Week-end très mouvementé et rempli de souvenirs pleins la tête. On se déplace à presque 40 personnes (450 bornes de Paris quand même), environ 30 sur le L et 10 sur le M.
Le jour de la course, ça commence plutôt tard (14h), alors faut revoir ma stratégie de déjeuner. A midi, ça sera baguette avec du blanc de poulet, un véritable festin de roi. Ensuite, on s'organise plutôt bien en y allant en vélo et nos amis du M nous apportent nos sacs de transition pour pas qu'on se les trimbale sur la route.
Quelques instants plus tard à 4 minutes du départ, je me rends compte que je n'ai jamais remis ma puce à ma jambe. Petit aller retour en sprintant au PAV pour remettre la puce. Je reviens et il me reste 2 minutes, j'étais large au final. Avec la chaleur et mon petit échauffement personnalisé, je sue déjà pas mal sous la combinaison.
Natation moyenne (42 minutes, 650e temps, mais ça m'étonne parce qu'il y avait encore du monde derrière moi), après, ça se fait à mon niveau où j'ai un peu moins nagé ces 2 derniers mois par rapport au début d'année. Donc je reste dans la machine à laver pendant tout le premier tour. J'accélère (du moins, je fais l'effort pour nager plus vite) au 2e tour, mais je serai plus lent de 30 secondes au final en m'orientant assez mal. Je sors quasiment en même temps de la natation avec 2 amis du club.
T1 : Plus de 5 minutes. Je me change assez vite, mais j'égare ma puce en enlevant la combinaison. Je mets quelques minutes à la retrouver (elle s'était collée à ma combinaison en l'enlevant) en vidant/refaisant (2x) mon sac de transition vélo. Sur le coup, ça m'a paru interminable.
Vélo : Une fois cette frayeur passée, je me lance sur le vélo un peu frustré d'autant plus que je m'arrêterai encore 5 secondes au km 3 pour serrer cette maudite puce qui cognait ma chaussure gauche. Je me calme, le cardio est un peu haut et je reste discipliné. La course sera longue et je tâche de rester autour des 80% de FCM. Je trouve que je n'avance pas très vite, mais je me contente de ça. Je reprends un copain qui était sorti de l'eau avec moi au km16.
Au km 25, j'ai déjà bu mes 2 bidons de boissons énergisantes (1.1 L). Au ravitaillement, je prends un bidon d'Overstim (très peu dosé, on a vraiment l'impression que ça n'est que de l'eau) comme j'ai décidé de ne pas prendre de barres ni de gels, ça prend un peu de temps (parce que le bénévole prépare ça à la demande).
Aux abords du km 50, juste avant le ballon, je reprends un de nos coureurs qui abandonnera sa course quelques km plus loin. Je le reconnais de loin avec la plaque d'égout qu'il traîne en guise de roue arrière (c'est une roue lenticulaire avec un skin de plaque d'égout). Sur le coup, il ne m'a paru au bout du rouleau. A l'arrivée, il me racontera sa mésaventure.
Lorsque le ballon arrive, je sens l'excitation monter et je décide de me faire plaisir et d'oublier ma gestion le temps de l'ascension. J'utilise mes 3 derniers pignons (en 34 - 21/24/27). Je dois reprendre facilement plus de 50 (aucune idée du nombre, c'est juste une impression) concurrents qui se suivent en file indienne. A un moment, je vois une amie du club, je lui glisse un petit mot d'encouragement en la passant, elle n'a pas l'air de trop réagir. A la fin du ballon, au ravito, je croise un autre copain du club, on échange quelques mots et je repars un peu avant lui. Sur la descente, il me repassera très facilement et au bout de 2 lacets, je ne le verrai déjà quasiment plus.
Je le retrouverai à nouveau arrêté peu avant le ravito du km 60, je ralentis un peu pour l'encourager et je repars avec une jeune femme qui reste dans ma roue... Je verrai d'ailleurs plusieurs petits pelotons tout au long du parcours vélo... Je finis en 3h40 (408e temps), un temps qui peut paraître en deçà par rapport à ma montée du ballon (où je me place très bien dans le club, 10e temps sur 28) mais en gérant tout du long, ça donne ça et je reste bien frais pour attaquer la suite.
T2 : là, pas de problème, j'oublierai d'enlever me mitaines que je glisserai dans les petites poches de la trifonction lors de la CAP. Je change de chaussures rapidement et je n'ai pas de casquette, donc je repars très vite avec de bonnes jambes.
CAP : Je pars pour mon 1er tour quand un copain du club commence son 2e. On ne court pas trop loin de l'autre pendant 2 km à environ 5min/km mais mon cardio s'emballe malgré de très bonnes sensations. Je laisse partir mon ami qui m'aura conseillé de bien me ravitailler parce que c'est moins fourni que prévu (en quantité et en nombre). Je ralentis considérablement par peur d'exploser. Je m'arrête quelques secondes à chaque ravitaillement pour boire un verre de coca, un verre d'eau et manger un gâteau Tuc.
Le parcours fait 2 boucles et permet de croiser beaucoup de gens du club. un copain me dépassera quelques km plus loin dans les bois, il est sur son 2e tour aussi. Je croiserai aussi aussi tout un tas d'amis du club grâce au parcours.
Au km 17, je décide d'accélérer parce qu'en ayant décidé de gérer au cardio, j'en ai encore pas mal sous la semelle. Ca m'a permis de rester prudent tout au long de la course et de bien tenir ce soleil de plomb. Je lâche le petit groupe avec lequel je courrais, et je reprends les concurrents un à un devant moi. Je finis la course en levant les bras, très fier du devoir accompli en étant encore en bonne forme.
Je finis la CAP en 1h58 (léger negative split 59'23" et 59'05"), à ma grande surprise, avec le 233e temps. Le soleil a du casser beaucoup d'organismes et de pattes.
Temps final : 6h28, très loin d'un sub 6h, à la 348e place (sur 563 arrivants et 685 partants). Je tenterai de faire mieux la prochaine fois, ça tombe bien parce que la suite arrive vite (dimanche prochain, un autre tri L, celui de Troyes). Globalement très satisfait d'avoir fini dans de bonnes conditions.
A l'arrivée, je retrouve les copains qui ont déjà fini. J'arrive aussi à temps pour assister à la montée sur le podium de notre championne (2e féminine). On attend ensuite les derniers copains pour rentrer à l'hôtel et débriefer tout ça.
Dimanche, je me fais une frayeur en me perdant pour aller apporter les affaires de nos amis du M. Je prends une route barrée (pour la course), je me fais arrêter par un policier (qui me laissera partir sans amende, juste en me faisant la morale), quelques excès de vitesse par-ci, par-là, je traverse des champs, des routes pour riverains uniquement où y a pas de goudron quasiment, je finis par la forêt autour du lac où je double (en voiture) des joggers pour arriver pile devant l'entrée du PAV pour refiler les affaires des copains 25 minutes avant le départ. Il va s'en dire que tout cela était calculé d'avance pour lancer la journée.
La suite de la journée côté supporter est plaisante, on doit être plus de la moitié du L à être restée pour rendre la pareille à nos coureurs du M. A noter qu'il fait plus chaud pour eux que pour nous. Au soleil, il devait facilement faire +35°C.
Superbe ambiance tout au long du w-e avec des phrases et des moments qui resteront longtemps dans les mémoires collectives. Chaque jour de compétition, les coureurs ont pu bénéficié de gros encouragements et voir autant de copains sur la course a été grisant. LE a affiché un gros niveau de performance à tous les niveaux (pour le L : 6 personnes dans le top 50 dont la 2e féminine, 11 dans le top 20%, la 6e féminine et 23 finishers sur 28 partants). AU TOP ! Vivement la prochaine fois.
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) mais ça montre la belle volonté qui t'a entouré 
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