Semi-marathon La Rochelle (par Bruno) - 18/03/12

Contexte : faire le parallèle et le comparatif avec mon premier semi-marathon préparé sur la base des conseils du site ccap.com ( ), il y 1 an (1h39 ; 4’37/km) - même lieu, même date !

Préparation : 4 séances hebdomadaires, 12 semaines et un 10km préparatoire en S-4. Plan au final assez difficile non pas tant par les conditions climatiques (nuit, froid) mais surtout pas l’état de forme et de fraîcheur physique pas ou peu au RDV sur cette première moitié de préparation. Reliquat de mon premier marathon disputé fin novembre, probablement... Coupure insuffisante possiblement ?

Course : : semi-marathon La Rochelle, label FFA – 1357 coureurs à l’arrivée ; parcours urbain et en bord de mer, bien agréable
Préparation pré-course torpillée par 1/ une garde ( )– quelle idée de prendre une garde 48h avant cette course ! au cours de laquelle je me suis couché à 04h00 AM 2/ par une gastro-entérite ( ) qui m’a encore rogné quelques heures de sommeil et 3/ un torticolis ( ) apparu le samedi matin…traité par AINS et Myolastan (certificat médical en poche en cas de contrôle anti-dopage). Bref bof, re-bof et re-re-bof !

Jour J : le temps est gris mais il ne pleut pas encore ; il fait frais (8° tout au plus) avec un peu de vent. Je ne suis donc pas en très grande forme… Lever 06h15 pour le sacro-saint Gatosport chocolat avec du café, du miel et du pain… Je tente un petite sieste jusqu’à 07h15 mais ne me rendormirai pas. Départ sur les lieux de course, petit échauffement de 15 minutes environ avec une lentille qui vient se ficher sous la paupière (zut et re-zut, on recourt à la voiture pour la chercher dans un miroir et la repostionner...) puis attente de 5’ sur la ligne de départ et…….. PAN nous y voilà

Conditions: Les conditions climatiques se dégradent assez rapidement avec de la pluie heureusement sans trop de vent puis alléluia, de la grêle... bof, bof, bof. Je cale mon allure sur mon cardio (4’25/km) et je lappe manuellement les kilomètres car il existe une différence entre mon décompte GPS et les kilomètres réels... Je ne sais comment régler mon Polar pour cette correction d’erreur (si quelqu’un peut m’aider)... Bref j’oublierai de comptabiliser un certain nombre comme cela est prévisible car les panneaux kilométriques sont parfois cachés par les courreurs...

Les sensations sont d’abord bonnes avec une FCmoy à 169 sur les 2 premiers kilomètres (88%; respectivement 4’23 puis 4’21/km) puis je me cale à 90% FMT sur les 5 kilomètres suivants (4’25/km). Le reste n’est plus si facile que cela; la montée du Mail fait mal aux cuisses et les sensations disparaissent au fur et à mesure que la pluie et la grêle tombent. Un ami capeur Nicolas vient me booster sur la seconde montée du Mail ce qui me fait du bien au moral... J’en oublie de laper les kilomètres et me fixe à mon allure et ma FC... Le moral vient au secours du physique qui n’est pas brillant en me disant que la longueur de la préparation ne me permets pas de lever le pied et de s’assoir sur mon objectif affiché. Je me raccroche à l’allure de coureurs qui me semblent en bonne forme et me remémore de bonnes sensations lors de ma préparation... Cela me permets de tenir physiquement et de maintenir une allure qui flirte avec les 4’30/km. J’enrage de ne pas avoir de temps de passage exact et me fie aux sensations sur le dernier quart du parcours. La dernière montée du Mail me fait mal aux jambes mais je m’accroche car je sais alors qu’il ne reste que 2Km. J’accélère pour accrocher mon objectif et me rends compte en entrant dans le Stade Bouffénie (il ne reste alors que 200m) que le temps officiel est de 01h34xx. Je continue mon accélération pour arriver en moins de 01h35 ( j’oublie bien évidemment de laper la fin de course). C’est fait; je suis satisfait. Je crois n’avoir jamais autant souffert sur une course à pied, les conditions physiques, climatiques et le moral en berne à un moment... Il est bon dans ces moments de s’accrocher à un coureur et de tenter de faire le vide, de penser à de bons moments lors de cette longue préparation pour «se résigner» à s’accrocher. Et au final, on peut y arriver...

01h34’58’’
264/1357
86/347 V1M

Merci à tous pour vos encouragements
Prochain record à battre: le 10km !

on a fait la même course!!!!!!!!!
tu as réalisé un temps de champoin qd même!!!
bravo

debellemat écrit:

on a fait la même course!!!!!!!!!
tu as réalisé un temps de champoin qd même!!!
bravo

Merci Mathieu !
Et tes sensations ?

5' de mieux sur une année, y a de jolis progrès par ici !
Bravo pour ta belle course, malgré l'avant-course pas du tout optimale

Bruno17 écrit:

Il est bon dans ces moments de s’accrocher à un coureur et de tenter de faire le vide, de penser à de bons moments lors de cette longue préparation pour «se résigner» à s’accrocher.

J'ai également couru un semi dimanche, et je me retrouve très bien dans ta phrase sus-citée ! "se résigner à s’accrocher", c'est beau !

En tout cas, bravo pour ta course et ton objectif atteint (1h34'58" au lieu des 1h34'59" planifié ).

Ah oui sacré progrès, 5' en un an sur semi ca doit faire du bien au moral !
Bravo