Saintelyon
- Azaer
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Pour la STL, ce sera 2 paires de chaussettes + une paire de rechange (sec) , j'ai trop froid là. Au pire, j'en mettrais une sur mes mains, en plus des gants en soie. C'est très joli les moufles écossaises après tout. Pour le cognac, oublies! Ce n'est pas assez fort mon fils. En revanche, j'ai trouvé une bouteille à 95° en Italie qui devrait pouvoir maintenir le camelback à son état liquide en espérant que mes collègues m'en ai laissé un peu). Autre avantage, ça peut toujours servir à allumer un feu de camp (ou de détresse).
Mais comme Papadje, je ne vois pas bien comment on va arriver à Lyon ou à St Etienne si ça perdure toute la semaine.
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- Guigou
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Ils ont donc trois jours pour dégager les routes, ça doit suffire.
On va être obligé d'y aller, on pourra pas y couper!
J'ai pensé aux 2 paires de chaussettes, mais j'ai jamais couru comme ça, et j'ai un peu peur des ampoules.
En plus, les pieds sont "en mouvement", on doit pas trop ressentir le froid, mais plutôt l'humidité, et là, une paire ou deux, ça doit pas changer grand chose.
Faudra se méfier du vent, il semble qu'il en soit prévu pas mal cette nuit là, donc gaffe aux mains et à la tête. le coup des mouffles écossaises ça me plait bien (peut-être prendrais-je l'option "burlington"!).
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- Azaer
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Je n'ai jamais couru avec 2 paires de chaussettes non plus, et je n'ai pas trop envie de tenter des trucs juste sur la course. Mais comme je crains plus l'humidité+froid, je crois que je prendrai une paire de rechange qui iront sur mes mimines. Pas très classe, mais c'est chaud.
ça commence à tomber sur Paris. Finalement, le triathlon d'Enghien va se transformer en patinoire d'Enghien. Idem pour le canal St Martin gelé, c'est à voir.
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- Aldo130
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Ca sera peut-être plus pratique que de jouer aux marionnettes en laine, non?
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- Azaer
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Allez, voilà le texte du jour sur le site de la STL (ça donne la banane) :
Si l'idée vous prend d'aller vous balader dans la nuit de samedi à dimanche sur les petites routes des Monts du Lyonnais (pensez aux pneus neige), ne soyez pas étonnés si vous apercevez une noria de points lumineux sortir des bois. Ils seront en effet plus de 11000 coureurs équipés d'une lampe frontale à arpenter les routes et chemins pour relier Saint-Etienne à Lyon. Au programme : 68km (50% sur chemins), 1300m de dénivelé positif et 1700m de négatif. En 1951, quand des cyclotouristes stéphanois et lyonnais créèrent pour entretenir leur forme hivernale une « randonnée » entre Lyon et Saint-Etienne (changement de sens tous les ans), ils ne se doutaient sûrement pas que leur petite balade allait devenir au fil des ans une des grandes classiques de la course nature. Depuis plusieurs années, la course a largement dépassé sa dimension locale, celle où tout bon sportif rhône-alpin qui se respecte se doit d'avoir participé à la Saintélyon au moins une fois dans sa vie (possibilité de courir en relais depuis 1991). L'an dernier, 10 pays et 94 départements étaient ainsi présents.
Dès 20 heures, entassés dans le Parc des Expos de Saint-Etienne, les 5600 concurrents de la course solo attendront patiemment le départ fixé à minuit. Certains tenteront de trouver un coin tranquille pour dormir quelques minutes voire même une ou deux heures. Juste à côté, d'autres mangeront leur dernier plat de pâtes, vérifieront une énième fois que leur lampe frontale fonctionne bien et que tout est prêt dans le sac. Et vers 23h30, tous migreront vers la ligne de départ. Dans un immense frisson. Adieu la chaleur du hall. En route pour une longue nuit, dans le froid (on annonce des températures de l'ordre de -6°C), la boue et sans doute même dans la neige.
LORS D'UNE EDITION, UN IRLANDAIS PARCOURT 40KM EN PORTANT SON CHIEN EPUISE SUR SON DOS...
En 1990, la neige tomba si fort (70cm de neige au col de la Gachet) que la course dût être arrêtée. Près de 80 concurrents poursuivirent pourtant leur route jusqu'à l'arrivée. « Des anecdotes il y en a beaucoup, raconte Michel Delore, journaliste-écrivain vainqueur à 8 reprises entre 1970 et 1980 et qui, à 74 ans, regrette de ne pouvoir prendre samedi le départ de sa 24e Saintélyon (!), la faute à un maudit talon. Une année, un Irlandais installé dans la région était parti avec son chien. Après une trentaine de kilomètres, le colosse était crevé. Plus moyen de le faire avancer. Alors, il a pris le chien sur les épaules et a fini comme ça. Son arrivée fut triomphale. En 1978, j'ai gagné dans la grande descente du bois d'Arfeuille. J'étais avec deux jeunes que je redoutais. Ils ont commis l'erreur de me dire qu'ils ne connaissaient pas le parcours. Moi, je connaissais la descente par coeur alors j'ai éteint ma lampe frontale et je suis parti à fond. Et je ne l'ai rallumée que bien plus tard pour ne pas leur donner un point de repère... »
Samedi, après quelques kilomètres sur le bitume pour sortir de Saint-Etienne, les participants attaqueront leur périple. La première montée vers Saint-Christo-en-Jarez offre le magnifique spectacle d'un long serpent lumineux créé par les faisceaux des frontales. Impression magique de toutes ces lucioles en pleine nuit et de ces halos de « fumée » formés par la respiration des coureurs. Que ceux qui découvriront la course prennent juste quelques secondes pour se retourner et contempler ce trait de lumière. Car après ils devront lutter contre le froid, contre cette boue qui rend pénible chaque foulée ou plus souvent chaque pas. Surtout quand quelques milliers de pieds sont déjà passés avant vous rendant le sol encore plus glissant. Pendant que les premiers en termineront au milieu de la nuit, d'autres continueront d'avancer avec pour seul moteur la perspective d'un bon thé chaud offert par l'un des 500 bénévoles mobilisés.
Lever du jour sur Lyon avec les Alpes en fond d'écran
Et puisqu'il faut bien que les moins rapides aient aussi quelques privilèges, ceux qui seront encore sur la route auront peut-être celui de voir le jour se lever sur Lyon, les Alpes enneigées en arrière plan. Qu'ils profitent bien du spectacle avant d'attaquer les derniers kilomètres et notamment la côte des aqueducs de Beaunant au 58e km. Un peu plus d'un kilomètre de montée dont un passage à 20% qui vous fait vous demander quelle idée vous a pris de vous embarquer dans cette histoire. Puis vient la traversée de Sainte-Foy-lès-Lyon, la descente finale sur Lyon avec des descentes raides qui font hurler des quadriceps déjà en feu. Et enfin les interminables quais de Saône puis du Rhône où l'on guette au loin ce palais des sports de Gerland, symbole de la délivrance. Quelques jours seulement avant la fête des lumières et tous les lumignons sur les rebords des fenêtres qui illumineront les rues lyonnaises et offriront d'autres flammes pour finir de se réchauffer.
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