Marathon de Douarnenez (01/04/2012)

Douarnenez, mon 3ém marathon, après Mt St Michel et Vannes.
Cela faisait 6 ans que mes préparations échouaient les unes après les autres. Charges de travail trop importantes qui entrainaient routine au meilleure des cas et blessures au pire.
Celle-ci à été placé sous le signe de la prudence en réduisant avant tout le kilométrage hebdomadaires (même si 3 semaines à plus de 100km commence à devenir important).

La pointe du Raz : Tout d’abord quel émerveillement que de découvrir un paysage aussi magique que celui là !
Bon au sujet de la course, j’étais prévenu que le relief ne serait pas facile. Mais ce vent !!!!!!!!!! Glacial (3°)et qui devient un gros obstacle pour un coureur.

Le départ donné et nous voilà parti en direction de la pointe du raz (au Bout Du Monde).
Un demi tour et un passage au km2 devant le public et ma petite famille pour un « dernier » encouragement avant l’arrivée.

La première partie de course (jusqu’au semi marathon) se passe sans aucun souci (ou presque, seule grosse difficulté sur le premier semi – mais on est frais- c’est une cote ou un mur plutôt de 500m à la Baie des Trépassés au km3 que j’ai senti dans les cuisses jusqu’au km5. Première alerte que je néglige…). Je reste tout le temps dans ma fourchette cardio 158-161 qui me fais passer tout les km en 3’55-4’03/km.
A ce moment je suis dans un groupe de 5 coureurs et passe en 1h24’11 en 9em position.

Je sais déjà que la barre des 15km/h ne sera pas ici, je n’en ai pas l’étoffe.

Toujours dans ce groupe jusqu’au km26 (pulses moyenne de 161), celui-ci commence à se briser.
Je lâche le premier car devant le rythme à accéléré et le vent devient pénible. Sans parler de l’accumulation des cotes dans les cuisses. Celle-ci commence à être « chargées » et la récupération se fait déjà de moins en moins bien.

Km30 en 2h01’40 (pulses moyennes 164), je ressent le besoin de m’arrêter à un ravitaillement pour manger mais surtout pour étirer ces cuisses qui deviennent lourdes.

A partir de là et comme l’a été ma préparation tout au long de ces 16 semaines, la priorité sera mise sur la prudence. J’ai donc décidé de finir ce marathon (PARCE QU’IL FAUT QUE JE LE TERMINE) au rythme d’un gros footing pour soulager ces cuisses.

Ce vent n’aide pas du tout les coureurs. De longues lignes droites et faux plat descendant ou montants. Ces derniers avec le vent cumulé deviennent presque durs même en allure footing.

L’organisation a eu la bonne idée de placer 3 autres ravitaillements d’ici à l’arrivée. Je stoppais ma course durant 2’30 sur chacun d’eux.

Autant les 24 premiers kms sont passés à une allure vertigineuse, autant le temps était long du km34 au km39.

Au loin, je vois le panneau de l’entrée de la ville de Douarnenez.
Nous sommes au km40 (pulses moyennes 165) et à partir de là, tout se passe en descente !!!
Le moral va mieux, mon allure aussi. Le malaise aux cuisses s’est peut être dissipé ou tout simplement le fait de savoir que l’arrivée est proche, me donne des ailes.

Je franchis la ligne d’arrivée en 3h04’35’’ et 14ém.

Alors ok, vous allez me demander « tu n’es pas déçu de ton chrono ? »
Sincèrement, j’avais fais une croix sur les 2h48’ depuis bien longtemps et les 2h55’ peu de temps après.
Tout de suite après avoir franchi la ligne, je me suis félicité de ma stratégie de course sur cette seconde partie. Cela n’a pas été facile certes mais c’est le marathon qui veut ca.
J’ai tout le temps dis qu’il fallait savoir rester humble devant cette distance et je le pense encore aujourd’ hui. Faire un bon chrono sur 10km ou 15km n’ amène pas forcement à des prouesses sur la distance mythique.

Si je pourrais revenir en arrière ?
Au vue du relief de la course (qui m’a fait pensé à Auray Vannes pour ceux qui connaissent) et du vent de face cumulé, j’aurais revu mon passage au semi d’avantage à la hausse (1h30 par exemple). 2h48 était impensable pour moi à Douarnenez (chrono des 2 et 3em…). Mais ça me fais de l’ expérience et ça, ce n’est pas négligeable .

A l’heure ou je vous écris, pas de crampes, pas de douleurs aux tendons ni à la cheville. J’ai à déplorer 1 ampoule.

16’ de plus sur mon second semi, ce n’est pas une course réussi mais moi je ne suis pas insatisfait au vue des conditions. Donc content.

Et je reste plus que motivé pour mon 4ém marathon cet automne (ou cette fois je me tablerais sur 2h55').

Merci également à Laurent (bladerunner) de s’être déplacé. Notre premier contact a été court mais c’était super sympa. Au plaisir de se revoir plus longuement et bonne suite à toi.

des allures hallucinantes et dans le vaucluse on connait bien le vent et on sait donc comme c'est vite l'enfer , même sur une simple sortie EF ...
j'en reste donc simplement sans voix devant cette perf

Dur, dur, ces conditions ! Vent glacial et surtout très mal orienté !

Je vois que le moral est là, car tu penses déjà au prochain (Rennes ?) et c'est bien le principal !

Repose-toi bien et surtout un grand bravo pour ce chrono et ce classement qui satisferaient 99,9% des CAPistes !

Avec ce vent froid contraire, la course n'a été simple pour personne.

Même si tu as volontairement décroché sur la fin du parcours, ton classement et ton chrono forcent le respect.

Au plaisir de te revoir sur une prochaine épreuve .

Je te félicite très scincèrement pour ce chrono qui force le respect au vue des conditions venteuses. Pour avoir couru un 10km ce matin, je te tire mon chapeau pour ton chrono. qui est tout simplement remarquable !
Bravo à toi et place à la réup. et aux souvenirs...

Sacré Chrono. Pour moi tu fais partie des coureurs qui sont un peu dans un autre monde (33.57 1h16 ) mais en tout cas tu n'en perds pas ta lucidité face à cette distance et c'est toujours une bonne piqure de rappel pour ceux qui comme moi veulent s'essayer au 42 bornes. Encore bravo.