Pour ceux qui courent en musique

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Lorenn56 écrit:

avec un clip qui se laisse regarder

Cela vient de moi bien sur, ma fille ne s'étant pas déconnecté

Excellent ! Ça me fait penser à celle-là, après j'arrête. Sinon, on va finir DJ, lol !

Pour ceux qui courent avec du metal dans les oreilles (mais aussi pour ceux qui veulent découvrir), ci-joint le lien vers un blog consacré au HELLFEST, pour lequel j'assure une série d'interview:

www.hellfan.fr/

Bonne lecture!

Curieuse sensation que de découvrir "le nouveau" Pink Floyd. Pour ma part, je n'ai le souvenir d'avoir vécu ce moment rare qu'une seule fois auparavant, c'était pour la sortie de Division Bell, le précédent album du groupe, il y a très exactement vingt ans.

Autant l'éventualité d'un nouveau disque du groupe pouvait sembler probable à la fin des années 90, voire plausible suite au concert littéralement historique du groupe le 2 juillet 2005 à l'occasion du live 8, lequel voyait Pink Floyd dans sa configuration légendaire, avec le retour de son maître à penser et écrire, Roger Waters, lequel avait officiellement quitté le groupe en 1985. Mais en 2014, l'absence du regretté claviériste Rick Wright, disparu en 2009, ne pouvait laisser supposer l'éventualité d'un nouveau disque signé Pink Floyd.

Partagé donc entre la méfiance - voire la défiance - à l'égard de desseins purement mercantiles et l'excitation de découvrir de nouvelles chansons, la première écoute de l'album s'avère pleine d'attentes et d'incertitudes.

Issu essentiellement de chutes de sessions d'enregistrements de 1993 - préparatoires à la sortie de Division Bell un an plus tard - The endless river semble donc vouloir réinterpréter l'histoire du groupe et l'on se plaît à redécouvrir des atmosphères familières rappelant les plus grandes heures du groupe, notamment "It's what we do" qui marque sa filiation évidente avec l'album Wish you were here de 1975 ou "Allons y (part 1)" (oui oui en français) qui rappelle clairement "Run Like Hell" issu du fameux The Wall de 1979.

Et finalement, c'est empreint d'émotions que l'on se prend au jeu, et l'on écoute cet album, pour ce qu'il est : L'ultime témoignage d'un groupe qui aura marqué de manière indélébile son époque et qui rend un hommage vibrant au talent de l'un de ses membres, trop vite disparu.

Avec The endless river, Pink Floyd écrit de la plus belle des manières son épitaphe avec un voyage quasi exclusivement instrumental (seul l'ultime morceau très subtilement intitulé "Louder than words" comporte des paroles), et un regard à la fois nostalgique et inspiré sur près de 50 ans d'histoire.

Un dernier adieu de la part d'une légende.
Shine on.

J'aime trouver les chansons en lien avec la CàP, en voici un sympa :

Profiler - Run Away