Sierre-Zinal 9.8.2015

bon, pas pu faire de suivi live désolé ...

Je viens quand-même d'aller jeter un œil aux résultats: Philippe finit en 6h12, Olivier en 4h26 et Julien en 4h56
Vous avez assuré les gars, bravo à vous !!
On sait que Philippe prépare la TDS, il a dû gérer sa course en fonction

Bonne récup à tous !

5h36 pour moi

C'était pas ce qui était espéré mais je suis tout de même content du résultat pour mon retour sur cette course

Félicitations à tous les finishers

In Vino Veritas écrit: 5h36 pour moi

C'était pas ce qui était espéré mais je suis tout de même content du résultat pour mon retour sur cette course

Bravo à toi aussi pour ce résultat !! Joli retour !

Vince1987 écrit: Félicitations à tous les finishers

oui vraiment chapeau bas ! Bravo à tous
On attend les CR maintenant ^^

Hello,

Bon, je ne vais pas mentir je suis encore KO aujourd'hui . Pour faire simple, ma course:

Le départ:
J'arrive sur le site et j’entends :"Départ dans 5minutes"... ouppsss faut encore accrocher le dossard, mais euhh manche courte, longue ou avec un petit pull; bref un peu la panique quoi . Déjà que je suis en chaussure de ville de la voiture et ma copine m'a fait, euhh tu vas ou comme ça?

La monté:
Alors les 10 premiers mètres, bien, puis voilà le 1er bouchon. Sorti du bouchon je prends la route parce que l'on peut courir. Puis (bouchon et ça repart)*5 ou 6. Dans la forêt, je remonte les gens, je suis facile à la vitesse ou ça monte. Arrivée à Ponchette, je me dis, humm t'as bien 20 minutes de retard sur ce que tu voulais mon petit. Je mange un peu de tout, je ne savais pas trop quoi prendre, puis je repars en courant. J'avais reconnu ce passage donc je savais que je pouvais le faire, excepter les deux virages en épingle.
Je discute un peu, 2 3 blagues et je repars en courant.

Le lever du soleil à chando:
Un peu lent mais je me suis bien refais, je voulais être entre 2H et 2H15. Comme à l'entrainement quoi, là je refais le plein de ma bouteille avec leur machin isostar, je ne savais pas trop ce que c’était, mais j'aimai bien le gout. Puis là je pensais devoir courir 20KM à plat.. Grosse erreur de ne pas avoir reconnu, parce que bordel, ça monte encore !

L’hôtel :
Enfin on sort de la forêt et voilà la vue sur l’hôtel, je me dis, OK voilà le point culminant, c'est jouable je me sens encore bien.
Arrivée 3H29, je me dis, OK ce n’est pas pire, je suis resté stable, 15 minutes de retard sur le temps des 4h30 (ce qui était proportionnel à mon temps de reconnaissance du début de parcourt).
Sauf que là au moment de repartir, mal aux muscles, les changements de rythme ce n’est pas le top. La commence ma longue traversée du désert. Bordel c'est quand qu'on arrête de monter !!!

Mon passage à vide :
Les km avancent et je suis de plus en plus mal, la pluie revient, j'ai plus d'eau et j'attends désespérément le dernier ravitaillement. Je me sens, je sais pas comment dire, mais comme si ma tension baissait. J'avance mécaniquement, sans réfléchir...
Barneuza, enfin !!! Je fais le plein je me repose un peu, genre 2 ou 3 minutes et je me dis, aller quelques Km tu peux le faire, tu vas le faire. Je reprends le chemin, mais sur un rythme plus cool, je trouve finalement un bon poisson pilote devant moi, je me cale dernière pour passer les pierriers.

On voit Zinal :
Mais euhh ça décent quant au fait ? Je vois Zinal tout la bas dessous et on a encore des petites montés. Puis vient finalement le km vertical, mes jambes n'en peuvent plus, le gars devant moi s'arrête sec avec une crampe et je m'empale dedans . Je lui demande si il veut de l'aide mais il me dit "it's OK" Vient le moment le plus drôle et le plus terrifiant de la course, le champ boueux à la sortie de la forêt, je vois un gars qui me dépasse sur le cul . Et là je me dis, mal comme j'ai mal, si je tombe moi, jamais je me relève.

L'arrivée :
Là le retour du goudron, un moment de jouissance, plus de risque de tomber. (Normalement je déteste ça). Puis la foule, les encouragements, je fais cette partie à 15km. Galvanisé le mec. Puis après la ligne, je m’effondre en larmes, mal partout, du mal à me relever. Je reste planter bien 10 minutes comme ça.
Puis là je retrouve la copine, qui me dit, je suis tellement contente que tu sois arrivé en un bout. Elle avait vu des blessés et entendue qu'une personne était tombée dans les rochers...


J’espère ne pas avoir été trop long ; c'est écrit un peu comme ça me revient. Je suis content de mon temps, pour une première course.