Grimpée du Pays Rochois 2015 : en demi teinte
- TortueVolante
- Hors Ligne Auteur du sujet
- Platinum Boarder
- Messages : 379
- Remerciements reçus 37
Grimpée du Pays Rochois 2015 : en demi teinte a été créé par TortueVolante
Posted il y a 9 ans 1 mois #387071
GRIMPEE DU PAYS ROCHOIS 2015 : pas la course que j’avais espérée
Mieux vaut tard que jamais alors je vous livre mon CR de la grimpée du pays Rochois. Attention, il contient beaucoup d'états d'âmes Rien de mal à cela, mais je préfère vous prévenir ! Commençons par un résumé des épisodes précédents
Septembre 2014
Depuis le début de l’année je cours régulièrement (3x semaine) et je me suis mise au vélo. Ayant pris gout au sport et sans suivre de plan, je prépare ma 1ère course, un 10 kilomètres, qui a lieu en septembre, et que je terminerai en 59’54 . Et comme j’ai tellement apprécié l’ambiance de course je décide sur un coup de tête de participer également à La Grimpée du Pays Rochois, le dimanche juste après, et dont le départ est donné en bas de chez moi. Sauf que, voilà, on est sur du 950m de dénivelé, alors que je ne cours quasiment qu’à plat, et pire que mon record de dénivelé en rando était de 300m à l’époque .... Donc je me présente au départ avec 0m de dénivelé dans les pattes (sauf en vélo) et ça se fait vite sentir, je cours sur environ 1km et ensuite il me faudra marcher, avec en prime le 4*4 balai juste derrière moi pendant les premières 20min .... Dur dur, heureusement j’arrive à avancer coute que coute et je finis par reprendre 2 coureurs ce qui me redonne un peu de baume au cœur. La suite ne s’arrange pas mais je m’accroche, un peu avant l’arrivée je rattrape à nouveau une concurrente, et je franchis la ligne quelques secondes derrière un autre coureur, en 1:44:47 et 191/193 (soit 4è en partant de la fin). Même si j’ai franchement galéré, j’en garde un bon souvenir quand même, et je compte bien prendre ma revanche sur ce parcours un jour !
Mars 2015
Rupture du ligament croisé suite à une chute au ski, et me voilà privée de CaP, alors que je préparais mon 1er semi. Je passe les détails, mais psychologiquement je le vis très mal. C’est à ce moment que j’ouvre mon suivi ici d’ailleurs…
Bref, je me fais opérer en mai et suite une rééducation qui se passe comme sur des roulettes, je reprends la course à pied mi-aout, soit après 5 mois d’arrêt complet. Tout se passe au mieux aussi, les sensations reviennent bien, et comme mon niveau était modeste avant, je réussis à le récupérer assez vite. Et surtout je me sens revivre depuis ma reprise. Je décide donc assez tôt de refaire cette course, mais cette fois en étant préparée pour, même si je ne dispose que de 6 semaines. Fort heureusement (et faut pas le dire à mon chirurgien) je fais de la rando quasi tous les week-end depuis juillet, ce qui me fait une base de dénivelé par rapport à l’année dernière, et en course à pied, j’inclus la cote direct dans mes séances, même les EF (qui sortent de l’EF d’ailleurs mais tant pis)
Semaine avant la course
Dernière « grosse » séance mardi qui se passe bien et le lendemain hop, gros coup de fatigue, système digestif HS, et pas possible de manger. J’espère que c’est juste un petit contre coup de ma séance et pas un virus. Ca va légèrement mieux le lendemain, au moins c’est pas une gastro, mais pas terrible pour autant, je fais une EF quand même, ça va pas trop mal , bon on va bien voir.
RAS vendredi, par contre Samedi c’est la catastrophe , je me sens tellement fatiguée que j’ai du mal à tenir debout, je me traine lamentablement même pour faire 2m. J’ai même du mal à rester éveillée, ce qui est plutôt un mal pour un bien, car je vais passer la majeure partie de la journée à dormir. Sans oublier d’essayer de manger à peu près correctement. Dehors, il fait tout sombre et il pleut, et mon moral est à cette image, et je n’ai plus qu’à prier pour un miracle pour le lendemain ... Ceci dit, je ne me pose pas encore trop de questions à ce moment, dormir est le moyen de récupération le plus efficace, et là on peut dire que je maîtrise le truc ! Je crois encore pouvoir être « relative » forme le lendemain (même si surement entamée par cette semaine compliquée) et surtout qu’il fasse beau comme prévu (dans ma tête et dehors).
Présentation de la course
Ce dimanche 28 septembre 2015, vont s’élancer de la ville de La Roche Sur Foron (Haute Savoie) plus de 1000 marcheurs et environ 190 coureurs (dont 1 tortue ) pour une montée de 10km et 950m de dénivelé sur route et chemins pour rallier l’alpage de Balme. La gagne va se jouer en environ 50min chez les hommes et 1h et quelques chez les femmes.
Ci-dessous le profil de la course (volé sur un CR d'Hisoka )
Jour J
Je me lève et !!!! Quasi miracle ! Le mal est parti ! Mon corps répond bien ! La fatigue physique s’est dissipée et je me sens comme neuve ! Halléluia ! C’est avant que j’ouvre la fenêtre et je voie le temps….. Maussade…. Alors qu’ils ont annoncé grand soleil pour dimanche à la météo depuis aussi longtemps que je regarde…. Mon moral en prend un coup, c’est con, hein, le temps qu’il fait mais ça me contrarie vraiment …. Bon au moins il ne pleut pas, il n’y pas trop de vent, et il ne fait pas réellement froid avec 10°C.
Il est environ 8h, je petit déjeune. Départ de la course à 10h30, pour rejoindre la ligne de départ je n’aurai que 200m à faire à pieds. Mais voilà, les minutes sont longues et plus je regarde par la fenêtre, plus je me dis que je ne vais pas y arriver… Je réfléchis et me dis que rallier la ligne d’arrivée est infaisable pour moi. Trop loin, trop haut, trop… "tout"….. Pour l’atteindre il me faudrait utiliser absolument toutes mes ressources, physiques et mentales, et je n’en serai pas capable. Oui c’est ça, je ne vais pas supporter la douleur, je ne vais pas arriver à me dépasser. Je suis terrorisée à l’idée d’échouer à courir comme je l’avais prévu. L’angoisse me pétrifie, ma tête tourne, je tremble à moitié et mes intestins évacuent tout ce qu’ils ont …. (bon je vous passe les détails). J’ai de la chance d’être au calme chez moi pour passer ce moment délicat. D’ailleurs, et si j’y restais chez moi non ? A quoi bon y aller, ce n’est pas mon jour, pas ma semaine donc autant en rester là et ne pas m’infliger cet échec cuisant que je vais mettre du temps à digérer. Puis il y en aura plein d’autres, des courses, et j’aurais plus de temps pour me préparer. Oui voilà, autant ne pas prendre le risque de me dégouter et puis il y a ce film sur mon disque dur, que j’ai soudainement très envie de regarder…
STOP !!!! Je me dis, que non, me dégonfler n’est pas une option, car cette course je la dois à quelqu’un, qui n’est autre que moi-même, il y a quelques mois en arrière. Je ne peux décemment pas dire à cette fille là, tellement malheureuse d’être privée de courir, que je ne vais pas prendre le départ car j’ai la trouille de mal faire. Je dois le faire, je n’ai aucune excuse, je dois tout donner, par respect pour moi-même, surtout cette course là, si on m’avait dit que physiquement je serais apte à la faire fin septembre, soit « seulement » 4 mois et demi après l’opération, j’aurais été folle de joie. Tic tac…. Il est dejà 9h50…. Faut que je prenne ma décision …. Ok, allez Tortue, ça va le faire, tu peux y arriver, tu en capable, du moins tu vas tout tenter, sinon tu ne pourras plus te regarder dans un miroir, avec tout ce cirque que tu nous as fait avec ton fichu genou !
Avec la sensation de me jeter dans l’arène, je m’équipe, attrape mon sac et me rends au centre ville, lieu de départ. Je me sens plus calme, stressée toujours, mais avec les idées un peu plus claires.
Je récupère mon dossard (n°174) et la puce chronométrique que je fixe sur ma chaussure. Puis je dis adieu à mon sac, qui rejoindra l’arrivée en 4x4 (pff, le flemmard, les vrais, ils montent à patte ! )
Je commence un bout d’échauffement, je fais au plus simple, je trotte, je fais quelques foulées accélérées en montée, un peu de step sur une marche d’escalier et je m’étire un peu les muscles des papattes et des fefesses (pas trop non plus). J’ai quand même hâte que la course parte, histoire d’arrêter de gamberger pour rien.
Je me mets alors en quête d’Hisoka, censé porter un t-shirt vert UT4M. Mince mais tout le monde à des t-shirts verts aujourd’hui ou bien ? Bon c’est pas non plus une grosse course donc je le finis par le trouver et je me présente. On échange quelques mots, et ça m’aide à me détendre et à relativiser. Oui c’est une course difficile (et spéciale), oui on va tous en chier, mais aussi on va tous en redemander après . Parce qu’on est un peu fous nous coureurs, d’ailleurs lui a fait environ 1h30 de route pour venir ici ce matin, par amour de cette course. On se souhaite bonne chance et je repars trottiner un peu. J’entends les annonces du speaker, plus que 10min, 5 min, 3min. A 1 minute, je rejoins l’aire de départ et me place aux arrières postes.
30s – 15s – 10s -9 -8 -7- 6-5-4-3-2-1 – PARTEZ !!!
Je pense « enfin la délivrance » , je peux mettre mon cerveau en pause car à partir de maintenant, rien ne compte sauf d’avancer ! J’observe la masse compacte des coureurs s’étirer peu à peu sous mes yeux. Au bout de quelques dizaines de mètres, et quelques virages, je n’en n’ai plus qu’une grosse poignée en vue, et j’estime que j’en ai 3 ou 4 derrière, un peu plus éloignés car dieu merci je n’entends pas le moteur de ce stupide 4*4 balai qui m’avait tellement contrariée l’année passée. (Avec sa fameuse remarque « c’est dur ? Ah ben ça va pas aller en s’arrangeant » « oui, super…. merci monsieur… » )
On passe au panneau KM1, et je rentre à 100% dans ma course à ce moment là, ce 1er KM bien que le plus facile (seulement 4%) est comme le premier maillon de chaîne et maintenant que je le tiens, je me sens mieux, me reste à accrocher les suivants 1 par 1 et tout va bien se passer.
A 1.5km, toujours sur le bitume, et déjà on rencontre quelques portions bien raides, sur lesquelles je repasse en marche d’office pour me pas me cramer prématurément, ce n’est pas à cet endroit que va se jouer la course. Dès la difficulté passée, je reprends mon trot. J’ai en ligne de mire 2 concurrentes, l’une à environ 100m, l’autre peut être 200m. Derrière moi, j’entends un coureur, dont la respiration est très très bruyante, bien que régulière.
Au gré des croisements, les signaleurs et les quelques badauds nous encouragent du regard, voire même applaudissent, bien que nous soyons en queue de course.
Au KM3, nous entrons en forêt, le sentier est vraiment raide, et marcher à un bon rythme devient difficile. Je me concentre pour essayer de trouver un bon compromis entre cadence régulière et longueur de mes pas. Je suis un peu déstabilisée car en rando j’ai mes bâtons pour m’aider (j’ai choisi de ne pas les prendre et de toute façon personne n’en a). C’est dur quand même et régulièrement je me mets de petites tapes sur le visage en me disant « Allez avance, tu vas le faire, continues ». Après quelques minutes, le coureur à la respiration forte revient à ma hauteur. Il s’agit d’un [strike]papi[/strike] vétéran, qui m’impressionne énormément car, bien que semblant avoir 3x mon âge, il dégage une sensation de puissance et de contrôle vraiment incroyable . Total respect . Je cours juste derrière lui, son rythme est régulier.
Nous sortons de la forêt et repassons sur le bitume pour quelques dizaines de mètres sur lequel, je re-cours, ainsi que lui, et nous arrivons au ravito du KM4. Sans trop ralentir, j’attrape le gobelet d’eau que me tends une petite fille , remercie les bénévoles avant d’en boire quelques gorgées et puis je m’éloigne. (L’année dernière je m’étais arrêtée une bonne minute pour reprendre mon souffle et boire).
Retour, en forêt, et mon lièvre vétéran commence à me distancer petit à petit. Je choisis de ne pas forcer mon allure. En prime le sentier se met à zizaguer et je finis par le perdre de vue complètement (le lièvre pas le sentier ). Je suis alors seule, et je me fais une frayeur car j’arrive à un croisement de chemin, ou rien n’est balisé . Par logique, je prends le sentier le plus large et qui de plus part tout droit, mais j’ai vraiment horreur de ce (micro)doute et un petit bout de banderole n’aurait pas été de trop à cet endroit…
Heureusement, vers le KM5 le chemin se redresse et je récupère le visu sur mon lièvre qui est lui-même en train de gagner du terrain sur une coureuse. A ce moment là et pour la seule fois de la course, je regarde mon chrono (en changeant d’affichage sur ma montre) qui indique environ 50min. Et je me dis « ah déjà 50min dans les pattes, j’aurais pas cru, le temps passe vite quand on s’amuse ! » Une rapide estimation me dit que je suis pas déconnant par rapport à mon RP. Je remets la FC à l’écran et je promets de ne plus y toucher.
On repasse sur la route, et la pente s’atténue. Je me remets à courir et ça me mets franchement du baume au cœur, car je me souviens que 1 an en arrière, j’ai fait cette portion précise en marchant. Cette mini-victoire est bonne à prendre !
On passe au KM6 et second ravito, je procède comme pour le 1er, un gobelet d’eau et je ne m’arrête pas. Juste après, la pente redevient trop forte et je reprends ma marche rapide. Avec la fatigue qui commence à se faire sentir, j’ai un peu de mal à ajuster ma posture et les lombaires commencent à tirer. Ceci dit le moral est là car si mon vétéran semble avoir tracé sa route, j’ai une coureuse en ligne de mire, qui est certes encore loin, mais qui à l’air de lâcher du terrain.
KM7 : début de la dernière partie de la course et la plus compliquée, on passe sur un chemin, qui alterne avec de très gros raidillons et des parties presque plates. Pour être passée quelques fois par là en rando, je sais qu’il me reste un bon 35min d’effort avant l’arrivée. Fidèle à ma stratégie je ne regarde pas le chrono, car il me dirait à coup sur si le RP va tomber ou bien pas, et en cas de mauvaise nouvelle je ne suis pas sure de réussir à avaler ces 3 kilomètres restants…
Un bon point en passant, le chemin est très praticable car mi-caillouteux, mi-terreux, il est humide juste ce qu’il faut pour accrocher sans glisser. A priori, pas de gamelle à craindre et c’est déjà ça.
Sans forcer mon allure, je continue à grappiller des mères sur ma rivale, qui s’en est aperçue étant donné qu’elle commence à regarder de plus en plus derrière elle.
Nous bénéficions de parties plates pour relancer en courant, mais je fais bien attention de ne pas trop m’obstiner à courir quand la pente reprend, parce qu’avec les pourcentages + la fatigue, je risque d’avoir carrément à m’arrêter.
Beaucoup de monde sur notre route, des participants qui montent comme nous, ou bien redescendent déjà, ou même de simples promeneurs, et toujours autant de « bravo » « c’est bien » « vous y êtes presque » et d’applaudissements qui font chaud au coeur, encore plus quand on est en queue de peloton. Je réponds merci aux gens qui m’encouragent et j’essaie de le sourire du mieux que je peux en espérant que ça ne ressemble pas trop à une grimace.
KM8 : c’est la partie de course où l’on ne calcule plus rien, les gros raidillons sont vraiment durs à passer, et je suis presque pliée en 2 pour avancer et ma respiration devient un peu anarchique. Je me demande même si je ne bave pas un peu . Mais tant pis on est là pour y aller, et tant pis si je fais peur aux enfants. Surement pas tant que ça, si on se fie aux encouragements toujours aussi nombreux.
KM8.5 : je reviens à hauteur de ma rivale, qui immédiatement remet un petit coup d’accélérateur pour essayer de me décrocher à nouveau . Puis je la rejoins nouveau et rebelote. La même chose une nouvelle fois et une fois revenue à ses côtés elle me demande si nous sommes les 2 dernières. Je lui dis que non, sinon nous aurions ce fameux 4*4 balai à nos trousses. Sa question est-elle signe de faiblesse ? Peu importe, j’accélère le pas et rapidement je ne l’entends plus derrière moi. Et d’ailleurs, je ne la reverrai qu’à l’arrivée.
KM9 : Ca commence à sentir bon la fin, à plusieurs reprises j’essaie de courir quand même. Les gens disent que "l’arrivée est juste là !!" mais bon je sais bien qu’il me reste quand même quelques minutes à souffrir, étant donné ce que représente 1km à mon allure . Bon ça aide quand même à tenir, d’autant plus que quelques rayons de soleils font leur apparition. Je suis pressée d’arriver, mais j’y suis presque, et je savoure le moment. J’ai bon espoir pour le RP.
KM9.5 : Allez on fonce ! Je commence à entendre le speaker de mieux en mieux ! C’est génial.
La ligne d’arrivée est enfin en vue ! J’essaie de courir mais je n’y arrive pas vraiment, mon équilibre est un peu incertain sur les cailloux . Et surtout je lis le chrono sur l’afficheur de la course qui confirme mon ressenti « 1 : 40 : xx » Ca y est !!!! Je l’ai fait, je l’ai eu ce foutu RP, malgré mon coup de panique de ce matin et ma petite forme de la semaine.
Je passe dans le sas d’arrivée et j’arrête tant bien que mal ma montre. Je m’assois sur un banc pendant que des bénévoles récupèrent ma puce et mon dossard. Je me sens complètement hébétée et je reste assise quelques dizaines de secondes avant de partir me changer et profiter du buffet campagnard.
Plus tard dans l’après midi tombent les résultats officiels, je finis en 1:40:26 et 178/181 (29/32 féminine) soit 4ème en partant de la fin, exactement comme en 2014. Je bats mon RP de 4 min et 21 secondes très exactement.
Quelques nouvelles des personnages du jour : mon fameux lièvre vétéran est bien un V4 (il a 70ans !!! ), et il a fini 2min avant moi. Juste un immense respect. Ma rivale du jour finit un peu plus d’une minute après moi.
Bilan
J’ai vraiment un ressenti très mitigé après cette course, certes je suis fière d’avoir réussi à prendre le départ et battre mon RP malgré une grosse opération du genou cette année et un état de forme et un moral quelques peu défaillants sur la semaine précédente. Mais ces 4 min ne me contentent pas pleinement, bien sur, on voudrait tout le temps mettre 15min à son RP, mais là, ça me semble maigre quand même, sur une course de 1h40+. Par rapport à la difficulté de la course, bah oui, en fait c’était aussi difficile que l’année dernière, avec très peu de parties pour souffler, (ou pas assez longues). En fait, je me suis sentie autant à la rue, avec une gestion un peu meilleure du fait de la connaissance du parcours, mais à la rue quand même . Peut être à moi de choisir des courses plus faciles aussi…
Voilà qui clôt mon récit, je crois qu’au niveau du ratio nombre de kilomètres vs longueur du CR, je suis pas mal.
Bonne lecture, et rendez-vous encore l’année prochaine, je l’espère.
Mieux vaut tard que jamais alors je vous livre mon CR de la grimpée du pays Rochois. Attention, il contient beaucoup d'états d'âmes Rien de mal à cela, mais je préfère vous prévenir ! Commençons par un résumé des épisodes précédents
Septembre 2014
Depuis le début de l’année je cours régulièrement (3x semaine) et je me suis mise au vélo. Ayant pris gout au sport et sans suivre de plan, je prépare ma 1ère course, un 10 kilomètres, qui a lieu en septembre, et que je terminerai en 59’54 . Et comme j’ai tellement apprécié l’ambiance de course je décide sur un coup de tête de participer également à La Grimpée du Pays Rochois, le dimanche juste après, et dont le départ est donné en bas de chez moi. Sauf que, voilà, on est sur du 950m de dénivelé, alors que je ne cours quasiment qu’à plat, et pire que mon record de dénivelé en rando était de 300m à l’époque .... Donc je me présente au départ avec 0m de dénivelé dans les pattes (sauf en vélo) et ça se fait vite sentir, je cours sur environ 1km et ensuite il me faudra marcher, avec en prime le 4*4 balai juste derrière moi pendant les premières 20min .... Dur dur, heureusement j’arrive à avancer coute que coute et je finis par reprendre 2 coureurs ce qui me redonne un peu de baume au cœur. La suite ne s’arrange pas mais je m’accroche, un peu avant l’arrivée je rattrape à nouveau une concurrente, et je franchis la ligne quelques secondes derrière un autre coureur, en 1:44:47 et 191/193 (soit 4è en partant de la fin). Même si j’ai franchement galéré, j’en garde un bon souvenir quand même, et je compte bien prendre ma revanche sur ce parcours un jour !
Mars 2015
Rupture du ligament croisé suite à une chute au ski, et me voilà privée de CaP, alors que je préparais mon 1er semi. Je passe les détails, mais psychologiquement je le vis très mal. C’est à ce moment que j’ouvre mon suivi ici d’ailleurs…
Bref, je me fais opérer en mai et suite une rééducation qui se passe comme sur des roulettes, je reprends la course à pied mi-aout, soit après 5 mois d’arrêt complet. Tout se passe au mieux aussi, les sensations reviennent bien, et comme mon niveau était modeste avant, je réussis à le récupérer assez vite. Et surtout je me sens revivre depuis ma reprise. Je décide donc assez tôt de refaire cette course, mais cette fois en étant préparée pour, même si je ne dispose que de 6 semaines. Fort heureusement (et faut pas le dire à mon chirurgien) je fais de la rando quasi tous les week-end depuis juillet, ce qui me fait une base de dénivelé par rapport à l’année dernière, et en course à pied, j’inclus la cote direct dans mes séances, même les EF (qui sortent de l’EF d’ailleurs mais tant pis)
Semaine avant la course
Dernière « grosse » séance mardi qui se passe bien et le lendemain hop, gros coup de fatigue, système digestif HS, et pas possible de manger. J’espère que c’est juste un petit contre coup de ma séance et pas un virus. Ca va légèrement mieux le lendemain, au moins c’est pas une gastro, mais pas terrible pour autant, je fais une EF quand même, ça va pas trop mal , bon on va bien voir.
RAS vendredi, par contre Samedi c’est la catastrophe , je me sens tellement fatiguée que j’ai du mal à tenir debout, je me traine lamentablement même pour faire 2m. J’ai même du mal à rester éveillée, ce qui est plutôt un mal pour un bien, car je vais passer la majeure partie de la journée à dormir. Sans oublier d’essayer de manger à peu près correctement. Dehors, il fait tout sombre et il pleut, et mon moral est à cette image, et je n’ai plus qu’à prier pour un miracle pour le lendemain ... Ceci dit, je ne me pose pas encore trop de questions à ce moment, dormir est le moyen de récupération le plus efficace, et là on peut dire que je maîtrise le truc ! Je crois encore pouvoir être « relative » forme le lendemain (même si surement entamée par cette semaine compliquée) et surtout qu’il fasse beau comme prévu (dans ma tête et dehors).
Présentation de la course
Ce dimanche 28 septembre 2015, vont s’élancer de la ville de La Roche Sur Foron (Haute Savoie) plus de 1000 marcheurs et environ 190 coureurs (dont 1 tortue ) pour une montée de 10km et 950m de dénivelé sur route et chemins pour rallier l’alpage de Balme. La gagne va se jouer en environ 50min chez les hommes et 1h et quelques chez les femmes.
Ci-dessous le profil de la course (volé sur un CR d'Hisoka )
Jour J
Je me lève et !!!! Quasi miracle ! Le mal est parti ! Mon corps répond bien ! La fatigue physique s’est dissipée et je me sens comme neuve ! Halléluia ! C’est avant que j’ouvre la fenêtre et je voie le temps….. Maussade…. Alors qu’ils ont annoncé grand soleil pour dimanche à la météo depuis aussi longtemps que je regarde…. Mon moral en prend un coup, c’est con, hein, le temps qu’il fait mais ça me contrarie vraiment …. Bon au moins il ne pleut pas, il n’y pas trop de vent, et il ne fait pas réellement froid avec 10°C.
Il est environ 8h, je petit déjeune. Départ de la course à 10h30, pour rejoindre la ligne de départ je n’aurai que 200m à faire à pieds. Mais voilà, les minutes sont longues et plus je regarde par la fenêtre, plus je me dis que je ne vais pas y arriver… Je réfléchis et me dis que rallier la ligne d’arrivée est infaisable pour moi. Trop loin, trop haut, trop… "tout"….. Pour l’atteindre il me faudrait utiliser absolument toutes mes ressources, physiques et mentales, et je n’en serai pas capable. Oui c’est ça, je ne vais pas supporter la douleur, je ne vais pas arriver à me dépasser. Je suis terrorisée à l’idée d’échouer à courir comme je l’avais prévu. L’angoisse me pétrifie, ma tête tourne, je tremble à moitié et mes intestins évacuent tout ce qu’ils ont …. (bon je vous passe les détails). J’ai de la chance d’être au calme chez moi pour passer ce moment délicat. D’ailleurs, et si j’y restais chez moi non ? A quoi bon y aller, ce n’est pas mon jour, pas ma semaine donc autant en rester là et ne pas m’infliger cet échec cuisant que je vais mettre du temps à digérer. Puis il y en aura plein d’autres, des courses, et j’aurais plus de temps pour me préparer. Oui voilà, autant ne pas prendre le risque de me dégouter et puis il y a ce film sur mon disque dur, que j’ai soudainement très envie de regarder…
STOP !!!! Je me dis, que non, me dégonfler n’est pas une option, car cette course je la dois à quelqu’un, qui n’est autre que moi-même, il y a quelques mois en arrière. Je ne peux décemment pas dire à cette fille là, tellement malheureuse d’être privée de courir, que je ne vais pas prendre le départ car j’ai la trouille de mal faire. Je dois le faire, je n’ai aucune excuse, je dois tout donner, par respect pour moi-même, surtout cette course là, si on m’avait dit que physiquement je serais apte à la faire fin septembre, soit « seulement » 4 mois et demi après l’opération, j’aurais été folle de joie. Tic tac…. Il est dejà 9h50…. Faut que je prenne ma décision …. Ok, allez Tortue, ça va le faire, tu peux y arriver, tu en capable, du moins tu vas tout tenter, sinon tu ne pourras plus te regarder dans un miroir, avec tout ce cirque que tu nous as fait avec ton fichu genou !
Avec la sensation de me jeter dans l’arène, je m’équipe, attrape mon sac et me rends au centre ville, lieu de départ. Je me sens plus calme, stressée toujours, mais avec les idées un peu plus claires.
Je récupère mon dossard (n°174) et la puce chronométrique que je fixe sur ma chaussure. Puis je dis adieu à mon sac, qui rejoindra l’arrivée en 4x4 (pff, le flemmard, les vrais, ils montent à patte ! )
Je commence un bout d’échauffement, je fais au plus simple, je trotte, je fais quelques foulées accélérées en montée, un peu de step sur une marche d’escalier et je m’étire un peu les muscles des papattes et des fefesses (pas trop non plus). J’ai quand même hâte que la course parte, histoire d’arrêter de gamberger pour rien.
Je me mets alors en quête d’Hisoka, censé porter un t-shirt vert UT4M. Mince mais tout le monde à des t-shirts verts aujourd’hui ou bien ? Bon c’est pas non plus une grosse course donc je le finis par le trouver et je me présente. On échange quelques mots, et ça m’aide à me détendre et à relativiser. Oui c’est une course difficile (et spéciale), oui on va tous en chier, mais aussi on va tous en redemander après . Parce qu’on est un peu fous nous coureurs, d’ailleurs lui a fait environ 1h30 de route pour venir ici ce matin, par amour de cette course. On se souhaite bonne chance et je repars trottiner un peu. J’entends les annonces du speaker, plus que 10min, 5 min, 3min. A 1 minute, je rejoins l’aire de départ et me place aux arrières postes.
30s – 15s – 10s -9 -8 -7- 6-5-4-3-2-1 – PARTEZ !!!
Je pense « enfin la délivrance » , je peux mettre mon cerveau en pause car à partir de maintenant, rien ne compte sauf d’avancer ! J’observe la masse compacte des coureurs s’étirer peu à peu sous mes yeux. Au bout de quelques dizaines de mètres, et quelques virages, je n’en n’ai plus qu’une grosse poignée en vue, et j’estime que j’en ai 3 ou 4 derrière, un peu plus éloignés car dieu merci je n’entends pas le moteur de ce stupide 4*4 balai qui m’avait tellement contrariée l’année passée. (Avec sa fameuse remarque « c’est dur ? Ah ben ça va pas aller en s’arrangeant » « oui, super…. merci monsieur… » )
On passe au panneau KM1, et je rentre à 100% dans ma course à ce moment là, ce 1er KM bien que le plus facile (seulement 4%) est comme le premier maillon de chaîne et maintenant que je le tiens, je me sens mieux, me reste à accrocher les suivants 1 par 1 et tout va bien se passer.
A 1.5km, toujours sur le bitume, et déjà on rencontre quelques portions bien raides, sur lesquelles je repasse en marche d’office pour me pas me cramer prématurément, ce n’est pas à cet endroit que va se jouer la course. Dès la difficulté passée, je reprends mon trot. J’ai en ligne de mire 2 concurrentes, l’une à environ 100m, l’autre peut être 200m. Derrière moi, j’entends un coureur, dont la respiration est très très bruyante, bien que régulière.
Au gré des croisements, les signaleurs et les quelques badauds nous encouragent du regard, voire même applaudissent, bien que nous soyons en queue de course.
Au KM3, nous entrons en forêt, le sentier est vraiment raide, et marcher à un bon rythme devient difficile. Je me concentre pour essayer de trouver un bon compromis entre cadence régulière et longueur de mes pas. Je suis un peu déstabilisée car en rando j’ai mes bâtons pour m’aider (j’ai choisi de ne pas les prendre et de toute façon personne n’en a). C’est dur quand même et régulièrement je me mets de petites tapes sur le visage en me disant « Allez avance, tu vas le faire, continues ». Après quelques minutes, le coureur à la respiration forte revient à ma hauteur. Il s’agit d’un [strike]papi[/strike] vétéran, qui m’impressionne énormément car, bien que semblant avoir 3x mon âge, il dégage une sensation de puissance et de contrôle vraiment incroyable . Total respect . Je cours juste derrière lui, son rythme est régulier.
Nous sortons de la forêt et repassons sur le bitume pour quelques dizaines de mètres sur lequel, je re-cours, ainsi que lui, et nous arrivons au ravito du KM4. Sans trop ralentir, j’attrape le gobelet d’eau que me tends une petite fille , remercie les bénévoles avant d’en boire quelques gorgées et puis je m’éloigne. (L’année dernière je m’étais arrêtée une bonne minute pour reprendre mon souffle et boire).
Retour, en forêt, et mon lièvre vétéran commence à me distancer petit à petit. Je choisis de ne pas forcer mon allure. En prime le sentier se met à zizaguer et je finis par le perdre de vue complètement (le lièvre pas le sentier ). Je suis alors seule, et je me fais une frayeur car j’arrive à un croisement de chemin, ou rien n’est balisé . Par logique, je prends le sentier le plus large et qui de plus part tout droit, mais j’ai vraiment horreur de ce (micro)doute et un petit bout de banderole n’aurait pas été de trop à cet endroit…
Heureusement, vers le KM5 le chemin se redresse et je récupère le visu sur mon lièvre qui est lui-même en train de gagner du terrain sur une coureuse. A ce moment là et pour la seule fois de la course, je regarde mon chrono (en changeant d’affichage sur ma montre) qui indique environ 50min. Et je me dis « ah déjà 50min dans les pattes, j’aurais pas cru, le temps passe vite quand on s’amuse ! » Une rapide estimation me dit que je suis pas déconnant par rapport à mon RP. Je remets la FC à l’écran et je promets de ne plus y toucher.
On repasse sur la route, et la pente s’atténue. Je me remets à courir et ça me mets franchement du baume au cœur, car je me souviens que 1 an en arrière, j’ai fait cette portion précise en marchant. Cette mini-victoire est bonne à prendre !
On passe au KM6 et second ravito, je procède comme pour le 1er, un gobelet d’eau et je ne m’arrête pas. Juste après, la pente redevient trop forte et je reprends ma marche rapide. Avec la fatigue qui commence à se faire sentir, j’ai un peu de mal à ajuster ma posture et les lombaires commencent à tirer. Ceci dit le moral est là car si mon vétéran semble avoir tracé sa route, j’ai une coureuse en ligne de mire, qui est certes encore loin, mais qui à l’air de lâcher du terrain.
KM7 : début de la dernière partie de la course et la plus compliquée, on passe sur un chemin, qui alterne avec de très gros raidillons et des parties presque plates. Pour être passée quelques fois par là en rando, je sais qu’il me reste un bon 35min d’effort avant l’arrivée. Fidèle à ma stratégie je ne regarde pas le chrono, car il me dirait à coup sur si le RP va tomber ou bien pas, et en cas de mauvaise nouvelle je ne suis pas sure de réussir à avaler ces 3 kilomètres restants…
Un bon point en passant, le chemin est très praticable car mi-caillouteux, mi-terreux, il est humide juste ce qu’il faut pour accrocher sans glisser. A priori, pas de gamelle à craindre et c’est déjà ça.
Sans forcer mon allure, je continue à grappiller des mères sur ma rivale, qui s’en est aperçue étant donné qu’elle commence à regarder de plus en plus derrière elle.
Nous bénéficions de parties plates pour relancer en courant, mais je fais bien attention de ne pas trop m’obstiner à courir quand la pente reprend, parce qu’avec les pourcentages + la fatigue, je risque d’avoir carrément à m’arrêter.
Beaucoup de monde sur notre route, des participants qui montent comme nous, ou bien redescendent déjà, ou même de simples promeneurs, et toujours autant de « bravo » « c’est bien » « vous y êtes presque » et d’applaudissements qui font chaud au coeur, encore plus quand on est en queue de peloton. Je réponds merci aux gens qui m’encouragent et j’essaie de le sourire du mieux que je peux en espérant que ça ne ressemble pas trop à une grimace.
KM8 : c’est la partie de course où l’on ne calcule plus rien, les gros raidillons sont vraiment durs à passer, et je suis presque pliée en 2 pour avancer et ma respiration devient un peu anarchique. Je me demande même si je ne bave pas un peu . Mais tant pis on est là pour y aller, et tant pis si je fais peur aux enfants. Surement pas tant que ça, si on se fie aux encouragements toujours aussi nombreux.
KM8.5 : je reviens à hauteur de ma rivale, qui immédiatement remet un petit coup d’accélérateur pour essayer de me décrocher à nouveau . Puis je la rejoins nouveau et rebelote. La même chose une nouvelle fois et une fois revenue à ses côtés elle me demande si nous sommes les 2 dernières. Je lui dis que non, sinon nous aurions ce fameux 4*4 balai à nos trousses. Sa question est-elle signe de faiblesse ? Peu importe, j’accélère le pas et rapidement je ne l’entends plus derrière moi. Et d’ailleurs, je ne la reverrai qu’à l’arrivée.
KM9 : Ca commence à sentir bon la fin, à plusieurs reprises j’essaie de courir quand même. Les gens disent que "l’arrivée est juste là !!" mais bon je sais bien qu’il me reste quand même quelques minutes à souffrir, étant donné ce que représente 1km à mon allure . Bon ça aide quand même à tenir, d’autant plus que quelques rayons de soleils font leur apparition. Je suis pressée d’arriver, mais j’y suis presque, et je savoure le moment. J’ai bon espoir pour le RP.
KM9.5 : Allez on fonce ! Je commence à entendre le speaker de mieux en mieux ! C’est génial.
La ligne d’arrivée est enfin en vue ! J’essaie de courir mais je n’y arrive pas vraiment, mon équilibre est un peu incertain sur les cailloux . Et surtout je lis le chrono sur l’afficheur de la course qui confirme mon ressenti « 1 : 40 : xx » Ca y est !!!! Je l’ai fait, je l’ai eu ce foutu RP, malgré mon coup de panique de ce matin et ma petite forme de la semaine.
Je passe dans le sas d’arrivée et j’arrête tant bien que mal ma montre. Je m’assois sur un banc pendant que des bénévoles récupèrent ma puce et mon dossard. Je me sens complètement hébétée et je reste assise quelques dizaines de secondes avant de partir me changer et profiter du buffet campagnard.
Plus tard dans l’après midi tombent les résultats officiels, je finis en 1:40:26 et 178/181 (29/32 féminine) soit 4ème en partant de la fin, exactement comme en 2014. Je bats mon RP de 4 min et 21 secondes très exactement.
Quelques nouvelles des personnages du jour : mon fameux lièvre vétéran est bien un V4 (il a 70ans !!! ), et il a fini 2min avant moi. Juste un immense respect. Ma rivale du jour finit un peu plus d’une minute après moi.
Bilan
J’ai vraiment un ressenti très mitigé après cette course, certes je suis fière d’avoir réussi à prendre le départ et battre mon RP malgré une grosse opération du genou cette année et un état de forme et un moral quelques peu défaillants sur la semaine précédente. Mais ces 4 min ne me contentent pas pleinement, bien sur, on voudrait tout le temps mettre 15min à son RP, mais là, ça me semble maigre quand même, sur une course de 1h40+. Par rapport à la difficulté de la course, bah oui, en fait c’était aussi difficile que l’année dernière, avec très peu de parties pour souffler, (ou pas assez longues). En fait, je me suis sentie autant à la rue, avec une gestion un peu meilleure du fait de la connaissance du parcours, mais à la rue quand même . Peut être à moi de choisir des courses plus faciles aussi…
Voilà qui clôt mon récit, je crois qu’au niveau du ratio nombre de kilomètres vs longueur du CR, je suis pas mal.
Bonne lecture, et rendez-vous encore l’année prochaine, je l’espère.
par TortueVolante
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- jeanmarc
- Hors Ligne
- Golden runner's
- Messages : 7525
- Remerciements reçus 1675
Réponse de jeanmarc sur le sujet Grimpée du Pays Rochois 2015 : en demi teinte
Posted il y a 9 ans 1 mois #387086
super CR
rappele toi d ou tu viens quand tu as commencer ton suivi et tu apprécieras le chemin ( montant ) parcouru
rappele toi d ou tu viens quand tu as commencer ton suivi et tu apprécieras le chemin ( montant ) parcouru
par jeanmarc
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Vince1987
- Hors Ligne
- Platinum Boarder
- Messages : 1846
- Remerciements reçus 402
Réponse de Vince1987 sur le sujet Grimpée du Pays Rochois 2015 : en demi teinte
Posted il y a 9 ans 1 mois #387104
Un belle course et un magnifique CR !
Félicitations pour t'être motivée, je suis sur que la fille qui s'est fait mal au genou est super contente pour toi aussi !
Un conseil : Ne fait jamais d'ultra, personne n'iras au bout du CR
Félicitations pour t'être motivée, je suis sur que la fille qui s'est fait mal au genou est super contente pour toi aussi !
Un conseil : Ne fait jamais d'ultra, personne n'iras au bout du CR
par Vince1987
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Patrick57
- Hors Ligne
- Moderator
- Messages : 21577
- Remerciements reçus 3227
Réponse de Patrick57 sur le sujet Grimpée du Pays Rochois 2015 : en demi teinte
Posted il y a 9 ans 1 mois #387111
Magnifique !!
Tu as bien fait d'aller la faire finalement cette grimpée !
Forcément tu souhaitais faire bien mieux, mais avoues que battre son RP en ayant subi une telle opération et après une si longue coupure et une si courte prépa, c'était loin d'être gagné ... et tu t'en es super bien sortie !
Sûr qu'avec l'entrainement, tu lui mettras une belle claque l'an prochain à cette grimpée
A nouveau un grand bravo et un grand merci pour ce superbe CR !!
Tu as bien fait d'aller la faire finalement cette grimpée !
Forcément tu souhaitais faire bien mieux, mais avoues que battre son RP en ayant subi une telle opération et après une si longue coupure et une si courte prépa, c'était loin d'être gagné ... et tu t'en es super bien sortie !
Sûr qu'avec l'entrainement, tu lui mettras une belle claque l'an prochain à cette grimpée
A nouveau un grand bravo et un grand merci pour ce superbe CR !!
par Patrick57
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Hisoka88
- Hors Ligne
- Golden runner's
- Messages : 2818
- Remerciements reçus 236
Réponse de Hisoka88 sur le sujet Grimpée du Pays Rochois 2015 : en demi teinte
Posted il y a 9 ans 1 mois #387114
Merci pour ton CR et encore félicitations pour ta course.
Je comprends que tu sois mitigée sur ta course mais 4min c'est déjà vraiment bien! Surtout avec si peu de préparation avant la course.
Le parcours est tout de même très exigeant donc je trouve ça vraiment bien ce que tu as réussi à faire en revenant de blessure !
Pour la suite, j'espère que tu vas pouvoir avoir une année complète pour s'entrainer et retourner te faire mal l'année prochaine sur ce parcours qu'on adore autant qu'on déteste !
Je comprends que tu sois mitigée sur ta course mais 4min c'est déjà vraiment bien! Surtout avec si peu de préparation avant la course.
Le parcours est tout de même très exigeant donc je trouve ça vraiment bien ce que tu as réussi à faire en revenant de blessure !
Pour la suite, j'espère que tu vas pouvoir avoir une année complète pour s'entrainer et retourner te faire mal l'année prochaine sur ce parcours qu'on adore autant qu'on déteste !
par Hisoka88
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- philippe91
- Hors Ligne
- Platinum Boarder
- Messages : 1488
- Remerciements reçus 324
Réponse de philippe91 sur le sujet Grimpée du Pays Rochois 2015 : en demi teinte
Posted il y a 9 ans 1 mois #388116
Super CR. Je suis curieux de lire ton prochain CR de cette course...
après une période d'entraînement normal, sans blessures et/ou sans coupures.
Encore toutes mes félicitations. Et tu vas encore sans aucun doute progresser énormément.
après une période d'entraînement normal, sans blessures et/ou sans coupures.
Encore toutes mes félicitations. Et tu vas encore sans aucun doute progresser énormément.
par philippe91
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Temps de génération de la page : 0.244 secondes