Je ne progresse pas

J'arrive toujours pas à accepter cette VMA pour un coureur pas capable de courir une heure en EF. Physiologiquement c'est hyper contre productif, mais bon. Faire des accélerations (sans etre â fond), 50 foulées, 6-8 à la fin d'un footing avec une bonne minute entre chaque OK, mais se taper des 30/30 quand on a pas développer une bonne base d'endurance ;( Mais après chacun court comme il le sent et suivant le but visé. Mais pour progresser à long terme ca n'est à mon avis pas la solution

@Air1 : on est bien d'accord.
Mais quand on n'arrive vraiment pas à tenir les 70-75%, qu'on se brise les articulations à ce rythme là parce qu'on n'a pas l'habitude, c'est un coup à se dégouter aussi, je suis passé par là et j'étais brisé et dégouté à la fin de chaque test d'EF. Pour ça que je dis que pour l'EF aussi, il faut y aller progressivement quand on n'a pas commencé à courir en EF. Je pars du principe qu'il vaut mieux courir au dessus de l'EF, le temps d'y arriver, même si ça dure plus d'un an, plutot que de se forcer à tenir l'EF direct mais d'être dégouté et d'arreter la CaP parce qu'on prend les baskets sans plaisir. Dans tous les cas, il progressera (j'ai progressé sans EF pendant de nombreux mois, donc moins vite que si j'en ai fait, grace au fractionné, mais à la limite, je m'en fous vu que j'ai toujours pris du plaisir, c'est le plus important au début, le temps de devenir accro)

Je suis en période de reprise et tout comme toi je me suis vite rendu compte que courir en EF était assez difficile mais 2 grandes choses à retenir pour la cap : progressivité et humilité !

J'ai lu énormément de post sur ce forum, beaucoup on commencé comme nous avec de la difficulté en EF mais ils ont persévéré et aujourd'hui cela est bien derrière eux, ils court tous en EF à une vitesse qui leur convient bien mais cela a pris du temps.

Humilité car il faut mettre son ego de côté et ne pas voir peur de se dire, je suis trop haut en FC, je marche 1, 2 voir 3' le temps de redescendre tout ça et je repars.

merci pour toutes vos réponses...
ce qui me gene c'est que je cours quand meme depuis plusieurs mois...j'ai fait un semi marathon dimanche mais en cardio à 170 / 180 tout le long.....il faut dire aussi qu'il faisait 30°....mais bon je vais suivre vos conseils et voir si cela progresse....

mais je connais ma difficulté qui réside dans le fait de ne pas etre régulier....

Air1 écrit:

J'arrive toujours pas à accepter cette VMA pour un coureur pas capable de courir une heure en EF. Physiologiquement c'est hyper contre productif, mais bon. Faire des accélerations (sans etre â fond), 50 foulées, 6-8 à la fin d'un footing avec une bonne minute entre chaque OK, mais se taper des 30/30 quand on a pas développer une bonne base d'endurance ;( Mais après chacun court comme il le sent et suivant le but visé. Mais pour progresser à long terme ca n'est à mon avis pas la solution

Je suis entièrement d'accord. Bien sûr que chacun court comme il veut, mais quand il comprend le pourquoi et le comment, il est fréquent que le coureur trop rapide change son fusil d'épaule.

Pour ne parler que de l'aspect cardiaque de la question (c'est un élément considérable mais pas le seul), l'EF permet d'obtenir assez rapidement un gros coeur, c'est à dire un coeur à fort volume interne. C'est la base indispensable pour obtenir de bons ratios FC / vitesse de course. Les exercices à plus haute intensité permettent, eux, de muscler le coeur et d'optimiser son rendement à haut régime. Pour progresser, il faut un gros coeur musclé (et non pas un grand corps malade ), dont chaque pulsation pompe puissamment un très fort volume de sang. Mais si on muscle un petit coeur, on l'empêche de grossir. Comme si on devait gonfler une baudruche en cuir plutôt qu'en caoutchouc. On se retrouvera donc avec un petit coeur pompant avec frénésie de petits volumes de sang. D'où son obligation de battre plus vite pour, dans le même laps de temps, pomper le volume sanguin requis par l'organisme.

Il y a aussi des paramètres métaboliques, musculaires, etc. Mais ne parlons pas de tout à la fois, ce serait rébarbatif. Ce qu'on peut ajouter, c'est que les entraînements à basse intensité permettent d'accumuler de gros volumes kilométriques sans fatigue. Et ces gros volumes kilométriques sont la base du progrès.

Et c'est très bien de le rappeler de temps en temps à ceux qui veulent griller les étapes! VMA trop tot = progression rapide, avec ensuite risque de stagnation important.