Oui, quand je relis le groupe de coureurs que j'avais pu lire en arrivant sur ce forum, il ne reste plus grand monde. Alors effectivement, la motivation, c'est un vaste programme.
On pourrait même ouvrir un topic rien que sur ce sujet. Perso, je sais pertinemment ce qui me motive, mais ce n'est pas le chrono, c'est ce sentiment mi-humain mi-animal quand je trace une sortie longue. Je dis "je trace" car justement, je trace mon parcours au fur et à mesure, je nesais pas où je vais, mais j'y vais. Je suis mon instinct. Par exemple, un 25km improvisé à l'aube, au premiers rayons de soleil sur une route encore endormie, voire humide de rosée. Idem le soir, au son des criquets ou de cigalles qui chantent leurs derniers couplets de la journée, aux premiers silences de la soirée, lorsque le soleil commence à se vêtir de sa couleur orange du coucher. Bon, j'arrête, on va croire que je fais exprès.
Là, ça avoine sévère. Là, ça lance du paté, et en barres. Là, ouais, je prends mon pied à courir. Ya rien, en course à pied, qui vaut ça. Ni un chrono, ni une médialle de finisher. Là, honnêtement, ça fait des années que ça reviens et je ne m'en lasse pas. Mais effectivement, le trop est l'ennemi du suffisament. Et le froid et la chaleur n'entre pas dans ce plaisir, donc pas facile pour moi de tenir un plan d'entrainement.
Par contre, ce truc inné de coureur, ça fait des années et des années que je l'ai, et ça ne part pas, quand bien même je me démotive, ça reviens inlassablement, tôt ou tard.
Ya un peu de ça :
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