Combien de temps avant un 100 kms ?

Si tu dois faire un 100k pour te motiver et ne pas arreter, essayes. Mais par contre après il te faudra quoi? La prépa n'a pas l'air plus dense que celle d'un marathon, on trouve meme des plans à 3 seances hebdos , sauf qu'il faut aimer courir plus lentement que lors des sorties EFs habituelles!

attention sabrina, tu évoques le mental en disant qu'il ne te fera pas défaut.

fais des tests car je peux t'assurer que meme un mental "d'acier", au bout de 10 h, et par exemple, par un temps de merde et dans le froid, ca peut partir en sucette tres rapidement.

Air1 écrit:

Si tu dois faire un 100k pour te motiver et ne pas arreter, essayes. Mais par contre après il te faudra quoi? La prépa n'a pas l'air plus dense que celle d'un marathon, on trouve meme des plans à 3 seances hebdos , sauf qu'il faut aimer courir plus lentement que lors des sorties EFs habituelles!

Ce sont des questions que je me pose. Après, il me reste la course à pied touristique (y compris des courses touristiques sans objectif, comme les 23 kms de Millau, ou des marathons touristiques sans objectif autre que finir). C'est ce qui me démotive ici : il y a des coins où je veux courir, mais ils sont à 20 kms. 40 kms aller-retour, je ne peux pas faire ça 3 fois par semaine, c'est trop chiant. A Paris, je pouvais courir en club ou au Bois de Vincennes qui est suffisamment grand pour avoir 36000 parcours différents. Ici, c'est un peu redondant, hormis la montagne, mais le trail, ce n'est pas, a priori, mon truc.

Mais la chaleur est peut-être aussi à l'origine d'une perte de motivation, accumulée à un manque de parcours plaisants. Quand je cours, je me sens bien en deçà de ce que j'avais l'habitude jusqu'au marathon. A voir.

neochti écrit:

attention sabrina, tu évoques le mental en disant qu'il ne te fera pas défaut.

fais des tests car je peux t'assurer que meme un mental "d'acier", au bout de 10 h, et par exemple, par un temps de merde et dans le froid, ca peut partir en sucette tres rapidement.

Quand je dis qu'il ne me fera pas défaut, j'entends par là que je peux lui faire confiance. Si je suis motivée, j'irais au plus loin. Défaillance ou pas, "mon mental" aura fait de son mieux et ça sera déjà pas mal, je n'aurais rien à "lui" reprocher. J'ai été fournie en mental, je ne me plaindrais pas s'il en manquait un peu, lol.

L'emmental, c'est bien connu, ce sont les suisses qui en ont le plus ok je sors.

ce que je voulais dire, c'est que ce n'est pas avec un marathon qu'on voit si on le mental ou pas pour courir 10 h
et que sur 10 h (ou plus ) d’effort, tu vas avoir forcement un moment ou le mental te fera défaut. (plus d'envie, pensée noire, hallucinations même dans certains cas !)

En tout cas, je suis sûr qu'il y aura du monde pour supporter, encourager, bouger le cul

J'ai un fonctionnement très probabiliste. Des fois, ça fait un peu bizarre, j'en suis consciente. J'avais déjà fait ça pour le MdP, je connaissais mes chances de réussite à l'avance (supérieures à 97% sans douleurs du périoste, inconnue avec), c'est pour ça que j'ai considéré au 18eme kilomètre que c'était plié. J'avais largement dépassé les 97% de chance de finir à ce moment de la course. Après, .99 ne vaut pas 1. Et 1, ça n'existe pas sauf si le temps est aboli.

Je me base sur mes 39 ans pour projeter mes capacités au niveau mental, même si on ne peut pas prévoir à 100%, encore une fois, au niveau probabilité, je pense que je suis dans la fourchette haute sur ce point. Toujours au niveau probabiliste, les risques maximum sont donc au niveau physique où, là, je ne sais pas où je suis placée.

C'est comme ça qu'il faut l'entendre.