Bender : de retour pour le Marathon de Metz
- StéphaneT
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Réponse de StéphaneT sur le sujet Bender : de retour pour le Marathon de Metz
Posted il y a 8 ans 1 mois #450286
Alors ? Alors ?
par StéphaneT
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- dule66
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Réponse de dule66 sur le sujet Bender : de retour pour le Marathon de Metz
Posted il y a 8 ans 1 mois #450336StéphaneT écrit: Alors ? Alors ?
+1 ??
par dule66
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- bender
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Réponse de bender sur le sujet Bender : de retour pour le Marathon de Metz
Posted il y a 8 ans 1 mois #450346
Pas le temps, je ferais un vrai compte rendu plus tard, dès que possible. Merci de vous en inquiéter
Mais ça s'est bien passé, j'ai survécu
A suivre...
Mais ça s'est bien passé, j'ai survécu
A suivre...
par bender
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- Hisoka88
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Réponse de Hisoka88 sur le sujet Bender : de retour pour le Marathon de Metz
Posted il y a 8 ans 1 mois #450362
Oh la la, tu te fais désirer !
Tout le monde attend avec impatience le chrono, les impressions...
Tout le monde attend avec impatience le chrono, les impressions...
par Hisoka88
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- bender
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Marathon Metz Mirabelle
(Bender au rapport)
TR;DR : ça y est, je suis marathonien !
Vous en voulez plus ? Tant pis, vous l'aurez cherché !!!
Départ samedi en fin de matinée pour Metz, en train et en famille. Le matin je me fait poser un énorme patch chauffant pour mon pb de vertèbre coincée. Le temps de déposer les affaires à l'hôtel, de déjeuner dans un resto juste à côté (il était presque 14H), direction le village du marathon pour récupérer le dossard et les bricoles qui vont avec.
Le passage au village est l'occasion de rencontrer Patrick. Très sympa, on a bien pris le temps de bavarder (au grand désespoir de Mme Bender ) du marathon, le parcours, la tenue à porter, et d'autres sujets plus personnels.
On s'est ensuite un peu promené, mieux installé à l'hotel avant de sortir dîner. Manque de bol je n'ai pas eu de place à la Maison Baci comme le suggérait Kodama, il était trop tard quand j'ai téléphoné. Ceci dit on a bien mangé, sans excès, et je n'ai bu que le l'eau (une fois n'est pas coutume ). Ensuite ça s'est compliqué, bien que rentré vers 22H à l'hôtel, difficile de dormir : un peu bruyant dehors, je cogite forcément un peu, etc... la nuit aura été en pointillé sur la première moitié. Je n’ai pas du dormir plus de 5H cumulés.
Réveillé à 5H15 ! Habillé vite fait pour prendre un petit déjeuner tranquille composé d'un morceau de gâteau sport maison et de ce que l'hotel met à disposition. C'est plus conséquent que ce que je mange d'habitude, mais sans excès. Et surtout je prends mon temps. J'en profite pour bavarder avec d'autres coureurs qui se sont également levé tôt.
Pour éviter tout soucis au départ (sécurité), je laisse mon sac et ma poche à eau, pour prendre ma ceinture porte bidon. Je ne l'ai pas utilisé depuis bien 2 ans... j'espère que ira (grosse crainte quand même). J'avais prévu de prendre un gel tout les 3/4 d'heures, finalement il faudra que je m'aligne sur les ravitaillements, en commençant au 10ème (6 gels).
Encore un patch chauffant... pourvu que ça soit supportable !
Départ après 8H pour aller à pied au départ (un peu plus d'un km). La difficulté étant de ne pas trop se refroidir, j'ai mis une tenue longue en bas, un haut technique long mais fin et dont je peux tirer les manches au besoin, et un t-shirt ultra léger au dessus. Echauffement peinard, ma cheville droite est raide (déjà la veille)... bof bof... aller 2x aux toilettes.... merde il commence à pleuvoir... ah non ça s'arrête déjà... direction le bétaillère des coureurs pour attendre le départ, on a moins froid en étant en groupe. On est pas extrêmement nombreux, ça va limiter la cohue au départ. La pression monte... merde j'irais bien (encore) aux toilettes... tic tic.... DEPART !
Moi qui m'était entrainé sur le plat... et bien le relief donne tout de suite le ton. Ca descend bien au départ (pas mal pour se lancer sans forcer), ça remonte, j'essaye de garder une allure cool en me freinant pour ne pas suivre le mouvement général. Mais avec le relief difficile de gérer sérieusement l'allure. Le cardio est difficilement exploitable dans ces conditions, et en plus il semble haut... le stress, on verra plus tard.
J'ai failli rater le ravitaillement du 5ème, je prends juste un fond de gobelet, à peine 2-3 gorgées, difficile de boire avec le coup raide. Bonne nouvelle, à part ça il ne me fait pas mal (ouf !).
Le premier quart est donc essentiellement dans Metz, des montagnes russes permanentes, avec des changements de largeurs, quelques pièges à con (poteaux, etc...). Mais vu que l'on est pas trop nombreux rien de trop problématique. Je pousse pour dépasser le meneur d'allure 4H et son groupe de disciple.
Avant de passer près de la gare je vois déjà des coureurs s'aligner pour arroser la végétation. Je décide de faire de même pour être à l'aise ensuite. A ma grande surprise ma moyenne kilométrique est resté sous les 5'30. Aïe, pour absorber cette pause c'est que j'ai du bourrinner avant... mais c'était pas mal en descente, ceci expliquant cela. Il faudra que je redéfasse le groupe des 4H plus tard
Sortie du tunnel devant la gare, j'ai la bonne surprise de voir Mme Bender et Bender Junior au bord de la route
Patrick devait se situer vers le 10ème km, je ne l'ai pas vu (et inversement).
Second ravitaillement, premier gel, je me traine une bouteille sur plus de 5km pour l'utiliser 2x pour les deux gels (c'est chiant, mais je ne parvenais pas à me résoudre à la balancer ailleurs que dans une poubelle). En pressant un peu sur le plastique inutile de trop lever la tête, la technique s'améliore. Par la suite je prendrais une bouteille à chaque fois en m'en débarrassant rapidement, mais en essayant quand même de ne pas la jeter n'importe où. Par ailleurs je garde mes deux petits bidons de 200ml pour la fin, au cas où ça devient trop dur entre les ravitos.
Je découvre que le parcours est vraiment TRES vallonné. Je ne m'attendais pas à ça. En fait il n'y a pas vraiment de zone à plat, au mieux du faux plat. Il faut donc bien relâcher en montée et ne pas s'épuiser, mais le cardio monte souvent à 88-90%. Bien se détendre dans les descentes, rattraper les temps perdu, mais garder le cardio assez bas pour compensez l’effort des montées. Je fait ce que je peux, j'arrive bien à me relâcher, à ne pas m'emballer, mais je me demande quand même combien de temps je pourrais tenir. Sur le moment ça reste facile, mais ensuite ???
On traverse des petits villages, le public est néanmoins présent, très enthousiaste par moment. Ca fait vraiment plaisir.
Le semi est en 1H58 environ. A la fois rassuré de tenir l'allure, et inquiet de l'avoir fait vu le parcours. Tout fini par se payer.
Après 25 km les jambes commencent à devenir raides, je commence à m'inquiéter, c'est qu'il en reste des km... ça monte ça descend...
30 km... la fatigue est bien là, bien plus qu'à l'entrainement pour une même distance... pas rassuré... j'arrive dans une zone inexplorée pour moi, et paradoxalement cette idée me stimule plus qu'autre chose : on a fini l'échauffement, c'est maintenant que ça commence !
J’ai pas mal bu pour éviter tout soucis avec les gels, je décide de faire une autre pause « arrosage ». Je pourrais tenter d’éviter, mais je préfère finir à l’aise. Et merde, le groupe des 4H qui repasse… tient, ils sont moins nombreux, ça sera plus facile de repasser devant plus tard
35 km ça commence à devenir difficile... dernier gel... ça signifie que la fin approche. A partir de là ça va être de plus en plus difficile, c'est là que l'entrainement paye, c'est là aussi que le moral commence à être important.
Oui c'est dur, mais rien d'insurmontable. Je crains à tout moment de me prendre le mur vu que je n'étais pas préparé au relief, mais ça sera juste de plus en plus dur, ans plus. On descend pas mal dans le dernier tiers, ça aide (mais ça veut dire qu'on a la fatigue de la montée déjà faite).
On est presque arrivé, et on est toujours paumé dans la cambrousse... c'est bien 42,195 km ? C'est pas 50 ? On ne m'a pas fait une blague ?
40 km... je m'imaginais avoir un gros coup de patate... mais non. Moralement c'est bon, mais c'est trop dur d’accélérer. Je m'attends à voir Patrick qui m'avais parlé de me retrouver là, pour m'aider à gravir la dernière côte... mais on se sera raté.
Il commence à pleuvoir.
La côté... à la louche 1500m de montée. Ce n'est pas du faux plat !!! Je suis content que Patrick m'ai prévenu, moralement ça change la donne. Je garde le rythme, je crois même que j’accélère !!! Dans un virage un type qui encourage tout les coureurs me voit et fait "allez Samuel, facile !!!". A priori j'ai l'air d'un type en forme de l'extérieur, s'il savait
Juste avant les barrières je vois mon fils qui m'encourage. Il se glisse et court à côté de moi et m'encourage. Juste avant je me disais que j'allais essayer d'avoir l'air digne que la photo d'arrivée, mais là j'ai les larmes aux yeux. J'ai peur aussi qu'il ne se fasse mal ou se fasse stopper par les organisateurs. Finalement il sera juste bloqué avant la ligne d'arrivée, et devra faire demi-tour.
Ca y est !!! Temps réel 3H56:57 sur mon chrono (D'après l'organisation 3H56:56 réel et 3H57:23 officiel). J'ai réussi à rester sous les 4H !!!!
J'accepte volontiers le couverture de survie, là je commence à avoir froid. Je suis mort, et je crois que l'émotion des 200 derniers mètres m’a achevé.
Je retrouve la famille rapidement, je ne traine pas, juste le temps d'avaler une banane et prendre une bouteille d'eau.
On rentre à l'hotel à pied. La douche chaude sera un régal.
Pendant que l'on range les affaires pour libérer la chambre, appel de Patrick qui s'inquiétait de ne pas m'avoir vu ni aux 10km, ni à l'arrivée. C'était vraiment très sympa de sa part. Encore merci Patrick !
Finalement ça ne s'est pas trop mal passé. Malgré mon cou/dos raide, malgré le changement dans la gestion du ravitaillement, malgré le relief. Ca a été dur, vraiment dur sur la fin, mais je n'ai pas souffert comme certains ont déjà pu souffrir. Si j'ai pu avoir quelques désagréments par moment, un relâchement a pu les faire disparaitre rapidement. Pas de gros coup de mou. Des doutes oui, mais jamais de désespoir.
Alors voilà. Je suis marathonien.
Finalement je récupère bien, les jambes un peu raides et le genou droit qui me fait un peu mal à l'extérieur, sans plus. On se balade un peu dans Metz. La fatigue viendra en fin d'après-midi.
Ce matin par contre j'ai du me tenir à l'armoire en me levant du lit ! De bonnes courbatures aux quadriceps !!! Rien d'insupportable, mais se lever d'une chaise ou prendre des escaliers, ça pique. Pas de bol, je bosse assis
Grosse fatigue aussi aujourd'hui, mais ça ira. La plus dur est passé non ?
EDIT : je prendrais le temps de lire les autres suivis dans la semaine, je pense qu'après le dîner je vais aller roupiller
(Bender au rapport)
TR;DR : ça y est, je suis marathonien !
Vous en voulez plus ? Tant pis, vous l'aurez cherché !!!
Départ samedi en fin de matinée pour Metz, en train et en famille. Le matin je me fait poser un énorme patch chauffant pour mon pb de vertèbre coincée. Le temps de déposer les affaires à l'hôtel, de déjeuner dans un resto juste à côté (il était presque 14H), direction le village du marathon pour récupérer le dossard et les bricoles qui vont avec.
Le passage au village est l'occasion de rencontrer Patrick. Très sympa, on a bien pris le temps de bavarder (au grand désespoir de Mme Bender ) du marathon, le parcours, la tenue à porter, et d'autres sujets plus personnels.
On s'est ensuite un peu promené, mieux installé à l'hotel avant de sortir dîner. Manque de bol je n'ai pas eu de place à la Maison Baci comme le suggérait Kodama, il était trop tard quand j'ai téléphoné. Ceci dit on a bien mangé, sans excès, et je n'ai bu que le l'eau (une fois n'est pas coutume ). Ensuite ça s'est compliqué, bien que rentré vers 22H à l'hôtel, difficile de dormir : un peu bruyant dehors, je cogite forcément un peu, etc... la nuit aura été en pointillé sur la première moitié. Je n’ai pas du dormir plus de 5H cumulés.
Réveillé à 5H15 ! Habillé vite fait pour prendre un petit déjeuner tranquille composé d'un morceau de gâteau sport maison et de ce que l'hotel met à disposition. C'est plus conséquent que ce que je mange d'habitude, mais sans excès. Et surtout je prends mon temps. J'en profite pour bavarder avec d'autres coureurs qui se sont également levé tôt.
Pour éviter tout soucis au départ (sécurité), je laisse mon sac et ma poche à eau, pour prendre ma ceinture porte bidon. Je ne l'ai pas utilisé depuis bien 2 ans... j'espère que ira (grosse crainte quand même). J'avais prévu de prendre un gel tout les 3/4 d'heures, finalement il faudra que je m'aligne sur les ravitaillements, en commençant au 10ème (6 gels).
Encore un patch chauffant... pourvu que ça soit supportable !
Départ après 8H pour aller à pied au départ (un peu plus d'un km). La difficulté étant de ne pas trop se refroidir, j'ai mis une tenue longue en bas, un haut technique long mais fin et dont je peux tirer les manches au besoin, et un t-shirt ultra léger au dessus. Echauffement peinard, ma cheville droite est raide (déjà la veille)... bof bof... aller 2x aux toilettes.... merde il commence à pleuvoir... ah non ça s'arrête déjà... direction le bétaillère des coureurs pour attendre le départ, on a moins froid en étant en groupe. On est pas extrêmement nombreux, ça va limiter la cohue au départ. La pression monte... merde j'irais bien (encore) aux toilettes... tic tic.... DEPART !
Moi qui m'était entrainé sur le plat... et bien le relief donne tout de suite le ton. Ca descend bien au départ (pas mal pour se lancer sans forcer), ça remonte, j'essaye de garder une allure cool en me freinant pour ne pas suivre le mouvement général. Mais avec le relief difficile de gérer sérieusement l'allure. Le cardio est difficilement exploitable dans ces conditions, et en plus il semble haut... le stress, on verra plus tard.
J'ai failli rater le ravitaillement du 5ème, je prends juste un fond de gobelet, à peine 2-3 gorgées, difficile de boire avec le coup raide. Bonne nouvelle, à part ça il ne me fait pas mal (ouf !).
Le premier quart est donc essentiellement dans Metz, des montagnes russes permanentes, avec des changements de largeurs, quelques pièges à con (poteaux, etc...). Mais vu que l'on est pas trop nombreux rien de trop problématique. Je pousse pour dépasser le meneur d'allure 4H et son groupe de disciple.
Avant de passer près de la gare je vois déjà des coureurs s'aligner pour arroser la végétation. Je décide de faire de même pour être à l'aise ensuite. A ma grande surprise ma moyenne kilométrique est resté sous les 5'30. Aïe, pour absorber cette pause c'est que j'ai du bourrinner avant... mais c'était pas mal en descente, ceci expliquant cela. Il faudra que je redéfasse le groupe des 4H plus tard
Sortie du tunnel devant la gare, j'ai la bonne surprise de voir Mme Bender et Bender Junior au bord de la route
Patrick devait se situer vers le 10ème km, je ne l'ai pas vu (et inversement).
Second ravitaillement, premier gel, je me traine une bouteille sur plus de 5km pour l'utiliser 2x pour les deux gels (c'est chiant, mais je ne parvenais pas à me résoudre à la balancer ailleurs que dans une poubelle). En pressant un peu sur le plastique inutile de trop lever la tête, la technique s'améliore. Par la suite je prendrais une bouteille à chaque fois en m'en débarrassant rapidement, mais en essayant quand même de ne pas la jeter n'importe où. Par ailleurs je garde mes deux petits bidons de 200ml pour la fin, au cas où ça devient trop dur entre les ravitos.
Je découvre que le parcours est vraiment TRES vallonné. Je ne m'attendais pas à ça. En fait il n'y a pas vraiment de zone à plat, au mieux du faux plat. Il faut donc bien relâcher en montée et ne pas s'épuiser, mais le cardio monte souvent à 88-90%. Bien se détendre dans les descentes, rattraper les temps perdu, mais garder le cardio assez bas pour compensez l’effort des montées. Je fait ce que je peux, j'arrive bien à me relâcher, à ne pas m'emballer, mais je me demande quand même combien de temps je pourrais tenir. Sur le moment ça reste facile, mais ensuite ???
On traverse des petits villages, le public est néanmoins présent, très enthousiaste par moment. Ca fait vraiment plaisir.
Le semi est en 1H58 environ. A la fois rassuré de tenir l'allure, et inquiet de l'avoir fait vu le parcours. Tout fini par se payer.
Après 25 km les jambes commencent à devenir raides, je commence à m'inquiéter, c'est qu'il en reste des km... ça monte ça descend...
30 km... la fatigue est bien là, bien plus qu'à l'entrainement pour une même distance... pas rassuré... j'arrive dans une zone inexplorée pour moi, et paradoxalement cette idée me stimule plus qu'autre chose : on a fini l'échauffement, c'est maintenant que ça commence !
J’ai pas mal bu pour éviter tout soucis avec les gels, je décide de faire une autre pause « arrosage ». Je pourrais tenter d’éviter, mais je préfère finir à l’aise. Et merde, le groupe des 4H qui repasse… tient, ils sont moins nombreux, ça sera plus facile de repasser devant plus tard
35 km ça commence à devenir difficile... dernier gel... ça signifie que la fin approche. A partir de là ça va être de plus en plus difficile, c'est là que l'entrainement paye, c'est là aussi que le moral commence à être important.
Oui c'est dur, mais rien d'insurmontable. Je crains à tout moment de me prendre le mur vu que je n'étais pas préparé au relief, mais ça sera juste de plus en plus dur, ans plus. On descend pas mal dans le dernier tiers, ça aide (mais ça veut dire qu'on a la fatigue de la montée déjà faite).
On est presque arrivé, et on est toujours paumé dans la cambrousse... c'est bien 42,195 km ? C'est pas 50 ? On ne m'a pas fait une blague ?
40 km... je m'imaginais avoir un gros coup de patate... mais non. Moralement c'est bon, mais c'est trop dur d’accélérer. Je m'attends à voir Patrick qui m'avais parlé de me retrouver là, pour m'aider à gravir la dernière côte... mais on se sera raté.
Il commence à pleuvoir.
La côté... à la louche 1500m de montée. Ce n'est pas du faux plat !!! Je suis content que Patrick m'ai prévenu, moralement ça change la donne. Je garde le rythme, je crois même que j’accélère !!! Dans un virage un type qui encourage tout les coureurs me voit et fait "allez Samuel, facile !!!". A priori j'ai l'air d'un type en forme de l'extérieur, s'il savait
Juste avant les barrières je vois mon fils qui m'encourage. Il se glisse et court à côté de moi et m'encourage. Juste avant je me disais que j'allais essayer d'avoir l'air digne que la photo d'arrivée, mais là j'ai les larmes aux yeux. J'ai peur aussi qu'il ne se fasse mal ou se fasse stopper par les organisateurs. Finalement il sera juste bloqué avant la ligne d'arrivée, et devra faire demi-tour.
Ca y est !!! Temps réel 3H56:57 sur mon chrono (D'après l'organisation 3H56:56 réel et 3H57:23 officiel). J'ai réussi à rester sous les 4H !!!!
J'accepte volontiers le couverture de survie, là je commence à avoir froid. Je suis mort, et je crois que l'émotion des 200 derniers mètres m’a achevé.
Je retrouve la famille rapidement, je ne traine pas, juste le temps d'avaler une banane et prendre une bouteille d'eau.
On rentre à l'hotel à pied. La douche chaude sera un régal.
Pendant que l'on range les affaires pour libérer la chambre, appel de Patrick qui s'inquiétait de ne pas m'avoir vu ni aux 10km, ni à l'arrivée. C'était vraiment très sympa de sa part. Encore merci Patrick !
Finalement ça ne s'est pas trop mal passé. Malgré mon cou/dos raide, malgré le changement dans la gestion du ravitaillement, malgré le relief. Ca a été dur, vraiment dur sur la fin, mais je n'ai pas souffert comme certains ont déjà pu souffrir. Si j'ai pu avoir quelques désagréments par moment, un relâchement a pu les faire disparaitre rapidement. Pas de gros coup de mou. Des doutes oui, mais jamais de désespoir.
Alors voilà. Je suis marathonien.
Finalement je récupère bien, les jambes un peu raides et le genou droit qui me fait un peu mal à l'extérieur, sans plus. On se balade un peu dans Metz. La fatigue viendra en fin d'après-midi.
Ce matin par contre j'ai du me tenir à l'armoire en me levant du lit ! De bonnes courbatures aux quadriceps !!! Rien d'insupportable, mais se lever d'une chaise ou prendre des escaliers, ça pique. Pas de bol, je bosse assis
Grosse fatigue aussi aujourd'hui, mais ça ira. La plus dur est passé non ?
EDIT : je prendrais le temps de lire les autres suivis dans la semaine, je pense qu'après le dîner je vais aller roupiller
Last Edit:il y a 8 ans 1 mois
par bender
Dernière édition: il y a 8 ans 1 mois par bender.
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Réponse de StéphaneT sur le sujet Bender : de retour pour le Marathon de Metz
Posted il y a 8 ans 1 mois #450481
Franchement, félicitations ! Sous les 4h00 pour un premier chrono, et en plus super bien géré, bravo à toi ! Tu peux être fier !
par StéphaneT
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