Mon 1er Marathon de LaRochelle, et pas le dernier!

Alors, comment se porte notre cohorte d’automne ?
Pour ma part, puisque je suis également M.A.R.A.T.H.O.N.I.E.N.N.E cuvée ESCARGOT 2010, les jambes vont un peu mieux aujourd’hui, même si, lorsque je suis partie ce matin pour mon bureau et que malheureusement le feu de signalisation a commencé à passer à l’orange, je n’ai pas pu courir pour traverser car la douleur a été immédiate !!!
Je vais donc commencer mon récit par notre arrivée à La Rochelle.
Sortis de la gare, nous nous sommes dirigés vers l’Espace Encan pour récupérer mon dossard.
Jean-Luc portant les bagages, j’en ai profité pour appeler Nabulio, qui m’a indiqué nous attendre à la sortie de cette immense salle.
Comme Sabinette avait mis sa photo en ligne, aucun problème de repérage Il est aussi sympa que sur le Forum. Et aussi bavard que lors de son CR !!! Je plaisante bien sûr mais ces retrouvailles entre membres de la Team de Gilles sont trop top
Nous sommes rentrés au chaud, avec les bagages, pour immortaliser notre rencontre en faisant des photos, qui seront bientôt sur mon post, dès que mon planning sera plus cool. Nous n’avons pas eu le plaisir de rencontrer Madame Nabulio, qui était partir crapahuter dans La Rochelle. Ce sera pour un prochain Marathon !!!
Nous nous sommes quittés en nous souhaitant bonne course pour le lendemain et avons regagné notre hôtel.
Nous nous sommes couchés très tôt, non sans avoir dégusté une méga pizza chez Rigoletto, après avoir préparé nos tenues car le lever était prévu pour moi à 5h15, ayant une marmotte à mes côtés que je voulais laisser dormir un maximum…
Petit déjeuner à 6h30. Grands sourires dans la salle de restaurant pour toutes les personnes présentes, qui bien évidemment étaient là pour l’événement.
Et à 6h45, la grosse cata ! Il s’est mis à tomber des hallebardes. Je ne vous raconte pas…
Nous avions prévu de porter trois couches et avions également pris la précaution d’emporter deux sacs poubelles. Nous avons fini notre petit déj mi-figue mi-raisin, en espérant que la météo serait plus clémente deux heures plus tard. Ce qui fut le cas, même s’il faisait très froid. Nous sommes remontés nous reposer un peu et avons quitté l’hôtel vers 8h30. La pluie avait pratiquement cessé.
Nous avons rejoint notre sas et étions pratiquement en bout de queue, juste avant le Gang des perruques vertes. Nous sommes partis juste après les handisports, dès 9h, accompagnés de la Chevauchée des Walkyries. A 200 m du départ, nous avons tourné la tête vers la gauche car un feu d’artifice était donné en notre honneur, entre la Tour Saint-Nicolas et la Tour de la Lanterne. Magnifique, même si le ciel était neigeux… Je ne vais pas vous raconter notre trajet km par km car vous vous lasseriez, mais déjà, au 3ème, une femme abandonnait… Etonnant… Et quelques mètres plus loin, un homme était pris de vomissements. Le petit déj qui avait dû mal passer, sans doute.
Sur ce Marathon en deux boucles, il y a environ 5 faux plats (à multiplier par 2 donc) et ça casse l’allure. Heureusement que Jean-Luc était là pour maintenir une légère pression dans mon dos, pression qu’il exercera sans défaillir du 32ème km à la fin. Car si j’ai commencé à avoir un « coup de mou » au 26ème km, à partir du 32ème j’étais très fatiguée au niveau des jambes, avec une douleur de chaque côté des fesses.
Donc, pendant les 10 derniers kms, l’avancée des guiboles a été automatique. Ce qui ne nous a pas empêchés de plaisanter avec les bénévoles et les personnes venues par ce froid encourager les participants. Quel courage et quelle extraordinaire solidarité! Nous leur disions : « Ne bougez pas, nous repassons dans un quart d’heure ». Grands éclats de rires. Quelle ambiance chaleureuse malgré cette météo. Mais à quoi s’attendre à la fin du mois de Novembre. J’ouvre une parenthèse car notre hôtelier nous a confié que peut-être le Marathon serait avancé au mois d’Octobre. C’est en projet, et nous verrons bien l’an prochain…
Nous avons croisé quelques déguisements : Père Noël, sorcière, gros bébé avec son biberon et une tototte au tour du cou, etc. J’arrive maintenant au 39ème dans un état un peu second et je demande à Jean-Luc depuis combien de temps nous courons, pour voir si je peux finir quelques secondes sous les 5 heures. J’essaie d’accélérer mais les jambes ne suivent pas.
Cependant, en analysant mon parcours sur la Garmin de Jean-Luc, j’ai pu remarquer que j’avais quand même étant constante au niveau de l’allure. Peut-être aurais-je dû partir un peu moins vite pour ne pas être si fatiguée à partir du 32ème…
Ah, j’oubliais, lorsque les premiers arrivants nous ont dépassés, nous les avons encouragés car leur prénom figurait sur leur dossard. Nous avons crié comme des fous (j’aurais mieux fait de garder mon souffle…).
Je pensais qu’avec mon allure de tortue, en arrivant vers 14 H, il y aurait beaucoup moins de monde pour nous encourager à cause du miam-miam. Eh bien, je m’étais lourdement trompée. Les Rochelais sont FORMIDABLES. Sur les derniers 800 m, ils étaient là, toujours dans le froid, de chaque côté du passage pavé (eh oui, finir un Marathon sur les pavés, c’est pas top).
Et à ce moment-là, Jean-Luc m’a fait un coup terrible, que j’ai adoré. Il a une voix grave, et qui porte loin (il nous arrive d’ailleurs souvent d’aller sur des courses pour booster les participants). Il a levé les bras en regardant les gens, et a crié « Allez Elina », et là, tout le monde a repris en cœur. Je ne vous raconte pas l’ambiance d’enfer. Je n’en croyais pas mes oreilles tellement ces gens criaient fort. J’ai même un copain de mon club, venant de récupérer sa médaille vingt minutes auparavant et repartant à son hôtel, qui en entendant mon prénom a levé les bras pour me faire coucou, et je l’ai vu, Henri, parmi toutes ces personnes. Je n’en revenais pas. Je ne pouvais donc pas faire mieux que d’accélérer sur la fin, pour remercier toutes ces personnes. Et mon Polar m’indique une vitesse max de 12 km/h, grâce à eux !
J’ai eu droit à mon beau coupe-vent et à ma bourriche d’huîtres. J’étais très heureuse d’avoir terminé ce Marathon, avec l’aide de Jean-Luc, sans lequel mon temps aurait certainement dépassé de plusieurs minutes le chrono que j’ai fait. Mais je n’ai pas pleuré, tout comme Sébastien. Je crois que nous étions vidés.
Notre hôtel était à toute proximité de l’arrivée et nous sommes vite rentrés nous doucher et nous reposer, car ma nièce, qui habite Aytré, à 5 kms de La Rochelle, venait nous chercher avec Guy, son mari, pour nous inviter à dîner. Nous avons passé avec eux une super soirée car je ne les avais pas vus depuis longtemps.
Et Michèle nous a fait la grande surprise d’avoir enregistré, sur FR3 Charente-Poitou, le Marathon et, à un moment où je dégustais mon apéritif bien mérité, je lève les yeux vers l’écran et là, véridique, Jean-Luc (qui portait un coupe-vent fluo facilement repérable) et moi apparaissons … juste derrière les éthiopiens, qui bien évidemment en étaient à leur deuxième passage !!! Je n’en croyais pas mes yeux. La vidéo dure je crois 1h40. Dès que nous avons un moment de libre, Jean-Luc et moi allons la visionner dans le détail pour essayer d’apercevoir Sébastien (Nabulio, comment étais-tu habillé ?) et trois copains de mon Club. Cette vidéo que Michèle nous a offerte, c’était la CERISE SUR LE GATEAU. Que de souvenirs…
Bon, j’ai déjà prévenu mon homme que l’an prochain je serai très certainement au départ, pour voir si je peux grappiller quelques minutes.
Et pour cela, Gilles notre super coach, je t’ai entendu : je vais me mettre à l’EF !!!
Je vous remercie tous et toutes pour les mots d’encouragement que j’ai reçus. J’ai bien pensé à la cohorte d’automne et à ses CR sur ce parcours mythique de 42, 195 kms… Je vous embrasse et … nous serons là POUR VOUS lors du MDP. Soyez en sûrs !!!
Tu verras, Sabine, la « poussette » de Jean-Luc est d’enfer. Psychologiquement, cette légère pression dans le dos te booste. Tu m’en diras des nouvelles. Et tu apprécieras les qualités humaines de Jean-Luc, qui sur le parcours a motivé plusieurs coureurs, qui étaient dans la difficulté. Il leur disait : « Allez, on s’accroche, on va jusqu’au bout. Surtout ne vous arrêtez pas. Il faut marcher ». Et les gens l’écoutaient et repartaient.
Encore un grand merci, les amis

Quelle course ! Quel récit !
Merci à toi de nous avoir fait partager ça et surtout F.E.L.I.C.I.T.A.T.I.O.N.S

BRVAVO Elina!!! Tu peux être fière de toi!

Bravo à toi et merci pour ton C.R !

Au niveau humain ce marathon a vraiment l'air très sympa !

Qu'il y ait encore plein de monde à l'arrivée et qu'ils encouragent tous les participants, c'est sur que ça doit booster !

Finalement les plus fatigués sont peut-être les spectateurs ?

FELICITATIONS!!!

Et super CR...sauf sur un passage...

Heureusement que Jean-Luc était là pour maintenir une légère pression dans mon dos, pression qu’il exercera sans défaillir du 32ème km à la fin. Car si j’ai commencé à avoir un « coup de mou » au 26ème km, à partir du 32ème j’étais très fatiguée au niveau des jambes, avec une douleur de chaque côté des fesses.

En parfait gentleman, je ne ferai AUCUN commentaire

Bravo ! Ça fait plaisir de lire un CR pareil !

Well done !