CR Cancale Saint-Malo
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Après avoir lu le (très bon) CR de Fred 22, je me lance :
Après un programme 10 semaines / 3 séances, aujourd'hui était le jour de mon tout premier semi marathon.
J-7 : entre le début du programme et le semi, j'ai eu la chance d'avoir l'opportunité de partir en vacances en Espagne cette semaine (du 19 au 25 juin). Une chance, mais pas top pour la préparation : une nuit blanche de conduite samedi dernier (le 19 juin), et 11h de voiture (sans trop conduire j'avais une excuses) vendredi soir. Heureusement j'ai pu dormir six heures cette fois. Ce à quoi il faut ajouter les quelques litres d'huile de friture (tapas) et quelques verres de rosé bu pendant la semaine. Ben oui vacances quoi.
Bien agréable, mais un peu stressé par le résultat pour ce premier semi.
J-1 : arrivé de Rennes avec deux autres amis concurrents, dont un devra déclarer forfait pour cause de lumbago.. Passage à Cancale pour les dossards, reconnaissance du parcours puis direction hôtel à Saint-Malo. Re-départ pour un pique-nique face à la mer, beau ciel bleu : déjà il fait chaud.. Dodo à 22h30, endormi plus tard, j'empêche mes voisins de trouver le sommeil pour cause de quintes de toux (chopé en Espagne). Mais au final je dors bien, environ 5 heures je pense.
5h45 : le réveil sonne,
6h05 : arrivée au petit dej,
6h45 : départ en voiture vers le sillon, parking, marche, puis la navette (très bien organisées),
7h55 : arrivée sur place,
8h05 : début de la queue au toilettes, pas le temps de passer au rdv à la salle omnisports,
8h18 : fin de la queue aux toilettes,
8h20 : il reste dix minutes pour se rendre au départ et s'échauffer (ce sera un micro échauffement),
8h28 : on papote tranquillement après avoir choisi une place dans la foule,
8h30 : départ !
8h31 : passage de la ligne de départ..
1er km : la foule est compacte, mais ça avance bien, je ne suis pas gêné par rapport à mon allure. Collé sur le côté, et dans le bas côté. L'idée est de monter tranquille à 80%, ce sera fait très vite. Déjà il fait chaud.
5 premiers km s'enchainent bien, j'arrive à rester sur une fréquence à 80/85% et une allure qui me satisfait. Je sens par contre qu'il va faire très chaud, qu'il faut soigner l'hydratation. J'essaie au maximum de rester prudent.
5km : passage au ravitaillement, j'attrape une bouteille que je ne lâcherai plus avant le 15ème, pour boire petites gorgées et se mouiller le crâne.
8è km : pause pipi, je perds de vue mon collègue d'aventure, qui finira loin devant moi.
9è km : première difficulté, la côte la plus longue : j'amortis, j'essaye de ne pas me mettre dans le rouge, je monte à 90/95% FCM, mais toujours avec une respiration fluide, ça va passer. Et ça passe. Après la côte je tente de garder le rythme tout en me relâchant pour faire baisser la FCM : elle repasse à 90% et ne descendra plus en dessous.
10è km : on arrive dans le village de Saint-Coulomb, ravitaillement : je tente un verre de "glucose", ça passe pas trop mal. Il y a du monde dans le village, bien agréable de recevoir quelques encouragements.
11km : la mi course est passée, on repart vers la mer : content, mais j'ai chaud, le t-shirt trempé (et lourd par l'eau versée dessus). J'essaie toujours de rester prudent, rester juste en dessous de la limite et ne pas me mettre dans le rouge.
13km : deuxième difficulté, plus raide mais plus courte que la première : j'amortis un maximum, la vitesse tombe, le coeur monte encore, je veille à ne pas passer au delà de 190 pulsations (soit 95% pour moi) mais il ne faut pas s'affoler. Je redoute le passage du 15è, je ne sais pas comment je vais réagir. La descente qui suit permet de relancer le rythme, le moral est au beau fixe, les difficultés son passées. Depuis le 12è km déjà, je commence à ne plus être doublé, à ne faire que doubler : bon pour le moral. Signe que je supporte bien la chaleur.
15km : le voilà ! Ravitaillement : un gel que j'avais amené, qui sera la seule "nourriture", un verre d'eau, que je prends en marchant vite, pour ne pas tout vomir, puis c'est reparti. Le gel fait rapidement son effet, au moins moralement, je repars bien, je garde le rythme. Je repense au Forum, aux quelques réponses que j'ai pu y trouver : j'en retiens "à partir du 16ème, vas y aux sensations". Mon coeur est un peu haut, 95% FCM, mais je suis bien, je décide donc de garder le rythme.
16/17km : on arrive vers la mer, on voit la ville, presque l'arrivée. Ne pas s'emballer, le sillon est très long. J'espère encore pouvoir accélérer sur la fin. Fatigué, mais envie de relancer la machine. Toujours aussi chaud. Je lâche enfin ma bouteille qui m'aura accompagné, et surtout rassuré tout au long de la course.
18km : on tourne à droite pour entrer sur le sillon : restent trois km en bord de mer, tout plat, paysage magnifique. J'espère encore pouvoir accélérer le rythme à 4'40" au km.
Le début du sillon se passe bien, je ne suis pas loin du compte en terme de vitesse, mais je sens très vite que je n'ai plus le jus pour soutenir ce rythme. J'ai quand même la sensation d'accélérer, je double beaucoup de monde. Ma vitesse retombe rapidement autour des 5'/km, je calcule qu'il ne faut cependant rien lâcher pour passer en dessous de la barre des 1h45 : l'objectif initial.
Problème, le sillon est très long, très très long : le fait de voir l'arrivée au loin n'aide pas vraiment. Je m'accroche cependant, je ne lâche rien, le rythme est moins régulier, l'impression de cravacher un peu, c'est long. Le dernier km semble interminable, je ne souffre pas vraiment, pas de douleurs aux jambes, je n'ai juste plus de jus, plus capable de relancer, moins lucide. J'arrive à maintenir tant bien que mal une allure de 12km/h, je ne me laisse pas impressionner par les quelques personnes allongées sur la route, qui n'auront pas tenu jusqu'à l'arrivée, un dernier coup de rein. Plus très lucide mais je sais que c'est bon.
Je coupe la ligne en 1h 44mn 43secondes : objectif atteint !
Je récupère assez vite, à coups de verres d'eau, de verres de "glucose" (une boisson sucrée quoi !), pas trop de solide encore, pas envie, trop chaud. Le solide, c'est pendant le pique-nique que je le prendrai : une heure trente plus tard, sur la plage, au soleil, qui cette fois est devenu un ami
Content d'avoir réussi à atteindre l'objectif, et d'avoir participer à une aussi belle course, très bien organisée de surcroît !
Après un programme 10 semaines / 3 séances, aujourd'hui était le jour de mon tout premier semi marathon.
J-7 : entre le début du programme et le semi, j'ai eu la chance d'avoir l'opportunité de partir en vacances en Espagne cette semaine (du 19 au 25 juin). Une chance, mais pas top pour la préparation : une nuit blanche de conduite samedi dernier (le 19 juin), et 11h de voiture (sans trop conduire j'avais une excuses) vendredi soir. Heureusement j'ai pu dormir six heures cette fois. Ce à quoi il faut ajouter les quelques litres d'huile de friture (tapas) et quelques verres de rosé bu pendant la semaine. Ben oui vacances quoi.
Bien agréable, mais un peu stressé par le résultat pour ce premier semi.
J-1 : arrivé de Rennes avec deux autres amis concurrents, dont un devra déclarer forfait pour cause de lumbago.. Passage à Cancale pour les dossards, reconnaissance du parcours puis direction hôtel à Saint-Malo. Re-départ pour un pique-nique face à la mer, beau ciel bleu : déjà il fait chaud.. Dodo à 22h30, endormi plus tard, j'empêche mes voisins de trouver le sommeil pour cause de quintes de toux (chopé en Espagne). Mais au final je dors bien, environ 5 heures je pense.
5h45 : le réveil sonne,
6h05 : arrivée au petit dej,
6h45 : départ en voiture vers le sillon, parking, marche, puis la navette (très bien organisées),
7h55 : arrivée sur place,
8h05 : début de la queue au toilettes, pas le temps de passer au rdv à la salle omnisports,
8h18 : fin de la queue aux toilettes,
8h20 : il reste dix minutes pour se rendre au départ et s'échauffer (ce sera un micro échauffement),
8h28 : on papote tranquillement après avoir choisi une place dans la foule,
8h30 : départ !
8h31 : passage de la ligne de départ..
1er km : la foule est compacte, mais ça avance bien, je ne suis pas gêné par rapport à mon allure. Collé sur le côté, et dans le bas côté. L'idée est de monter tranquille à 80%, ce sera fait très vite. Déjà il fait chaud.
5 premiers km s'enchainent bien, j'arrive à rester sur une fréquence à 80/85% et une allure qui me satisfait. Je sens par contre qu'il va faire très chaud, qu'il faut soigner l'hydratation. J'essaie au maximum de rester prudent.
5km : passage au ravitaillement, j'attrape une bouteille que je ne lâcherai plus avant le 15ème, pour boire petites gorgées et se mouiller le crâne.
8è km : pause pipi, je perds de vue mon collègue d'aventure, qui finira loin devant moi.
9è km : première difficulté, la côte la plus longue : j'amortis, j'essaye de ne pas me mettre dans le rouge, je monte à 90/95% FCM, mais toujours avec une respiration fluide, ça va passer. Et ça passe. Après la côte je tente de garder le rythme tout en me relâchant pour faire baisser la FCM : elle repasse à 90% et ne descendra plus en dessous.
10è km : on arrive dans le village de Saint-Coulomb, ravitaillement : je tente un verre de "glucose", ça passe pas trop mal. Il y a du monde dans le village, bien agréable de recevoir quelques encouragements.
11km : la mi course est passée, on repart vers la mer : content, mais j'ai chaud, le t-shirt trempé (et lourd par l'eau versée dessus). J'essaie toujours de rester prudent, rester juste en dessous de la limite et ne pas me mettre dans le rouge.
13km : deuxième difficulté, plus raide mais plus courte que la première : j'amortis un maximum, la vitesse tombe, le coeur monte encore, je veille à ne pas passer au delà de 190 pulsations (soit 95% pour moi) mais il ne faut pas s'affoler. Je redoute le passage du 15è, je ne sais pas comment je vais réagir. La descente qui suit permet de relancer le rythme, le moral est au beau fixe, les difficultés son passées. Depuis le 12è km déjà, je commence à ne plus être doublé, à ne faire que doubler : bon pour le moral. Signe que je supporte bien la chaleur.
15km : le voilà ! Ravitaillement : un gel que j'avais amené, qui sera la seule "nourriture", un verre d'eau, que je prends en marchant vite, pour ne pas tout vomir, puis c'est reparti. Le gel fait rapidement son effet, au moins moralement, je repars bien, je garde le rythme. Je repense au Forum, aux quelques réponses que j'ai pu y trouver : j'en retiens "à partir du 16ème, vas y aux sensations". Mon coeur est un peu haut, 95% FCM, mais je suis bien, je décide donc de garder le rythme.
16/17km : on arrive vers la mer, on voit la ville, presque l'arrivée. Ne pas s'emballer, le sillon est très long. J'espère encore pouvoir accélérer sur la fin. Fatigué, mais envie de relancer la machine. Toujours aussi chaud. Je lâche enfin ma bouteille qui m'aura accompagné, et surtout rassuré tout au long de la course.
18km : on tourne à droite pour entrer sur le sillon : restent trois km en bord de mer, tout plat, paysage magnifique. J'espère encore pouvoir accélérer le rythme à 4'40" au km.
Le début du sillon se passe bien, je ne suis pas loin du compte en terme de vitesse, mais je sens très vite que je n'ai plus le jus pour soutenir ce rythme. J'ai quand même la sensation d'accélérer, je double beaucoup de monde. Ma vitesse retombe rapidement autour des 5'/km, je calcule qu'il ne faut cependant rien lâcher pour passer en dessous de la barre des 1h45 : l'objectif initial.
Problème, le sillon est très long, très très long : le fait de voir l'arrivée au loin n'aide pas vraiment. Je m'accroche cependant, je ne lâche rien, le rythme est moins régulier, l'impression de cravacher un peu, c'est long. Le dernier km semble interminable, je ne souffre pas vraiment, pas de douleurs aux jambes, je n'ai juste plus de jus, plus capable de relancer, moins lucide. J'arrive à maintenir tant bien que mal une allure de 12km/h, je ne me laisse pas impressionner par les quelques personnes allongées sur la route, qui n'auront pas tenu jusqu'à l'arrivée, un dernier coup de rein. Plus très lucide mais je sais que c'est bon.
Je coupe la ligne en 1h 44mn 43secondes : objectif atteint !
Je récupère assez vite, à coups de verres d'eau, de verres de "glucose" (une boisson sucrée quoi !), pas trop de solide encore, pas envie, trop chaud. Le solide, c'est pendant le pique-nique que je le prendrai : une heure trente plus tard, sur la plage, au soleil, qui cette fois est devenu un ami
Content d'avoir réussi à atteindre l'objectif, et d'avoir participer à une aussi belle course, très bien organisée de surcroît !
Last Edit:il y a 13 ans 4 mois
par Reg
Dernière édition: il y a 13 ans 4 mois par Reg.
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- fred22
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Bravo d'avoir pu te tenir à tes prévisions vu les conditions météo
par fred22
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- rycker
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Bravo pour ton semi , effectivement la châleur n'a pas eu l'air de te géner plus que ça
La semaine derniere , j'ai trouvé comme toi, que la bouteille dans la main etait un "tres bon compagnon"moral , savoir qu'on peut s'hydrater quand on veut , c'est important encore plus avec cette chaleur .
Bonne récup maintenant
La semaine derniere , j'ai trouvé comme toi, que la bouteille dans la main etait un "tres bon compagnon"moral , savoir qu'on peut s'hydrater quand on veut , c'est important encore plus avec cette chaleur .
Bonne récup maintenant
par rycker
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- rémilens
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Réussir son objectif dans de telles conditions c'est fort. J'aurais été bien incapable de faire quelque chose comme ça sous la chaleur.
par rémilens
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- Reg
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Ne courant pas depuis longtemps et n'ayant aucun repères sur la distance, c'était mon objectif "prudent" : genre au-dessus j'aurai été déçu.
Mon objectif "ambitieux" se trouvait plutôt vers 1h42, en gros.
Le collègue dont je parle dans le récit a battu son record personnel, de plus d'une minute.
A croire que certains aiment la chaleur
Mon objectif "ambitieux" se trouvait plutôt vers 1h42, en gros.
Le collègue dont je parle dans le récit a battu son record personnel, de plus d'une minute.
A croire que certains aiment la chaleur
par Reg
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- olivier_g
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Bravo pour ce premier semi et pile poil dans ton objectif! Félicitations!!!!
par olivier_g
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