Sabine et ses désespoirs au marathon de Paris 2011
- sabine
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Sabine et ses désespoirs au marathon de Paris 2011 a été créé par sabine
Posted il y a 13 ans 7 mois #96071
chers amis coureurs
j'aurais vraiment aimé commencer ce récit par une magnifique nouvelle, mais ce n'est pas le cas: ce marathon de Paris aura été pour moi un presque calvaire. Et c'est d'autant mois facile que depuis 14 semaines, plus de trois mois, j'ai pensé marathon quotidiennement , respectant scrupuleusement mon plan, me privant ça et là de sorties, de certains mets interdits etc.
Ma déception est donc à la hauteur des efforts consentis.
Que s'est il passé?
Tout d'abord, j'ai toujours détesté ces premières chaleurs. J'ai pourtant l'habitude au tennis, mais les premiers matchs sous ces premières chaleurs ont toujours été des moments difficiles pour moi.
Je préfère de loin courir dans la fraîcheur des forêts la matin de bonne heure. Et j'ai toujours besoin de plusieurs semaines pour m'y habituer.
Lorsque j'ai vu la météo la semaine passée, je savais que ça ne serait pas simple mais je ne m'étais pas imaginé ce scénario pour autant.
Je pensais naïvement que la volonté ferait abstraction de cet obstacle, et puis la rencontre de mes amis coureurs avait presque éclipsé le stress dû à la course.
J'ai bien mangé toute la semaine, des pâtes encore des pâtes. J'ai tenté de bien me reposer, le petit dej n'était pas top c'est vrai et en plus j'avais oublié le gatosport mais c'était tout de même correct, ce matin je me sens en bonne forme.
En arrivant , il fait assez frais, pas assez pour se couvrir outre mesure cependant. Mais ce soleil là brille, brille, brille et frappe ses rayons de façon bien intense sur ma petite caboche, et ça je n'aime pas mais alors pas du tout. Dés les premiers km je le sens s'acharner sur moi, dans les yeux, sur le front, pendant 10, 15 km. Je me bats à chaque ravito pour récupérer une bouteille et m'hydrater, me mouiller la nuque, mais j'ai si chaud. Je cherche l'ombre sans arrêt, mais le soleil est bien en face, là à s'insinuer subrepticement.
Pourtant , j'ai une belle allure, entre 5'45 et 6' jusqu'au semi à peu près, le meneur d'allure est toujours à quelques mètres devant moi. Pile poil l'allure que je m'étais fixée. J'ai couru aux côtés de Fred jusqu'au km 20 à peu près et c'est vrai qu'il a souvent attiré mon attention sur notre FC. J'avais décidé de ne pas trop y prêter attention mais j'aurais tout de même dû l'écouter davantage, car en effet j'ai une fc anormalement haute pour une allure marathon: entre 88 et parfois 93% de ma fcmax et ce dés les 1ers km. Cela aurait dû m'alerter, évidemment je ne pouvais tenir ça sur 42 km.
Les sensations ne sont pas excellentes mais ça peut aller, je ne souffre pas vraiment mais j'ai quand même du mal à garder le rythme naturel du marathon que j'affectionne tant alors forcément les 1ers signes de fatigue apparaissent et cette sensation de lourdeur et de chaleur m'accablent rapidement si bien qu'à un moment donné, je me suis dit que je ne me faisais absolument aucun plaisir sur cette course, et ça pour moi, c'est rédhibitoire
Pourtant j'insiste, il paraît que le moral peut soulever des montagnes, et puis je sais que jean Luc m'attend au km 27, je me bats, je décompte les km, bêtement, il m'en reste 7, et il va sans doute me rebooster un peu.
Malheureusement, je commence à ressentir de violents maux de tête, une barre qui me traverse le front, allez ça va passer, rien de grave. Quelques minutes plus tard, premières remontées gastriques, à deux reprises, ouh là, ça ne m'est jamais arrivé et ça commence à me faire flipper. je suis obligée de m'arrêter, j'essaie de boire de l'eau mais hop elle repart par où elle est rentrée. J'ai quelques frissons qui me remontent la nuque quand j'arrive dans le 1er tunnel, où il y a une légère brise fraîche qui me fait du bien. Mais là je ne suis plus tellement lucide, en quelques minutes j'ai mal partout, aux cuisses, aux pied, aux mollets, à la hanche, j'ai du mal à respirer, et j'ai surtout un voile gris noir avec des petites mouches scintillantes devant les yeux. Là je me dis: Sabine, tu cours à la catastrophe; la sortie du tunnel qui m'a paru interminable, la chaleur, le soleil qui se met à nouveau à me taper sur le système auront eu raison de moi; j'aperçois au loin Jean Luc et Elina qui s'égosillent à encourager les futurs marathoniens; à ce moment, j'ai envie de m'arrêter et je ne me vois pas continuer 15 km dans cet état.
Nous essayons malgré tout de repartir, je sens la poussette de Jean Luc dans mon dos, qui comme me l'avait expliqué Elina, est diaboliquement efficace, mais je sens à nouveau les dernières gorgées d'eau ingurgitées, tenter de s'échapper et ces petites mouches toujours là à me troubler la vision. Ce n'est pas raisonnable, je dois m'arrêter, je ne peux faire autrement.
L'aventure Paris 2011 stoppe au km 27.
La déception est grande.
Elina, Jean Luc et Chéri qui n'était pas loin tentent de me réconforter, mais...........
Alors coup de chaud, de fatigue car enfin les 15 derniers jours de travail n'ont pas été de tout repos?? peut être un peu des deux.
Je n'incriminerai pas la préparation, au contraire, j'y ai pris un plaisir immense et senti les progrès accomplis.
C'était un jour sans, inutile de chercher davantage d' explications.
En guise de mot de fin, je vous remercie tous pour vos encouragements et vos tentatives de relativiser. Je reste seule avec ma défaite, je rebondirai sans doute, mais je me laisse deux semaines sans Cap histoire de digérer tout ça et repartir vers de nouvelles aventures et bien sûr un nouveau marathon.
ps: j'en ai croisé des marathoniens par la suite, avec le maillot finisher et la médaille au cou, comme autant de coups de poignard à mon orgueil!
j'aurais vraiment aimé commencer ce récit par une magnifique nouvelle, mais ce n'est pas le cas: ce marathon de Paris aura été pour moi un presque calvaire. Et c'est d'autant mois facile que depuis 14 semaines, plus de trois mois, j'ai pensé marathon quotidiennement , respectant scrupuleusement mon plan, me privant ça et là de sorties, de certains mets interdits etc.
Ma déception est donc à la hauteur des efforts consentis.
Que s'est il passé?
Tout d'abord, j'ai toujours détesté ces premières chaleurs. J'ai pourtant l'habitude au tennis, mais les premiers matchs sous ces premières chaleurs ont toujours été des moments difficiles pour moi.
Je préfère de loin courir dans la fraîcheur des forêts la matin de bonne heure. Et j'ai toujours besoin de plusieurs semaines pour m'y habituer.
Lorsque j'ai vu la météo la semaine passée, je savais que ça ne serait pas simple mais je ne m'étais pas imaginé ce scénario pour autant.
Je pensais naïvement que la volonté ferait abstraction de cet obstacle, et puis la rencontre de mes amis coureurs avait presque éclipsé le stress dû à la course.
J'ai bien mangé toute la semaine, des pâtes encore des pâtes. J'ai tenté de bien me reposer, le petit dej n'était pas top c'est vrai et en plus j'avais oublié le gatosport mais c'était tout de même correct, ce matin je me sens en bonne forme.
En arrivant , il fait assez frais, pas assez pour se couvrir outre mesure cependant. Mais ce soleil là brille, brille, brille et frappe ses rayons de façon bien intense sur ma petite caboche, et ça je n'aime pas mais alors pas du tout. Dés les premiers km je le sens s'acharner sur moi, dans les yeux, sur le front, pendant 10, 15 km. Je me bats à chaque ravito pour récupérer une bouteille et m'hydrater, me mouiller la nuque, mais j'ai si chaud. Je cherche l'ombre sans arrêt, mais le soleil est bien en face, là à s'insinuer subrepticement.
Pourtant , j'ai une belle allure, entre 5'45 et 6' jusqu'au semi à peu près, le meneur d'allure est toujours à quelques mètres devant moi. Pile poil l'allure que je m'étais fixée. J'ai couru aux côtés de Fred jusqu'au km 20 à peu près et c'est vrai qu'il a souvent attiré mon attention sur notre FC. J'avais décidé de ne pas trop y prêter attention mais j'aurais tout de même dû l'écouter davantage, car en effet j'ai une fc anormalement haute pour une allure marathon: entre 88 et parfois 93% de ma fcmax et ce dés les 1ers km. Cela aurait dû m'alerter, évidemment je ne pouvais tenir ça sur 42 km.
Les sensations ne sont pas excellentes mais ça peut aller, je ne souffre pas vraiment mais j'ai quand même du mal à garder le rythme naturel du marathon que j'affectionne tant alors forcément les 1ers signes de fatigue apparaissent et cette sensation de lourdeur et de chaleur m'accablent rapidement si bien qu'à un moment donné, je me suis dit que je ne me faisais absolument aucun plaisir sur cette course, et ça pour moi, c'est rédhibitoire
Pourtant j'insiste, il paraît que le moral peut soulever des montagnes, et puis je sais que jean Luc m'attend au km 27, je me bats, je décompte les km, bêtement, il m'en reste 7, et il va sans doute me rebooster un peu.
Malheureusement, je commence à ressentir de violents maux de tête, une barre qui me traverse le front, allez ça va passer, rien de grave. Quelques minutes plus tard, premières remontées gastriques, à deux reprises, ouh là, ça ne m'est jamais arrivé et ça commence à me faire flipper. je suis obligée de m'arrêter, j'essaie de boire de l'eau mais hop elle repart par où elle est rentrée. J'ai quelques frissons qui me remontent la nuque quand j'arrive dans le 1er tunnel, où il y a une légère brise fraîche qui me fait du bien. Mais là je ne suis plus tellement lucide, en quelques minutes j'ai mal partout, aux cuisses, aux pied, aux mollets, à la hanche, j'ai du mal à respirer, et j'ai surtout un voile gris noir avec des petites mouches scintillantes devant les yeux. Là je me dis: Sabine, tu cours à la catastrophe; la sortie du tunnel qui m'a paru interminable, la chaleur, le soleil qui se met à nouveau à me taper sur le système auront eu raison de moi; j'aperçois au loin Jean Luc et Elina qui s'égosillent à encourager les futurs marathoniens; à ce moment, j'ai envie de m'arrêter et je ne me vois pas continuer 15 km dans cet état.
Nous essayons malgré tout de repartir, je sens la poussette de Jean Luc dans mon dos, qui comme me l'avait expliqué Elina, est diaboliquement efficace, mais je sens à nouveau les dernières gorgées d'eau ingurgitées, tenter de s'échapper et ces petites mouches toujours là à me troubler la vision. Ce n'est pas raisonnable, je dois m'arrêter, je ne peux faire autrement.
L'aventure Paris 2011 stoppe au km 27.
La déception est grande.
Elina, Jean Luc et Chéri qui n'était pas loin tentent de me réconforter, mais...........
Alors coup de chaud, de fatigue car enfin les 15 derniers jours de travail n'ont pas été de tout repos?? peut être un peu des deux.
Je n'incriminerai pas la préparation, au contraire, j'y ai pris un plaisir immense et senti les progrès accomplis.
C'était un jour sans, inutile de chercher davantage d' explications.
En guise de mot de fin, je vous remercie tous pour vos encouragements et vos tentatives de relativiser. Je reste seule avec ma défaite, je rebondirai sans doute, mais je me laisse deux semaines sans Cap histoire de digérer tout ça et repartir vers de nouvelles aventures et bien sûr un nouveau marathon.
ps: j'en ai croisé des marathoniens par la suite, avec le maillot finisher et la médaille au cou, comme autant de coups de poignard à mon orgueil!
Last Edit:il y a 13 ans 7 mois
par sabine
Dernière édition: il y a 13 ans 7 mois par sabine.
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- Bruno17
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Réponse de Bruno17 sur le sujet Re: Sabine et ses désespoirs au marathon de Paris 2011
Posted il y a 13 ans 7 mois #96076
Sabine,
Je sens beaucoup de déception dans ton post... C'est vrai après tous ces efforts consentis, c'est dur d'accepter la situation.
Il y a pourtant 2 éléments que l'on ne peut malheureusement contrôler, c'est le temps et le physique... Pour autant, tu as fait une excellente préparation et tout ceci n'a pas été vain. C'est une leçon de vie (courage, abnégation, souffrance, humilité...) et je crois qu'il faut se résoudre à l'accepter en rebondissant sur d'autres projets sportif ou personnels...
Moi je te tire un grand coup de chapeau car même si au bout tu n'as pas le résultat escompté, tu as vécu une belle aventure qui te servira dans d'autres circonstances...
Bravo à toi et à bientôt de te relire sur ce forum,
Je sens beaucoup de déception dans ton post... C'est vrai après tous ces efforts consentis, c'est dur d'accepter la situation.
Il y a pourtant 2 éléments que l'on ne peut malheureusement contrôler, c'est le temps et le physique... Pour autant, tu as fait une excellente préparation et tout ceci n'a pas été vain. C'est une leçon de vie (courage, abnégation, souffrance, humilité...) et je crois qu'il faut se résoudre à l'accepter en rebondissant sur d'autres projets sportif ou personnels...
Moi je te tire un grand coup de chapeau car même si au bout tu n'as pas le résultat escompté, tu as vécu une belle aventure qui te servira dans d'autres circonstances...
Bravo à toi et à bientôt de te relire sur ce forum,
par Bruno17
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- mushagak
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Réponse de mushagak sur le sujet Re: Sabine et ses désespoirs au marathon de Paris 2011
Posted il y a 13 ans 7 mois #96080
Sabine,
Je ne chercherai pas à relativiser ta "défaite" comme tu la nommes mais il fallait quand même que je t'écrive que tu as pris la meilleure décision!!!!
Vu les symptômes que tu décrits, c'est en réa avec une syncope que tu aurais pu finir tes 42,195 km
Alors ta fierté de coureuse, de marathonienne, de sportive, d'humain avec sa personnalité propre, en a pris un coup mais ouffffff, c'est terminé, enfin ta FCM redescend, enfin les esprits se retrouvent, enfin la marche se fait plus sure et enfin le CALVAIRE est terminé. Tu l'as vraiment bien noté Sabine, ta course n'est pas faite pour que tu n'en retires aucun plaisir , d'autant plus quand tu sens que tu peux sinon y rester, du moins tomber dans les pommes!!!
Alors, je vais être "bateau "peut être mais...Félicitations d'avoir couru 27 bornes sabine, 27 bornes avec une FCM énorme. Ce qui simplement prouve que tu as physiologiquement, cardiaquement plutôt, les capacités pour préparer vraiment un bon marathon mais cette fois, tu écouteras les conseils de tes potes pendant la course .
Que ton homme ne le prenne pas mal, mais je te fais une grosse bise...sportive
Console toi vite et prends du plaisir à te reposer un peu pendant ces 2 semaines
Charly
Je ne chercherai pas à relativiser ta "défaite" comme tu la nommes mais il fallait quand même que je t'écrive que tu as pris la meilleure décision!!!!
Vu les symptômes que tu décrits, c'est en réa avec une syncope que tu aurais pu finir tes 42,195 km
Alors ta fierté de coureuse, de marathonienne, de sportive, d'humain avec sa personnalité propre, en a pris un coup mais ouffffff, c'est terminé, enfin ta FCM redescend, enfin les esprits se retrouvent, enfin la marche se fait plus sure et enfin le CALVAIRE est terminé. Tu l'as vraiment bien noté Sabine, ta course n'est pas faite pour que tu n'en retires aucun plaisir , d'autant plus quand tu sens que tu peux sinon y rester, du moins tomber dans les pommes!!!
Alors, je vais être "bateau "peut être mais...Félicitations d'avoir couru 27 bornes sabine, 27 bornes avec une FCM énorme. Ce qui simplement prouve que tu as physiologiquement, cardiaquement plutôt, les capacités pour préparer vraiment un bon marathon mais cette fois, tu écouteras les conseils de tes potes pendant la course .
Que ton homme ne le prenne pas mal, mais je te fais une grosse bise...sportive
Console toi vite et prends du plaisir à te reposer un peu pendant ces 2 semaines
Charly
par mushagak
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- olive22
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Réponse de olive22 sur le sujet Re: Sabine et ses désespoirs au marathon de Paris 2011
Posted il y a 13 ans 7 mois #96081
Sabine, y'a pas grand chose à dire, c'était pas ton jour, c'est sûr, et quand ca ne devient plus du plaisir et qu'on sent qu'on met en péril sa santé, il faut savoir s'arrêter, même si ca doit êser de voir les autres avec leurs médailles. Je t'embrasse et suis sûr que tu auras plein de réconfort autour de toi, et je suis sur que tu sauras rebondir.
par olive22
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- mila
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Réponse de mila sur le sujet Re: Sabine et ses désespoirs au marathon de Paris 2011
Posted il y a 13 ans 7 mois #96083
Sabine,
je suis vraiment déçue pour toi.
En revanche, je pense que tu as pris une sage décision.
J'ai été choquée par le nombre important de personnes allongées, pratiquement inconscientes sur le bord de la route.
tu as su te préserver et pour ça BRAVO
Je sais qu'aujourd'hui c'est difficile de se projeter mais ne peux tu pas mettre à profit ta prépa sur une autre course. (un ami m'expliquait qu'il a abandonné le MDP l'année dernière et il a fait un autre marathon 3 semaines après)
J'espère que tu gardes le moral, je ne t'ai vu que 5 minutes ce matin, mais tu as l'air d'avoir une super patate !
bon courage
Mila
je suis vraiment déçue pour toi.
En revanche, je pense que tu as pris une sage décision.
J'ai été choquée par le nombre important de personnes allongées, pratiquement inconscientes sur le bord de la route.
tu as su te préserver et pour ça BRAVO
Je sais qu'aujourd'hui c'est difficile de se projeter mais ne peux tu pas mettre à profit ta prépa sur une autre course. (un ami m'expliquait qu'il a abandonné le MDP l'année dernière et il a fait un autre marathon 3 semaines après)
J'espère que tu gardes le moral, je ne t'ai vu que 5 minutes ce matin, mais tu as l'air d'avoir une super patate !
bon courage
Mila
par mila
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- Alassea
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Réponse de Alassea sur le sujet Re: Sabine et ses désespoirs au marathon de Paris 2011
Posted il y a 13 ans 7 mois #96086
Merci de nous avoir fait partager cette expérience.
ne soit pas décue, enfin si tu le sera bien évidement mais t'as été forte dans la décision de ne plus continuer.
un jour sans, qui n'arrive pas le bon jour... ca peut arriver a tout le monde.
repose toi bien, prend le temps qu'il te faut et trouve un nouvel objectif, regarde devant, loin devant, il y a tant a faire!
je te souhaite une excellente suite!
ne soit pas décue, enfin si tu le sera bien évidement mais t'as été forte dans la décision de ne plus continuer.
un jour sans, qui n'arrive pas le bon jour... ca peut arriver a tout le monde.
repose toi bien, prend le temps qu'il te faut et trouve un nouvel objectif, regarde devant, loin devant, il y a tant a faire!
je te souhaite une excellente suite!
par Alassea
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