Marathon de la Rochelle
- maxantel
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La semaine post-marathon, j'ai nagé une fois à j-7, me suis fait masser l'adducteur à j-4, puis rien. Nada, même pas un décrassage/dérouillage la veille.
La veille du départ, participation à ma première pasta. Ambiance au top, beaucoup de discussions sur le parcours, sur les objectifs, berf, des échanges très orientés CAP. Le contraire aurait été étonnant !
Le matin, on accompagne une amie qui court elle aussi pour la première fois à la Rochelle. Elle stresse et on marche ensemble jusqu'au départ des féminines. Ensuite, enfilage de sac poubelle et direction Quai mobec, en trottinant. C'est un peu le binz pour rejoindre le SAS. Le meneur d'allure se joint à nous et il est à 15m devant moi. Nous laissons nos blablateries de coté pour respecter la magnifique minute de silence et nous nous lançons dans une marseillaise tout aussi impressionnante.
Le SAS s'ouvre et hop par magie, le meneur est à 200m devant moi ! Comment a t'il fait. .. je me retrouve avec le meneur des 3h45. Toujours est-il que je dois attendre le 10e kilo pour être avec le 3h30. Je cours avec lui pendant quelques kilomètres, puis petit à petit, je passe devant. Le cardio est dans les clous et baisse par moment. Quelques petits coup d'oeil dans le rétro, la flamme bleue est toujours a la même distance. Un petit regard sur le compteur "manuel" des organisateurs : 3h27 annoncé. C'est tout bon. Alerte à l'ischio et a l'adducteur (cause de mon massage). Je cogite, relativise et réduit l'amplitude de ma foulée. A chaque ravitaillement, je prends une éponge pour rafraîchir ces deux zones. Le cumul des deux me font tenir et me rassurent pour la suite. J'essaye de maintenir mon allure aux alentours de 4:50, jusqu'au kilomètre 30. Le cardio est toujours dans les clous, les jambes sont dispos et je commence à accélérer. La cadence augmente et l'allure aussi, je passe sous les 4,50. Je marche pour prendre le temps de me ravitailler.
D'ailleurs, sur les ravitaillements, j'ai fais le choix de ne rien emmener. Jusqu'au 30, j'ai pris quelques gorgées d'eau et de glucose et un carré de chocolat. A partir du 30, j'ai pris le temps de boire de l'eau, un verre de glucose et un verre de coca. Le tout en marchant. Je me demandais comment seraient les jambes a chaque reprise, mais tout se passe bien. Aussi, je valide cette stratégie jusqu'au dernier point au km40.
La foule harangue les coureurs mais dès qu'on arrive sur le port, c'est l'effervescence. Ca crie, ca encourage... nous sommes vraiment portés par le public. Du coup, j’accélère... je vois la première arche et stop mon chrono !!! Manque de lucidité vite balayé par l'écran géant qui diffuse une vidéo avec un tapis bleu. Je me rends compte que je ne suis pas sur tapis bleu . La blaguounette du jour. Je repars poignée en coin, double du monde et je vois le tapis bleu, signe de délivrance. Car, l'acide lactique dans les cuisses commençait à bien se faire sentir.
Après un gros merci aux bénévoles et aux nombreux cadeaux, direction la tente de massage. Une attente de 20 mns qui m'a paru interminable, tellement il faisait chaud. Viens mon tour, je m'allonge et là, c'est le bonheur ! Ca vaut le coup d'attendre... Je rejoins mes compagnons du jour et nous attendons notre amie qui aura terminé son marathon en 4h01.
D'attente, il était question aussi, pour sortir du parc car là, c'était un beau bordel ! Ricker me file un petit coup de fil pour la binouze tant attendue, mais ca sera pour une prochaine fois.
Mon temps est de 3h25:57s et devient ainsi mon RP.
Le retour à la maison a été long (400 kms) et mon genou droit (tendon externe) a bien couiné en descendant de voiture ! Ca tire encore ce matin.
Je tire quelques leçons de ce marathon :
- ne pas se mettre la pression sur le chrono est déterminant pour prendre du plaisir,
- ne pas utiliser ni de kits, ni de gels/barres permet de courir, voir de performer. Cependant, ca peut rassurer en cas de coup dur,
- gérer son allure jusqu'au 30 est très bénéfique. Tout se joue au 30eme... alors autant y arriver le plus frais possible.
- la pasta avec un petit verre de rouge ne tue pas
- les organisateurs ne lésinent pas sur les cadeaux (bourriche d'huitre, coupe vent, serviette)
En point négatif :
- le parcours hors "ville" n'est pas très agréable, mais comme c'est assez roulant ca passe vite,
- le nombre de toilettes mises à disposition me parait juste (j'en ai peut-être loupé)
- mon petit souci à la cuisse droite que je traine depuis un moment.
- les gens qui courent avec les smartphones et le guidage vocal sans casque...
- pas de negative split, mais de peu
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- seskap
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Bonn récup
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- secalex
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Pour les ravitos, je pense comme toi et c'est ce que j'ai fait pour mon dernier marathon.
Bonne récup et prends soin de tes petits pépins physique.
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- rycker
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maxantel écrit: Nous laissons nos blablateries de coté pour respecter la magnifique minute de silence et nous nous lançons dans une marseillaise tout aussi impressionnante. Très prenant cette minute
Je tire quelques leçons de ce marathon :
- ne pas se mettre la pression sur le chrono est déterminant pour prendre du plaisir, d'accord avec toi
- ne pas utiliser ni de kits, ni de gels/barres permet de courir, voir de performer. Cependant, ca peut rassurer en cas de coup dur tu veux dire que ne pas utiliser tous ces "gadgets " n'est pas rédhibitoire pour performer ? si oui je suis entiément d'accord , même si je ne performe pas
- gérer son allure jusqu'au 30 est très bénéfique. Tout se joue au 30eme... alors autant y arriver le plus frais possible.ça se vérifie encore une fois
- la pasta avec un petit verre de rouge ne tue pas ok , mais pas se prendre une cuite pour autant
- les organisateurs ne lésinent pas sur les cadeaux (bourriche d'huitre, coupe vent, serviette) sympa une serviette en plus du reste , en plus ça tient chaud à l'arrivée
En point négatif :
- le parcours hors "ville" n'est pas très agréable, mais comme c'est assez roulant ca passe vite, c'est aussi mon avis , hors ville c'est pas très top
- le nombre de toilettes mises à disposition me parait juste (j'en ai peut-être loupé) pas eu besoin cette année et bien content de ne pas avoir eu à y retourner
- pas de negative split, mais de peu faut garder quelques objectifs "ratés" pour les fois prochaines
Bonne récup Anthony , à une prochaine
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- Maclad
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bravo à toi, c'est un superbe chrono !
tu confortes mon choix de la Rochelle en 2016
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- laurent50
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Je réitère ici mes félicitations!
C'est sur que quand tu te sens bien, que tu cours un peu en deçà de tes possibilités et surtout que tu as fais une bonne prépa, un marathon ça paraît assez facile!!!!
Mais tu sais qu'il n'est pas si fréquent de se sentir aussi "fluide" sur ce genre d'épreuve (pour moi seulement 1 sur 7 marathons) alors il faut vraiment profiter de ces moments là.
Bonne recup à toi
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