Voir Tiergues et "mourir"...
- secalex
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Comme promis, un petit CR rapide de mon voyage à Millau.
On est arrivé tranquillement le vendredi en fin d'AM avec mon père à notre hôtel situé à 1km du départ de la course.
A l'accueil on nous annonce que le petit déjeuner sera ouvert à partir de 6h30 de manière exceptionnelle le lendemain c'est qui est nickel avec un départ à 10h.
On nous annonce aussi que sur présentation de la facture on aura le droit à 10% de remise sur notre repas au restaurant situé à côté de l’hôtel.
On décharge les affaires puis direction le Parc de la Victoire pour retirer le dossard.
Rien à dire, niveau organisation c'est toujours nickel.
Tout est clair et bien indiqué, impossible de se tromper.
C'est probablement la meilleures organisation que j'ai vue jusqu'à maintenant.
Un fois le dossard récupéré on retourne à l’hôtel pour poser le package et direction le restaurant car il est 19h bien passé.
Je prends le menu basique avec un feuilleté, des pâtes au saumon et une mousse au chocolat puis direction le lit pour un bonne nuit de sommeil.
Pour une fois je dors bien et je suis réveillé à 6h.
Le temps de commencer à préparer le matos et on part déjeuner.
J'ai fait comme à la maison sans trop forcer les doses non plus pour éviter l'inconfort...
Retour à la chambre pour la fin des préparatifs puis direction le Parc de la Victoire.
Une fois sur place, on se localise avec Ernest et on en profite pour immortaliser l'instant.
On rentre dans le parc coureurs et vers 9h30 la troupe se met en route derrière la fanfare pour rejoindre la ligne de départ réelle qui est située en plein centre ville.
A 10h le départ est donné.
Je reste avec Ernest le premier km histoire de rester sage.
J'ai d'ailleurs opté pour une allure un poil plus lente que prévue pour en garder sous le pieds.
Le cortège commence à s'allonger et je reconnais Bruno Heubi.
J'en profite pour le saluer et il va rester un moment à discuter avec moi.
Vraiment sympa et il me donne en plus quelques conseils.
Jusqu'au 20ième km ça défile tranquille et je tourne à environs 10km/h pauses comprises.
Les choses sérieuses commencent là avec une partie pas facile qui comporte quelques montées pas forcément longues mais pas faciles souvent suivies de descentes pas forcément douce.
A partir du 25ième je commence à sentir qu'il va falloir faire une pause et compte tenu des sensations je me dis que ça doit pouvoir attendre le retour à Millau.
Après le ravito du 30ième km la question d'attendre ne se pose plus il faut vite trouver un coin car les douleurs sont insoutenables.
Heureusement que j'ai toujours du PQ dans le sac.
Je quitte la route et je vais fertiliser un cerisier.
Cependant j'ai toujours aussi mal et je ferai un autre arrêt au 38ième.
Je commence à me poser la question de la suite de la course car avec de telles douleurs c'est vraiment terrible.
Je finis par arriver à Millau et au ravito du Parc de la Victoire je décide de prendre le temps.
Je prends le temps de manger et de boire puis je retrouve mon père dehors pour récupérer mes affaires.
Il me dis qu'il a aussi été obligé de faire un passage par les toilettes car il a aussi été malade.
Ensuite direction les toilettes pour un troisième séance de vidange.
Un brin de nettoyage, gros crémage à la nok puis je change d'abord de short car il n'est pas beau à voir.
Je retourne voir mon père pour changer chaussettes et chaussures avec un séance talc pour les pieds au passage.
Je remets de l'eau dans la poche et je repars.
Je croise Ernest qui arrive à ce moment là.
Direction la première grosse difficulté avec la côte du viaduc.
Il faut d'abord quitter Millau et à certains endroits la circulation n'est pas coupée donc il faut faire attention.
Les sensations s'améliorent et arrivé au pied de la côte je passe en mode marche pour m'économiser.
En temps normal elle serait passé en courant sans problème...
Mais à ce moment là ça va et je pense même que je vais arriver à finir sans trop de problème.
Puis la descente arrive et je la fais sans trop de problème même si je suis très loin de mes allures habituelles.
La fin de la descente annonce l'arrive à St Georges et à son ravito.
J'entends en y arrivant qu'il y a des kinés mais je prends surtout le temps car le passage qui arrive est long et pas très agréable suivant tout ce que j'ai pu lire.
Je m'assoie près d'un coureur qui est mal et je lui raconte mes aventures.
Il repart et je le recroiserai plus tard.
Pour passer ce long bloc entre St Georges et St Rome je me mets de la musique pour laisser l'esprit dériver ailleurs.
L'allure est pas terrible mais je continue à avancer sans trop de mal.
Puis nous allons croiser un OVNI : Hervé Seitz le futur vainqueur.
Outre une allure hallucinante on sent une sérénité et une force à toute épreuve.
Impressionnant
Ce court moment passé mon téléphone sonne.
Je regarde et je vois Ernest qui s'affiche.
Il me dit qu'il crampe et que c'est dur pour lui.
De mémoire, il était dans la côte du viaduc et je lui dis qu'à St Georges il y a des kinés et qu'il qu'il tienne qu moins jusque là.
Je finis par arriver à St Rome.
Grosse pose ravito puis direction la monté vers Tiergues.
Je monte en marchant et je me fais doubler par d'autres gars qui marchent.
Je me dis que je suis vraiment un marcheur lent.
C'est bien dommage car dans ce sens elle est facilement "courable".
Je finis par arriver en haut et je tente de reprendre la course mais c'est catastrophique.
J'ai l'impression de ne plus savoir courir.
Pourtant dans la tête tout va bien et je me sens même étonnamment frais.
Je fais donc toute la descente vers St Affrique en marchant.
Drôle de sensation que de se sentir bien mais de ne pouvoir courir.
Je finis par arriver à St Affrique et je n'hésite pas.
J'enlève mon dossard et je le donne au préposé.
A la fois déçu et soulagé.
J'aurais pu finir en marchant mais je ne suis pas venu pour ça, ce que je veux c'est le faire en courant.
Le lendemain matin je marche comme un centenaire car j'ai le dos en miettes et les jambes tirent mais j'ai connu largement pire.
Au retour à la maison Madame me donnera un voltarene qui me fera le plus grand bien.
Après une bonne nuit de sommeil le dos est quasiment Ok et les jambes vont bien.
Je ne sais pas ce que l'on a chopé avec mon père mais c'est bien dommage car la semaine précédente je me sentais vraiment bien.
Ça va m’obliger à y retourner l'année prochaine pour boucler la boucle avec l'avantage de connaître l'intégralité du parcours.
Merci de m'avoir lu
On est arrivé tranquillement le vendredi en fin d'AM avec mon père à notre hôtel situé à 1km du départ de la course.
A l'accueil on nous annonce que le petit déjeuner sera ouvert à partir de 6h30 de manière exceptionnelle le lendemain c'est qui est nickel avec un départ à 10h.
On nous annonce aussi que sur présentation de la facture on aura le droit à 10% de remise sur notre repas au restaurant situé à côté de l’hôtel.
On décharge les affaires puis direction le Parc de la Victoire pour retirer le dossard.
Rien à dire, niveau organisation c'est toujours nickel.
Tout est clair et bien indiqué, impossible de se tromper.
C'est probablement la meilleures organisation que j'ai vue jusqu'à maintenant.
Un fois le dossard récupéré on retourne à l’hôtel pour poser le package et direction le restaurant car il est 19h bien passé.
Je prends le menu basique avec un feuilleté, des pâtes au saumon et une mousse au chocolat puis direction le lit pour un bonne nuit de sommeil.
Pour une fois je dors bien et je suis réveillé à 6h.
Le temps de commencer à préparer le matos et on part déjeuner.
J'ai fait comme à la maison sans trop forcer les doses non plus pour éviter l'inconfort...
Retour à la chambre pour la fin des préparatifs puis direction le Parc de la Victoire.
Une fois sur place, on se localise avec Ernest et on en profite pour immortaliser l'instant.
On rentre dans le parc coureurs et vers 9h30 la troupe se met en route derrière la fanfare pour rejoindre la ligne de départ réelle qui est située en plein centre ville.
A 10h le départ est donné.
Je reste avec Ernest le premier km histoire de rester sage.
J'ai d'ailleurs opté pour une allure un poil plus lente que prévue pour en garder sous le pieds.
Le cortège commence à s'allonger et je reconnais Bruno Heubi.
J'en profite pour le saluer et il va rester un moment à discuter avec moi.
Vraiment sympa et il me donne en plus quelques conseils.
Jusqu'au 20ième km ça défile tranquille et je tourne à environs 10km/h pauses comprises.
Les choses sérieuses commencent là avec une partie pas facile qui comporte quelques montées pas forcément longues mais pas faciles souvent suivies de descentes pas forcément douce.
A partir du 25ième je commence à sentir qu'il va falloir faire une pause et compte tenu des sensations je me dis que ça doit pouvoir attendre le retour à Millau.
Après le ravito du 30ième km la question d'attendre ne se pose plus il faut vite trouver un coin car les douleurs sont insoutenables.
Heureusement que j'ai toujours du PQ dans le sac.
Je quitte la route et je vais fertiliser un cerisier.
Cependant j'ai toujours aussi mal et je ferai un autre arrêt au 38ième.
Je commence à me poser la question de la suite de la course car avec de telles douleurs c'est vraiment terrible.
Je finis par arriver à Millau et au ravito du Parc de la Victoire je décide de prendre le temps.
Je prends le temps de manger et de boire puis je retrouve mon père dehors pour récupérer mes affaires.
Il me dis qu'il a aussi été obligé de faire un passage par les toilettes car il a aussi été malade.
Ensuite direction les toilettes pour un troisième séance de vidange.
Un brin de nettoyage, gros crémage à la nok puis je change d'abord de short car il n'est pas beau à voir.
Je retourne voir mon père pour changer chaussettes et chaussures avec un séance talc pour les pieds au passage.
Je remets de l'eau dans la poche et je repars.
Je croise Ernest qui arrive à ce moment là.
Direction la première grosse difficulté avec la côte du viaduc.
Il faut d'abord quitter Millau et à certains endroits la circulation n'est pas coupée donc il faut faire attention.
Les sensations s'améliorent et arrivé au pied de la côte je passe en mode marche pour m'économiser.
En temps normal elle serait passé en courant sans problème...
Mais à ce moment là ça va et je pense même que je vais arriver à finir sans trop de problème.
Puis la descente arrive et je la fais sans trop de problème même si je suis très loin de mes allures habituelles.
La fin de la descente annonce l'arrive à St Georges et à son ravito.
J'entends en y arrivant qu'il y a des kinés mais je prends surtout le temps car le passage qui arrive est long et pas très agréable suivant tout ce que j'ai pu lire.
Je m'assoie près d'un coureur qui est mal et je lui raconte mes aventures.
Il repart et je le recroiserai plus tard.
Pour passer ce long bloc entre St Georges et St Rome je me mets de la musique pour laisser l'esprit dériver ailleurs.
L'allure est pas terrible mais je continue à avancer sans trop de mal.
Puis nous allons croiser un OVNI : Hervé Seitz le futur vainqueur.
Outre une allure hallucinante on sent une sérénité et une force à toute épreuve.
Impressionnant
Ce court moment passé mon téléphone sonne.
Je regarde et je vois Ernest qui s'affiche.
Il me dit qu'il crampe et que c'est dur pour lui.
De mémoire, il était dans la côte du viaduc et je lui dis qu'à St Georges il y a des kinés et qu'il qu'il tienne qu moins jusque là.
Je finis par arriver à St Rome.
Grosse pose ravito puis direction la monté vers Tiergues.
Je monte en marchant et je me fais doubler par d'autres gars qui marchent.
Je me dis que je suis vraiment un marcheur lent.
C'est bien dommage car dans ce sens elle est facilement "courable".
Je finis par arriver en haut et je tente de reprendre la course mais c'est catastrophique.
J'ai l'impression de ne plus savoir courir.
Pourtant dans la tête tout va bien et je me sens même étonnamment frais.
Je fais donc toute la descente vers St Affrique en marchant.
Drôle de sensation que de se sentir bien mais de ne pouvoir courir.
Je finis par arriver à St Affrique et je n'hésite pas.
J'enlève mon dossard et je le donne au préposé.
A la fois déçu et soulagé.
J'aurais pu finir en marchant mais je ne suis pas venu pour ça, ce que je veux c'est le faire en courant.
Le lendemain matin je marche comme un centenaire car j'ai le dos en miettes et les jambes tirent mais j'ai connu largement pire.
Au retour à la maison Madame me donnera un voltarene qui me fera le plus grand bien.
Après une bonne nuit de sommeil le dos est quasiment Ok et les jambes vont bien.
Je ne sais pas ce que l'on a chopé avec mon père mais c'est bien dommage car la semaine précédente je me sentais vraiment bien.
Ça va m’obliger à y retourner l'année prochaine pour boucler la boucle avec l'avantage de connaître l'intégralité du parcours.
Merci de m'avoir lu
par secalex
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- caramb
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Quel dommage !!!!
Bravo pour ta légendaire philosophie ... jamais évident quand on se prépare comme tu l'as fait et ne pas être au top le jour J. La prochaine fois tu te feras des pâtes au réchaud sur le bord de la fenêtre de l’hôtel !!
Bon courage pour la suite ... avec quel objectif du coup maintenant ?!
Bravo pour ta légendaire philosophie ... jamais évident quand on se prépare comme tu l'as fait et ne pas être au top le jour J. La prochaine fois tu te feras des pâtes au réchaud sur le bord de la fenêtre de l’hôtel !!
Bon courage pour la suite ... avec quel objectif du coup maintenant ?!
par caramb
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- Eryx
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Merci pour le CR Alex! c'est déjà une chose formidable de réussir à empiler 72 bornes.... Encore bravo pour ta préstation ! et ton abandon n'enleve rien au courage qu'il faut pour faire une course comme ça.
Pour ce qui est de ce trouble intestinale, peut être à mettre sur un vieux microbe dans la bouffe la veille, où qui trainait quelquepart, je me suis toujours posé la question d'un bon Smecta avant une course, étant donné le nombre de coureurs à qui ça arrive!
Bref encore félicitations & comme mis sur ton suivi! la prochaine sera la bonne.
Pour ce qui est de ce trouble intestinale, peut être à mettre sur un vieux microbe dans la bouffe la veille, où qui trainait quelquepart, je me suis toujours posé la question d'un bon Smecta avant une course, étant donné le nombre de coureurs à qui ça arrive!
Bref encore félicitations & comme mis sur ton suivi! la prochaine sera la bonne.
par Eryx
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- rycker
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C'est dommage d'avoir du "mettre pied à terre" à cause d'un problème intestinale , probablement quelque chose que vous n'avez pas digérer au petit déj' car le repas de la veille aurait fait effet plus tôt je pense.
70km ,qui plus est "pas bien" ça n'est pas rien alors Bravo tout de même , certain que tu es capable de le faire et en plus dans un excellent temps
En tout cas tu as bien digérer cette abandon puisque tu parles déjà de l'an prochain
70km ,qui plus est "pas bien" ça n'est pas rien alors Bravo tout de même , certain que tu es capable de le faire et en plus dans un excellent temps
En tout cas tu as bien digérer cette abandon puisque tu parles déjà de l'an prochain
par rycker
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- Pimass
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Bravo à toi, merci pour le CR...
Une première expérience avant d'y revenir pour de bon
Une première expérience avant d'y revenir pour de bon
par Pimass
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- jeanmarc
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Bravo Alex
Bien sur la fin est décevante pour toi ( et pour nous ) mais l expérience va te servir pour la suite
Chapeau aussi pour avoir su lâcher ça montre une maturité que pas beaucoup d entre nous a
Bien sur la fin est décevante pour toi ( et pour nous ) mais l expérience va te servir pour la suite
Chapeau aussi pour avoir su lâcher ça montre une maturité que pas beaucoup d entre nous a
par jeanmarc
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