Le Marseille-Cassis 2010
- Sylvain Vaillant
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Marseille-Cassis 2010: de l’idée à la réalisation
Ca faisait déjà deux ou trois ans que j’y pensais, que ça trottait dans un petit coin de ma tête. Cette année, j’ai décidé qu’il était temps de se lancer dans l’aventure. Le 1 er mars, j’étais donc devant mon ordinateur à 8h pour m’inscrire à la 32 éme édition du Marseille-Cassis. J’avais demandé à mon pote Aurélien de relever le défi avec moi. Je pense que c’était le seul assez fou et surtout assez fort pour me dire oui.
La dernière semaine avant la course, je suis allé m’acheter un cuissard long et un haut à manches longues. J’explique à la vendeuse que je vais prendre le plus léger car c’est une course sur laquelle il fait souvent bon et chaud...Je suis avec une amie. Sur le chemin du retour, nous croisons par hasard une connaissance à elle qui participe à la compétition également. Apparemment c’est un habitué car il me dit que ce sera son 5ème Marseille-cassis. Il me promulgue quelques conseils. « A l’entrée de Cassis, à 2 bornes de l’arrivée, quand tu passeras devant les pompiers, il y a une dernière côte. Elle est assez courte mais n'accélère pas trop fort sinon je t’assure que tu risques de t’en rappeler un moment. C’est sérieux, tu penseras bien à ce que te dit le grand blond» C’est noté.
Aurélien débarque vendredi soir avec son beau-frère Benjamin. Ils ont prévu de faire du kitesurf le samedi. Ce qu’il y a de bien avec le kitesurf, c’est que ceux qui le pratiquent s’intéressent de très prés à la météo... Benjamin est goguenard et nous promet l’enfer. La journée de samedi confirme nos craintes. Il pleut à verses. Nous allons récupérer nos dossards au Parc Chanot et nous en profitons pour ingurgiter une portion de pâtes. Le match de l’OM est annulé...S’il pleut sur la course, au moins j’aurai échappé aux 2 heures debout sous la pluie à encourager l’OM. La météo annonce une alerte orange pour le lendemain. j’en salive déjà... Une dernière plâtrée de pâtes et c’est parti pour la dernière nuit de sommeil avant le grand jour.
Marseille-Cassis 2010, dans les starting-blocks
Dimanche 31 octobre 2010. Réveil à 7h. Le ciel est tout couvert et ça pluviote...Ca s’annonce mal tout ça. Je ne sais plus trop comment je vais bien pouvoir m’habiller pour courir du coup. Jusqu’au dernier moment, j’ai espéré une éclaircie salvatrice qui ne viendra pas. Finalement ce sera donc ma belle tenue de coureur toute neuve avec un bas de survêtement et un Kway en plus. J’enfile par dessus tout ça le beau débardeur orange offert par l’organisation et je glisse dans ma poche le bandana assorti au débardeur. Trop la classe!
Une fois dehors, nous faisons le tour du Stade Vélodrome pour rejoindre l’aire de départ. C’est un véritable défilé de coureurs emmitouflés dans des sacs poubelles qui passent devant le Virage Sud. Nous n’avons pas d’épingles à nourrice pour accrocher nos dossards. Je le plie en deux et le fourre dans ma poche. La foule est déjà très dense sur la ligne de départ et nous n’avons pas vraiment envie de nous bousculer pour avoir une meilleure place. On partira donc derrière la meute de coureurs. On en profite pour aller voir de prés le premiers sas, celui des champions. On y aperçoit des kenyans, des éthiopiens. On se dit que le futur vainqueur est parmi eux. Il y a ensuite deux sas d’anonymes ayant des temps de référence intéressants. Il doit y avoir un sas pour les moins de 1H20 et un sas pour les moins de 1H30.
L’heure du départ approche sérieusement. Nous remontons donc vers le bout du boulevard Michelet pour se placer à l’arrière de la foule. Les coureurs se débarrassent de leurs affaires et de leurs sacs poubelles. C’est donc une pluie de sacs plastiques remplis de choses diverses et variées qui volent au dessus des barrières de sécurité. Je ricane avec Aurel en lui disant que je vais faire un super temps grâce à mon bracelet Power Balance. Un type à coté de nous sourit en m’entendant plaisanter. En fait, je n’ai pas trop d’objectif personnel. Juste peut-être au fond de moi le vague espoir de courir aux alentours de 2H15. On essaye d’apercevoir les ballons d’allure mais on ne voit absolument rien. Petit détail... A ce moment là, il commence à pleuvoir fort. Vraiment fort...
Marseille-Cassis 2010, c’est parti!
Le départ est enfin donné. Comme nous partons d’assez loin, nous devons marcher pendant plusieurs minutes pour arriver à la ligne de départ réel où nous commençons enfin à trottiner. Comme on ne sait pas du tout à quoi s’attendre, nous décidons de démarrer tranquillement. Très tranquillement. Je pense que beaucoup de coureurs ne savent pas trop dans quoi ils se lancent. J’ai la sensation que certains sont partis comme des balles et qu’ils vont le payer un peu plus loin... Après quelques centaines de mètres, nous croisons Benjamin qui a hérité de la délicate mission de photographier notre passage depuis le bord de la route. Nous descendons le boulevard Michelet jusqu’à l’obélisque de Mazargues. Je n’ai aucun repère chronométrique si ce n’est la pendule de mon téléphone...Oui, en gros, ça veut dire que je regarde l’heure une fois de temps en temps quoi...Pendant ce temps là, nous profitons des coureurs déguisés. Nous croisons un couple de jeunes mariés encore en tenue de cérémonie. Ils courent attachés l’un à l’autre avec une pancarte dans le dos. Un peu plus loin, nous discutons avec un type à l’accent belge qui porte un jupe et une perruque bleue brillante. L’ambiance est conviviale et l’humeur est à la plaisanterie.
L’ascension de la Gineste commence. C’est un monstre qui se dresse devant nous. Le peloton est toujours aussi dense et nous sommes au milieu de la foule. Deux virages au-dessus de nous, la marée humaine est toujours aussi compacte. Nous commençons à remonter les coureurs un à un en zigzaguant parmi la foule. La capuche de mon Kway n’est pas assez serrée. Je passe mon temps à essayer de la réajuster. Je sens que je commence à être en surrégime et je vois bien qu’Aurel a des fourmis dans les jambes. Je le laisse donc partir à 13 bornes de l’arrivée. Je stabilise tranquillement mon rythme en calquant ma foulée sur celles des coureurs qui m’entourent qui sont à peu prés au même train que moi. Je me dis que je suis en plein coeur du peloton car je suis tout proche de la moto de France 3 qui assure le direct à la télévision. Il y a des petites animations tout le long de la route, des pom pom girls, un type qui joue de l’acordéon dans une 2CV, des petits orchestres qui ne savent plus comment s’abriter...Ils sont courageux d’être là pour nous avec un temps pareil.
Dans la descente, les conditions météo sont absolument cataclysmiques. La pluie redouble d’intensité et les bourrasques de vent sont absolument dévastatrices... Je porte des lentilles et il y a des moments où je ne vois plus très clair. Pour le reste, j’ai réussi à bien gérer mon ascension et je sens que j’ai encore pas mal de jus. J’accélère dans la descente et je recommence à remonter les coureurs. Les premières défaillances apparaissent. Certains commencent à marcher. Certains s’arrêtent sur le bord de la route pour s’étirer. Soudain, devant moi, devinez ce que j’aperçois! Les ballons rouges! 2h15! Je ne suis pas si mal que ça niveau chrono! Par contre, je commence à guetter un peu les bornes. Les kilomètres ont l’air plus long dans le final. On entre dans Cassis. Trois bornes...Deux Bornes...et là ouch... au détour d’un virage, ça monte sérieusement...Ha... Je vois les camions de pompiers. Je comprends mieux. Il avait raison le grand blond, on va y aller tranquille là hein...Un dernier verre de powerade en passant au ravito. J’en renverse la moitié sur moi...Dernier kilomètre. J’arrive sur le port. La rue est complètement inondée. Des ruisseaux se forment sur la chaussée. Il y a des barrières jaunes, un peu comme au Tour de France. J’imagine qu’il doit y avoir des spectateurs quand il fait un temps normal . Je passe la ligne d’arrivée. Autour de moi, les coureurs qui arrêtent leurs chronos semblent parler d’un temps de 2H10.
Marseille-Cassis 2010, on l’a fait!
Par contre, une fois l’arrivée franchie, c’est un véritable capharnaüm. Je me dis qu’il va être très compliqué de retrouver Aurel au milieu de ce chantier. Les coureurs font la queue pour récupérer leurs affaires sous des trombes d’eau. Les sacs sont posés à même le sol dans 10 cms d’eau. Je me dis que finalement, ce n’était pas plus mal de ne pas prévoir d’affaires de rechange...Pour ma part, je me rends au ravitaillement où j'attrape deux bouteilles de Powerade et grignote quelques tranches de pain d’épice. Je me renseigne alors pour rejoindre les navettes qui doivent nous ramener à Marseille. Il faut traverser la moitié de Cassis et ça grimpe. Une fois arrivé aux bus, je récupère Aurel totalement par hasard. Il a l’air content de sa course et me dit qu’il a dépassé les ballons jaunes.
C’est un véritable parcours du combattant pour pouvoir monter dans un bus. Apres 2h d’attente et beaucoup d’agacement parmi les participants, nous parvenons enfin à rentrer à Marseille. Le lendemain, je m’aperçois que nous ne sommes pas sur le classement officiel... Je pense que c’est parce que j’avais mis mon dossard dans ma poche. Toutefois, je me reconnais en train de passer la ligne d’arrivée sur la vidéo de contrôle en 2h10 min et 48s
Au final, je suis vraiment très satisfait de cette première expérience dans le monde de la course à pieds et je me suis déjà inscrit pour le semi-marathon de Marseille qui aura lieu le 17 avril 2011.
Petit bilan de la journée Marseille-Cassis 2010:
-Des conditions extrêmes (30 mm d’eau tombés en 2 h pendant la course, rafales de vent mesurées à 110 km/h)
-La fierté d’être arrivé au bout et d’avoir réussi à courir plus de 2 heures sans m’arrêter
-L’envie de revenir l’année prochaine pour améliorer mon chrono et découvrir le parcours sous le soleil
-La prochaine fois, penser à accrocher son dossard si je veux avoir mon temps officiel, mon temps réel, mon diplôme et tout et tout...grrrr
-Mon téléphone a sérieusement pris l’eau, penser à le remplacer
-L’année prochaine, éviter le système de navettes très mal organisé
Ca faisait déjà deux ou trois ans que j’y pensais, que ça trottait dans un petit coin de ma tête. Cette année, j’ai décidé qu’il était temps de se lancer dans l’aventure. Le 1 er mars, j’étais donc devant mon ordinateur à 8h pour m’inscrire à la 32 éme édition du Marseille-Cassis. J’avais demandé à mon pote Aurélien de relever le défi avec moi. Je pense que c’était le seul assez fou et surtout assez fort pour me dire oui.
La dernière semaine avant la course, je suis allé m’acheter un cuissard long et un haut à manches longues. J’explique à la vendeuse que je vais prendre le plus léger car c’est une course sur laquelle il fait souvent bon et chaud...Je suis avec une amie. Sur le chemin du retour, nous croisons par hasard une connaissance à elle qui participe à la compétition également. Apparemment c’est un habitué car il me dit que ce sera son 5ème Marseille-cassis. Il me promulgue quelques conseils. « A l’entrée de Cassis, à 2 bornes de l’arrivée, quand tu passeras devant les pompiers, il y a une dernière côte. Elle est assez courte mais n'accélère pas trop fort sinon je t’assure que tu risques de t’en rappeler un moment. C’est sérieux, tu penseras bien à ce que te dit le grand blond» C’est noté.
Aurélien débarque vendredi soir avec son beau-frère Benjamin. Ils ont prévu de faire du kitesurf le samedi. Ce qu’il y a de bien avec le kitesurf, c’est que ceux qui le pratiquent s’intéressent de très prés à la météo... Benjamin est goguenard et nous promet l’enfer. La journée de samedi confirme nos craintes. Il pleut à verses. Nous allons récupérer nos dossards au Parc Chanot et nous en profitons pour ingurgiter une portion de pâtes. Le match de l’OM est annulé...S’il pleut sur la course, au moins j’aurai échappé aux 2 heures debout sous la pluie à encourager l’OM. La météo annonce une alerte orange pour le lendemain. j’en salive déjà... Une dernière plâtrée de pâtes et c’est parti pour la dernière nuit de sommeil avant le grand jour.
Marseille-Cassis 2010, dans les starting-blocks
Dimanche 31 octobre 2010. Réveil à 7h. Le ciel est tout couvert et ça pluviote...Ca s’annonce mal tout ça. Je ne sais plus trop comment je vais bien pouvoir m’habiller pour courir du coup. Jusqu’au dernier moment, j’ai espéré une éclaircie salvatrice qui ne viendra pas. Finalement ce sera donc ma belle tenue de coureur toute neuve avec un bas de survêtement et un Kway en plus. J’enfile par dessus tout ça le beau débardeur orange offert par l’organisation et je glisse dans ma poche le bandana assorti au débardeur. Trop la classe!
Une fois dehors, nous faisons le tour du Stade Vélodrome pour rejoindre l’aire de départ. C’est un véritable défilé de coureurs emmitouflés dans des sacs poubelles qui passent devant le Virage Sud. Nous n’avons pas d’épingles à nourrice pour accrocher nos dossards. Je le plie en deux et le fourre dans ma poche. La foule est déjà très dense sur la ligne de départ et nous n’avons pas vraiment envie de nous bousculer pour avoir une meilleure place. On partira donc derrière la meute de coureurs. On en profite pour aller voir de prés le premiers sas, celui des champions. On y aperçoit des kenyans, des éthiopiens. On se dit que le futur vainqueur est parmi eux. Il y a ensuite deux sas d’anonymes ayant des temps de référence intéressants. Il doit y avoir un sas pour les moins de 1H20 et un sas pour les moins de 1H30.
L’heure du départ approche sérieusement. Nous remontons donc vers le bout du boulevard Michelet pour se placer à l’arrière de la foule. Les coureurs se débarrassent de leurs affaires et de leurs sacs poubelles. C’est donc une pluie de sacs plastiques remplis de choses diverses et variées qui volent au dessus des barrières de sécurité. Je ricane avec Aurel en lui disant que je vais faire un super temps grâce à mon bracelet Power Balance. Un type à coté de nous sourit en m’entendant plaisanter. En fait, je n’ai pas trop d’objectif personnel. Juste peut-être au fond de moi le vague espoir de courir aux alentours de 2H15. On essaye d’apercevoir les ballons d’allure mais on ne voit absolument rien. Petit détail... A ce moment là, il commence à pleuvoir fort. Vraiment fort...
Marseille-Cassis 2010, c’est parti!
Le départ est enfin donné. Comme nous partons d’assez loin, nous devons marcher pendant plusieurs minutes pour arriver à la ligne de départ réel où nous commençons enfin à trottiner. Comme on ne sait pas du tout à quoi s’attendre, nous décidons de démarrer tranquillement. Très tranquillement. Je pense que beaucoup de coureurs ne savent pas trop dans quoi ils se lancent. J’ai la sensation que certains sont partis comme des balles et qu’ils vont le payer un peu plus loin... Après quelques centaines de mètres, nous croisons Benjamin qui a hérité de la délicate mission de photographier notre passage depuis le bord de la route. Nous descendons le boulevard Michelet jusqu’à l’obélisque de Mazargues. Je n’ai aucun repère chronométrique si ce n’est la pendule de mon téléphone...Oui, en gros, ça veut dire que je regarde l’heure une fois de temps en temps quoi...Pendant ce temps là, nous profitons des coureurs déguisés. Nous croisons un couple de jeunes mariés encore en tenue de cérémonie. Ils courent attachés l’un à l’autre avec une pancarte dans le dos. Un peu plus loin, nous discutons avec un type à l’accent belge qui porte un jupe et une perruque bleue brillante. L’ambiance est conviviale et l’humeur est à la plaisanterie.
L’ascension de la Gineste commence. C’est un monstre qui se dresse devant nous. Le peloton est toujours aussi dense et nous sommes au milieu de la foule. Deux virages au-dessus de nous, la marée humaine est toujours aussi compacte. Nous commençons à remonter les coureurs un à un en zigzaguant parmi la foule. La capuche de mon Kway n’est pas assez serrée. Je passe mon temps à essayer de la réajuster. Je sens que je commence à être en surrégime et je vois bien qu’Aurel a des fourmis dans les jambes. Je le laisse donc partir à 13 bornes de l’arrivée. Je stabilise tranquillement mon rythme en calquant ma foulée sur celles des coureurs qui m’entourent qui sont à peu prés au même train que moi. Je me dis que je suis en plein coeur du peloton car je suis tout proche de la moto de France 3 qui assure le direct à la télévision. Il y a des petites animations tout le long de la route, des pom pom girls, un type qui joue de l’acordéon dans une 2CV, des petits orchestres qui ne savent plus comment s’abriter...Ils sont courageux d’être là pour nous avec un temps pareil.
Dans la descente, les conditions météo sont absolument cataclysmiques. La pluie redouble d’intensité et les bourrasques de vent sont absolument dévastatrices... Je porte des lentilles et il y a des moments où je ne vois plus très clair. Pour le reste, j’ai réussi à bien gérer mon ascension et je sens que j’ai encore pas mal de jus. J’accélère dans la descente et je recommence à remonter les coureurs. Les premières défaillances apparaissent. Certains commencent à marcher. Certains s’arrêtent sur le bord de la route pour s’étirer. Soudain, devant moi, devinez ce que j’aperçois! Les ballons rouges! 2h15! Je ne suis pas si mal que ça niveau chrono! Par contre, je commence à guetter un peu les bornes. Les kilomètres ont l’air plus long dans le final. On entre dans Cassis. Trois bornes...Deux Bornes...et là ouch... au détour d’un virage, ça monte sérieusement...Ha... Je vois les camions de pompiers. Je comprends mieux. Il avait raison le grand blond, on va y aller tranquille là hein...Un dernier verre de powerade en passant au ravito. J’en renverse la moitié sur moi...Dernier kilomètre. J’arrive sur le port. La rue est complètement inondée. Des ruisseaux se forment sur la chaussée. Il y a des barrières jaunes, un peu comme au Tour de France. J’imagine qu’il doit y avoir des spectateurs quand il fait un temps normal . Je passe la ligne d’arrivée. Autour de moi, les coureurs qui arrêtent leurs chronos semblent parler d’un temps de 2H10.
Marseille-Cassis 2010, on l’a fait!
Par contre, une fois l’arrivée franchie, c’est un véritable capharnaüm. Je me dis qu’il va être très compliqué de retrouver Aurel au milieu de ce chantier. Les coureurs font la queue pour récupérer leurs affaires sous des trombes d’eau. Les sacs sont posés à même le sol dans 10 cms d’eau. Je me dis que finalement, ce n’était pas plus mal de ne pas prévoir d’affaires de rechange...Pour ma part, je me rends au ravitaillement où j'attrape deux bouteilles de Powerade et grignote quelques tranches de pain d’épice. Je me renseigne alors pour rejoindre les navettes qui doivent nous ramener à Marseille. Il faut traverser la moitié de Cassis et ça grimpe. Une fois arrivé aux bus, je récupère Aurel totalement par hasard. Il a l’air content de sa course et me dit qu’il a dépassé les ballons jaunes.
C’est un véritable parcours du combattant pour pouvoir monter dans un bus. Apres 2h d’attente et beaucoup d’agacement parmi les participants, nous parvenons enfin à rentrer à Marseille. Le lendemain, je m’aperçois que nous ne sommes pas sur le classement officiel... Je pense que c’est parce que j’avais mis mon dossard dans ma poche. Toutefois, je me reconnais en train de passer la ligne d’arrivée sur la vidéo de contrôle en 2h10 min et 48s
Au final, je suis vraiment très satisfait de cette première expérience dans le monde de la course à pieds et je me suis déjà inscrit pour le semi-marathon de Marseille qui aura lieu le 17 avril 2011.
Petit bilan de la journée Marseille-Cassis 2010:
-Des conditions extrêmes (30 mm d’eau tombés en 2 h pendant la course, rafales de vent mesurées à 110 km/h)
-La fierté d’être arrivé au bout et d’avoir réussi à courir plus de 2 heures sans m’arrêter
-L’envie de revenir l’année prochaine pour améliorer mon chrono et découvrir le parcours sous le soleil
-La prochaine fois, penser à accrocher son dossard si je veux avoir mon temps officiel, mon temps réel, mon diplôme et tout et tout...grrrr
-Mon téléphone a sérieusement pris l’eau, penser à le remplacer
-L’année prochaine, éviter le système de navettes très mal organisé
par Sylvain Vaillant
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- sabine
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beau Cr Sylvain, comme si j'y étais allée moi-même quoique je n'aie pas vu l'accordéoniste dans sa 2CV
sinon ok pour tout le reste jusqu'au portable qui a pris l'eau
il va faloir que j'aille me trouver sur la vidéo
bonne continuation à toi
sinon ok pour tout le reste jusqu'au portable qui a pris l'eau
il va faloir que j'aille me trouver sur la vidéo
bonne continuation à toi
par sabine
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- finopat
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Moi aussi je my vois trèsbien
beau CR !
En plus tu y as quand même pris du plaisir, c'est cool ça, bravo !
Pour les navettes, je ne sais pas si tu as vu le nbr d voitures garées sur le côté de la route qu'on a emprunté pour rejoindre le parking, mais il y en avait pas mal, je pense que ce ne doit pas être facile de trouver une place pour se garer et que cela doit être la cohue pour partir.
A l'année procahine peut être
beau CR !
En plus tu y as quand même pris du plaisir, c'est cool ça, bravo !
Pour le téléphone, tu peux le mettre dans un sac petit congélation qui se zip, cela est très efficace apparemment.-Mon téléphone a sérieusement pris l’eau, penser à le remplacer
-L’année prochaine, éviter le système de navettes très mal organisé
Pour les navettes, je ne sais pas si tu as vu le nbr d voitures garées sur le côté de la route qu'on a emprunté pour rejoindre le parking, mais il y en avait pas mal, je pense que ce ne doit pas être facile de trouver une place pour se garer et que cela doit être la cohue pour partir.
A l'année procahine peut être
Last Edit:il y a 14 ans 1 semaine
par finopat
Dernière édition: il y a 14 ans 1 semaine par finopat.
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- Sylvain Vaillant
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Réponse de Sylvain Vaillant sur le sujet Re: Le Marseille-Cassis 2010
Posted il y a 14 ans 1 semaine #69063
Merci à vous 2, j'ai également lu vos CR et vu qu'il s'agissait donc pour tous les 2 de votre premier Marseille-Cassis! félicitations pour la course et les chronos réalisés.
Finopat, 4 courses et deja 1H34! impressionnant! tout ça avec une défaillance dans la descente et en ayant vomi la veille
Oui, j'ai quand même pris du plaisir à courir! il faut dire que c'était mon premier dossard, donc j'étais un peu émerveillé et je n'ai pas de points de repère par rapport à des conditions "normales".
merci pour les conseils! de toute façon ,je pense que je vais m'acheter une montre de course à pied ( ça a l'air quand même assez utile en course comme à l'entrainement) donc la prochaine fois qu'il y a de la tempête, pas de téléphone
j'y serai surement l'année prochaine si tout va bien! je vais suivre les traces de Sabine, je vais essayer de m'accrocher aux ballons jaunes et les 2H. 10 min a gagner pour l'an prochain, ça semble réaliste?
j'ai vu qu'il y avait sur le site un plan d'entrainement spécial! je viens de m'inscrire. Vous avez l'habitude d'organiser des rencontres entre membres à chaque course à laquelle vous participez? ce doit etre sympa de rencontrer les forumeurs au gré des courses
Finopat, 4 courses et deja 1H34! impressionnant! tout ça avec une défaillance dans la descente et en ayant vomi la veille
Oui, j'ai quand même pris du plaisir à courir! il faut dire que c'était mon premier dossard, donc j'étais un peu émerveillé et je n'ai pas de points de repère par rapport à des conditions "normales".
merci pour les conseils! de toute façon ,je pense que je vais m'acheter une montre de course à pied ( ça a l'air quand même assez utile en course comme à l'entrainement) donc la prochaine fois qu'il y a de la tempête, pas de téléphone
j'y serai surement l'année prochaine si tout va bien! je vais suivre les traces de Sabine, je vais essayer de m'accrocher aux ballons jaunes et les 2H. 10 min a gagner pour l'an prochain, ça semble réaliste?
j'ai vu qu'il y avait sur le site un plan d'entrainement spécial! je viens de m'inscrire. Vous avez l'habitude d'organiser des rencontres entre membres à chaque course à laquelle vous participez? ce doit etre sympa de rencontrer les forumeurs au gré des courses
par Sylvain Vaillant
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- astro
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Beau récit.
C'est une course que j'aimerai faire mais j'entend de plus un plus de témoignages négatifs à cause de l'organisation à l'arrivé. Et pas seulement pour cette année. C'est pour ça d'ailleur que j'hésite.
C'est une course que j'aimerai faire mais j'entend de plus un plus de témoignages négatifs à cause de l'organisation à l'arrivé. Et pas seulement pour cette année. C'est pour ça d'ailleur que j'hésite.
par astro
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- Guigou
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L'organisation a été "perturbée" par les "perturbations météo", je pense!
Aprés, c'est le fait de faire débarquer 13 à 15 000 furieux + leurs accompagnants dans un village de 3000 habitants coincé entre la mer et les calanques qui limite les efforts de logistique à l'arrivée....
Sylvain, compte tenu de ton chrono et des conditions météo qui n'ont pas dû du tout t'aider, je pense que les 2h sont jouables! Et avec une montre GPS ou accélérometre, tu pourras contrôler ton allure, et vérifier que tu tiens ton objectif.
Aprés, c'est le fait de faire débarquer 13 à 15 000 furieux + leurs accompagnants dans un village de 3000 habitants coincé entre la mer et les calanques qui limite les efforts de logistique à l'arrivée....
Sylvain, compte tenu de ton chrono et des conditions météo qui n'ont pas dû du tout t'aider, je pense que les 2h sont jouables! Et avec une montre GPS ou accélérometre, tu pourras contrôler ton allure, et vérifier que tu tiens ton objectif.
par Guigou
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