VMA vs seuil vs fartlek

Bonsoir,

Il m'avait semblé avoir déjà lu qu'on pouvait, à des niveaux amateurs, remplacer les séances VMA par du seuil ou du fartlek. J'ai cherché un peu sur Google et même avec la fonction recherche de ce forum : nada, nib. Je ne retrouve pas ce que je pensais avoir compris, alors avais-je vraiment compris ?

Pour faire simple, comme tout le monde, je souhaiterais améliorer ma VMA (puis la maintenir), mais comme je ne vise pas grand chose en particulier comme chrono, c'est surtout pour avoir une progression et ne pas stagner indéfiniment. La VMA, a priori, c'est chiant, contraignant et nécessite d'être un bon mathématicien (non ?). Le seuil ou le fartlek, ça me parait beaucoup plus intuitif (même si on aime bien l'EF, il y a quand même un moment où on a besoin d'accélérer un minimum, donc intuitivement, on finit toujours par faire du fartlek), mais ça semble aussi beaucoup moins rigoureux.

D'où ma question : le seuil permet-il de remplacer le fractionné (lorsque l'on est dans le monde amateur) et donc d'avoir à éviter de se faire des nœuds au cerveau pour savoir si on est bien à 105% de VMA et non à 110%, etc, tout en améliorant sa VMA ?

PS : je me doute que dans les années à venir, si je gagne 1km/h de VMA, ça sera déjà pas mal ! Donc, on a bien compris que je ne cherche pas la précision à millième près !

Tu peux progresser sans ameliorer ta vma .
Tu peux remplacer par de l'as10 aussi. Ou faire des séries de 800m et 600m, mais pas sur piste....

Oui, j'ai cru comprendre ça ya 30 minutes et lisant sur Internet, lol. Notamment en améliorant son seuil anaérobie et sa capacité à tenir une certaine proportion de VMA plus longtemps.

Mais question subsidiaire : si l'on travaille du seuil progressif, voire même en mode fartlek pour le fun, et qu'on couvre les plages de 85 à 95% de FCM (donc au delà de l'AS10), théoriquement, on travaille aussi sa VMA ? Ça permettrait de faire tout en une séance.

Le seuil et la VMA ce sont deux choses differentes. L'un ne remplace pas l'autre. Ce qui ne signifie pas que les deux soient essentiels (enfin pour le seuil si ) si l'on court des distances > 10 kms. Et il y a un autre facteur aussi, la vitesse (pas maximale aerobie, la vitesse pure, importante sur toutes distances). A toi de voir ce que tu veux développer, pourquoi, quand. Et ce qui te reussi en te faisant progresser, sans blessure. Ou de faire confiance à un coach et de suivre ses plans. Ou de faire ce qu'il te plait sans te prendre la tête. On est tous différent, à chacun de se découvrir (oh putain c'est beau )

Merci pour la réponse !

La vitesse pure, c'est celle du sprint lancé (pas départ arrêté) ? La vitesse maximum ?

Moi, ce qui m'intéresse, c'est de pouvoir m'améliorer sur marathon. C'est "tout", lol. Les distances courtes ne m'ont encore jamais passionnée, le marathon, si, ça, ça me botte ! Même le semi, c'est bien mais c'est pas suffisamment attrayant, je trouve... C'est fou ça, quand même !

Sabrina Gump écrit:

Merci pour la réponse !

La vitesse pure, c'est celle du sprint lancé (pas départ arrêté) ? La vitesse maximum ?

Moi, ce qui m'intéresse, c'est de pouvoir m'améliorer sur marathon. C'est "tout", lol. Les distances courtes ne m'ont encore jamais passionnée, le marathon, si, ça, ça me botte ! Même le semi, c'est bien mais c'est pas suffisamment attrayant, je trouve... C'est fou ça, quand même !

La vitesse c'est des allures au dessus de la VMA, pas du sprint mais très vite quand même, sur des distances plus ou moins courtes , avec des recups au moins egales en distance à celle de l'effort en footing. C'est important pour toutes les distances, mais faire des accelerations de 15- 20 s (6- une fois par semaine à la fin de l'EF ca derouille et ca suffit aussi à nos niveaux.
Le probleme du marathon, c'est qu'en faire un par an c'est bien, deux c'est deja beaucoup. Et que pour y progresser il faut aussi passer par le 10 et le semi de temps en temps!