombe des mers de nuages de chaque côté, entourés de massifs montagneux. Magique !
C’est là que j’apprécie le plus le parcours : aucune fatigue ni douleur, un trajet en monotrace alternant chemin sur crête et monotrace en sous bois. La programmation de mon MP3 se prête tout à fait au paysage…
J’essaie de prendre quelques photos en courant, mais elles sont quasiment toutes floues.
Arrivé au Col de la Cirère km15, je commence à être bien entamé. C’est pourtant là que les choses sérieuses vont commencer.
Tout d’abord, la montée jusqu’au col a été très rude, mais surtout, pas de ravitos entre km12 et km23. Pas d’eau surtout, et ma réserve d’un litre va vite s’épuiser ; résultat : 45 minutes sans eau, avec juste une gorgée de St Yorre/Pulco orange donnée par une concurrente très sympa.
Plus ça va, plus je trouve qu’entre la carte et la réalité, il y a un monde. Mais le pire arrive.
Passé le Prat de Cabrera km23, une petite descente puis une montée jusqu’au premier sommet, dit Le Barbet. C’est cette montée qui en sèchera plus d’un. Un ravito au Cartalets km28, et une longue montée. Le cadre est magnifique : une petite rivière qui coule, de multiples sentiers qui s’enchevêtrent, un vrai coin de paradis. Au ravito d’ailleurs, une musique catalane accompagne des danseurs traditionnels (la Sardane). On mange son sandwich et sa banane dans ce décor. Tout n’est qu’ordre et beauté, luxe calme et volupté.
Passé le paradis, l’enfer. Une heure et demie de montée en lacets, sur un chemin particulièrement accidenté. Au bout de dix minutes, je prends le rythme en essayant de penser à autre chose, chaque portion de montée annonçant la suivante. Mes jambes portent un corps épuisé qui se balance avec la mollesse d’un jeune éléphant.
Les minutes paraissent des heures.
Arrivé au sommet, on redescend, mais inutile de chercher à courir : le terrain est tellement accidenté, on doit s’étirer entre chaque pierre. La dernière montée sera moins longue, mais finira de m’achever : l’ascension du Canigou se fait avec les bras et les jambes, et les derniers 200 mètres sont quasiment verticaux. Arrivé en haut, tout le monde se prend en photo : les coureurs, mais de nombreux randonneurs également. Nous en croiseront de plus en plus, souvent impressionnés que nous faisions le parcours en courant : beaucoup d’encouragements.
Exténué, je remarque un chien appartenant à l’un des coureurs, qui est bien plus en forme que moi. Il a une bonne tête, je le prends en photo. Un chien sur le Mont Canigou, c’est singulier.
Après une courte pose, la descente s’amorce, mais peu de portion de course, le terrain est impraticable, c’est donc en marche rapide que l’on redescend à l’endroit du ravito de l’aller. J’essaie de courir un peu, mon pied vient s’écraser sur un rocher, donc je marche. Puis on bifurque pour amorcer la descente en courant.
Le terrain est très difficile. La chaleur moite aidant, je transpire beaucoup plus que dans les sommets frais, je serais en nage jusqu’à la fin. La montée a épuisé les jambes, et les descentes sont très très raides, je dois même m’arrêter quelques secondes par ci par là pour que les jambes se relâchent. Cela dure deux heures. Le problème de l’eau se pose à nouveau : ma réserve d’un litre n’est pas suffisante, il me faut me rationner, économiser au maximum. Pas non plus de gel ni de pâtes de fruit, tout englouti. Je suis mort, sans eau, au km46 je frappe à toutes les portes d’un village pour avoir de l’eau, personne. Je pense à abandonner, je ne sais vraiment pas comment je vais pouvoir terminer. Je croise un coureur, qui semble aussi perdu que moi et annonce qu’il abandonne ; un autre arrive et m’indique qu’il devrait y avoir un ravito pas loin. « Pas loin » : n’est-ce pas trop vu mon état ?
J’ai l’impression d’être en mauvaise forme, de ne pas avoir suffisamment préparé ma saison.
Avant Baillestavy, le creux du parcours sur le profil, un groupe de jeunes joue du Djembé autour d’une bière : ils me donneront de l’eau et des madeleines, inutiles de dire qu’ils me sauvent la vie. Mais le ravito suivant n’est pas loin, je suis au km49.
Là, je retrouve mon GO du début sous un préau. Je me plains : c’est beaucoup plus dur que ce que j’avais imaginé ! Là il m’annonce que je fais un très bon temps : je suis dans le premier tiers ! J’ai du mal à y croire, et le GO m’explique : « je t’ai dit que c’était facile pour que tu y ailles à fond si je t’avais dit ce qu’il t’attendait tu n’aurais pas fait un si bon temps ». Bien bien bien. Finalement, cela me rassure, je me dis que je ne suis pas si mal préparé.
Arrivé au km49 on pourrait se dire « plus que 9 » sauf que pour finir, il y a une nouvelle montée jusqu’au km55 : le col de Palomère. Là, le mental prend le relais, les jambes sont dans le rouge vif. Les encouragements du GO tacticien me permettent de pousser la dernière montée. Puis c’est une longue descente. Sentant la fin proche, on oublie les douleurs.
Quelques dernières descentes accompagnées de deux autres coureurs sympas avec qui je discute.
Une dernière ligne droite en descente et immédiatement à l’entrée du village, on tombe sur la salle des fêtes, c’est la fin, les gens applaudissent. Je viens de terminer le trail le plus difficile de ma vie.
Le temps de reprendre un peu mes forces, je décide de repartir en voiture. Je plie la tente et plane deux heures en voiture et faisant très attention.
J’arrive à Montpellier à 22 heures. Je me surprends à retrouver aussi vite la civilisation, ses feux rouges et ses mac do, après avoir parcourus le Canigou 12 heures durant avec plus de cailloux et de rivières que dans la disco de Cabrel.
Au passage, cette course rapporte 2 points UTMB, ce qui n’est pas inutile : il en faut désormais 7 pour participer à la course autour du Mont Blanc et j’en avais déjà 5…
Voilà, donc pour finir, je conseille à ceux qui habitent dans le sud d’aller ce frotter à cette merveilleuse course, en insistant sur deux aspects : un parcours assez dur, et la nécessité d’être en quasi autonomie (donc grosse réserve d’eau, gels, barres…).
Me voici de retour du « Canigou aventure », qui s’est déroulé hier samedi 30 juin. Une boucle de 58km pour 4100D+.
Tout d’abord, j’avais hésité un peu à m’aventurer sur ce parcours. Outre le nom de pâté pour chien du circuit qui me privera de toute possibilité de drague en boite, je trouvais que le site internet était très rustique et amateur : très peu d’info, pas de carte d’ensemble, un profil très grossier, il faut fouiller pour trouver un numéro de tel et avoir une information, tout cela dans un agencement à la Picasso. Et puis « canigou aventure » cela sonne un peu comme une animation de parc d’attraction. Parc d’attraction pour canidés…
Ceci étant, je m’y suis quand même risqué. Bien m’en a pris.
Le trajet jusqu’à La Bastide est en soi un avant gout du parcours : une heure à serpenter dans des routes sinueuses, en pleine brume, sans aucune habitation. Ambiance film d’horreur japonais.
Arrivé au lieu dit, on comprend que pour le village, 150 personnes d’un seul coup dans la commune (qui compte 103 habitants), c’est l’évènement de l’année avec le vote du budget. Je suis accueilli très chaleureusement par le maire et quelques organisateurs, qui me montrent un grand terrain vague (donc « le camping ») où je planterai ma tente. Malgré le fait que je ne sois pas inscrit pour le repas, je pourrais quand même y participer et manger copieusement.
Toilette à la turque et cabine à pièce ! Si.
C’est là que je rencontre un organisateur vraiment sympa, qui a l’air de vouloir bien tout superviser, et qui m’annonce que le parcours en faisable en 6 heures pour les « bons », 8 pour les « moyens », et 10 pour les « très moyens ».
Me classant dans les moyens, je me dis que 8 heures pour 58 km, ça devrait être assez roulant et sans difficulté. En regardant le profil d’ailleurs, on voit bien qu’il n’y a aucune difficulté :
En effet, quelques petites montées, deux bosses au milieu, une descente tranquille, vraiment rien de méchant.
Je terminerai en 11h55. Mais il y a une explication rationnelle à tout, elle me sera donnée au dernier ravitaillement.
Levé 5 heures, pour le briefing à 5h50. Le briefing, en fait, c’est un mot du maire qui nous remercie d’être là et que les bénéfices iront à l’association de lutte contre l’autisme. Et l’organisateur nous souhaite « bonne course » et « faite attention au marquage ». C’est le plus court briefing de l’histoire mondial du briefing. Ils ont eu raison de ne pas nous dire ce qui nous attendait.
Court, certes, mais pas inutile finalement, car j’ai assisté à mon premier faux départ de trail ! Placé en queue de peloton, entre les cadors qui partent billes en tête et les joyeux lurons qui font des blagues et prennent leur temps, j'entends tout à coup des cris qui viennent de la team « lurons ». Il se trouve qu’en y allant tranquillement et admirant le paysage, ils se sont aperçus du balisage à la bifurcation. Du coup les derniers prennent le bon chemin et par conséquent, la tête de la course. Les cadors, eux, n’en croient pas leurs yeux, dévalent la portion de piste qu’ils viennent de monter à toute blinde et tentent de reprendre la tête de la course en râlant, aux milieux des joyeux lurons qui se marrent. On se demande pourquoi l’esprit de compétition existe puisqu’il n’y a pas de classement officiel pour cette course (seule récompense : un tee shirt, dont on ne verra pas la couleur).
Bref, l’aventure commence. Dans les trois premières heures, on peut dire qu’elle s’annonce merveilleuse. Les paysage sont splendides, c’est incroyable : dès la première montée, aux alentours de la tour de Batère, on surplombe des mers de nuages de chaque côté, entourés de massifs montagneux. Magique !
C’est là que j’apprécie le plus le parcours : aucune fatigue ni douleur, un trajet en monotrace alternant chemin sur crête et monotrace en sous bois. La programmation de mon MP3 se prête tout à fait au paysage…
J’essaie de prendre quelques photos en courant, mais elles sont quasiment toutes floues.
Arrivé au Col de la Cirère km15, je commence à être bien entamé. C’est pourtant là que les choses sérieuses vont commencer.
Tout d’abord, la montée jusqu’au col a été très rude, mais surtout, pas de ravitos entre km12 et km23. Pas d’eau surtout, et ma réserve d’un litre va vite s’épuiser ; résultat : 45 minutes sans eau, avec juste une gorgée de St Yorre/Pulco orange donnée par une concurrente très sympa.
Plus ça va, plus je trouve qu’entre la carte et la réalité, il y a un monde. Mais le pire arrive.
Passé le Prat de Cabrera km23, une petite descente puis une montée jusqu’au premier sommet, dit Le Barbet. C’est cette montée qui en sèchera plus d’un. Un ravito au Cartalets km28, et une longue montée. Le cadre est magnifique : une petite rivière qui coule, de multiples sentiers qui s’enchevêtrent, un vrai coin de paradis. Au ravito d’ailleurs, une musique catalane accompagne des danseurs traditionnels (la Sardane). On mange son sandwich et sa banane dans ce décor. Tout n’est qu’ordre et beauté, luxe calme et volupté.
Passé le paradis, l’enfer. Une heure et demie de montée en lacets, sur un chemin particulièrement accidenté. Au bout de dix minutes, je prends le rythme en essayant de penser à autre chose, chaque portion de montée annonçant la suivante. Mes jambes portent un corps épuisé qui se balance avec la mollesse d’un jeune éléphant.
Les minutes paraissent des heures.
Arrivé au sommet, on redescend, mais inutile de chercher à courir : le terrain est tellement accidenté, on doit s’étirer entre chaque pierre. La dernière montée sera moins longue, mais finira de m’achever : l’ascension du Canigou se fait avec les bras et les jambes, et les derniers 200 mètres sont quasiment verticaux. Arrivé en haut, tout le monde se prend en photo : les coureurs, mais de nombreux randonneurs également. Nous en croiseront de plus en plus, souvent impressionnés que nous faisions le parcours en courant : beaucoup d’encouragements.
Exténué, je remarque un chien appartenant à l’un des coureurs, qui est bien plus en forme que moi. Il a une bonne tête, je le prends en photo. Un chien sur le Mont Canigou, c’est singulier.
Après une courte pose, la descente s’amorce, mais peu de portion de course, le terrain est impraticable, c’est donc en marche rapide que l’on redescend à l’endroit du ravito de l’aller. J’essaie de courir un peu, mon pied vient s’écraser sur un rocher, donc je marche. Puis on bifurque pour amorcer la descente en courant.
Le terrain est très difficile. La chaleur moite aidant, je transpire beaucoup plus que dans les sommets frais, je serais en nage jusqu’à la fin. La montée a épuisé les jambes, et les descentes sont très très raides, je dois même m’arrêter quelques secondes par ci par là pour que les jambes se relâchent. Cela dure deux heures. Le problème de l’eau se pose à nouveau : ma réserve d’un litre n’est pas suffisante, il me faut me rationner, économiser au maximum. Pas non plus de gel ni de pâtes de fruit, tout englouti. Je suis mort, sans eau, au km46 je frappe à toutes les portes d’un village pour avoir de l’eau, personne. Je pense à abandonner, je ne sais vraiment pas comment je vais pouvoir terminer. Je croise un coureur, qui semble aussi perdu que moi et annonce qu’il abandonne ; un autre arrive et m’indique qu’il devrait y avoir un ravito pas loin. « Pas loin » : n’est-ce pas trop vu mon état ?
J’ai l’impression d’être en mauvaise forme, de ne pas avoir suffisamment préparé ma saison.
Avant Baillestavy, le creux du parcours sur le profil, un groupe de jeunes joue du Djembé autour d’une bière : ils me donneront de l’eau et des madeleines, inutiles de dire qu’ils me sauvent la vie. Mais le ravito suivant n’est pas loin, je suis au km49.
Là, je retrouve mon GO du début sous un préau. Je me plains : c’est beaucoup plus dur que ce que j’avais imaginé ! Là il m’annonce que je fais un très bon temps : je suis dans le premier tiers ! J’ai du mal à y croire, et le GO m’explique : « je t’ai dit que c’était facile pour que tu y ailles à fond si je t’avais dit ce qu’il t’attendait tu n’aurais pas fait un si bon temps ». Bien bien bien. Finalement, cela me rassure, je me dis que je ne suis pas si mal préparé.
Arrivé au km49 on pourrait se dire « plus que 9 » sauf que pour finir, il y a une nouvelle montée jusqu’au km55 : le col de Palomère. Là, le mental prend le relais, les jambes sont dans le rouge vif. Les encouragements du GO tacticien me permettent de pousser la dernière montée. Puis c’est une longue descente. Sentant la fin proche, on oublie les douleurs.
Quelques dernières descentes accompagnées de deux autres coureurs sympas avec qui je discute.
Une dernière ligne droite en descente et immédiatement à l’entrée du village, on tombe sur la salle des fêtes, c’est la fin, les gens applaudissent. Je viens de terminer le trail le plus difficile de ma vie.
Le temps de reprendre un peu mes forces, je décide de repartir en voiture. Je plie la tente et plane deux heures en voiture et faisant très attention.
J’arrive à Montpellier à 22 heures. Je me surprends à retrouver aussi vite la civilisation, ses feux rouges et ses mac do, après avoir parcourus le Canigou 12 heures durant avec plus de cailloux et de rivières que dans la disco de Cabrel.
Au passage, cette course rapporte 2 points UTMB, ce qui n’est pas inutile : il en faut désormais 7 pour participer à la course autour du Mont Blanc et j’en avais déjà 5…
Voilà, donc pour finir, je conseille à ceux qui habitent dans le sud d’aller ce frotter à cette merveilleuse course, en insistant sur deux aspects : un parcours assez dur, et la nécessité d’être en quasi autonomie (donc grosse réserve d’eau, gels, barres…).
Last Edit:il y a 12 ans 4 mois
par alban34
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Dernière édition: il y a 12 ans 4 mois par alban34.
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- gilles84 [Dum Spiro Spero]
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Réponse de gilles84 [Dum Spiro Spero] sur le sujet Re: Canigou aventure : 58km 4100D+
Posted il y a 12 ans 4 mois #175513
merci pour ce beau recit !!!! ça me plonge en avante dans ma 6000D car le ratio distance/D+ est similaire
du coup, effectivement , le profil en image me semblait bizarre
bravo d'etre allé au bout
du coup, effectivement , le profil en image me semblait bizarre
bravo d'etre allé au bout
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- alban34
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Réponse de alban34 sur le sujet Re: Canigou aventure : 58km 4100D+
Posted il y a 12 ans 4 mois #175514
Merci.
C'est tout à fait cela : identique à la 6000D, une longue montée et une descente à mis parcours. Je l'ai fait l'an passé, il y a 4000 D+ pour 60 km. La différence réside dans le terrain : la 6000D est difficile, mais très roulante, il y a peu de passage difficile, à part peut être les derniers mètres du glacier...
J'ai mis deux heures de plus qu'à la 6000D pour une distance plus courte. En fait la nature du terrain est très importante.
C'est tout à fait cela : identique à la 6000D, une longue montée et une descente à mis parcours. Je l'ai fait l'an passé, il y a 4000 D+ pour 60 km. La différence réside dans le terrain : la 6000D est difficile, mais très roulante, il y a peu de passage difficile, à part peut être les derniers mètres du glacier...
J'ai mis deux heures de plus qu'à la 6000D pour une distance plus courte. En fait la nature du terrain est très importante.
par alban34
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- acera
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Réponse de acera sur le sujet Re: Canigou aventure : 58km 4100D+
Posted il y a 12 ans 4 mois #175520
Merci pour ce CR très bien fait!
Bientôt L'UTMB...
Bonne continuation.
Bientôt L'UTMB...
Bonne continuation.
par acera
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Quelle course!!!
bravo tu peux être fier...
bravo tu peux être fier...
par
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- fifi17
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Réponse de fifi17 sur le sujet Re: Canigou aventure : 58km 4100D+
Posted il y a 12 ans 4 mois #175525
Bravo pour ton périple et merci pour les paysages !
Bonne récupération !
Bonne récupération !
par fifi17
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