Trail du Bélier (La Clusaz) : 27km de bonheur !
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Trail du Bélier (La Clusaz) : 27km de bonheur ! a été créé par TortueVolante
Posted il y a 8 ans 2 mois #443316
Attention pavé !
Ceci est le récit du mon second trail, le trail du Bélier de La Clusaz, 27km et 1000m de dénivelé.
Ça faisait longtemps que j’avais envie de le faire, car, par rapport à ce qu’on trouve par chez moi c’est une course plutôt accessible au niveau du ratio distance/dénivelé (le profil ci-dessous)
Alors, après un 1er trail de 14km (1000m D) « réussi » début juillet et une préparation orientée montagne, je décide de me lancer enfin.
Je n’ai pas suivi de plan précis pour ma préparation, qui se compose de séances d’EF « classiques » et de SL rando-course avec si possible pas mal de dénivelé et des terrains variés. Ça donne en gros 150km et 6000m de dénivelé en 6 semaines, ce qui est conséquent par rapport à mon niveau
Matin de la course
J’arrive sur place, il fait nuageux, plutôt bon, pas de vent, je me dis c’est chouette avec un peu de chance il ne pleuvra pas tout de suite. Je laisse la veste au fond du sac.
(crédit photo : mezos69)
L’organisation est aux petits oignions, hop, on gare tout le monde au carré, et ensuite au village, tout est bien indiqué et facilement repérable (retrait dossards / dépôt affaires / podium / tables pour manger / arche de départ / arche d’arrivée). Sans compter les bénévoles hyper sympas, déjà au taquet !
(crédit photo : mezos69)
Ca va, ils ont pas oublié mon podium
Je fais le tour du village, puis mon rituel de passages aux toilettes commence . Pas d’inquiétude c’est habituel quand je suis stressée, enfin c’est plutôt du trac, car je suis dans un état d’esprit vraiment positif, j’ai envie d’y aller ! Donc je rigole et je me dis que j’ai de la chance que mon corps s’allège automatiquement avant le départ. Et puis il y a beaucoup moins de monde côté femmes que côté hommes, nananère !
Le temps passe super vite, j’entame un échauffement sommaire, je monte et descends une petite côte, en tout 5min de trotte. J’ai horreur de l’échauffement, je complexe quand je vois tous ces coureurs filer comme des flèches à côté de moi….
Puis je m’étire un peu, cuisses et mollets comme tout le monde, et j’ai aussi besoin de « réveiller » tout ce qui est cheville/pied et bassin/hanches (enfin popotin quoi ) A posteriori, j’aurais du faire le haut du corps aussi car mon sac fait 2.5kg au départ et ça m’a tiré légèrement sur le dos et les épaules (comme pendant la prépa d’ailleurs).
A 5min du départ je rejoins le sas, j’ai à peine le temps de faire une petite photo, et la pluie se met à tomber assez franchement Bon tant pis, ce n'est que de l'eau après tout . Je mets donc la veste tout de suite finalement, ainsi que la casquette. La première moitié des concurrents est en t-shirt/short et n’ont ni veste et ni sac (ou alors « sac-gilet »). Je fais un peu tâche car je suis une des seules couverte des pieds à la tête, mais ce que je n’ai regretté à aucun moment.
800 bestiaux à lâcher dans la montagne
Le départ
Ça y est 9H00, la cloche de l’église sonne le départ, et nous voilà lancés, 1.5km de bitume légèrement descendant que je fais en mode footing et on entre en forêt. Je suis déjà en queue de course, personne derrière moi quand je regarde, mais des concurrents surgissent de derrière de temps à autre, peut être ont-ils raté le départ
Quelques minutes de montée après, je fais connaissance avec le 1er serre-fil qui me demande si je participe à la course, malgré mon dossard bien visible. Mais bon il a l’air sympa quand même et il ne me colle pas de trop près ce que j’apprécie.
Soudainement, le sentier passe en single et 500m après, tout le monde est à l’arrêt. La montée est en épingles et on voit que ça bouche depuis bien plus haut. Bon ben au moins risque pas de me cramer !
Par contre il pleut toujours autant, j’espère juste ne pas trop me refroidir non plus . Le cardio redescend et j’en profite pour observer les autres coureurs. J’entends dire que en général, ils sont conciliants sur la 1ère BH, surtout au vu des conditions et qu’elle sert plutôt à ce qu’il n’y ait pas de bouchon entre les 1er coureurs du 14km parti 1h après et les derniers du 27km.
Du coup je déstresse un peu et je renonce à essayer de calculer sans cesse si je vais y être à temps à ou pas. On finit par repartir au ralenti, tous à la queuleuleu, puis 5 min après c’est bon ça se débouche. Je continue à gérer ma montée, j’essaie de marcher à un rythme régulier.
Ravito1 - KM3.7 – 51min
Ravito au sommet de la 1ère « grosse » montée. Au menu du sucré (ce sera le cas tout le long, excepté du fromage et du jambon certaines fois) et à boire de l’eau et une boisson énergisante inconnue, transparente comme de l’eau, sans arôme et avec à peine un petit goût sucré (si quelqu’un connaît par hasard). J’ai une pensée pour Jen (et sa mésaventure au MMB) mais bon je fais que « 27km » quand même, et mon système digestif est plutôt tolérant en général. J’en bois un gobelet + un autre gobelet d’eau. Rien ne me tente en nourriture, je grignote quelques raisins secs et je repars tranquille, en avalant la moitié d’une compote perso (la seconde moitié 30min plus tard). La pluie continue, mais ça va, je suis moite à l’intérieur de ma veste, mais ça reste supportable, et surtout je n’ai ni trop chaud ni trop froid
Je suis bien contente d’avoir reconnu le parcours avant, moi qui stresse beaucoup, je me sens bien, j’apprécie pleinement ma course, mes sensations (bon encore la BH à voir). Seul bémol, j’ai un peu de buée qui se forme sur mes lunettes (avec la chaleur corporelle). Ça plus les gouttes de pluie qui passent un peu quand même malgré la casquette. C’est relou d’être myope comme une taupe, à quand les lunettes avec mode essuie-glace et désembuage !
Au détour d’une ferme, je double soudainement un coureur… à l’arrêt… en train de se soulager ! Merde, le pauvre il devait penser qu’il n’y avait plus personne après ! Puis on passe sur bitume et il me re-double et rejoint les 2 filles avec qui il court, que j’aperçois environ 300m devant.
Ravito 2 – KM7.5 – 1h26
On contourne le Lac Des Confins, toujours aussi magnifique malgré le temps pourri. Petite montée en cailloux et arrivée au ravito #2 où je retrouve le trio. Pour ne rien changer je prends 1 gobelet de thé et 1 gobelet de cette boisson mystère, et je me laisse tenter par une barre énergétique à la banane, miam . Normalement c’est pas recommandé de manger des choses non testées mais bon… Je repars en en mangeant une moitié en marchant. (la seconde moitié 30min plus tard).
En chemin, on passe devant (et sous) plusieurs télésièges et poteaux de tire-fesse. Et je m’imagine déjà me la péter cet hiver, les skis aux pieds, bien calée sur le télésiège « ouais, nan mais j’connais, j’ai fait tout le tour à pied cet été » Parce qu’une fois sur les skis, euuuh, je ferai déjà moins la maligne !
Ravito 3 – KM13.5- 2h13
Sur ces pensées arrive la fameuse BH de mi-course ! Là encore l’orga est top, on a un panonceau un peu avant les points photo (2 sur le parcours) et donc on a le temps d’essayer d’avoir une tronche potable . Hop, petite foulée et sourire pour la postérité ! Le résultat ci-dessous ! Le photographe a même eu le temps de prendre 2 photos tellement je suis [strike]lente[/strike] belle !
(crédit photo : Nico Laclusaz, album complet ici -> lien )
Je passe sur la ligne de pointage intermédiaire en 2h13, le serre-fil juste ensuite. Normalement la BH est à 2H… Mais comme prévu personne n’essaie de m’empêcher de repartir (et puis je ne me serais pas laissée faire d’ailleurs ! ) Intérieurement c’est un soulagement et je me détends. 2 gobelets de boisson mystère + 1 sucre, et j’y retourne, je ne m’attarde pas car il y a un peu de vent, et même si la pluie s’est un peu calmée il fait un peu frisquet.
Changement de serre-fil, je fais connaissance avec le second, il a l’air vraiment cool aussi. Il me suit à distance raisonnable. Je me re-concentre sur mon effort. Au bout de 15min, je l’entends passer un coup de fil perso, en mode « ouais, ouais, non, je suis en trail là » ce qui me fait exploser de rire ! OK, on était en faux plat et il venait de démarrer, mais bon pour un peu je l’aurais détesté !
Puis, oh miracle, la pluie s’arrête ! Je peux enfin enlever la capuche, comme ça j’ai un peu moins l’air d’un lutin !
Je sors le mp3 pour voir, mais je le range au bout de 5min car je suis vraiment trop dans ma course et ça me distrait. Mes sensations se suffisent déjà à elles mêmes. Je trouve même la musique fade en comparaison.
Ensuite, on passe dans la gadoue ! Succession de faux plats de boue quasi pure (sans cailloux) bien préparée par les 800 coureurs déjà passés. Mais pas trop profonde heureusement, ça ne dépassait pas la cheville.
Là je me suis éclatée comme jamais ! Quelque chose qui vient de l’enfance probablement, le droit de se salir pour une fois !
Au début, j’ai couru/marché comme sur neige, foulées pas trop longues, appuis brefs sur l’avant du pied. Ben pas une grande réussite, un peu plus loin devant moi j’en vois d’autre galérer aussi. Puis je me mets à tester d’autres techniques, essayer de passer hors chemin, bof, pas un gros gain de temps, courir franchement bof, ça donne des gros déséquilibres qui font pas gagner de temps non plus. Du coup, je laisse place à mon imagination et tadaa, « j’invente » la technique de la fente ! Le principe, poser le pied bien à plat au sol et laisser gliiiiiiisser ! Ca donne comme un mouvement de ski de fond (en alternatif). Le pire, c’est que je progresse un peu plus vite comme ça, sisi je vous jure . Dommage, le temps que je mette ma technique au point, et la gadoue est déjà terminée… Sniff…
On enchaîne sur une petite partie technique, descendante, en cailloux et racines ! Et hop je prends un peu d’avance sur le serre-fil, même pas peur, suffit de bien poser ses pieds ! Et puis je me dis que de toute façon, niveau difficultés j’en ai vu une bien belle lors de mon premier trail (en juillet), où, là, pour le coup, j’avais payé pour apprendre, avec une jolie collection de chutes . Comme quoi tout est relatif. A ma grande surprise, j’arrive à doubler une coureuse. Puis un autre juste après.
Ravito 4 – KM18.5 – 3h06
La descente se finit sur bitume, et arrivée au ravito #4. Les 2/3 du trio attendent la n°3 que j’ai passée juste avant. Rituel des 2 gobelets : 1 de thé et 1 de boisson mystère. Je me laisse tenter par une barre énergétique chocolat cette fois et comme d’hab, juste une moitié pour commencer, je mets l’autre dans mon sac pour après. Je prends un peu plus de temps sur ce ravito. En repartant, j’entends le serre-fil arriver à son tour, et dire au trio, qu’à ce rythme aucun souci pour la prochaine BH ni pour l’arrivée, car effectivement ils ont rallongé les délais. Ouah, c’est bon d’entendre ça, je me sens encore plus légère !
Ca y est j’entame la montée finale ! Je profite d’une petite partie sur bitume pour regarder mon téléphone, j’ai un message d’encouragement de mezos, et je lui réponds que je suis au km20 à peu près et je lui dis à tout de suite !
Plus loin dans ma marche, je reprends un coureur, puis une autre coureuse Je croise deux mamies qui descendent, elles m’encouragent très gentiment . 20s je les entends faire de même pour ma poursuivante. Sauf qu’elles rajoutent le truc qui tue, « ah vous avez bien raison de prendre votre temps ! » « Euh, merci ? »
Puis, truc drôle environ 100m (de dénivelé) avant le sommet, on tombe sur un…. pré-ravito ? En fait il y a juste à boire, le bénévole confirme que oui le « vrai » ravitaillement est juste après. Ah ? J’avais déjà eu le temps de boire un verre par réflexe, du coup je repars presque aussitôt.
Ravito 5 – KM22.5 – 3h56
Effectivement, 10min après, me voilà déjà au sommet, au dernier ravito. Le même endroit d’où je suis arrivée en télécabine mardi !!! Je bois un gobelet de thé bien chaud, même un peu trop, je rajoute de l’eau dedans pour pouvoir finir. Idem qu’au ravito précédent je prends un peu plus de temps, je me détends un peu le dos, je transfère mon portable et mon mp3 de ma poche à mon sac à dos pour les mettre à l’abri en cas de chute. Je me sens trop bien, la pluie est définitivement passée et la paysage est magnifique. Et surtout, je suis en train de le faire punaise, je vais aller au bout, je commence seulement à me le dire !
Tout à ma joie, je repars, tout schuss, dans cette fameuse descente repérée mardi. Première partie, sentier bien large et stabilisé herbe/cailloux, où je peux bien dérouler ma foulée, sans risques. J’aperçois un concurrent devant moi ! Mais il va à la même vitesse, et on entre déjà dans la partie critique de la descente, donc pas question de prendre des risques pour le rattraper.
J’essaie de progresser sans trop prendre de risques, je prends appui quelques fois avec le bras sur des arbres ou des rochers quand ils sont suffisamment haut. Et berk, à un moment je me retrouve avec une limace sur la main ! En prime, ça tourne en épingle tous les 20m ! En fait cette descente, c’est un peu comme descendre un escalier en colimaçon mouillé, avec des racines sur les marches en prime.
Je double un couple, qui progresse au ralenti, la fille à vraiment l’air de souffrir, j’espère qu’elle n’est pas trop blessée. Apparemment ce sont des crampes. Aïe...
On sort de la forêt et on passe sur la route !!!! J'hallucine carrément tellement je suis proche de la fin !!! Comme c'est passé vite !!! Des gens m'encouragent !
L’arrivée
Je franchis la ligne, en 4 :49 :12 (816/825), le speaker annonce mon nom et mon prénom avec encore un bel enthousiasme malgré que les premiers soient passés depuis presque 3H ! Ca fait chaud au coeur !
On me donne une bouteille d’eau, je tire un ticket de tombola (perdant, dommage) et me revoilà au village. Punaise, j’y crois pas, je suis sur un nuage, presque shootée quoi, je dois avoir les endorphines au max ! Je m’assois sur un muret pour boire un peu. Je savoure, je suis tellement contente ! Ah tiens, j’avais pas arrêté ma montre ! Typique !
J’envoie un message à mezos pour lui dire que je suis arrivée et il vient aussitôt à ma rencontre ! Il me félicite chaudement ! Par contre, je planais tellement que je sais pas du tout ce que je lui ai raconté !
Par contre, étant arrivée dans les dernières et ayant traîné après l’arrivée, il n’y a plus de navettes pour aller à la douche. Bon, je retourne à ma voiture et je me change sans me laver. Retour au village, je commence vraiment à avoir les crocs et les jambes lourdes, ça fait 1H que j’ai terminé ma course et je ne me suis pas encore posée vraiment. Mezos ne tarit toujours pas d’éloges, « une championne celle-là ! » dira-t-il au bénévole qui sert les diots ! C’est vrai que je suis en étonnement bon état. Ce qui me fera dire que j’ai peut-être « trop géré ».
(crédit photo : mezos69)
A table !!!!
Bon je me pose enfin, pressée d’en découdre avec ce plateau « diots-polente » tant attendu. On trinque, lui à la bière, moi à la… Gatorade !
Un ami de mezos, CAPiste également (ayant fait la course), nous rejoint. Pendant que je mange, on débriffe un peu ma course, et il me raconte un peu les rencontres et les courses qu’il a pu partager avec des gens du forum. Je me répète mais ce forum est magique !!!!
Bilan
Au final j’ai pu profiter de ma course à fond, à une vitesse moyenne certes lente, en bonne tortue (5.6 km/h) (surement du fait que je n’ai pas du tout travaillé ma VMA, ni même le fractionné en côte), mais j’étais bien préparée au terrain, aucune crampe, aucune douleur musculaire, je connaissais 75% du parcours et techniquement je me suis sentie bien mieux que mon trail précédent, même sans bâtons ! (Bon, j’avoue le terrain était quand même vachement moins technique en général).
Physiquement, je me suis bien remise aussi, aucune casse, simplement une très grosse fatigue générale les 24H suivantes, où je ne me suis pas sentie super bien (nausée, maux de tête, impossibilité de s’endormir). J’ai repris la CAP après 5 jours de coupure et avec beaucoup de plaisir.
J’ai plus que jamais envie de continuer le trail, et j’envisage un course plus longue pour 2017 (déjà ma « petite » idée). Pour 2016, je me tâte à en refaire un du même profil quasiment (500m de D en plus) mais c’est en octobre et ça arrive vite… A voir, de toute façon ce n’est pas la quantité de courses qui fait la qualité.
Voilà, pour conclure, ça à vraiment été une expérience fantastique et je souhaite vraiment à tous les gens passionnés par la course à pied de pouvoir ressentir ça un jour.
Merci de m’avoir lue et comme toujours je suis preneuse de tous vos conseils et remarques. A bientôt pour de nouvelles aventures.
Ceci est le récit du mon second trail, le trail du Bélier de La Clusaz, 27km et 1000m de dénivelé.
Ça faisait longtemps que j’avais envie de le faire, car, par rapport à ce qu’on trouve par chez moi c’est une course plutôt accessible au niveau du ratio distance/dénivelé (le profil ci-dessous)
Alors, après un 1er trail de 14km (1000m D) « réussi » début juillet et une préparation orientée montagne, je décide de me lancer enfin.
Je n’ai pas suivi de plan précis pour ma préparation, qui se compose de séances d’EF « classiques » et de SL rando-course avec si possible pas mal de dénivelé et des terrains variés. Ça donne en gros 150km et 6000m de dénivelé en 6 semaines, ce qui est conséquent par rapport à mon niveau
Matin de la course
J’arrive sur place, il fait nuageux, plutôt bon, pas de vent, je me dis c’est chouette avec un peu de chance il ne pleuvra pas tout de suite. Je laisse la veste au fond du sac.
(crédit photo : mezos69)
L’organisation est aux petits oignions, hop, on gare tout le monde au carré, et ensuite au village, tout est bien indiqué et facilement repérable (retrait dossards / dépôt affaires / podium / tables pour manger / arche de départ / arche d’arrivée). Sans compter les bénévoles hyper sympas, déjà au taquet !
(crédit photo : mezos69)
Ca va, ils ont pas oublié mon podium
Je fais le tour du village, puis mon rituel de passages aux toilettes commence . Pas d’inquiétude c’est habituel quand je suis stressée, enfin c’est plutôt du trac, car je suis dans un état d’esprit vraiment positif, j’ai envie d’y aller ! Donc je rigole et je me dis que j’ai de la chance que mon corps s’allège automatiquement avant le départ. Et puis il y a beaucoup moins de monde côté femmes que côté hommes, nananère !
Le temps passe super vite, j’entame un échauffement sommaire, je monte et descends une petite côte, en tout 5min de trotte. J’ai horreur de l’échauffement, je complexe quand je vois tous ces coureurs filer comme des flèches à côté de moi….
Puis je m’étire un peu, cuisses et mollets comme tout le monde, et j’ai aussi besoin de « réveiller » tout ce qui est cheville/pied et bassin/hanches (enfin popotin quoi ) A posteriori, j’aurais du faire le haut du corps aussi car mon sac fait 2.5kg au départ et ça m’a tiré légèrement sur le dos et les épaules (comme pendant la prépa d’ailleurs).
A 5min du départ je rejoins le sas, j’ai à peine le temps de faire une petite photo, et la pluie se met à tomber assez franchement Bon tant pis, ce n'est que de l'eau après tout . Je mets donc la veste tout de suite finalement, ainsi que la casquette. La première moitié des concurrents est en t-shirt/short et n’ont ni veste et ni sac (ou alors « sac-gilet »). Je fais un peu tâche car je suis une des seules couverte des pieds à la tête, mais ce que je n’ai regretté à aucun moment.
800 bestiaux à lâcher dans la montagne
Le départ
Ça y est 9H00, la cloche de l’église sonne le départ, et nous voilà lancés, 1.5km de bitume légèrement descendant que je fais en mode footing et on entre en forêt. Je suis déjà en queue de course, personne derrière moi quand je regarde, mais des concurrents surgissent de derrière de temps à autre, peut être ont-ils raté le départ
Quelques minutes de montée après, je fais connaissance avec le 1er serre-fil qui me demande si je participe à la course, malgré mon dossard bien visible. Mais bon il a l’air sympa quand même et il ne me colle pas de trop près ce que j’apprécie.
Soudainement, le sentier passe en single et 500m après, tout le monde est à l’arrêt. La montée est en épingles et on voit que ça bouche depuis bien plus haut. Bon ben au moins risque pas de me cramer !
Par contre il pleut toujours autant, j’espère juste ne pas trop me refroidir non plus . Le cardio redescend et j’en profite pour observer les autres coureurs. J’entends dire que en général, ils sont conciliants sur la 1ère BH, surtout au vu des conditions et qu’elle sert plutôt à ce qu’il n’y ait pas de bouchon entre les 1er coureurs du 14km parti 1h après et les derniers du 27km.
Du coup je déstresse un peu et je renonce à essayer de calculer sans cesse si je vais y être à temps à ou pas. On finit par repartir au ralenti, tous à la queuleuleu, puis 5 min après c’est bon ça se débouche. Je continue à gérer ma montée, j’essaie de marcher à un rythme régulier.
Ravito1 - KM3.7 – 51min
Ravito au sommet de la 1ère « grosse » montée. Au menu du sucré (ce sera le cas tout le long, excepté du fromage et du jambon certaines fois) et à boire de l’eau et une boisson énergisante inconnue, transparente comme de l’eau, sans arôme et avec à peine un petit goût sucré (si quelqu’un connaît par hasard). J’ai une pensée pour Jen (et sa mésaventure au MMB) mais bon je fais que « 27km » quand même, et mon système digestif est plutôt tolérant en général. J’en bois un gobelet + un autre gobelet d’eau. Rien ne me tente en nourriture, je grignote quelques raisins secs et je repars tranquille, en avalant la moitié d’une compote perso (la seconde moitié 30min plus tard). La pluie continue, mais ça va, je suis moite à l’intérieur de ma veste, mais ça reste supportable, et surtout je n’ai ni trop chaud ni trop froid
Je suis bien contente d’avoir reconnu le parcours avant, moi qui stresse beaucoup, je me sens bien, j’apprécie pleinement ma course, mes sensations (bon encore la BH à voir). Seul bémol, j’ai un peu de buée qui se forme sur mes lunettes (avec la chaleur corporelle). Ça plus les gouttes de pluie qui passent un peu quand même malgré la casquette. C’est relou d’être myope comme une taupe, à quand les lunettes avec mode essuie-glace et désembuage !
Au détour d’une ferme, je double soudainement un coureur… à l’arrêt… en train de se soulager ! Merde, le pauvre il devait penser qu’il n’y avait plus personne après ! Puis on passe sur bitume et il me re-double et rejoint les 2 filles avec qui il court, que j’aperçois environ 300m devant.
Ravito 2 – KM7.5 – 1h26
On contourne le Lac Des Confins, toujours aussi magnifique malgré le temps pourri. Petite montée en cailloux et arrivée au ravito #2 où je retrouve le trio. Pour ne rien changer je prends 1 gobelet de thé et 1 gobelet de cette boisson mystère, et je me laisse tenter par une barre énergétique à la banane, miam . Normalement c’est pas recommandé de manger des choses non testées mais bon… Je repars en en mangeant une moitié en marchant. (la seconde moitié 30min plus tard).
En chemin, on passe devant (et sous) plusieurs télésièges et poteaux de tire-fesse. Et je m’imagine déjà me la péter cet hiver, les skis aux pieds, bien calée sur le télésiège « ouais, nan mais j’connais, j’ai fait tout le tour à pied cet été » Parce qu’une fois sur les skis, euuuh, je ferai déjà moins la maligne !
Ravito 3 – KM13.5- 2h13
Sur ces pensées arrive la fameuse BH de mi-course ! Là encore l’orga est top, on a un panonceau un peu avant les points photo (2 sur le parcours) et donc on a le temps d’essayer d’avoir une tronche potable . Hop, petite foulée et sourire pour la postérité ! Le résultat ci-dessous ! Le photographe a même eu le temps de prendre 2 photos tellement je suis [strike]lente[/strike] belle !
(crédit photo : Nico Laclusaz, album complet ici -> lien )
Je passe sur la ligne de pointage intermédiaire en 2h13, le serre-fil juste ensuite. Normalement la BH est à 2H… Mais comme prévu personne n’essaie de m’empêcher de repartir (et puis je ne me serais pas laissée faire d’ailleurs ! ) Intérieurement c’est un soulagement et je me détends. 2 gobelets de boisson mystère + 1 sucre, et j’y retourne, je ne m’attarde pas car il y a un peu de vent, et même si la pluie s’est un peu calmée il fait un peu frisquet.
Changement de serre-fil, je fais connaissance avec le second, il a l’air vraiment cool aussi. Il me suit à distance raisonnable. Je me re-concentre sur mon effort. Au bout de 15min, je l’entends passer un coup de fil perso, en mode « ouais, ouais, non, je suis en trail là » ce qui me fait exploser de rire ! OK, on était en faux plat et il venait de démarrer, mais bon pour un peu je l’aurais détesté !
Puis, oh miracle, la pluie s’arrête ! Je peux enfin enlever la capuche, comme ça j’ai un peu moins l’air d’un lutin !
Je sors le mp3 pour voir, mais je le range au bout de 5min car je suis vraiment trop dans ma course et ça me distrait. Mes sensations se suffisent déjà à elles mêmes. Je trouve même la musique fade en comparaison.
Ensuite, on passe dans la gadoue ! Succession de faux plats de boue quasi pure (sans cailloux) bien préparée par les 800 coureurs déjà passés. Mais pas trop profonde heureusement, ça ne dépassait pas la cheville.
Là je me suis éclatée comme jamais ! Quelque chose qui vient de l’enfance probablement, le droit de se salir pour une fois !
Au début, j’ai couru/marché comme sur neige, foulées pas trop longues, appuis brefs sur l’avant du pied. Ben pas une grande réussite, un peu plus loin devant moi j’en vois d’autre galérer aussi. Puis je me mets à tester d’autres techniques, essayer de passer hors chemin, bof, pas un gros gain de temps, courir franchement bof, ça donne des gros déséquilibres qui font pas gagner de temps non plus. Du coup, je laisse place à mon imagination et tadaa, « j’invente » la technique de la fente ! Le principe, poser le pied bien à plat au sol et laisser gliiiiiiisser ! Ca donne comme un mouvement de ski de fond (en alternatif). Le pire, c’est que je progresse un peu plus vite comme ça, sisi je vous jure . Dommage, le temps que je mette ma technique au point, et la gadoue est déjà terminée… Sniff…
On enchaîne sur une petite partie technique, descendante, en cailloux et racines ! Et hop je prends un peu d’avance sur le serre-fil, même pas peur, suffit de bien poser ses pieds ! Et puis je me dis que de toute façon, niveau difficultés j’en ai vu une bien belle lors de mon premier trail (en juillet), où, là, pour le coup, j’avais payé pour apprendre, avec une jolie collection de chutes . Comme quoi tout est relatif. A ma grande surprise, j’arrive à doubler une coureuse. Puis un autre juste après.
Ravito 4 – KM18.5 – 3h06
La descente se finit sur bitume, et arrivée au ravito #4. Les 2/3 du trio attendent la n°3 que j’ai passée juste avant. Rituel des 2 gobelets : 1 de thé et 1 de boisson mystère. Je me laisse tenter par une barre énergétique chocolat cette fois et comme d’hab, juste une moitié pour commencer, je mets l’autre dans mon sac pour après. Je prends un peu plus de temps sur ce ravito. En repartant, j’entends le serre-fil arriver à son tour, et dire au trio, qu’à ce rythme aucun souci pour la prochaine BH ni pour l’arrivée, car effectivement ils ont rallongé les délais. Ouah, c’est bon d’entendre ça, je me sens encore plus légère !
Ca y est j’entame la montée finale ! Je profite d’une petite partie sur bitume pour regarder mon téléphone, j’ai un message d’encouragement de mezos, et je lui réponds que je suis au km20 à peu près et je lui dis à tout de suite !
Plus loin dans ma marche, je reprends un coureur, puis une autre coureuse Je croise deux mamies qui descendent, elles m’encouragent très gentiment . 20s je les entends faire de même pour ma poursuivante. Sauf qu’elles rajoutent le truc qui tue, « ah vous avez bien raison de prendre votre temps ! » « Euh, merci ? »
Puis, truc drôle environ 100m (de dénivelé) avant le sommet, on tombe sur un…. pré-ravito ? En fait il y a juste à boire, le bénévole confirme que oui le « vrai » ravitaillement est juste après. Ah ? J’avais déjà eu le temps de boire un verre par réflexe, du coup je repars presque aussitôt.
Ravito 5 – KM22.5 – 3h56
Effectivement, 10min après, me voilà déjà au sommet, au dernier ravito. Le même endroit d’où je suis arrivée en télécabine mardi !!! Je bois un gobelet de thé bien chaud, même un peu trop, je rajoute de l’eau dedans pour pouvoir finir. Idem qu’au ravito précédent je prends un peu plus de temps, je me détends un peu le dos, je transfère mon portable et mon mp3 de ma poche à mon sac à dos pour les mettre à l’abri en cas de chute. Je me sens trop bien, la pluie est définitivement passée et la paysage est magnifique. Et surtout, je suis en train de le faire punaise, je vais aller au bout, je commence seulement à me le dire !
Tout à ma joie, je repars, tout schuss, dans cette fameuse descente repérée mardi. Première partie, sentier bien large et stabilisé herbe/cailloux, où je peux bien dérouler ma foulée, sans risques. J’aperçois un concurrent devant moi ! Mais il va à la même vitesse, et on entre déjà dans la partie critique de la descente, donc pas question de prendre des risques pour le rattraper.
J’essaie de progresser sans trop prendre de risques, je prends appui quelques fois avec le bras sur des arbres ou des rochers quand ils sont suffisamment haut. Et berk, à un moment je me retrouve avec une limace sur la main ! En prime, ça tourne en épingle tous les 20m ! En fait cette descente, c’est un peu comme descendre un escalier en colimaçon mouillé, avec des racines sur les marches en prime.
Je double un couple, qui progresse au ralenti, la fille à vraiment l’air de souffrir, j’espère qu’elle n’est pas trop blessée. Apparemment ce sont des crampes. Aïe...
On sort de la forêt et on passe sur la route !!!! J'hallucine carrément tellement je suis proche de la fin !!! Comme c'est passé vite !!! Des gens m'encouragent !
L’arrivée
Je franchis la ligne, en 4 :49 :12 (816/825), le speaker annonce mon nom et mon prénom avec encore un bel enthousiasme malgré que les premiers soient passés depuis presque 3H ! Ca fait chaud au coeur !
On me donne une bouteille d’eau, je tire un ticket de tombola (perdant, dommage) et me revoilà au village. Punaise, j’y crois pas, je suis sur un nuage, presque shootée quoi, je dois avoir les endorphines au max ! Je m’assois sur un muret pour boire un peu. Je savoure, je suis tellement contente ! Ah tiens, j’avais pas arrêté ma montre ! Typique !
J’envoie un message à mezos pour lui dire que je suis arrivée et il vient aussitôt à ma rencontre ! Il me félicite chaudement ! Par contre, je planais tellement que je sais pas du tout ce que je lui ai raconté !
Par contre, étant arrivée dans les dernières et ayant traîné après l’arrivée, il n’y a plus de navettes pour aller à la douche. Bon, je retourne à ma voiture et je me change sans me laver. Retour au village, je commence vraiment à avoir les crocs et les jambes lourdes, ça fait 1H que j’ai terminé ma course et je ne me suis pas encore posée vraiment. Mezos ne tarit toujours pas d’éloges, « une championne celle-là ! » dira-t-il au bénévole qui sert les diots ! C’est vrai que je suis en étonnement bon état. Ce qui me fera dire que j’ai peut-être « trop géré ».
(crédit photo : mezos69)
A table !!!!
Bon je me pose enfin, pressée d’en découdre avec ce plateau « diots-polente » tant attendu. On trinque, lui à la bière, moi à la… Gatorade !
Un ami de mezos, CAPiste également (ayant fait la course), nous rejoint. Pendant que je mange, on débriffe un peu ma course, et il me raconte un peu les rencontres et les courses qu’il a pu partager avec des gens du forum. Je me répète mais ce forum est magique !!!!
Bilan
Au final j’ai pu profiter de ma course à fond, à une vitesse moyenne certes lente, en bonne tortue (5.6 km/h) (surement du fait que je n’ai pas du tout travaillé ma VMA, ni même le fractionné en côte), mais j’étais bien préparée au terrain, aucune crampe, aucune douleur musculaire, je connaissais 75% du parcours et techniquement je me suis sentie bien mieux que mon trail précédent, même sans bâtons ! (Bon, j’avoue le terrain était quand même vachement moins technique en général).
Physiquement, je me suis bien remise aussi, aucune casse, simplement une très grosse fatigue générale les 24H suivantes, où je ne me suis pas sentie super bien (nausée, maux de tête, impossibilité de s’endormir). J’ai repris la CAP après 5 jours de coupure et avec beaucoup de plaisir.
J’ai plus que jamais envie de continuer le trail, et j’envisage un course plus longue pour 2017 (déjà ma « petite » idée). Pour 2016, je me tâte à en refaire un du même profil quasiment (500m de D en plus) mais c’est en octobre et ça arrive vite… A voir, de toute façon ce n’est pas la quantité de courses qui fait la qualité.
Voilà, pour conclure, ça à vraiment été une expérience fantastique et je souhaite vraiment à tous les gens passionnés par la course à pied de pouvoir ressentir ça un jour.
Merci de m’avoir lue et comme toujours je suis preneuse de tous vos conseils et remarques. A bientôt pour de nouvelles aventures.
Last Edit:il y a 8 ans 2 mois
par TortueVolante
Dernière édition: il y a 8 ans 2 mois par TortueVolante.
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Réponse de TortueVolante sur le sujet Trail du Bélier (La Clusaz) : 27km de bonheur !
Posted il y a 8 ans 2 mois #443317
Considérations « techniques »
Les ravitos
J’ai l’impression de passer très peu de temps aux ravitos, dont je repars souvent avant mes concurrents. J’ai fait comme je le sentais, mais je serais curieuse de savoir combien vous de temps vous vous y arrêtez, pour un temps d’effort prévu de 5H.
Pour être exacte j’ai passé aux 5 ravitos : 2min- 1min – 1min30 – 3min – 3min
La FC
J’ai assez peu regardé ma FC pendant la course, à chaque fois ça tournait entre 70% et 80% (dans les montées).
Par contre je suis très surprise par la moyenne sur les 4h49 à savoir …. 75% pile ! J’ai fait une course en EF ?!? Je ne sais absolument pas quoi en penser…. Est-ce que j’ai vraiment été trop prudente ? A trop vouloir gérer…
Bon après, l’objectif était de terminer (en moins de 5H) ce qui est parfaitement rempli. Et qui plus est avec énormément de plaisir, ce qui fait que je n’ai pas tant de regrets que ça
Les ravitos
J’ai l’impression de passer très peu de temps aux ravitos, dont je repars souvent avant mes concurrents. J’ai fait comme je le sentais, mais je serais curieuse de savoir combien vous de temps vous vous y arrêtez, pour un temps d’effort prévu de 5H.
Pour être exacte j’ai passé aux 5 ravitos : 2min- 1min – 1min30 – 3min – 3min
La FC
J’ai assez peu regardé ma FC pendant la course, à chaque fois ça tournait entre 70% et 80% (dans les montées).
Par contre je suis très surprise par la moyenne sur les 4h49 à savoir …. 75% pile ! J’ai fait une course en EF ?!? Je ne sais absolument pas quoi en penser…. Est-ce que j’ai vraiment été trop prudente ? A trop vouloir gérer…
Bon après, l’objectif était de terminer (en moins de 5H) ce qui est parfaitement rempli. Et qui plus est avec énormément de plaisir, ce qui fait que je n’ai pas tant de regrets que ça
Last Edit:il y a 8 ans 2 mois
par TortueVolante
Dernière édition: il y a 8 ans 2 mois par TortueVolante.
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- smilk
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Réponse de smilk sur le sujet Trail du Bélier (La Clusaz) : 27km de bonheur !
Posted il y a 8 ans 2 mois #443325
Merci pour ce très beau CR.
Finalement, qu'on fasse de la route, du trail ou autres, tu as bien décrit ce qu'on recherche tous ! Le plaisir à profiter du moment présent et la joie d'accomplir ce que l'on pensait impossible avant
En tout cas, tu as sacrément bien géré ton truc. J'ai pas de connaissance particulière en trail, mais vu les données et ta forme aujourd'hui, tu as l'air d'avoir une grosse marge de progression
Finalement, qu'on fasse de la route, du trail ou autres, tu as bien décrit ce qu'on recherche tous ! Le plaisir à profiter du moment présent et la joie d'accomplir ce que l'on pensait impossible avant
En tout cas, tu as sacrément bien géré ton truc. J'ai pas de connaissance particulière en trail, mais vu les données et ta forme aujourd'hui, tu as l'air d'avoir une grosse marge de progression
par smilk
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- jeanmarc
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Réponse de jeanmarc sur le sujet Trail du Bélier (La Clusaz) : 27km de bonheur !
Posted il y a 8 ans 2 mois #443338
Pour commencer bravo pour ce trail et le sympathique CR
Je ne suis pas moi non plus un spécialiste du trail mais une chose est sur c est que tu as pris du plaisir et ça reste le principal
Tu est encore une " débutante " pour ce genre de course et tu as l intelligence de ne pas partir trop vite et de gérer ce qui te permets de finir dans la joie
Vivement le prochain
Je ne suis pas moi non plus un spécialiste du trail mais une chose est sur c est que tu as pris du plaisir et ça reste le principal
Tu est encore une " débutante " pour ce genre de course et tu as l intelligence de ne pas partir trop vite et de gérer ce qui te permets de finir dans la joie
Vivement le prochain
par jeanmarc
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- Patrick57
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Réponse de Patrick57 sur le sujet Trail du Bélier (La Clusaz) : 27km de bonheur !
Posted il y a 8 ans 2 mois #443350
Bravo Sarah pour ton trail couru avec bcp de plaisir !!
Effectivement, on ne peut pas dire que le bonheur de participer n'était pas là ... 27km de bonheur comme tu écris !
Ton superbe récit donne une impression de facilité (en plus du plaisir) qui montre que tu as bien géré ta course.
Bien géré, trop bien même ? Je ne sais pas, je n'ai pas d'expérience dans ce type de course, mais il en ressort que tu peux viser mieux, clairement
Tu vas te ré-ga-ler sur celui d'octobre je pense !!
Pour répondre à tes questions:
- ravitos: pas d'expérience en trail donc difficile de dire, mais sur mes courses semi et marathon, je restais environ 30-40" par ravito
- FC: là encore on voit que tu as une sacrée marge visiblement Le travail de vitesse en côtes devrait pouvoir t'aider à progresser je pense
Merci pour ton superbe CR illustré et encore bravo pour ce trail !!
Effectivement, on ne peut pas dire que le bonheur de participer n'était pas là ... 27km de bonheur comme tu écris !
Ton superbe récit donne une impression de facilité (en plus du plaisir) qui montre que tu as bien géré ta course.
Bien géré, trop bien même ? Je ne sais pas, je n'ai pas d'expérience dans ce type de course, mais il en ressort que tu peux viser mieux, clairement
Tu vas te ré-ga-ler sur celui d'octobre je pense !!
Pour répondre à tes questions:
- ravitos: pas d'expérience en trail donc difficile de dire, mais sur mes courses semi et marathon, je restais environ 30-40" par ravito
- FC: là encore on voit que tu as une sacrée marge visiblement Le travail de vitesse en côtes devrait pouvoir t'aider à progresser je pense
Merci pour ton superbe CR illustré et encore bravo pour ce trail !!
par Patrick57
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Réponse de Audrey09 sur le sujet Trail du Bélier (La Clusaz) : 27km de bonheur !
Posted il y a 8 ans 2 mois #443669
Merci pour ce récit et bravo pour cette magnifique course très bien géré, ça donne vraiment envie
Le plus important c'est le plaisir que tu as pris et tu as su nous le faire partager à travers ce récit !!
En tout les cas continue comme ça et au vu de tes stats tu ne peux que faire encore mieux pour tes prochaines courses
Le plus important c'est le plaisir que tu as pris et tu as su nous le faire partager à travers ce récit !!
En tout les cas continue comme ça et au vu de tes stats tu ne peux que faire encore mieux pour tes prochaines courses
par Audrey09
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