zaebas le va-nu-pieds

je fais un peu ma curieuse mais du coup ou est ce que tu porte ton regard, droit devant ou par terre pour éviter les blessures du a l'incivilité des gens ?

Secalex: pour l'instant je ne sais pas trop sur quels terrains il me sera possible de courir. Il me faut encore beaucoup de temps pour découvrir la chose.

Leti : en courant pieds nus on recouvre la vue. Il faut scanner bien en avance le terrain pour voir où on va mettre les pieds. Même si ils s'endurcissent ils ne pourront jamais résister à un tesson de verre ou à une M...e de chien.

C'est clair que la notion de progressivité est vrai plus que jamais dans ton cas
... progressivité et vigilance même

Salut

Ce we au marathon de lausanne j ai vu un coureur en sandale type harnache . Certes ce n est pas pied nu mais je suis resté admiratif....il a fait un premier semi plus rapide que moi et a craqué au km 38 , je pense qu il a it mal aux pieds qd même car c est l endroit qu il a regardé en ralentissant.
A mon avis il fini quand même en moins de 3h50 ce qui est .....extraordinaire en étant équipé uniquement d un bout de ficelle et d une semelle de 4-5 mm d épais .

Faites vous une différence entre la cap pieds nu et la cap avec ces sandales ?

@Patrick57 : Je confirme que pour le coup, j'ai bien l'intention de prendre mon temps. Le plus dur va vraisemblablement être d'être régulier et surtout de voir dans quelle mesure je pourrai m'adapter à la météo. Il me semble peu probable qu'il soit possible de continuer à courir lorsque les températures seront négatives. Il faudra donc que je m'adapte pour ne pas perdre les acquis et ça je ne sais pas encore comment je vais devoir m'y prendre.

@Rhum : Je ne me sens pas comme un puriste de la course pieds nus, ou comme celui qui ouvrirait la voie aux coureurs égarés chaussés des baskets dernier cri. Sincèrement, je me vois comme un coureur, rien de plus. Je suis passé au minimalisme car ça me semblait plus sympa et plus logique morphologiquement. Comme je n'avais pas de passé de jogger, je n'ai pas eu à modifier ma foulée ou quoi que ce soit du genre. J'ai juste du apprendre et non désapprendre. La course pieds nus est juste l'étape suivante, dans la logique des choses. Si on veut pousser le raisonnement de la course naturelle à son maximum, il est évident qu'il faut courir pieds nus. Je n'ai aucune idée à l'heure actuelle de si c'est techniquement possible (J'entends par là, si la contrainte est inférieure au plaisir, car courir pieds nus, plein d'autres l'ont fait avant moi). Je sais juste qu'il me semble intéressant d'essayer. C'est plus une expérience, voire un retour aux sources. Une sorte de douce utopie qui me laisse croire que je peux me défaire juste une heure par jour du matérialisme ambiant et de l’assistanat permanent dont nous sommes tous dépendants. Y'a un côté idéaliste là dedans que je ne nie pas. Comme il y a un côté anti conventionnel que j'assume, mais bon. Quoi qu'il en soit, je ne compare aucune course avec une autre. Que chacun voit midi à sa porte et fasse ce qui est bon pour lui et lui apporte du plaisir. Seul ça est important. Que des sandales soient moins "naturelles" que courir pieds nus ? Sans doute. Que cela fasse une différence ? Non, le plaisir est le même je pense. Faut pas pousser non plus. La majorités des populations, même les plus reculées se sont mises à la chaussure, quand bien même elle est rudimentaire. C'est quand même que le pied nu accuse des limites que l'homme doit parfois franchir. On n'a pas besoin de gants au quotidien, mais si vous devez décharger des plaques de tôle vous allez en mettre pour ne pas vous couper. Nier ça serait un rien intégriste (Oui, je provoque une peu. ). En plus, à l'heure actuel rien ne permet de savoir si la course naturelle est meilleure ou pire que la course "normale", ce serait une bêtise que de vouloir l'affirmer.

Sortie du jour

- Date : 29/10/2014
- Météo : Nuageux et crachins / 12° C
- Surface : Béton dégradé à très dégradé et quelques pavés.
- Séance : EF
- Durée : 11'00"
- Distance : 1,6 KM
- Blessure : Non

- Sensations : Bonnes. Le pied subit un peu moins le terrain et les irrégularités deviennent moins douloureuses. Il me faut encore apprendre à plus redresser les orteils, car sans chaussures, il est clair qu'on ne peut pas s'en servir pour se propulser. Au contraire, il faut éviter au maximum de les faire toucher le sol au risque de les bruler. Sur le mouillé, l'adhérence reste médiocre, notamment sur les lignes blanches (Je me suis fait peur dans un virage en perdant mon appuis sur un passage piéton).