Undead: court tranquillement pour le plaisir

lestat écrit: Le plus dur pour toi dans les landes ce sera peut-être le travail en descente et arriver à faire du D+, non ?

ce n'est pas faux!!!
surtout le dénivelé a trouvé
actuellement sur mes SL 1h20/1h30 j'arrive à peine à 300 de D+
j'ai trouvé des "tucs (côtes de sable) mais du coup c'est souvent trop raides...

@patrick, quentin et vince:
pour les descentes, j'avais bien pris en compte que "casser des fibres" était super important... du coup j'en fait sur la séance EF vallonnée ( mardi c'était EF vallonnée avec 100m de D+ en 45' mais les tucs étaient supers raides... où je monte calme et je descends dynamique ( je suis assez kamikaze, par contre je me dis que dans les feuilles, aiguilles de pins, racines je peux me faire une cheville donc parfois je dois "freiner" et ça n'est pas bon)

@ Quentin: merci pour les précisions qui vont me servir dans ma prépa

@ maryline: j'ai opté pour le plan de Gilles car je suis passé à 5/6 séances sur 11 semaines où je peux faire VMA/côtes/SL et 2/3 EF (une vallonnée)
j'en avais vu d'autres mais ils correspondront peut être plus tard

@ Maryline : oui c'est bien ça

Et pour le regard loin, on a tous notre limite... Le but étant de s'entrainer sur des descente de plus en plus techniques pour pouvoir se sentir plus à l'aise en course.
Si tu t'entraines souvent dans des pierriers ou dans des singles avec des racines, des cailloux et que le jour de la course tu as des chemins pas trop pentus et assez propres ça te permet de bien envoyer sans vraiment prendre de risques.
Mais encore faut-il avoir le terrain sous la main.

@ David : pour la casse de fibres, je crois bien que l’enchaînement de petites descentes ne fonctionne pas très très bien (et c'est bien pour ça que c'est compliqué de travailler cet aspect en plaine) ; par contre il est tout de même très important de travailler la descente pour la partie trajectoire et projection vers l'avant (comme je disais à Maryline).
Sans vouloir trop insister sur les descentes, c'est à mon avis les parties de course où il y a le plus à gagner à notre niveau (que ça soit en vitesse ou en économie d'énergie pour la suite de la course).
En tout cas, c'est là où personnellement je gagne le plus de places sur les courses autour de chez moi (et pourtant on a tous le même terrain de jeu et la possibilité de s’entraîner en descente).

Après il ne faut pas non plus délaisser l'entrainement sur le plat et en montée sous peine de se retrouver cramé au sommet de la première bosse (et derrière difficile d’enchaîner la descente si on s'est cramé dans la montée)... Tout est une question d'équilibre mais dans la plupart des plans la descente est vraiment minime.

Après c'est pas forcément du travail à forte intensité, c'est juste arriver à être à l'aise en descente, sans trop se fatiguer c'est déjà un bon point.

Damien42 écrit: On est nombreux à commencer le trail en ce moment. C'est cool ça permettra de se suivre et de prendre ce qui est bon ainsi que ce qui n'a pas marché chez chacun de nous pour progresser

Bonne préparation alors ! Pour ta course prépa, vise même un peu plus haut ? Surtout en D+ , par exemple 600-700D+.

désolé damien j'avais zappé ton message
oui l'échange va être instructif

oui je recherche un trail entre
j'ai surement trouvé:
-15km avec 800m de D+ en nocturne
-ou 20km avec 900 de D+

ladymary écrit: Très intéressant ton retour d'expérience Quentin (c'est bien ton prénom Hisoka?)
J'avais pigé le truc de regarder loin devant... quand c'est tout droit c'est facile, mais quand c'est un single raide qui tourne tout le temps... ben... là, j'y arrive pas... j'ai peur de me prendre l'arbre donc obligée d'y aller mollo

Le cerveau est globalement bien fait. Tu peux regarder loin car le cerveau enregistre ce qu'il voit, il a donc assimiler l'obstacle alors même que tu regardes déjà les suivant. C'est le secret pour aller vite, ça se travail et c'est une histoire de confiance. C'est peut-être pas évident à percevoir en cap mais pour moi qui vient du vtt, là c'est fondamental, car la vitesse est bien plus grande. 2 secrets : tu regardes loin pour anticiper et enregistrer les obstacles et, Tu vas là où tu regardes. Donc on regardes pas le vide, l'obstacle ... sinon on va dedans. On regarde plus loin, la sortie de courbe ....

je suis d'accord avec toi OLF
tu vas là où tu regardes et "normalement" ton cerveau enregistre
maintenant sur les sentiers très accidentés, la prudence est de mise
ayant pas mal fait du VTT en montagne, je ne m'inquiète pas trop, parfois même pas assez à mon avis

C'est sûr qu'en VTT le temps de réaction est vraiment réduit par rapport à la course à pied, du coup logiquement la descente ne devrait pas poser trop de problème pour toi ! (en tout cas pas la partie trajectoire)

Le seul truc, c'est donc de pas se blesser

Du coup le dernier point important pour moi dans le travail de descente c'est la proprioception !

Le but est d'améliorer la perception de la position de ses articulations (et surtout les chevilles) pour mieux s'adapter aux changements de sol. Parce que même quand tu es habitué à descendre, il y a un moment ou un autre où tout ne se passe pas forcément comme prévu... Où tu vas glisser sur une racine, poser le pied sur une pierre que tu n'avais pas vu...
Une bonne proprioception va alors permettre d'avoir une adaptation rapide (et inconsciente) des différents muscles pour éviter que ça soit la cheville qui se torde.