Dopage en course à pied ???

Je reviens sur le dernier marathon de Paris (début avril), et le fait que le record de l'épreuve est encore tombé, pour me poser la sempiternelle question : notre beau sport (la course de fond) est-il épargné par le dopage ?

D'un côté : un sport relativement peu médiatisé, où les sommes d'argent brassées restent - me semble-t-il - encore assez raisonnables. Arguments qui tendraient à démontrer que la course à pied reste pour l'instant épargnée par le dopage .

D'un autre côté : des performances limites surhumaines (courir à plus de 20km/h pendant 2 heures !), des records qui tombent régulièrement, un sport devenu professionnel du moins pour les athlètes au premier plan international, et des produits qui ont "fait leurs preuves" dans les épreuves d'endurance (notamment en cyclisme). Arguments qui laisseraient penser que le dopage a probablement déjà commencé à pourrir le fruit .

Les affaires de dopage en running ayant peu souvent été exhibées dans la presse, je ne sais que penser... Ce n'est pas parce qu'on n'en parle pas que ça n'existe pas. Alors que dois-je penser de la "propreté" des athlètes de premier rang, et des records qu'ils collectionnent ? (Sans compter que le dopage, dans certains sports, n'épargne pas les amateurs non plus !)

Quels sont vos infos et avis sur la question ? Merci d'avance pour vos contributions. Cordialement.

Le dopage est partout, faut arrêter de rêver, même les joueurs de golf qui ne tournent pas qu'au chocolat noir pour être zen sur le green ...
Ce qui me pose pb, c'est pas le fait de se doper (pourquoi certains produits seraient interdits et pas d'autres ? à part pour des histoires de santé, mais dans ce cas il faudrait aussi interdire le tabac, c'est pas encore d'actualité ^^). C'est le fait que les champions disent qu'ils ne se dopent pas à leurs plus grands fans, et quand ils se font choper, ils n'avouent pas, et 10 ans après, oh ben oui désolé je me piquais moi aussi comme tout le monde (voir affaires dans le cyclisme). Aucun respect pour les "sportifs du dimanche" qui vous vénèrent.
Résultat des courses, on ne peut plus savoir qui se dope et qui tourne au naturel. On dit que les kenyans sont naturellement meilleurs, mais eux aussi se sont fait choper par les vendeurs de matos type chaussures, donc pourquoi pas aussi pour qq piquouses ?

Tiens, pour dévier un peu du sujet : pourquoi le redbull n'est pas considéré comme dopant ? alors que des pommades antidouleurs type percutalgine le sont ? (mon père s'en mettait sur le genou et entre les cuisses, beurk comment ça pue ce truc en +, pas facile à cacher).
J'imagine donc que les produits de GamerFood ne sont pas considérés comme dopants ? www.gamerfood.com
(en gros, c'est des caouettes dopées à la caféine et à la taurine, avec qq bonus, largement + puissant que le redbull qui est pour les ptis joueurs)

oeufmollet écrit:

. C'est le fait que les champions disent qu'ils ne se dopent pas à leurs plus grands fans, et quand ils se font choper, ils n'avouent pas, et 10 ans après, oh ben oui désolé je me piquais moi aussi comme tout le monde (voir affaires dans le cyclisme). Aucun respect pour les "sportifs du dimanche" qui vous vénèrent.

Attention car la plupart des cyclistes pro (et amteur) cèdent au dopage, non pas pour gagner une classique ardennaise, mais pour avoir un contrat l'année suivante ! Avant de nous faire rêver, ils courent pour gagner leur vie, pas toujours pour des sommes astronomiques, et pendant une période courte de leur vie, sans forcément un avenir professionnel très clair !

Après, dopés ou pas, enchaîner 100-150 courses dans l'année, dans la pluie, le froid, la chaleur, les chutes, les galères, franchement, moi, je leur tire mon chapeau ! Je n'aurais eu ni les capacités physiques (même défoncé à l'EPO), ni les ressources mentales !

Il faut continuer la lutte anti-dopage, mais en parallèle, il faudrait taper ailleurs que sur le casque des cyclistes. Les organisateurs, soigneurs, directeurs sportifs...sont les initiateurs de ces pratiques...

Le sujet (qui tend généralement vers la polémique) a été vivement débattu ici .
Voilà déjà un peu de lecture...

Je ne cautionne pas le dopage mais j'arrive à comprendre quand on doit gagner sa vie en faisant du sport.
Un coureur, cycliste, skieur...blessé qui ne peut plus subvenir aux besoins de sa famille doit forcement cogité.

il a besoin de temps pour revenir mais en même temps il va en fait plus pour 'rattraper'. Et du coup c'est souvent la spirale.

D'ou l'importance de la 'formation à la française' qui fait mener de front sport et études (on ne parle du foot ici...)

Mais là ou je ne peux trouver aucune excuse c'est pour les amateurs.
Finir 150eme ou 200eme, quelle différence? c'est quoi le but: frimer au bureau le lundi? Et le jour ou ça se sait, on dit quoi à ses amis, ses enfants...

Moi le jour ou le Nutella est interdit, j'arrêterai le sport

Marrant de ne jamais parler du dopage au football ou au rugby...