La Chevignoise, 10km, 2/11/2014
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Allez encore un pavé en guise de CR, désolé d'avance
Alors, voilà. En suivant les aventures de Sylvain (Kodama), j’ai pu découvrir que la préparation semi permettrait de faire aussi de belles choses sur 10km, nombreux étant ceux qui ont pulvérisé le record sur 10 après avoir à l’origine suivi la préparation pour 21. J’ai donc décidé de tenter le coup, et de viser moins de 40 minutes, vu que les dix derniers kilomètres de mon dernier semi avaient été effectués en 40’40, et en adéquation avec ma VMA évaluée vers 17,5.
Donc me voilà ce dimanche 2 novembre parti pour un 10km, un des derniers de la saison, à Chevigny Saint Sauveur près de Dijon. Départ de la maison à 8h30, histoire d’avoir le temps de faire le trajet, de se garer, de retirer le dossard et la puce tranquillement. Et effectivement, toute l’avant course s’est passée nickel. Facilité de se garer et des GOs à disposition pour vous guider, retrait des dossards sympathique et efficace, j’arrive au moment où le 4km5 se court, on encourage donc un peu les participants tout en s’échauffant. Bref, je suis tranquille, peut-être un peu trop car je décide de me rapprocher de la ligne seulement 10mn avant le départ.
11h moins dix, je me retrouve donc plutôt à l’arrière de la masse de coureur qui s’est mise en place rapidement et un peu toute seule. D’ailleurs, les organisateurs sont obligé de faire reculer le troupeau (compresser un peu plus en fait car on ne bouge pas une masse de coureurs, on la compacte, comme dans le métro) pour placer les élites au premier rang. Et là, je suis en train de réaliser que j’ai fait une bêtise. Je suis beaucoup trop loin. J’en vois qui essaye de mieux se placer, qui se font sermonner, je me dis "non, vraiment ca doit pas se faire". Et pourtant je vais le regretter.
Départ, c’est la cohue, on se marche dessus littéralement, je remonte autant que je peux. Mais le départ n’est vraiment pas idéal. Le parcours est super bien balisé, mais sur le premier kilo, c’est le royaume de la rubalise et de la rambarde en fer, avec des rétrécissements incompatibles avec le nombre de coureurs du jour. On est plusieurs à slalomer pour remonter, plusieurs à avoir loupé le coche du placement au départ. On est même obligé une fois de marcher, un de mes compagnons de remontée manque de s’empaler sur une barrière, bref, c’est chaud sur les premiers 800m. On fait une boucle, on repasse par les mêmes endroits à la fin du premier kilomètre, et on voit bien comme tout se passe de manière plus fluide dans ces chicanes avec moins de monde.
Bref, premier kilo en 4:35, FCmoy=170 (86%), FCmax=185 (94%), le cardio paye cache les dépassements.
Les kilomètres suivant seront dans le même esprit, étant parti loin, je remonte beaucoup de monde. Impossible de caler un rythme constant, bien que la FC reste calme, et l’allure pas mauvaise. Etant en phase de test d’un nouvel objet pour mesurer la FC (capteur optique) et galérant à bien le positionner pour avoir des mesures fiables, il est possible que les chiffres soient un peu faux. Mais de toute façon, j’avais décidé de courir à la sensation et de ne rien lâcher. Je me cale donc à un rythme proche du seuil, et j’essaie de m’y maintenir. Encore beaucoup de monde, ca dépasse un peu dans tous les sens, même si ca ne frotte pas, ou plutôt ca frotte les arbustes et les rubalises. On a cependant le droit à certaines remarques à la cantonade désobligeantes et constructives du genre : "bravo les gars, c’est comme ça qu’on court". C’est sûr qu’à trois de front sur le chemin en train de papoter, c’est une meilleure façon de courir un 10 km officiel, ça change de la semaine.
Bref, suivant diverses consignes, je me "calme" jusqu’au km6 histoire de pas trop perdre de jus. Surtout que durant les kms 2-3, le mollet gauche me titille sur son coté extérieur. C’est une douleur que j’avais déjà eu mercredi, qui m’avait poussé à ne faire que de l’EF alors que je voulais faire un peu d’EA. Aujourd’hui, j’hésite car cette course n’est pas un objectif, mais j’ai aussi pris la résolution de ne pas faire la chochotte aujourd’hui. Donc, Shut up muscle, tout se joue dans la tête, je continue à "fond".
Km2 : 3 :58, Fcmoy=181 (92%), FCmax=185 (94%)
Km3 : 4:05, Fcmoy=182 (92%), FCmax=186 (94%)
Km4 : 4 :00, Fcmoy=185 (94%), FCmax=188 (95%)
Km5 : 4 :02, Fcmoy=185 (94%), FCmax=187 (95%)
Km6 : 4 03, Fcmoy=186 (94%), FCmax=189 (96%)
Ravito du km6, j’ai fait rapide en prenant juste un verre de grenadine. J’aurais peut-être pu m’en passer, mais en même temps, cela m’a fait du bien ce petit coup de fraicheur qui valait bien les quelques secondes perdues. Après ce kilo 6, je décide de continuer à monter un peu le rythme, la FC n’ayant pas l’air trop haute. Je me méfie de mon truc pour la mesurer, mais les sensations sont bonnes, et je commence à savoir quand le palpitant va trop loin (au-dessus de 194 ou 98% en général, peut être un souci dans l’estimation de ma FCM, mais ce n’est pas le problème du jour). Pour l’instant, ça va. Les jambes vont bien, je me sais à la bonne allure, mais je sens aussi que je ne peux pas aller beaucoup plus vite sans le payer. N’oublions pas que c’est mon premier 10km couru à cette vitesse. Je continue donc à "gérer le rythme", à remonter des concurrents (ça aide le moral), et essaye de pas me faire trop griser par quelques personnes qui essayent d’accrocher le wagon au passage, mais qui ne tiennent que quelques centaines de mètres. C’est à ce moment que je me dis que j’aurais vraiment bénéficié de partir avec des gens de mon niveau, ils auraient pu me motiver à "m’arracher". Là c’est un effort solitaire, j’aime bien, mais un peu d’émulation ferait du bien aussi, et m’aurais peut-être motivé à courir un peu plus vite sur les précédents kilomètres. Bref, 3 kilos de plus à bonne allure, avec la FC qui monte inexorablement, preuve que je ne suis pas à mon AS 10 contrairement à avant, mais ça passe
Km7 : 3 :52, Fcmoy=186 (94%), FCmax=189 (96%)
Km8 : 3 :53, Fcmoy=190 (96%), FCmax=192 (97%)
Km9 : 3 :52, Fcmoy=191 (97%), FCmax=194 (98%)
La fin sera encore plus à fond, je ne regarde plus ni le cardio, ni l’allure, juste je cours le plus vite possible pour tenir un kilomètre. Sur la fin, je rattrape un concurrent, qui tente encore une fois d’accrocher le wagon. Et il y arrive de fort belle manière, et me dépassera d’ailleurs en sprintant sur la fin tel un dératé. Je sais que ça énerve certain, moi ça m’a amusé. Déjà car je sais que j’aurais difficilement sprinté et je ne voyais pas l’intérêt (je savais les 40 manqués), je ne voulais pas me blesser avant le semi de Beaune dans 2 semaines, et finir fatigué pour cette semaine de prépa chargée. Enfin, c’est un footeux je pense, ils ont la hargne de finir comme cela. Et avec le recul, c’est ce qu’il me manque cette hargne. Dernier point, il l’a fait dans un bon esprit j’ai trouvé, car il a motivé d’autres personnes à s’accrocher sur la fin, et surtout, il est venu serrer la main et féliciter les personnes doublées en sprintant une fois la ligne passé, bref, un beau geste. Donc je ne l’ai pas pris mal. De toute façon, je peux lui laisser la victoire sur la ligne, je ne me bats que contre moi-même et l’horloge.
Km10+0,11 : 3 :45+29", Fcmoy=194 (98%), FCmax=196 (99%)
Temps final (40’47, je soupçonne la puce d’avoir été déclenché pour tout le monde au même moment, car je n’ai pas vu de tapis au départ), mais à ma montre, 40’29 pour 10,11km, donc échec pour une poignée de secondes, mais bon, je dois être abonné à ces secondes en trop, ça laisse des objectifs pour l’année prochaine .
Une fois la ligne franchie, toujours les bénévoles au top. Boisson et petites douceurs dans une bonne ambiance sans cohue, tip top. Retrait du T-Shirt en échange de la puce en deux minutes, là aussi, c’est pro.
Ce que je retiens de cette course. Les sub 40 vont demander encore un peu de boulot, surement de la vitesse, beaucoup de mental, et une meilleure gestion du départ et sa cohue. J’ai l’impression d’avoir mieux géré mon effort. A part les deux premiers kilomètres un peu fou, le reste a été fait au feeling. Je ne finis pas totalement dépouillé, je rentrerais à la voiture en courant, et pas de courbatures. Mais en même temps, j’étais bien content de voir la bannière d’arrivée, donc je pense que j’ai couru à au moins 90%, voire 95% de ce que j’aurais pu faire, donc pas trop de regrets de ce côté-là (juste un peu pour les kilos 2 à 6, ou j’aurais pu grappiller quelques secondes). Mais la prochaine fois, je me placerais plus tôt, et jouerais des coudes pour etre mieux placé sur la ligne.
Du point organisation. Si on omet bien volontiers le premier kilomètre ultra dangereux et totalement inadapté, le parcours est plutôt roulant. Pas mal de virages, mais pas trop de dénivelés. De plus un fléchage et un encadrement au top par les bénévoles font que l’on ne réfléchit pas du tout au chemin, on suit. Et de l’inscription à la remise du t-shirt, toute l’organisation et les bénévoles sont merveilleux de gentillesse et d’efficacité. Bref, déçu de ne pas être passé sous les 40minutes, mais pas rancunier, c’est avec plaisir que je reviendrais surement l’année prochaine pour cette course. Ce coup-ci je saurais pour le départ, c’est le métier qui rentre comme on dit. Enfin, je remercie l’inventeur du régulateur de vitesse sur les voitures. Car même si les jambes étaient bien, je ne me suis pas étiré (après une course, c’est déconseillé je crois, ça a attendu la douche deux heures plus tard), rouler pendant 1h15 avec le pied sur l’accélérateur aurait été pénible, se caler à une vitesse et laisser la voiture rouler a été un grand moment de bonheur solitaire dans la voiture (ca va être interprété cette phrase, mais j’assume).
A venir, encore un semi que je ferais à fond pour changer. Après, ça sera surement pause 3-4 semaines pour commencer la natation et le vélo dans un objectif triathlon, puis reprise de l’entrainement surement orienté VMA/as10 + EF(75% du temps) histoire de m’habituer à courir vite et à me dépasser. Je crois que j’ai un peu trop travaillé le seuil, et que j’ai pris gout à ces allures "confortables". C’est pas tant que je ne pense pas progresser, bien au contraire, c’est plus pour un travail psychologique pour apprendre à aller toujours un peu plus loin le jour d’une course. Je sais que certains pensent qu’il n’est pas indispensable de se faire mal pour progresser, je me dis toutefois que cette notion de dépassement de la zone de confort devient une donnée importante au fur et à mesure que les distances se raccourcissent. En tous les cas, je pense que c’est une faiblesse psychologique chez moi, je vais tacher d’y remédier. Mais de ce point de vue, je pense déjà avoir mieux couru ce coup-ci que lors de mon semi d’il y a trois semaines.
Lien vers la séance polar
Alors, voilà. En suivant les aventures de Sylvain (Kodama), j’ai pu découvrir que la préparation semi permettrait de faire aussi de belles choses sur 10km, nombreux étant ceux qui ont pulvérisé le record sur 10 après avoir à l’origine suivi la préparation pour 21. J’ai donc décidé de tenter le coup, et de viser moins de 40 minutes, vu que les dix derniers kilomètres de mon dernier semi avaient été effectués en 40’40, et en adéquation avec ma VMA évaluée vers 17,5.
Donc me voilà ce dimanche 2 novembre parti pour un 10km, un des derniers de la saison, à Chevigny Saint Sauveur près de Dijon. Départ de la maison à 8h30, histoire d’avoir le temps de faire le trajet, de se garer, de retirer le dossard et la puce tranquillement. Et effectivement, toute l’avant course s’est passée nickel. Facilité de se garer et des GOs à disposition pour vous guider, retrait des dossards sympathique et efficace, j’arrive au moment où le 4km5 se court, on encourage donc un peu les participants tout en s’échauffant. Bref, je suis tranquille, peut-être un peu trop car je décide de me rapprocher de la ligne seulement 10mn avant le départ.
11h moins dix, je me retrouve donc plutôt à l’arrière de la masse de coureur qui s’est mise en place rapidement et un peu toute seule. D’ailleurs, les organisateurs sont obligé de faire reculer le troupeau (compresser un peu plus en fait car on ne bouge pas une masse de coureurs, on la compacte, comme dans le métro) pour placer les élites au premier rang. Et là, je suis en train de réaliser que j’ai fait une bêtise. Je suis beaucoup trop loin. J’en vois qui essaye de mieux se placer, qui se font sermonner, je me dis "non, vraiment ca doit pas se faire". Et pourtant je vais le regretter.
Départ, c’est la cohue, on se marche dessus littéralement, je remonte autant que je peux. Mais le départ n’est vraiment pas idéal. Le parcours est super bien balisé, mais sur le premier kilo, c’est le royaume de la rubalise et de la rambarde en fer, avec des rétrécissements incompatibles avec le nombre de coureurs du jour. On est plusieurs à slalomer pour remonter, plusieurs à avoir loupé le coche du placement au départ. On est même obligé une fois de marcher, un de mes compagnons de remontée manque de s’empaler sur une barrière, bref, c’est chaud sur les premiers 800m. On fait une boucle, on repasse par les mêmes endroits à la fin du premier kilomètre, et on voit bien comme tout se passe de manière plus fluide dans ces chicanes avec moins de monde.
Bref, premier kilo en 4:35, FCmoy=170 (86%), FCmax=185 (94%), le cardio paye cache les dépassements.
Les kilomètres suivant seront dans le même esprit, étant parti loin, je remonte beaucoup de monde. Impossible de caler un rythme constant, bien que la FC reste calme, et l’allure pas mauvaise. Etant en phase de test d’un nouvel objet pour mesurer la FC (capteur optique) et galérant à bien le positionner pour avoir des mesures fiables, il est possible que les chiffres soient un peu faux. Mais de toute façon, j’avais décidé de courir à la sensation et de ne rien lâcher. Je me cale donc à un rythme proche du seuil, et j’essaie de m’y maintenir. Encore beaucoup de monde, ca dépasse un peu dans tous les sens, même si ca ne frotte pas, ou plutôt ca frotte les arbustes et les rubalises. On a cependant le droit à certaines remarques à la cantonade désobligeantes et constructives du genre : "bravo les gars, c’est comme ça qu’on court". C’est sûr qu’à trois de front sur le chemin en train de papoter, c’est une meilleure façon de courir un 10 km officiel, ça change de la semaine.
Bref, suivant diverses consignes, je me "calme" jusqu’au km6 histoire de pas trop perdre de jus. Surtout que durant les kms 2-3, le mollet gauche me titille sur son coté extérieur. C’est une douleur que j’avais déjà eu mercredi, qui m’avait poussé à ne faire que de l’EF alors que je voulais faire un peu d’EA. Aujourd’hui, j’hésite car cette course n’est pas un objectif, mais j’ai aussi pris la résolution de ne pas faire la chochotte aujourd’hui. Donc, Shut up muscle, tout se joue dans la tête, je continue à "fond".
Km2 : 3 :58, Fcmoy=181 (92%), FCmax=185 (94%)
Km3 : 4:05, Fcmoy=182 (92%), FCmax=186 (94%)
Km4 : 4 :00, Fcmoy=185 (94%), FCmax=188 (95%)
Km5 : 4 :02, Fcmoy=185 (94%), FCmax=187 (95%)
Km6 : 4 03, Fcmoy=186 (94%), FCmax=189 (96%)
Ravito du km6, j’ai fait rapide en prenant juste un verre de grenadine. J’aurais peut-être pu m’en passer, mais en même temps, cela m’a fait du bien ce petit coup de fraicheur qui valait bien les quelques secondes perdues. Après ce kilo 6, je décide de continuer à monter un peu le rythme, la FC n’ayant pas l’air trop haute. Je me méfie de mon truc pour la mesurer, mais les sensations sont bonnes, et je commence à savoir quand le palpitant va trop loin (au-dessus de 194 ou 98% en général, peut être un souci dans l’estimation de ma FCM, mais ce n’est pas le problème du jour). Pour l’instant, ça va. Les jambes vont bien, je me sais à la bonne allure, mais je sens aussi que je ne peux pas aller beaucoup plus vite sans le payer. N’oublions pas que c’est mon premier 10km couru à cette vitesse. Je continue donc à "gérer le rythme", à remonter des concurrents (ça aide le moral), et essaye de pas me faire trop griser par quelques personnes qui essayent d’accrocher le wagon au passage, mais qui ne tiennent que quelques centaines de mètres. C’est à ce moment que je me dis que j’aurais vraiment bénéficié de partir avec des gens de mon niveau, ils auraient pu me motiver à "m’arracher". Là c’est un effort solitaire, j’aime bien, mais un peu d’émulation ferait du bien aussi, et m’aurais peut-être motivé à courir un peu plus vite sur les précédents kilomètres. Bref, 3 kilos de plus à bonne allure, avec la FC qui monte inexorablement, preuve que je ne suis pas à mon AS 10 contrairement à avant, mais ça passe
Km7 : 3 :52, Fcmoy=186 (94%), FCmax=189 (96%)
Km8 : 3 :53, Fcmoy=190 (96%), FCmax=192 (97%)
Km9 : 3 :52, Fcmoy=191 (97%), FCmax=194 (98%)
La fin sera encore plus à fond, je ne regarde plus ni le cardio, ni l’allure, juste je cours le plus vite possible pour tenir un kilomètre. Sur la fin, je rattrape un concurrent, qui tente encore une fois d’accrocher le wagon. Et il y arrive de fort belle manière, et me dépassera d’ailleurs en sprintant sur la fin tel un dératé. Je sais que ça énerve certain, moi ça m’a amusé. Déjà car je sais que j’aurais difficilement sprinté et je ne voyais pas l’intérêt (je savais les 40 manqués), je ne voulais pas me blesser avant le semi de Beaune dans 2 semaines, et finir fatigué pour cette semaine de prépa chargée. Enfin, c’est un footeux je pense, ils ont la hargne de finir comme cela. Et avec le recul, c’est ce qu’il me manque cette hargne. Dernier point, il l’a fait dans un bon esprit j’ai trouvé, car il a motivé d’autres personnes à s’accrocher sur la fin, et surtout, il est venu serrer la main et féliciter les personnes doublées en sprintant une fois la ligne passé, bref, un beau geste. Donc je ne l’ai pas pris mal. De toute façon, je peux lui laisser la victoire sur la ligne, je ne me bats que contre moi-même et l’horloge.
Km10+0,11 : 3 :45+29", Fcmoy=194 (98%), FCmax=196 (99%)
Temps final (40’47, je soupçonne la puce d’avoir été déclenché pour tout le monde au même moment, car je n’ai pas vu de tapis au départ), mais à ma montre, 40’29 pour 10,11km, donc échec pour une poignée de secondes, mais bon, je dois être abonné à ces secondes en trop, ça laisse des objectifs pour l’année prochaine .
Une fois la ligne franchie, toujours les bénévoles au top. Boisson et petites douceurs dans une bonne ambiance sans cohue, tip top. Retrait du T-Shirt en échange de la puce en deux minutes, là aussi, c’est pro.
Ce que je retiens de cette course. Les sub 40 vont demander encore un peu de boulot, surement de la vitesse, beaucoup de mental, et une meilleure gestion du départ et sa cohue. J’ai l’impression d’avoir mieux géré mon effort. A part les deux premiers kilomètres un peu fou, le reste a été fait au feeling. Je ne finis pas totalement dépouillé, je rentrerais à la voiture en courant, et pas de courbatures. Mais en même temps, j’étais bien content de voir la bannière d’arrivée, donc je pense que j’ai couru à au moins 90%, voire 95% de ce que j’aurais pu faire, donc pas trop de regrets de ce côté-là (juste un peu pour les kilos 2 à 6, ou j’aurais pu grappiller quelques secondes). Mais la prochaine fois, je me placerais plus tôt, et jouerais des coudes pour etre mieux placé sur la ligne.
Du point organisation. Si on omet bien volontiers le premier kilomètre ultra dangereux et totalement inadapté, le parcours est plutôt roulant. Pas mal de virages, mais pas trop de dénivelés. De plus un fléchage et un encadrement au top par les bénévoles font que l’on ne réfléchit pas du tout au chemin, on suit. Et de l’inscription à la remise du t-shirt, toute l’organisation et les bénévoles sont merveilleux de gentillesse et d’efficacité. Bref, déçu de ne pas être passé sous les 40minutes, mais pas rancunier, c’est avec plaisir que je reviendrais surement l’année prochaine pour cette course. Ce coup-ci je saurais pour le départ, c’est le métier qui rentre comme on dit. Enfin, je remercie l’inventeur du régulateur de vitesse sur les voitures. Car même si les jambes étaient bien, je ne me suis pas étiré (après une course, c’est déconseillé je crois, ça a attendu la douche deux heures plus tard), rouler pendant 1h15 avec le pied sur l’accélérateur aurait été pénible, se caler à une vitesse et laisser la voiture rouler a été un grand moment de bonheur solitaire dans la voiture (ca va être interprété cette phrase, mais j’assume).
A venir, encore un semi que je ferais à fond pour changer. Après, ça sera surement pause 3-4 semaines pour commencer la natation et le vélo dans un objectif triathlon, puis reprise de l’entrainement surement orienté VMA/as10 + EF(75% du temps) histoire de m’habituer à courir vite et à me dépasser. Je crois que j’ai un peu trop travaillé le seuil, et que j’ai pris gout à ces allures "confortables". C’est pas tant que je ne pense pas progresser, bien au contraire, c’est plus pour un travail psychologique pour apprendre à aller toujours un peu plus loin le jour d’une course. Je sais que certains pensent qu’il n’est pas indispensable de se faire mal pour progresser, je me dis toutefois que cette notion de dépassement de la zone de confort devient une donnée importante au fur et à mesure que les distances se raccourcissent. En tous les cas, je pense que c’est une faiblesse psychologique chez moi, je vais tacher d’y remédier. Mais de ce point de vue, je pense déjà avoir mieux couru ce coup-ci que lors de mon semi d’il y a trois semaines.
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Last Edit:il y a 10 ans 2 semaines
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- Kharaez
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Réponse de Kharaez sur le sujet Re: La Chevignoise, 10km, 2/11/2014
Posted il y a 10 ans 2 semaines #339051
Je peux t'appeler "Mr-je-rate-mes-objectifs-pour-30-secondes" ?
Plus sérieusement, tu les as les 40', faut juste trouver les conditions favorables. Rien qu'une course avec plusieurs sas, ça doit le faire !
Plus sérieusement, tu les as les 40', faut juste trouver les conditions favorables. Rien qu'une course avec plusieurs sas, ça doit le faire !
par Kharaez
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Réponse de ladysnail sur le sujet Re: La Chevignoise, 10km, 2/11/2014
Posted il y a 10 ans 2 semaines #339054
Je comprends ta déception, c'est sûr que mieux placé dans le troupeau du départ, tu attegnais ton objectif ce n'est que partie remise ! Bonne continuation pour ton semi
par ladysnail
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- Kodama
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Réponse de Kodama sur le sujet Re: La Chevignoise, 10km, 2/11/2014
Posted il y a 10 ans 2 semaines #339056
Le départ des courses sans SAS, c'est tout un programme.
Au début, je me plaçais vers le milieu de la troupe pour ne pas déranger ceux qui vont vite. Mais les slaloms et changement de vitesse liés au début de cours ont eu raison de ce placement initial.
Comme tu dis, c'est le métier qui rentre
En tout cas, belle course et bien gérée ! On a pas l'impression que tu sois trop dans le dur. C'est certain que tu as les 39'XX avec un départ adapté.
C'est juste une question de temps avant que tu ne descendes sous les 40' et ensuite plus bas.
Et quel est ce capteur optique pour ta FC ?
Merci pour le CR !
Au début, je me plaçais vers le milieu de la troupe pour ne pas déranger ceux qui vont vite. Mais les slaloms et changement de vitesse liés au début de cours ont eu raison de ce placement initial.
Comme tu dis, c'est le métier qui rentre
En tout cas, belle course et bien gérée ! On a pas l'impression que tu sois trop dans le dur. C'est certain que tu as les 39'XX avec un départ adapté.
C'est juste une question de temps avant que tu ne descendes sous les 40' et ensuite plus bas.
Et quel est ce capteur optique pour ta FC ?
Merci pour le CR !
Last Edit:il y a 10 ans 2 semaines
par Kodama
Dernière édition: il y a 10 ans 2 semaines par Kodama.
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Réponse de personne sur le sujet Re: La Chevignoise, 10km, 2/11/2014
Posted il y a 10 ans 2 semaines #339061
Merci à vous.
En fait, pas trop décu du temps, juste vraiment énervé par ce départ. La prochaine fois, je serais devant, quitte à me faire insulter . Mais perso, je prends cela aussi comme les conditions de course, et donc n'est pas trop d'aigreur. C'est facile de faire un bon temps à l'entrainement sans aucune contrainte, c'est plus dur de le faire et de le refaire en conditions de courses avec tous les aléas qui peuvent arriver. C'est en cela que les courses sont intéressantes et où l'expérience paye.
Karaez: oui tu peux, c'est tellement vrai. La prochaine fois, je viserais avec 30" de marge en moins
Kodama: scosche rythm+, capteur optique qui communique en bluetooth et ant+. J'essaye de me passer des ceintures pectorales, qui me posent de petits soucis. Malheuresement, je galère à le placer avec mes bras taillés comme des allumettes pour trouver une surface suffisament grande pour assurer un contact suffisant. Je continue à faire des comparaisons entre ceinture et optique afin de trouver le meilleur endroit, mais ca me fait penser que les capteurs optiques ne sont pas la solution universelle.
Pour la sensation d'etre dans le dur, je pense pas que j'y étais vraiment totalement. D'après les différents récits, je pense que j'ai encore un peu de marge avant d'atteindre le niveau de dépouillement nécessaire qui semble caractériser les RP de nombreux coureurs, je suis encore un peu trop sur la réserve. Mais en meme temps, trop inquiet de franchir la ligne de non retour, donc j'avance doucement vers elle .
En fait, pas trop décu du temps, juste vraiment énervé par ce départ. La prochaine fois, je serais devant, quitte à me faire insulter . Mais perso, je prends cela aussi comme les conditions de course, et donc n'est pas trop d'aigreur. C'est facile de faire un bon temps à l'entrainement sans aucune contrainte, c'est plus dur de le faire et de le refaire en conditions de courses avec tous les aléas qui peuvent arriver. C'est en cela que les courses sont intéressantes et où l'expérience paye.
Karaez: oui tu peux, c'est tellement vrai. La prochaine fois, je viserais avec 30" de marge en moins
Kodama: scosche rythm+, capteur optique qui communique en bluetooth et ant+. J'essaye de me passer des ceintures pectorales, qui me posent de petits soucis. Malheuresement, je galère à le placer avec mes bras taillés comme des allumettes pour trouver une surface suffisament grande pour assurer un contact suffisant. Je continue à faire des comparaisons entre ceinture et optique afin de trouver le meilleur endroit, mais ca me fait penser que les capteurs optiques ne sont pas la solution universelle.
Pour la sensation d'etre dans le dur, je pense pas que j'y étais vraiment totalement. D'après les différents récits, je pense que j'ai encore un peu de marge avant d'atteindre le niveau de dépouillement nécessaire qui semble caractériser les RP de nombreux coureurs, je suis encore un peu trop sur la réserve. Mais en meme temps, trop inquiet de franchir la ligne de non retour, donc j'avance doucement vers elle .
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- Kharaez
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Réponse de Kharaez sur le sujet Re: La Chevignoise, 10km, 2/11/2014
Posted il y a 10 ans 2 semaines #339091
Mon avis pour le 10 km : si, à la fin, tu n'as pas envie de vomir, c'est que tu pouvais en faire plus !
par Kharaez
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