Semi marathon de Loriol 2010

Un semi placé sous le signe du stress :

- Le stress de la première fois : ce sera mon 2ème semi mais le premier à AS21 puisque l'épreuve de La Grande Motte avait été courue à AS42.
- Le stress lié à une préparation incomplète en raison du changement d'objectif et donc de date en cours de plan à cause de l'amateurisme des organisateurs du semi de Salon de Provence dont je ne sais toujours pas à ce jour s'il aura lieu ou non.
- Le stress de la météo qui m'aura fait passé une semaine "nerveuse" à cliquer sur les sites météorologiques à cause des pluies et du vent annoncés. Finalement, ce sera le pire scénario avec une alerte orange "fortes précipitations"... épisode cévenol qu'ils disent !!!

Lever matinal à 6h30 facilité par le passage à l'heure d'hiver, le plein d'énergie pour se dépenser, un sac bien garni avec coupe vent, coupe pluie, tenues de rechange, serviette, casquette, etc.
50 minutes d'autoroute avec déjà une pause pipi, la première d'une longue série : le stress, toujours le stress !

Je récupère mon dossard à la salle des fêtes juste au moment du départ du marathon (les pauvres ! ) et je file à la voiture pour me préparer.

Echauffement cocasse de moins de 15 minutes à faire le manège avec une trentaine d'autres coureurs sous une espèce d'abri de 20x10 m ... 43 foulées exactement pour faire le tour tout en restant au sec.

9h30, départ du 10 km.

9h35, c'est à nous de jouer : nous sommes 136 courageux au départ !

Pas besoin de jouer des coudes au départ, l'allure est prise en quelques mètres.
Cette fois-ci, pour ne pas me brider ni m'enflammer, j'ai décidé de ne pas afficher la vitesse instantanée sur mon cardio et donc de me contenter de la FC et du temps du dernier km. La cible du jour sera de garder un rythme cardiaque entre 85 et 90%.

Les 4 premiers km seront courus super à l'aise en 4:21, 4:31, 4:30, et 4:29, la FC est déjà à 88-89% mais les sensations sont bonnes et je ne suis pas essoufflé.

Premier cafouillage au km 5 puisque le ravitaillement à lieu 500 m avant et je n'aurai donc pas le temps d'avaler tout mon gel... pas grave, je le garde dans la main jusqu'au suivant.

4:19, 4:23, 4:18, 4:26, les km défilent sans souci, j'en oublie même la pluie qui redouble et qui a désagrégé mon dossard.
Le prétentieux qui sommeil en moi se prend à rêver d'un temps proche de 1h30.

Km 9 et 10, mon optimisme en prend un coup puisque nous empruntons pendant 2 km un bon vieux chemin à tracteur avec de l'herbe boueuse au milieu de 2 ruisseaux. Je maintiens l'allure à 4:32/km au prix d'une FCmoy qui monte à 91% et de douleurs naissantes dans les quadriceps.

Retour sur le bitume bienvenu, l'allure remonte et les sensations redeviennent positives. Je double alors un petit groupe de 5 coureurs qui étaient 100 m devant moi depuis le début.

Km 12, 13 et 14, la tuile ! Point de côté... ça ne m'arrive jamais. Je souffle, détends les bras, me penche en avant. Le grupetto me reprend. Sympa les gars qui demandent si tout va bien et m'encouragent ce qui me permet de garder une cadence autour de 4:30-4:35/km.

La pause au ravitaillement va me permettre de reprendre mon souffle mais l'acide lactique va commencer à faire son oeuvre pernicieuse. La foulée devient beaucoup plus lourde et je ne prends plus la peine d'éviter les flaques d'eau mais j'arrive malgré tout à garder de la vitesse avec une FC définitivement au delà de 91%.

Un nouveau passage dans un chemin de [strike]terre[/strike], boue (lit de rivière) au km 17 me donne un sacré coup au moral , moi qui pensais au "sprint" final. Les jambes sont vraiment douloureuses.

Plus que 2 km. On entre dans la ville, pas très agréable de courir sur le trottoir au milieu des voitures. Je ne regarde plus la montre, maintenant c'est à fond, à fond !

Et là, à environ 1 km du but... la surprise du chef... Un tunnel en contrebas d'un vingtaine de mètre inondé par les eaux de ruissellement : impossible de courir, on a de l'eau boueuse, huileuse et odorante jusqu'à mi cuisses !!! (FC à 95%)

Les 500 m suivants vont être très pénibles : qu'est ce que c'est dur de relancer après la séance de natation (NDLR : c'est un club de triathlon qui organisait la course).

Je donne tout sur les derniers mètres sinueux pour finalement franchir la ligne en 1h34'48'' à la 40ème place.

Satisfaction de l'objectif moins de 1h35 atteint avec une petite pointe d'amertume à cause de Gilles84 qui m'avait mis en tête de faire encore mieux, ce qui aurait probablement pu être fait sur un parcours sec sans embûches...

RDV l'année prochaine sous le soleil et un grand merci aux organisateurs qui étaient probablement aussi trempés que nous.

ouai ben n'empeche que sur un parcours "normal" tu l'aurai fait le 1h32 que je t'annonçais !!!
Super perf vu les conditions Tu vas vite passer sous les 1h30 sur semi vu comme tu montes en puissance

Oulà ! Sacré course !! Chapeau pour ton temps dans ces conditions !!

Bonne récup !

Apparament t'as couru dans les memes conditions que le marseille cassis alors BRAVO pour ta course et nul doute que le chrono aurait certaienement été meilleur avec des conditions un peu plus favorable.

BRAVO encore

Félicitations pour cette course dans ces conditions.
Bonne gestion du à ta bonne préparation(malgré le chgt de plan).

A bientôt pour un semi sous les 1h30.

Bravo belle course! ben j'aurais pas voulu courir dans des conditions pareils.. ca devait vraiment etre dur...

bonne récup'