minimaliste

cool, tu me payeras une bière quand tu auras eu une bonne note

je ne rédige plus mon blog, il faut bien que j'assouvisse par ailleurs mon besoin de communiquer sur mon sujet favori

concernant l'hiver, pas de problème
hier il faisait 6°c, je suis allé faire une randonnée avec les parents,
bonnet et grosse parka, mais rien au pied, et alors ?

Ok pour la bière

J'ai moi aussi déjà couru par environ 6 degré pieds nu mais jamais encore dans les négatifs, mais je ne suis pas encore un barefooteur mais plutôt minimaliste ( VFF) plus tard surement

kubipol écrit:

Peu importe le sujet abordé, c'est juste histoire de faire une présentation en français.
Donc oui c'est cours et je ne sais pas trop quel sujet est le plus important à propos du minimalisme.
L'amorti, la biomécanique avec les blessures possible...???

Merci pour le blog

Pour moi un point très intéressant soulevé par le minimalisme et qui dépasse la simple "efficacité de la chaussure" c'est d'en revenir à quelque-chose de simple, protégeant simplement ton pied et finalement tout à l'inverse des publicités de chaussures qui essaient systématiquement de te vendre des améliorations.

Pour évoluer vers un sujet plus philosophique, ça serait presque une critique de la technique : notre corps est fait pour courir et les artifices des marques de chaussures sont finalement contre-productifs. Pour un exposé en français ça me semble une ouverture intéressante et pouvant permettre du débat et une dérive sur bien d'autres sujets...

S LX : Super sympa ton blog, je suis en train de le dévorer !
Un petit bémol sur ce que tu dis, il y a des minimalistes qui protègent vraiment du sol - et que certains ne considèrent pas comme minimalistes - tandis que d'autres permettent vraiment de le ressentir. Il y a un membre qui fait actuellement une conversion au pied nu et si lui dit que sa technique s'en trouve changée, un autre avait dit avoir fait un peu de pieds nus et n'avoir pas modifié sa foulée déjà minimaliste.
Sur ce troisième point de sensibilité, ça peut donc aussi pas mal varier avec les chaussures je pense.

Sur la question du développement du pied, pour m'être servi sur plusieurs centaines de km d'une chaussure avec faible drop et amorti présent (New Balance MR10) et une autre avec très faible amorti et 0 drop (New Balance MT10) j'ai l'impression que l'amorti est vraiment une donnée centrale. Sans amorti, ton pied et tes chevilles bossent vraiment plus et tu dois adapter ta course. Avec amorti, même si tu bosses déjà plus les mollets, c'est quand même déjà moins éprouvant pour le pied.
Après une transition d'un an en MR10, maintenant que je suis uniquement en MT10 je dois souvent me masser les pieds, ils sont beaucoup sollicités.

Par contre ce que tu dis sur l'apprentissage de la course d'abord pieds nus, ce n'est que du bon sens et effectivement, savoir courir avec la meilleure foulée possible avant de passer à des chaussures serait excellent.

Je retourne sur le blog

merci

je maintiens ce que je dis : courir pieds nus ou en minimalistes n'a rien à voir.
c'est une réponse que j'ai souvent de la part de ceux qui courent en minimalistes et n'osent pas passer au pied nu.

pour s'en convaincre, il suffit d'aller marcher sur des cailloux avec et sans minimaliste.
pieds nus, les cailloux t'obligent à être détendu et fluide, sans quoi ça fait MAL.
si tu te protèges de cette douleur, c'est bien que tu perds de l'information et que tu t'autorises à moins de précision.

je passe beaucoup de temps à marcher sur des cailloux,
j'apprends énormément : état d'esprit, mouvement, attitude, comportement.
je ne suis pas encore prêt pour courir de longues distances sur ces cailloux, mais chaque dose homéopathique me rappelle combien il faut que je continue à décontracter mon corps et mon esprit et à être précis dans mon art.

ça en minimaliste, je veux bien croire que tu sens les cailloux, mais ils ne te font pas mal lorsque tu es imprécis...

encore une fois, je ne dis pas qu'il faille faire des marathons pieds nus sur des cailloux,
mais oui à doses homéopathiques, c'est la plus grande école qui soit.
ça n'a rien à voir avec du masochisme, on s'arrête avant d'avoir mal aux pieds. c'est un simple jeu, une simple danse
et quand on revient au goudron on est alors le roi de la piste, avec ou sans chaussures

S LX écrit:

merci

je maintiens ce que je dis : courir pieds nus ou en minimalistes n'a rien à voir.
c'est une réponse que j'ai souvent de la part de ceux qui courent en minimalistes et n'osent pas passer au pied nu....

Hello, j'ai lu tes commentaire et je me permets de réagir sur cette dernière intervention.

Si courir en minimaliste (VFF pour ma part) n'a rien à voir avec le fait de courir pieds nus, comment expliquer que les améliorations que tu évoques (pieds beaucoup plus larges, plus forts, une arche plantaire beaucoup plus prononcée, et beaucoup plus flexibles) soient visibles chez les utilisateurs de chaussures minimaliste?

Je prends mon cas pour exemple puisqu'utilisant des VFF depuis 2 ans maintenant, je constate ces améliorations sur mes pieds. J'ai même était obligé de changer certaines de mes paires de chaussures parce que mes pieds se sont élargis et musclés. Si j'avais pensé à prendre des photos avant de commencer, la différence serait frappante.

J'ai peut-être mal compris le sens de cette intervention, ou tu parles simplement de souplesse dans le pied qui est améliorée pieds nus?

En tout cas, tes interventions sont très instructives ^^

salut

merci pour ces questions.

dans ma première intervention je différencie bien trois inconvénients de la chaussure, et je dis que les deux premiers sont limités grâce à la minimaliste (muscle et flexibilité du pied, et biomécanique respectée).
la minimaliste est la seule chaussure intéressante, et quand je cours des ultra je cours en minimalistes (sandales pour ma part), car mes pieds n'ont pas la résistance d'un Africain ou d'un Malgache.

reste le troisième point, la sensibilité, que seul le pied nu peut t'offrir.
je donnais en exemple l'importance de marcher (ou courir, pour ceux qui on t un niveau plus avancé) sur des cailloux t'oblige à être parfaitement détendu et fluide, dans la tête comme dans le corps.

un autre exemple, les frottements.
avec une minimaliste on peut se permettre de toucher le sol avec des frottement, c'est le plastique qui morfle.
courir sur du goudron rugueux pieds nus, impossible de frotter le sol, sans quoi ça fait mal. du coup, le corps apprend peu à peu à poser le pied au sol et repartir, sans le moindre glissement, sans la moindre ampoule.
pas de frottement = pas de perte d'énergie ni de violence faite au corps = plus rapide et moins de blessure
et ça le plastique ne te permet pas de le comprendre.

faire des exercices pieds nus c'est développer une précision dans le mouvement et dans le comportement qui n'est peut être pas visible à l'oeil nu mais qui te permet d'être beaucoup plus efficace et avec beaucoup moins de blessure

encore un point (désolé, une fois que je suis lancé...)
avec les VFF tu trouves beaucoup de gens qui se plaignent de s'être fait mal aux pieds en début de transition.

pourquoi ?
parce que la chaussure est minimaliste (le pied n'est plus dans un canapé Nike)
MAIS,
la VFF continue de couper court à toute sensibilité.
du coup, les gens, sans rien sentir de ce qu'ils font, vont courir 30 minutes, avec une technique imprécise,
et se brisent les os des pieds

pieds nus, cette expérience douloureuse est impossible.
pourquoi ?
parce qu'au bout de cinq ou dix minutes d'entrainement, la sensibilité naturelle du pied dit au corps et au cerveau, en temps réel : "ça suffit pour aujourd'hui, si tu vas plus loin ça va commencer à être douloureux et la douleur ça n'est pas bon".

sans plastique on ne triche plus, c'est le pied qui dit comment courir, et c'est le pied qui dit quand il faut arrêter. on écoute les signaux d'alerte. on écoute son corps.

et encore une fois, ce que l'on APPREND avec les pieds nus, on peut (dans une certaine mesure) ensuite l'appliquer quand on court avec des chaussures (minimalistes de préférence)

bien cordialement