Marathon Amsterdam 2015
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Quelques mots sur le plan tout d'abord :
12 semaines de labeur pour 640 kms parcourus dont grosso modo 1/3 de travail cardio (fractionné/seuil/côtes) pour 2/3 d'endurance.
Le plan nous (projet de couple) permettait d'envisager le projet sereinement.
Le jour du départ : il caille, pas de surprise, on est bien à Amsterdam, le mois d'octobre est le plus pourri de leur année; tous les accès à 2 kilomètres à la ronde sont fermés, on se réchauffera donc en marchant.
Arrivée dans le stade : whaouh, j'avais bien imaginé la chose mais y être pour de bon en bonne forme et prêt à vivre l'aventure me met en joie. Rapidement je me rends compte que tout le monde est à l'aise, ce n'est pas une légende, le marathonien est un animal sauvage et il pisse contre les barrières, les femmes entre les buissons le cul à l'air. On n'est pas à la nike run from bobo, on va bien tous se mettre minables autant se mettre dans l'ambiance.
Avec ma femme, on est heureux, on se sent prêts, on se marre avec des gens de partout, évidemment des français qu'on esquive soigneusement habituellement mais là on se sent solidaires (merci les vive la france sur le parcours, on l'oublie mais ça reste cool ce pays).
Bref c'est pas tout ça mais faut courir maintenant, bim c'est parti, les stars filent, tout le monde applaudit, je sais pas qui sont ces champions je me sens un peu honteux mais je me lie à l'allégresse collective "allez mon gars !! go ahead !!"... Zut c'est à nous, combien déjà ? Ah oui 4 H c'est le plan.
Km 1 - On oublie. Il pleut, c'est le troupeau, ça beugle, c'est déjà la grande répétition des gémissements, je comprends vite que la couche d'ozone va se prendre une tartine. Bref, c'est l'échauffement et sauf à vouloir jouer des coudes, on alterne marche et course dans la foule. Profitons, on a le temps, il passe en 6'30 tout va bien. What ??!!
Km 5 - On est dedans, ça y est. Rien à dire, facile, ça trottine, on est en 5'30. Je repense à une citation "si tu es facile c'est que tu vas trop vite", bien, je note pour plus tard.
Km 10 - RAS, bon j'aime bien l'environnement avec les immeubles tout ça, rien de spécial
Km 15 - RAS, on est au bord de l'eau, y a une nana qui saute partout en criant sa joie, le type à côté d'elle a sa montre qui ne fait que biper, j'ai envie de les balancer.
KM 20 - RAS. Toujours l'Amstel, c'est sympa mais les chemins sont pas fait pour accueillir une bande de marathoniens, l'autre il bipes toujours, y a des types qui volent sur l'eau, je me dis que j'aimerai essayer et on file vers le semi
KM 21 - 1h57. Bon on est en retard sur le plan... J'aurai du mettre des bourre pifs au départ pour être dans l'allure, après tout on n'est pas vraiment solidaire sur les premiers kilomètres, notre vraie nature ne s'est pas encore fait jour. Bref ils avaient l'air sympas les coureurs, pas de regret...
Km 25 - RAS, c'est pas très beau franchement, d'ailleurs je ne m'en souviens plus trop, je crois qu'on s'est mangé encore un peu de rivière
Km 30 - RAS. Attention y a le mur, on nous a dit à 30 c'est maintenant... Maintenant c'est quand ?
Km 32 - ah c'est maintenant !!! J'ai mal ici et là, je suis raide, pas penser, c'est le corps qui consomme de la graisse à la place du sucre, c'est ce qu'on t'a dit, okay alors laissons le consommer la mimolette d'hier soir et toi avance. 2 minutes après c'est l'euphorie, je me sens INVINCIBLE. Ah oui on t'a dit quoi aussi ? qu'après le mur, c'est l'euphorie et c'est le début de la fin. Ok bon grosso modo ça fait mal dans la joie, on reste dans le rythme, le mur franchit, on est biens.
Km 34 - Ca commence à merder. Ma femme est blessée, on ralentit, je la soutiens, l'espace d'une seconde je suis un minable, je pense au chrono avant de me ressaisir et de me rappeler ce que je fous ici. Je suis là à faire ce marathon pas parce que je suis un champion qui gagne sa vie, je suis là pour vivre une expérience, une première, un défi commun et on commence à rentrer dans une autre dimension...
Km 36 - c'est le stop, l'arrêt fatal, la blessure crasse, qui tapit depuis 36 kms, se révèle dans toute sa violence et arrêtes dans son élan ma femme. On se pose donc quelques instants... une dizaine de minutes d'analyse de la souffrance (une revue sophistiquée du type : de 1 à 5 tu souffres combien ? 8 ? ok alors on continue ?) avant arbitrage : elle va finir en marchant et moi en courant.
Km 36 - je repars, je suis froid, je me chope une crampe. La p**e me prendre en traître alors que je souffre déjà d'avoir du abandonner ma moitié, du renoncer à mon fol espoir de faire moins de 4 h, je ne lâche rien... je tire ma crampe, ça fait toujours du bien et je file dans l'allégresse
Km 41 - voilà ça sent la fin, je sais pas quoi penser, je suis bien physiquement mais c'est pas ce que j'imaginais, il aurait fallu finir ensemble pour que ce soit complet. Bref ça ne m'empêche pas de passer quelques courageux qui se battent pour en finir avec la joie de continuer à courir, taper dans quelques mains de spectateurs et dans la tête aussi d'un clampin histoire de le motiver à s'y remettre (je déconne)
Km 42,195 - voilà c'est le stade, faut que je me magne, ma femme galère, j'aurai de la joie plus tard. Merde un vieux me remet ma médaille, il est mignon ce petit vieux bon allez je verse une larme c'est plus fort que moi "merci papi, t'es là à noël ? je veux un tshirt finisher. Y a pas ? Bande de rats je vais me bâfrer de bananes nananère"...
4 H 09, voilà je suis content, mon objectif est rempli, bien sur ce n'est pas moins de 4 H mais aucune importance, ça le faisait et ya des trucs plus importants... Oui quoi ?
Courir après chercher ma femme !!! Retour au km 37 en courant avec sac à dos, vêtement chaud et couv de survie, 1 h d'attente à l'entrée du parc des 37 rien, rien, toujours rien... tiens un hot dog, bonne idée ça change des gels et puis retour au finish alors, en courant, elle était là, elle avait sa médaille, elle boitait, 2 tendinites du genou qui la cisaillait, elle avait la classe, elle ressemblait à tout ce qui fait l'état d'esprit de cette épreuve, le dépassement de soi dans la préparation, dans la réalisation, je suis très fier d'elle.
Je doutais fortement de ce que je lisais ici ou là sur l'objectif d'un premier 42 : le finir déjà.
Bon j'ai totalement changé mon point de vue, l'enjeu est bien de le terminer, j'ai vu plein de gens souffrir, parmi eux, certains ne pouvaient faire autrement que renoncer (une nana tombée nette contre un arbre en courant comme un automate devenu fou), d'autres renoncent avec d'autres choix (ils ont mal et l'entrainement nous permet d'apprivoiser les douleurs normales de celles anormales) et certains n'abdiquent jamais (je pense à ma femme bien sur mais aussi à un petit vieux que j'ai trouvé magnifique, il était cassé mais rien ne le ferait jamais plié. Je me suis demandé ce qui le motivait ? Dans ses rides et ses épaules tassées se terraient la volonté farouche de ne pas se laisser faire, marcher eut été abdiquer, il avait peut être des espoirs à rattraper, des souvenirs à dépasser. Il se peut bien qu'on en finisse jamais de cette histoire de marathon quand on la commence.)
12 semaines de labeur pour 640 kms parcourus dont grosso modo 1/3 de travail cardio (fractionné/seuil/côtes) pour 2/3 d'endurance.
Le plan nous (projet de couple) permettait d'envisager le projet sereinement.
Le jour du départ : il caille, pas de surprise, on est bien à Amsterdam, le mois d'octobre est le plus pourri de leur année; tous les accès à 2 kilomètres à la ronde sont fermés, on se réchauffera donc en marchant.
Arrivée dans le stade : whaouh, j'avais bien imaginé la chose mais y être pour de bon en bonne forme et prêt à vivre l'aventure me met en joie. Rapidement je me rends compte que tout le monde est à l'aise, ce n'est pas une légende, le marathonien est un animal sauvage et il pisse contre les barrières, les femmes entre les buissons le cul à l'air. On n'est pas à la nike run from bobo, on va bien tous se mettre minables autant se mettre dans l'ambiance.
Avec ma femme, on est heureux, on se sent prêts, on se marre avec des gens de partout, évidemment des français qu'on esquive soigneusement habituellement mais là on se sent solidaires (merci les vive la france sur le parcours, on l'oublie mais ça reste cool ce pays).
Bref c'est pas tout ça mais faut courir maintenant, bim c'est parti, les stars filent, tout le monde applaudit, je sais pas qui sont ces champions je me sens un peu honteux mais je me lie à l'allégresse collective "allez mon gars !! go ahead !!"... Zut c'est à nous, combien déjà ? Ah oui 4 H c'est le plan.
Km 1 - On oublie. Il pleut, c'est le troupeau, ça beugle, c'est déjà la grande répétition des gémissements, je comprends vite que la couche d'ozone va se prendre une tartine. Bref, c'est l'échauffement et sauf à vouloir jouer des coudes, on alterne marche et course dans la foule. Profitons, on a le temps, il passe en 6'30 tout va bien. What ??!!
Km 5 - On est dedans, ça y est. Rien à dire, facile, ça trottine, on est en 5'30. Je repense à une citation "si tu es facile c'est que tu vas trop vite", bien, je note pour plus tard.
Km 10 - RAS, bon j'aime bien l'environnement avec les immeubles tout ça, rien de spécial
Km 15 - RAS, on est au bord de l'eau, y a une nana qui saute partout en criant sa joie, le type à côté d'elle a sa montre qui ne fait que biper, j'ai envie de les balancer.
KM 20 - RAS. Toujours l'Amstel, c'est sympa mais les chemins sont pas fait pour accueillir une bande de marathoniens, l'autre il bipes toujours, y a des types qui volent sur l'eau, je me dis que j'aimerai essayer et on file vers le semi
KM 21 - 1h57. Bon on est en retard sur le plan... J'aurai du mettre des bourre pifs au départ pour être dans l'allure, après tout on n'est pas vraiment solidaire sur les premiers kilomètres, notre vraie nature ne s'est pas encore fait jour. Bref ils avaient l'air sympas les coureurs, pas de regret...
Km 25 - RAS, c'est pas très beau franchement, d'ailleurs je ne m'en souviens plus trop, je crois qu'on s'est mangé encore un peu de rivière
Km 30 - RAS. Attention y a le mur, on nous a dit à 30 c'est maintenant... Maintenant c'est quand ?
Km 32 - ah c'est maintenant !!! J'ai mal ici et là, je suis raide, pas penser, c'est le corps qui consomme de la graisse à la place du sucre, c'est ce qu'on t'a dit, okay alors laissons le consommer la mimolette d'hier soir et toi avance. 2 minutes après c'est l'euphorie, je me sens INVINCIBLE. Ah oui on t'a dit quoi aussi ? qu'après le mur, c'est l'euphorie et c'est le début de la fin. Ok bon grosso modo ça fait mal dans la joie, on reste dans le rythme, le mur franchit, on est biens.
Km 34 - Ca commence à merder. Ma femme est blessée, on ralentit, je la soutiens, l'espace d'une seconde je suis un minable, je pense au chrono avant de me ressaisir et de me rappeler ce que je fous ici. Je suis là à faire ce marathon pas parce que je suis un champion qui gagne sa vie, je suis là pour vivre une expérience, une première, un défi commun et on commence à rentrer dans une autre dimension...
Km 36 - c'est le stop, l'arrêt fatal, la blessure crasse, qui tapit depuis 36 kms, se révèle dans toute sa violence et arrêtes dans son élan ma femme. On se pose donc quelques instants... une dizaine de minutes d'analyse de la souffrance (une revue sophistiquée du type : de 1 à 5 tu souffres combien ? 8 ? ok alors on continue ?) avant arbitrage : elle va finir en marchant et moi en courant.
Km 36 - je repars, je suis froid, je me chope une crampe. La p**e me prendre en traître alors que je souffre déjà d'avoir du abandonner ma moitié, du renoncer à mon fol espoir de faire moins de 4 h, je ne lâche rien... je tire ma crampe, ça fait toujours du bien et je file dans l'allégresse
Km 41 - voilà ça sent la fin, je sais pas quoi penser, je suis bien physiquement mais c'est pas ce que j'imaginais, il aurait fallu finir ensemble pour que ce soit complet. Bref ça ne m'empêche pas de passer quelques courageux qui se battent pour en finir avec la joie de continuer à courir, taper dans quelques mains de spectateurs et dans la tête aussi d'un clampin histoire de le motiver à s'y remettre (je déconne)
Km 42,195 - voilà c'est le stade, faut que je me magne, ma femme galère, j'aurai de la joie plus tard. Merde un vieux me remet ma médaille, il est mignon ce petit vieux bon allez je verse une larme c'est plus fort que moi "merci papi, t'es là à noël ? je veux un tshirt finisher. Y a pas ? Bande de rats je vais me bâfrer de bananes nananère"...
4 H 09, voilà je suis content, mon objectif est rempli, bien sur ce n'est pas moins de 4 H mais aucune importance, ça le faisait et ya des trucs plus importants... Oui quoi ?
Courir après chercher ma femme !!! Retour au km 37 en courant avec sac à dos, vêtement chaud et couv de survie, 1 h d'attente à l'entrée du parc des 37 rien, rien, toujours rien... tiens un hot dog, bonne idée ça change des gels et puis retour au finish alors, en courant, elle était là, elle avait sa médaille, elle boitait, 2 tendinites du genou qui la cisaillait, elle avait la classe, elle ressemblait à tout ce qui fait l'état d'esprit de cette épreuve, le dépassement de soi dans la préparation, dans la réalisation, je suis très fier d'elle.
Je doutais fortement de ce que je lisais ici ou là sur l'objectif d'un premier 42 : le finir déjà.
Bon j'ai totalement changé mon point de vue, l'enjeu est bien de le terminer, j'ai vu plein de gens souffrir, parmi eux, certains ne pouvaient faire autrement que renoncer (une nana tombée nette contre un arbre en courant comme un automate devenu fou), d'autres renoncent avec d'autres choix (ils ont mal et l'entrainement nous permet d'apprivoiser les douleurs normales de celles anormales) et certains n'abdiquent jamais (je pense à ma femme bien sur mais aussi à un petit vieux que j'ai trouvé magnifique, il était cassé mais rien ne le ferait jamais plié. Je me suis demandé ce qui le motivait ? Dans ses rides et ses épaules tassées se terraient la volonté farouche de ne pas se laisser faire, marcher eut été abdiquer, il avait peut être des espoirs à rattraper, des souvenirs à dépasser. Il se peut bien qu'on en finisse jamais de cette histoire de marathon quand on la commence.)
par Blob
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- mezos69
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- Golden runner's
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- Remerciements reçus 241
Bravo à vous deux pour ce beau projet mené à bien
Joli chrono pour un premier
CR génial j'ai aimé ton humour et ton recul
tu as retranscrit tout ce que j'ai ressenti sur mon premier et que bcp comprendront
l'atmosphère, les détails inutiles, les joies , les peines, les petites et les grandes histoires, les méandres de la psychologie du bizuth
l'histoire du petit vieux est superbement racontée, touchante même
et je suis bien d'accord avec ta dernière phrase ....
Merci pour ce moment
Joli chrono pour un premier
CR génial j'ai aimé ton humour et ton recul
tu as retranscrit tout ce que j'ai ressenti sur mon premier et que bcp comprendront
l'atmosphère, les détails inutiles, les joies , les peines, les petites et les grandes histoires, les méandres de la psychologie du bizuth
l'histoire du petit vieux est superbement racontée, touchante même
et je suis bien d'accord avec ta dernière phrase ....
Merci pour ce moment
par mezos69
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- vincent.locquet
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- Junior Boarder
- Messages : 26
- Remerciements reçus 7
Eheheh
D'abord, félicitations à vous deux.
Bien aimé ton compte-rendu, ca rappelle quelques souvenirs...
Il y a toute sorte de monde qui font des marathons. Il y a quelques années, j'étais à celui de New-York et il y avait un gars qui se prenait en photo tous les 5 mn !!!
D'abord, félicitations à vous deux.
Bien aimé ton compte-rendu, ca rappelle quelques souvenirs...
Il y a toute sorte de monde qui font des marathons. Il y a quelques années, j'étais à celui de New-York et il y avait un gars qui se prenait en photo tous les 5 mn !!!
par vincent.locquet
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- personne
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- Golden runner's
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- Remerciements reçus 195
Félicitations pour votre aventure à tous les deux, et pour votre joli résultat.
Et un grand merci pour nous avoir fait partager vos aventures.
Et un grand merci pour nous avoir fait partager vos aventures.
par personne
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- Blob
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- Platinum Boarder
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vincent.locquet écrit: Eheheh
D'abord, félicitations à vous deux.
Bien aimé ton compte-rendu, ca rappelle quelques souvenirs...
Il y a toute sorte de monde qui font des marathons. Il y a quelques années, j'étais à celui de New-York et il y avait un gars qui se prenait en photo tous les 5 mn !!!
Hehe il ne savait peut être pas qu il y avait des photographes en chemin ou alors il était soucieux de maîtriser son image j en ai croisé quelques uns aussi, faut dire on est beaux gosses sur la fin on a envie de se revoir encore et encore
par Blob
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: vincent.locquet
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- joelDi
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Félicitations à vous deux et merci pour le CR plein d'émotions. Tu nous a fait vivre l'aventure avec toi.
par joelDi
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