Fréquence cardiaque et demi cooper

J'aménage tout simplement le terrain de football avec plusieurs plots correspondant aux différentes allures VMA (de 12 à 18km/h).
Ensuite les élèves à travers une séances de 2x8x30"-30" essaye de trouver sur quelle distance maxi ils sont capables d'effectuer la totalité de la séance . Comme ce type de séance s'effectue à 100% de la VMA, on en déduit automatiquement une estimation assez précise de leur VMA.

Valeur que je recoupe ensuite avec un test de VMA "homologué" (Vameval ou test "navette") Je trouve en général des écarts maxi de 1km/h. Ce qui est tout à fait acceptable à leur niveau.

D'ici la fin février, je mettrai en ligne une petite vidéo expliquant comment organiser sa séance de 30"-30",quand on ne connait pas sa VMA

OK je prends note de ce que vous dites.
Par rapport à la notion de "repères internes", je voulais savoir si en demi-fond les athlètes connaissent le nombre de foulées moyenne par mètre qu'ils effectuent.
Je voudrais partir sur le principe suivant: leur demander que le nombre de foulée entre les "10 et 30m" soient "proches" de celui des 20 derniers mètres. On constate souvent une dégradation de l'amplitude sur la fin de course.
Cela peut il s'envisager?

Merci

polo70 écrit:

Par rapport à la notion de "repères internes", je voulais savoir si en demi-fond les athlètes connaissent le nombre de foulées moyenne par mètre qu'ils effectuent.

Pour moi ça n'a aucun intéret, car chaque coureur a sa propre longueur de foulées. Celle ci dépend avant tout des qualités physiques de l'individu Changer les caractéristiques d'une foulée est un travail de longue haleine qui s'effectue sur de longues années...
Donc notion inutile pour des élèves de collège.
Pour moi les repères internes sont essentielle le rythme respiratoire et la sensation de facilité ou non à maintenir l'allure en fonction du % de VMA...

Je voudrais partir sur le principe suivant: leur demander que le nombre de foulée entre les "10 et 30m" soient "proches" de celui des 20 derniers mètres. On constate souvent une dégradation de l'amplitude sur la fin de course.
Cela peut il s'envisager?

Notion beaucoup trop complexe à aborder avec des élèves de collège. De plus cela nécessite des appareils de mesure super sophistiqués dignes des laboratoires en bio-mécaniques....
N'oublie pas que tu vas bosser en collége et que bien souvent ton cycle d'endurance va se déroulé sur un simple terrain stabilisé, et que tu vas devoir proposer un contenu de séance qui s'adresse à au minimum 25 élèves.

Ok je modifie en conséquence.
Je me demandais si en augmentant la VMA cela avait des conséquences obligatoires sur le VO2 max. A ce que je crois, la VMA peut bien augmenter mais le VO2 toujours identique. Ainsi, la technique ou la respiration améliore l'économie et la technique de course donc seulement l'efficacité à un test VMA (de terrain).

polo70 écrit:

Ok je modifie en conséquence.
A ce que je crois, la VMA peut bien augmenter mais le VO2 toujours identique. Ainsi, la technique ou la respiration améliore l'économie et la technique de course donc seulement l'efficacité à un test VMA (de terrain).

Sur un cycle de 10 séances d'endurance, tu ne vas pas améliorer le VO2 max de tes élèves. Tu vas leur permettre de mieux mobiliser leurs ressources bio mécaniques, de devenir petit à petit plus "économe" en course à pied...