S'équiper pour la course à pied

Competition vs loisir

Réponse de acera sur le sujet Re: Competition vs loisir

Posted il y a 12 ans 2 mois #185036
Air1 écrit:

J'ai lu les posts, discussion tres interessantes, meme si certains vivent chez les bisounours ;)

:laugh: Mieux vaut ça que de vivre dans un monde de résignation pas forcément beau à voir... :P

La sélection par le temps sur les grands marathons: c'est NORMAL, on ne peux pas tout se payer avec du fric.T'as pas les gênes, tant pis tu peux quand meme courir ailleurs (je reve de faire les JO, pourquoi je ne peux pas y aller? je voudrais etre millionaire ou prix Nobel ???.).

Mouais, je ne vois pas en quoi c'est normal... (pourrais-tu développer, stp) et encore heureux que le fric ne résout pas tout, mais ça ne change pas le problème de l'élitisme.

Honnetement, en plus les temps de selection sur Boston ne sont pas monstrueux, alors evidemment il faut de la pratique reguliere (mais apres tout un reve qui se concretise c'est quand meme meilleur quand on l'a attendu et qu'On en a chié pour y arriver, meme si ca n'est pas ds l'air du temps).

En parlant de monde des bisounours, qui croit encore qu'il suffit de travailler et d'en chier pour réussir... Tout n'est pas que question de volonté... Il suffit en parler à un acharné qui aurait une VMA à 12km/h.

Perso j'ai du mal avec les rêves qui datent d'il y a 1 mois, un rêve c'est un truc qui t'as choppé quand t'etais môme et qui ne te lâche plus, pas un truc pour te la pêter devant tes potes ou sur Facebook.

On revient donc au même problème, la participation à ce type d'évènement relèverait d'un volonté de faire partie de l'élite sportive (avec toutes les dérives qui y sont liées).
par acera

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Réponse de Reg sur le sujet Re: Competition vs loisir

Posted il y a 12 ans 2 mois #185037
acera écrit:

Air1 écrit:

Perso j'ai du mal avec les rêves qui datent d'il y a 1 mois, un rêve c'est un truc qui t'as choppé quand t'etais môme et qui ne te lâche plus, pas un truc pour te la pêter devant tes potes ou sur Facebook.

On revient donc au même problème, la participation à ce type d'évènement relèverait d'un volonté de faire partie de l'élite sportive (avec toutes les dérives qui y sont liées).

Mais vouloir travailler pour faire partie de l'élite d'une discipline ou d'une autre (sportive ou non) n'est pas un problème, admettre qu'on ne peut pas en faire partie (quand c'est le cas) s'appelle devenir adulte (ou sage si on veut utiliser les grands mots).
Ce n'est pas très grave de ne pas pouvoir tout faire tout le temps.

(je m'égare, je ne parle pas là du seul marathon de Boston dont je ne connais même pas les minimas)
Last Edit:il y a 12 ans 2 mois par Reg
Dernière édition: il y a 12 ans 2 mois par Reg.

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Réponse de Air1 sur le sujet Re: Competition vs loisir

Posted il y a 12 ans 2 mois #185045
Les problemes de minima vient de la forte demande pour certains marathons. Il est donc normal que quelqu'un qui court depuis plusieurs années soit prioritaire par rapport à quelqu'un qui court depuis 6 mois. J'ai posté sur ce forum pour la premiere fois quand une personne a demand? un plan pour faire le marathon de NY, même en 6h, l'ann?e prochaine. Il avait son inscription AVANT de commencer à courir!! Et je trouve lamentable qu'il ait eu un dossard, par rapport à quelqu'un de moins chanceux mais qui a boss? depuis plusieurs années son foncier afin de terminer dans de bonnes condiditons. Pas de chronos là dedans, juste le respect de ceux qui se sont entrainés. Et à force d'avoir des coureurs qui veulent faire des marathons parceque c'est hype et que ca fait cadre dynamique, ils ont introduit des minimas.

Comme le dit Reg plus haut, on ne peut pas tout avoir dans la vie, et le reconnaitre c'est passer du stade d'enfant gaté à celui d'adulte. Tu peux pas faire Boston, tant pis il y a des dizaines de marathons en France, certains ne peuvent pas survivre financi?rement, alors que les organisateurs sont de vrais passionnés, parcequ' ils ne sont pas assez fashion.
par Air1

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Réponse de dede la frite sur le sujet Re: Competition vs loisir

Posted il y a 12 ans 2 mois #185055
acera écrit:

l'élitisme ne me pose personnellement pas de probleme et au contraire est une source de motivation pour progresser encore et me faire encore plus mal à l'entrainement (l'un ne va pas sans l'autre je pense).

La notion d'élitisme ne m'intéresse que très peu et est desservi par tous les abus que l'on pourrait prendre en exemple. Mais outre ce fait, l'élitisme n'est pas raisonnable en général, ni viable dans une société qui prône l'égalité. Mais qu'importe, c'est ta phrase que je ne comprends pas.
Voudrais-tu dire par là que ce qui te motive pour t'entrainer (sans jugement, je m'en fous, je veux juste savoir si j'ai bien compris) serait l'objectif d'atteindre une certaine forme d'élitisme (par exemple, faire partie des premiers 10% de l'effectif d'une course), faire partie d'un groupe de personne (qui finit en moins de trois heures, par exemple)? En somme, essayer d'atteindre un niveau de performance pour te donner accès à cette élite (sportive en l'occurrence).[/quote]

J'ai repris le terme elitisme dans un récit de la course de l'Aubisque.
Ce qui me motive à l'entrainemengt c'est d'aller chercher un chrono. De toujours progresser et de faire le maximum pour y arriver.
Je ne me contente pas des chronos atteints. Je me dis qu'on peut toujours faire mieux. Je ne recherche pas particulierement l'elitisme, je recherche le progrés, le gain, la performance. A mon niveau, avec mes moyens. C'est ce que nombreux ici on recherche.
Je me dis toujours qu'on peut faire mieux et que la seule limite que l'on puisse connaitre à nous tous ce sont les champions. Je me dis par exemple que finir un marathon n'est pas une performance car on peut tous finir un marathon aujourd'hui. Je n'aime pas trop la notion de Finisher. Je m'en fous d'etre finisher. Etre finisher d'une course c'est mettre au même niveau le mec qui fait 2h10 et celui qui a fait 7h déguisé en prisonnier (je n'ai rien contre les prisonniers).

Pour le fait de te faire mal à l'entrainement, je connais ton positionnement (et le comprends même si je ne le partage pas), il suffit de voir ta photo de profil (d'ailleurs, petite parenthèse, c'est grâce à toi que je connais cette conception du "no pain, no gain", je ne connaissais pas avant, merci de m'avoir fait découvrir, même si je ne partage pas ce point de vue). ;)
]Pour moi c'est important qu'il reste à chacun des Everest et dans notre discipline l'utltime Everest pourrait etre les JO par exemple.
Donner l'accès "facile" à la CAP est illusoire.
]Et si l'Everest de la personne est de participer au marathon de Boston mais quelle n'a pas le bagage génétique? C'est à dire qu'elle pourrait courir des marathons mais ne peut pas passer les minimas (je sais pas, imaginons un aspect émotionnel comme quelqu'un qui y serait né ou quelque chose comme ça). Chacun son Everest oui, mais pourquoi le lui interdire (alors qu'il en est capable). Il n'a qu'à aller courir sur un marathon de seconde zone? Il ne fait pas partie de l'élite qu'il faut?

Bah oui en fait. Ca fait un peu brutale comme conclusion mais oui.

Pour l'accès "facile" à la CàP, je ne comprends pas. Tout le monde peut courir (ou presque), l'accès y est facile. Par contre, c'est l'accès aux courses qui posent problèmes et pour ça ce n'est pas illusoire de changer de mode d'organisation, de minima, etc.

Aujourd'hui le seul probleme qui se pose c'est le prix des dossards exhorbitants.
Par exemple je ne conçois pas qu'on puisse payer 35 EUR ou plus pour faire 6 km entre fille. Il y a un côté mercantile qui me gene.

Courir un marathon en 6 heures est une torture physique qui me semble complétement inverse à ma notion d'effort. Comment accepter d'avoir plus mal en allant moins vite?

Pourquoi? Peut être parce que c'est son Everest, et que pour atteindre ses objectifs, il faut souffrir (comme dit néochti, "on a rien sans rien" ; même si ça reste à discuter... ;)).

Je me dis que je trouve facile de devenir marathonien en 6 mois alors que certains courent depuis le plus jeune âge, progressse d'année en année, passe du demi fond, au fond, à la course sur route puis au marathon. C'est vrai que chacun son Everest mais parfois on voit des gens qui ont atteint leur Everest en courant 6h le marathon, aprés 3 mois de CAP et aprés ils passent à autres choses. Ca me gene, aprés je comprends aussi cette notion d'Everest.

Dans les années 80, courir un marathon en plus de 4h n'avait que peu d'intérêt. Le marathon avait un côté mystique, magique...
Ce qui n'est plus vraiment le cas aujourd'hui.

Donc ce qui rendrait la chose intéressante serait le fait que ce soit inaccessible au commun des mortels? (encore une fois, c'est pour voir si j'ai bien compris)

Non pour moi le marathon était quelque chose d’inaccessible, une sorte d'Everest reservé aux plus endurants, aux plus resistants.
Aujourd'hui on voit que le terme marathon est totalement démocratisé et si demain une personne veut devenir marathonienne, elle le peut simplement en prenant un dossard.

Si on n'est pas assez bien pour Boston faisons le maximum pour en être et si on n'y arrive pas c'est qu'on n'a pas le niveau.
C'est aussi ça la logique sportive.

Il ne faudrait pas oublier le facteur génétique, les progrès ne sont pas infinis et ça dépend d'où on est parti.
Effectivement, c'est la logique sportive. Personnellement, je n'aime pas le sport (dans d'autres posts, je faisais la distinction entre sport et activités physiques), notamment à cause de cette forme d'élitisme. C'est facile de dire "t'es nul, tu ne joues pas avec nous", on a quel âge... C'est tout de même dingue que le sport prône des valeurs d'exclusions alors qu'ils essayent de nous faire croire que c'est du fair-play, de la collaboration, de l'entraide.

Je suis d'accord. Totalement d'accord. Aprés il ne faut pas oublier que la magie de la CAP c'est qu'on est toujours plus faible qu'un autre. Et j'ai découvert l'humilité à travers cette discipline.

Mon sujet à l'origine (le titre a peut etre été mal trouvé) est que sur le forum on sent un lien quasi incassable entre ce que j'appelle compétition (ce que d'autres appellent épreuves ou évènement) et la pratique de la CAP. C'est faux de dire ça.
Qu'en plus, on reproche quasiment à certaines épreuves d'être justement des compétitions.

Il existe des courses réservés aux pro, j'imagine, mais ce n'est pas le cas de Boston ou de l'Aubisque. Si la course est réservé, d'accord, pas de problème, mais si elle est ouverte, elle devrait l'être à tous sans exception.

Oui c'est vrai que les courses sont généralement open pour permettre à chacun de participer.

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Réponse de Air1 sur le sujet Re: Competition vs loisir

Posted il y a 12 ans 2 mois #185062
Les courses open c'est bien joli, mais le nombre de dossards de la plupart des grandes courses sont limités pour des raisons d'organisation Comment tu fais la sélection? Ce sont des ?preuves sportives avant tout, il n'est donc pas illogique de trouver pour les plus prestigieuses d'entre elles un critere de selection sportif. Et ca a un point positif: ca évite la spéculation sur les dossard (voir Marseille Cassis)

A part cà, la frite a une analyse tr?s proche de la mienne. Par exemple, je ne ferai pas de marathon tant que je ne me sentirai pas capable de le faire en 3.45 - 4.00. Si je n'y arrive pas, et bien je n'en ferai pas, c'est la vie. C'est ca aussi la progressivité, franchir les paliers les uns après les autres.
Last Edit:il y a 12 ans 2 mois par Air1
Dernière édition: il y a 12 ans 2 mois par Air1.

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Réponse de NicoD sur le sujet Re: Competition vs loisir

Posted il y a 12 ans 2 mois #185075
Juste pour donner un avis sur le coté compétition et pas élitisme car la plus part des personnes qui sont sur ce forum cour pour progresser et même si en travaillant une personne atteint 3h au marathon (temps très bon) elle voudra passer en 2h55 la fois d'après et avec ce genre de temps on est loin des professionnels.

Faire une course, c'est plus qu'une compétition, c'est une ambiance et l'occasion de pouvoir se tester sur un circuit parfois sympa et normalisé et donc pouvoir quantifier ces progrès (Perso, je me fiche royalement de ma place et quand je vois un V4 devant moi qui me double au sprint (et oui cela m'est arrivé) je suis impressionné et pas frusté et beaucoup pense comme sa). Je pense que toute personne qui pratique un sport est contente de voir sa progression même si cela est de courir son 10km en 1h15 alors pourquoi privé une personne de pouvoir le faire en même temps qu'une personne qui le fera en 30. Il y a des sas pour que ces deux personnes ne se gêne pas le tout est de jouer le jeu pour que tout le monde soit content.

Pour le coté imposé un minima, peut être que Boston est réservé à des personnes entrainées mais faire un marathon en 6h ou 7h, est ce vraiment bon pour l'organisme qui mettra des mois voir plus à récupérer. Ces minimas sont peut être la pour protéger des personnes qui risqueraient de se blesser.
par NicoD

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