Sierre-Zinal, tortue ou lièvre?
- olivier73
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Sierre-Zinal 2016, tortue ou lièvre ?
Bon voilà…
Ce qui est fait est fait et an lendemain de cette course, je prends un peu de temps pour vous raconter cette course mythique que je croyais déjà avoir apprivoisé !
C’est ma 3ème participation cette année et je dois avouer que j’ai vu arriver le jour J avec confiance et sans inquiétude particulière. Une prépa sans encombre j’ai un capital confiance au top.
Quelques changements cette année, à savoir un départ à 9h45(catégorie coureur) au lieu de 5H00 (catégorie touriste) Je me sens suffisamment bien pour tenter d’améliorer mon rp sur cette course à savoir 4 :26. Pour m’aider à ça, je me suis préparé un billet de triche avec mes temps de passage de l’an dernier aux ravitaillements du parcours.
Météo magnifique, pas un nuage mais on annonce une journée très chaude… Je me dis qu’une fois en altitude, ça ne devrait pas poser trop de problème…
Arrivés au départ, l’ambiance est tout autre que lorsqu’on part à 5h00. Il n’y a que des types et des filles qui ont l’air bien affutés à l’exception de votre serviteur !!! ça tape dur au soleil et tout le monde patiente à l’ombre jusqu’à la dernière minute avant de se placer dans le sas de départ.
Ça y est, on est partis… on commence par se mettre en jambe un petit km sur le goudron avant de commencer la montée… et c’est pas n’importe quelle montée sur les 11 premiers kilomètres, il y a 1500m de dénivelé positif…
Heureusement qu’il y a quelques embouteillages de temps en temps pour reprendre son souffle…
Je me sens plutôt bien, je profite des rares occasions pour dépasser des concurrents. Je suis plutôt bon grimpeur en général et j’ai envie d’en profiter pour gagner un peu de temps. Je surveille ma FC qui est quand même un peu haute à mon goût… Bahh, je mets ça sur le compte de la chaleur en veillant tout de même de ne pas trop monter.
Pfff c’est long cette montée quand même… il me semble que ça passe plus vite quand on court dans la nuit, à suivre les frontales qui tracent le chemin…
Je finis par arriver à Ponchette à l’heure sur le programme. Je prends le temps de bien m’arrêter au ravitaillement avant de repartir en admirant la vue sur les sommets. La pente est moins raide, le chemin c’est élargis et on peut commencer à courir plutôt que marcher plié en 2.
Le temps passe vite jusqu’à ce que j’arrive à Chandolin où l’ambiance est toujours aussi excellente… Il y a une foule de gens qui nous félicitent, nous encourageant à relancer… dans l’élan, je ne traîne pas trop et je repars la fleur au fusil.
Jusqu’à Tignousa, c’est une partie plutôt bien roulante. On alterne les petites descentes suivis de petites montées sur des singles à l’ombre des mélèzes. Un vrai bonheur ! un vrai bonheur oui s’y il n’y avait pas ce petit bémol…. J’ai l’impression d’avoir les mollets un peu durs… de temps en temps lorsque je dois lever le pied un peu haut, j’ai l’impression de ne pas être loin d’une crampe…
J’arrive quand même à Tignousa dans un bon état de forme. Encore une fois, je prends le temps de bien m’arrêter pour m’hydrater, boire un bouillon et luxe suprême, me faire masser les mollets au stand…..
Je repars comme neuf, avec toujours un peu d’avance sur mon temps de l’an dernier et bien décidé à ne rien lâcher…. Dans cette portion, on attaque à nouveau un bout de montée avec la dernière montée sur le weisshorn puis Nava à 2425m d’altitude… c’est là que les choses commencent à se gâter… j’ai de plus en plus de mal à lever le pied et je suis au bord de la crampe à chaque petite aspérité du chemin… C’est là aussi que je me rends compte que je commence à perdre du temps… Toute mon avance s’est évaporée dans la montée….
Arrivés au weisshorn, j’en profite encore pour me faire masser et remerciant les masseuses qui font un travail d’endurance extraordinaire … les pauvres ont dû voir passer un nombre incroyable de mollet dans tous les états possible…
J’en profite aussi pour revoir ma stratégie de course… De l’objectif initial d’améliorer ma marque, j’en arrive à me fixer l’objectif plus modeste de finir sur un mode survie…
Et les km passent…. Dès que c’est plat, je tente de relancer en douceur et à la moindre petite montée, je me remets à marcher en veillant à mes mollets… le passage dans les pierriers est pris avec une grande prudence… il s’agit pas de faire un faux mouvement ou de tomber…
Mine que rien, le temps passe et j’arrive finalement au dernier ravitaillement… Je me dis que je vais aller me faire masser encore une fois mais je découvre que le stand de massage est situé en bas d’une petite descente raide….. Gloups, mon cerveau plus trop bien irrigué à ce moment là va donner l’ordre à mon corps de laisser cette option de côté…
Il ne reste donc plus que grosso modo 5km avant l’arrivée mais quand même une belle descente de 530m… et une fin raide comme la justice…
J’ai vais donc tranquille, toujours en mode survie, veillant soigneusement à chacun de mes pas. Je me fais dépasser à qui mieux mieux… Je dépasse heureusement aussi de temps en temps des concurrents qui ont l’air dans le même état que moi… l’avantage, c’est qu’a ce rythme, on peut se permettre d’avoir une discussion et de rigoler un peu . Je dépasse aussi parfois des gens partis à 5h00 du matin…. Quel courage à eux aussi… voilà presque 10h00 qu’ils grimpent…
On entend le speaker de zinal et l’ambiance de la ville… mais il faut descendre encore… j’ai l’impression que ça ne va jamais finir. Un concurrent me dépasse et je dois bloquer pour l’éviter… Et paf, cette fois, je tombe terrassé par une crampe du mollet….. je reste au sol un moment puis tente du stretching contre un piquet à vache…. . sous les yeux mi-amusés mi-effrayés de quelques spectateurs… Heureusement, mon mollet finit pas se détendre et je peux repartir doucement…
La descente devient moins raide, le chemin s’élargit… la voix du speaker devient plus distincte…. Il y a encore une mini montée d’une dizaine de mètre à faire avant de se laisser glisser sur la route qui même à l’arrivée… cette mini montée est un suplice… pour moi et pour d’autres, il y a un gars en train de se faire strecher par un spectateur, des secouristes qui s’occupent d’un autre et moi qui monte comme un canard, jambes écartées, mollets et quadri tendus comme des élastiques prêt à pêter…. Un vrai chemin de croix… heureusement que j'avais pas le crucifix à porter en plus... car je ne serais jamais arrivés en haut
Ouf, je suis en haut et je peux me laisser glisser sur le goudron…. Au sol sont marqués les derniers 600m, puis 500, puis 400….. je dois faire peur à voir… mais je cours…
Et voilà l’arrivée…. Enfin…
Moi qui finit d’habitude au sprint aujourd’hui je finis trop prudemment mais bien secoués émotionnellement par cette course…
Je finis en 4h46 soit 20mn de plus que mon RP… Aujourd’hui aura été un bon jour pour apprendre que rien n’est jamais gagné sur une course pareille…. Une belle leçon d’humilité. Aujourd'hui c'est la montagne qui a gagné!
Merci à vous si vous m’avez lu jusqu’ici…
Bon voilà…
Ce qui est fait est fait et an lendemain de cette course, je prends un peu de temps pour vous raconter cette course mythique que je croyais déjà avoir apprivoisé !
C’est ma 3ème participation cette année et je dois avouer que j’ai vu arriver le jour J avec confiance et sans inquiétude particulière. Une prépa sans encombre j’ai un capital confiance au top.
Quelques changements cette année, à savoir un départ à 9h45(catégorie coureur) au lieu de 5H00 (catégorie touriste) Je me sens suffisamment bien pour tenter d’améliorer mon rp sur cette course à savoir 4 :26. Pour m’aider à ça, je me suis préparé un billet de triche avec mes temps de passage de l’an dernier aux ravitaillements du parcours.
Météo magnifique, pas un nuage mais on annonce une journée très chaude… Je me dis qu’une fois en altitude, ça ne devrait pas poser trop de problème…
Arrivés au départ, l’ambiance est tout autre que lorsqu’on part à 5h00. Il n’y a que des types et des filles qui ont l’air bien affutés à l’exception de votre serviteur !!! ça tape dur au soleil et tout le monde patiente à l’ombre jusqu’à la dernière minute avant de se placer dans le sas de départ.
Ça y est, on est partis… on commence par se mettre en jambe un petit km sur le goudron avant de commencer la montée… et c’est pas n’importe quelle montée sur les 11 premiers kilomètres, il y a 1500m de dénivelé positif…
Heureusement qu’il y a quelques embouteillages de temps en temps pour reprendre son souffle…
Je me sens plutôt bien, je profite des rares occasions pour dépasser des concurrents. Je suis plutôt bon grimpeur en général et j’ai envie d’en profiter pour gagner un peu de temps. Je surveille ma FC qui est quand même un peu haute à mon goût… Bahh, je mets ça sur le compte de la chaleur en veillant tout de même de ne pas trop monter.
Pfff c’est long cette montée quand même… il me semble que ça passe plus vite quand on court dans la nuit, à suivre les frontales qui tracent le chemin…
Je finis par arriver à Ponchette à l’heure sur le programme. Je prends le temps de bien m’arrêter au ravitaillement avant de repartir en admirant la vue sur les sommets. La pente est moins raide, le chemin c’est élargis et on peut commencer à courir plutôt que marcher plié en 2.
Le temps passe vite jusqu’à ce que j’arrive à Chandolin où l’ambiance est toujours aussi excellente… Il y a une foule de gens qui nous félicitent, nous encourageant à relancer… dans l’élan, je ne traîne pas trop et je repars la fleur au fusil.
Jusqu’à Tignousa, c’est une partie plutôt bien roulante. On alterne les petites descentes suivis de petites montées sur des singles à l’ombre des mélèzes. Un vrai bonheur ! un vrai bonheur oui s’y il n’y avait pas ce petit bémol…. J’ai l’impression d’avoir les mollets un peu durs… de temps en temps lorsque je dois lever le pied un peu haut, j’ai l’impression de ne pas être loin d’une crampe…
J’arrive quand même à Tignousa dans un bon état de forme. Encore une fois, je prends le temps de bien m’arrêter pour m’hydrater, boire un bouillon et luxe suprême, me faire masser les mollets au stand…..
Je repars comme neuf, avec toujours un peu d’avance sur mon temps de l’an dernier et bien décidé à ne rien lâcher…. Dans cette portion, on attaque à nouveau un bout de montée avec la dernière montée sur le weisshorn puis Nava à 2425m d’altitude… c’est là que les choses commencent à se gâter… j’ai de plus en plus de mal à lever le pied et je suis au bord de la crampe à chaque petite aspérité du chemin… C’est là aussi que je me rends compte que je commence à perdre du temps… Toute mon avance s’est évaporée dans la montée….
Arrivés au weisshorn, j’en profite encore pour me faire masser et remerciant les masseuses qui font un travail d’endurance extraordinaire … les pauvres ont dû voir passer un nombre incroyable de mollet dans tous les états possible…
J’en profite aussi pour revoir ma stratégie de course… De l’objectif initial d’améliorer ma marque, j’en arrive à me fixer l’objectif plus modeste de finir sur un mode survie…
Et les km passent…. Dès que c’est plat, je tente de relancer en douceur et à la moindre petite montée, je me remets à marcher en veillant à mes mollets… le passage dans les pierriers est pris avec une grande prudence… il s’agit pas de faire un faux mouvement ou de tomber…
Mine que rien, le temps passe et j’arrive finalement au dernier ravitaillement… Je me dis que je vais aller me faire masser encore une fois mais je découvre que le stand de massage est situé en bas d’une petite descente raide….. Gloups, mon cerveau plus trop bien irrigué à ce moment là va donner l’ordre à mon corps de laisser cette option de côté…
Il ne reste donc plus que grosso modo 5km avant l’arrivée mais quand même une belle descente de 530m… et une fin raide comme la justice…
J’ai vais donc tranquille, toujours en mode survie, veillant soigneusement à chacun de mes pas. Je me fais dépasser à qui mieux mieux… Je dépasse heureusement aussi de temps en temps des concurrents qui ont l’air dans le même état que moi… l’avantage, c’est qu’a ce rythme, on peut se permettre d’avoir une discussion et de rigoler un peu . Je dépasse aussi parfois des gens partis à 5h00 du matin…. Quel courage à eux aussi… voilà presque 10h00 qu’ils grimpent…
On entend le speaker de zinal et l’ambiance de la ville… mais il faut descendre encore… j’ai l’impression que ça ne va jamais finir. Un concurrent me dépasse et je dois bloquer pour l’éviter… Et paf, cette fois, je tombe terrassé par une crampe du mollet….. je reste au sol un moment puis tente du stretching contre un piquet à vache…. . sous les yeux mi-amusés mi-effrayés de quelques spectateurs… Heureusement, mon mollet finit pas se détendre et je peux repartir doucement…
La descente devient moins raide, le chemin s’élargit… la voix du speaker devient plus distincte…. Il y a encore une mini montée d’une dizaine de mètre à faire avant de se laisser glisser sur la route qui même à l’arrivée… cette mini montée est un suplice… pour moi et pour d’autres, il y a un gars en train de se faire strecher par un spectateur, des secouristes qui s’occupent d’un autre et moi qui monte comme un canard, jambes écartées, mollets et quadri tendus comme des élastiques prêt à pêter…. Un vrai chemin de croix… heureusement que j'avais pas le crucifix à porter en plus... car je ne serais jamais arrivés en haut
Ouf, je suis en haut et je peux me laisser glisser sur le goudron…. Au sol sont marqués les derniers 600m, puis 500, puis 400….. je dois faire peur à voir… mais je cours…
Et voilà l’arrivée…. Enfin…
Moi qui finit d’habitude au sprint aujourd’hui je finis trop prudemment mais bien secoués émotionnellement par cette course…
Je finis en 4h46 soit 20mn de plus que mon RP… Aujourd’hui aura été un bon jour pour apprendre que rien n’est jamais gagné sur une course pareille…. Une belle leçon d’humilité. Aujourd'hui c'est la montagne qui a gagné!
Merci à vous si vous m’avez lu jusqu’ici…
par olivier73
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- Olrik
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Bravo pour avoir fini en serrant les dents.
As tu trouvé la cause de tes soucis de mollets ?
Chaleur ? Déshydratation ? Avais-tu à boire avec toi ou as tu compté uniquement sur les ravitos officiels ?
As tu trouvé la cause de tes soucis de mollets ?
Chaleur ? Déshydratation ? Avais-tu à boire avec toi ou as tu compté uniquement sur les ravitos officiels ?
par Olrik
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- jeanmarc
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Le principal est d avoir fini car c est sur que cette expérience un " peu " dur te serviras la prochaine fois
Notre sport à l'avantage ( ou l'inconvénient ) de nous rappeler que l humilité est obligatoire mais tellement bon quand on passe la ligne
Merci pour le CR
Notre sport à l'avantage ( ou l'inconvénient ) de nous rappeler que l humilité est obligatoire mais tellement bon quand on passe la ligne
Merci pour le CR
par jeanmarc
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- Patrick57
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Réponse de Patrick57 sur le sujet Sierre-Zinal, tortue ou lièvre?
Posted il y a 8 ans 3 mois #441093
Bravo Olivier pour avoir été au bout de cette course !!
Bizarre effectivement ces crampes qui arrivent alors que tout allait bien juste avant et lors de la prépa.
Visiblement tu t'es bien hydraté et alimenté ... mais étais-ce suffisant au vu de la chaleur ? Et était-ce suffisamment salé ?
Une sacrée expérience en tous cas ... et non la montagne n'a pas gagné puisque tu as été au bout, mais elle a montré combien il faut la respecter
Encore bravo à toi pour cette troisième participation et merci pour ton sympathique CR !
Bonne récup !
Bizarre effectivement ces crampes qui arrivent alors que tout allait bien juste avant et lors de la prépa.
Visiblement tu t'es bien hydraté et alimenté ... mais étais-ce suffisant au vu de la chaleur ? Et était-ce suffisamment salé ?
Une sacrée expérience en tous cas ... et non la montagne n'a pas gagné puisque tu as été au bout, mais elle a montré combien il faut la respecter
Encore bravo à toi pour cette troisième participation et merci pour ton sympathique CR !
Bonne récup !
par Patrick57
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- jordan40
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S'il a fait aussi chaud que moi sur la course de la Rhune je vois tout à fait ce que tu veux dire....perso sur 13,5km j'ai bu 1,5L +1L à l'arrivée .
Bravo d'être aller au bout dans ces conditions pas évidente!
Bravo d'être aller au bout dans ces conditions pas évidente!
par jordan40
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- olivier73
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- Platinum Boarder
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Réponse de olivier73 sur le sujet Sierre-Zinal, tortue ou lièvre?
Posted il y a 8 ans 3 mois #441119
Merci à tous pour vos commentaires et vos encouragements . Je ne sais quelle est l'origine de ces crampes... Probablement à une hydratation insuffisante. Je n'ai trouvé des bouillons à boire qu'a partir de la mi-course. Je suis aussi parti sans rien à boire, privilégiant la légèreté mais j'éviterais à l'avenir de partir sans rien. Et puis il faisait vraiment chaud... Je ne sais pas trop quelle quantité j'ai bu mais probablement autour de 2.5lt pendant la course... le plus fou c'est que je n'ai pas dû m'arrêter pour pisser durant toute la course et que ce n'est qu' environ 2h00 après l'arrivée et une première bière que je suis allé me soulager.....
De toutes mes courses, c'est la première fois que j'ai des crampes pareilles...
A plus
De toutes mes courses, c'est la première fois que j'ai des crampes pareilles...
A plus
par olivier73
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